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When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine)

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Tatiana P. Salvatore

Tatiana P. Salvatore
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MessageSujet: When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) Icon_minitimeMar 21 Jan - 20:38

Des jours s’étaient écoulés depuis son altercation avec la nièce des deux frères Salvatore. Sans même le désirer, la brunette avait apeuré son entourage par sa magie, mais aussi parce qu’elle abritait la vie au sein de son ventre. Néanmoins, jamais elle ne le ferait de mal, jamais elle ne songerait une seconde à leur octroyer des douleurs, au contraire, elle s’activerait à les protéger d’elle-même, comme elle l’avait fait ce jour sombre, où elle-même ne s’était pas reconnue. Tatiana était consciente de la force de sa magie, mais rare étaient les jours où elle en faisait usage, désireuse d’être une humaine comme les autres. C’était sans doute pour cette raison qu’elle refusait le sang de son époux lorsqu’elle avait le malheur de se blesser, de s’égratigner légèrement la peau, ou encore de se couper par mégarde. Damon et Tatiana avaient rejoins le manoir que leur avait offert Katherine, elle ne savait pas combien de temps ils resteraient, mais elle appréciait cet endroit gorgé de souvenirs. Il lui permettait de s’évader, d’oublier la membre de leur famille qui l’avait tant tourmenté durant des semaines, avant qu’elle ne menace son enfant et la fasse réagir. La sorcière ne regrettait aucune de ses actions sur elle, Dawn l’avait mérité pour toutes les souffrances, pour toutes les craintes, pour toutes les larmes qu’elle avait fait couler. Son instinct de mère l’avait conduit à agir, et jamais elle ne se le reprocherait. Allongée dans un bain de mousse, des bougies allumée autour d’elle dont le parfum la relaxait, les écouteurs aux oreilles elle écoutait des morceaux que son vampire avait glissés dans son ipod, afin de lui faire connaitre quelques compositeurs des siècles qu’elle avait manqués. Les yeux fermés durant de longues minutes elle songeait à ce qu’elle allait porter, ce soir le couple Salvatore ne cuisinerait pas, ils agiraient comme un couple normal en se rendant au restaurant profitant de moment qui leur appartenait uniquement. Lorsqu’elle sortit du bain, elle s’enveloppa dans une serviette quittant ses écouteurs pour laisser la chaine hifi agir, et camoufler le moindre bruit de la maison pourtant silencieuse. Ses vêtements déposés sur le lit, elle les enfila rapidement, un jeans de grossesse de couleur noire, une tunique rouge, un long gilet noir, et ses bottes de la même couleur, elle glissa une main dans ses boucles et s’approcha de la fenêtre. Contemplant les lumières de la nuit, alors qu’elle fermait un instant les yeux pour profiter d’un passage dont les notes lui revenaient aux oreilles avec délice. La porte de chambre s’ouvrit et un sourire naquit sur ses lèvres, pensant à la présence de son vampire, avant de sentir une douleur dans le creux de sa colonne. Elle hoqueta, ses mains s’accrochant aux bordures de la fenêtre, alors qu’elle sentait son corps se paralyser, ses genoux rejoignant le sol. Cette sensation qu’elle ressentait était la même, que lorsqu’elle eut rencontré Ashur. Les mâchoires tremblantes, elle entendit cette présence s’approcher d’elle, alors qu’elle se laissait doucement tomber au sol dans l’inconscient.

Des voix autour d’elle se faisait entendre, pourtant elle était incapable de discerner le moindre mot prononcé, les membres encore engourdit, les paupières encore closes, Tatiana reprenait lentement conscience. Quand ses prunelles s’ouvrirent pour se refermer à de nombreuses reprises, elle fut éblouit par une lampe au dessus d’elle. Le froid enveloppait son corps, et elle sentait cette odeur, la même qu’elle avait pu sentir lorsqu’elle était allée rejoindre le docteur Fell. Le bruit d’un cœur retentissait dans la pièce où elle tentait de reprendre connaissance avec difficulté. Quelque chose glissait sur son ventre, des sensations similaires à celle qu’elle avait perçue lors de son échographie, puis une douleur au creux de son bras lorsqu’elle tenta de bouger. Les minutes filèrent, et ses yeux finirent par prendre connaissance de ce qui l’entourait. Une pièce immaculée de blanc, où divers machines, objets similaires à ceux d’un hôpital trônait, la belle déposé contre une table d’auscultation. Tatiana posa ses yeux, sur un homme en blouse blanche, un stéthoscope autour du cou, un masque posé sur sa bouche, faisant se balader la même chose qui s’était baladé sur son ventre quelques semaines plus tôt. Elle suivit instinctivement son regard, et contempla les courbes de sa fille sur un écran, était elle à l’hôpital ? Elle porta ensuite ses yeux sur cette douleur qu’elle sentait à son bras, voyant une aiguille plantée dans sa veine, un morceau de sparadrap la maintenant, alors qu’elle était reliée à une perfusion. Encore dans les vapes, ne réalisant que très peu ce qui lui arrivait, la surprise ne tarda pas à se faire attendre, quand elle tenta de bouger le buste, elle fut rapidement maintenant par la table. Elle redressa vivement son visage, pour y voir des lanières de cuire l’emprisonnant dont elle tenta de se défaire en gesticulant.

- Où suis-je ? Qu’est ce que vous me voulez ?

Des personnes entraient dans la pièce et ne lui portaient pas même un regard, tous perdu sur des papiers et sur l’écran qui montrait son enfant qui avait bien grandit. Tremblante, cherchant son mari du regard, comme si il était là quelque part. Tatiana ferma les yeux, soufflant à de nombreuses reprise « Réveil toi » comme elle le faisait à chaque fois qu’elle était ensevelit dans un cauchemar, sauf qu’ici dès qu’elle ouvrait les yeux rien n’avait changé. Elle tenta de bouger ses poignets eux aussi maintenant, alors qu’elle les entendait employer des termes médicaux dont elle ne connaissait nullement le sens. Tous s’intéressaient à la vie qui grandissait en son sein, et la vérité lui éclata au visage, elle souffla quelques paroles dans une langue morte mais rien ne survenait, sa magie semblait l’avoir abandonné à nouveau. Et lorsqu’elle remonta son regard sur les murs et plafond, elle contempla des symboles magiques où elle ne pouvait officier ici. Apeuré, voulant s’enfuir, elle se mit à gesticuler dans tous les sens en poussant des hurlements pour tenter de se dégager de ses liens. Un homme posa ses mains sur ses épaules pour la maintenir contre le lit.

- LACHEZ MOI !!!!

Hurla t-elle en les voyant s’activer autour d’elle pour l’empêcher de bouger. Une jeune femme en tenue médicale rosée, s’approcha d’elle et scruta ses yeux, avant de sourire en lui plantant une aiguille au creux de la nuque. Son corps ne répondit plus à ses désirs, une larme coula sur sa joue, alors qu’elle portait une dernière fois son regard sur l’écran, prêtant l’oreille aux battements de son enfant, alors qu’elle luttait pour ne pas fermer à nouveau les yeux. Elle les supplia avec difficulté avant de sombre à nouveau dans un sommeil profond.

L’odeur de la veine de vénus venait chatouiller ses narines, le froid mordait son corps, et elle se recroquevilla sur elle-même, les paupières encore fermées. Elle entendait des goutes d’eau tomber une à une contre le sol. Aucun autre bruit n’était perçu, comme si elle était seule au monde, comme si elle était abandonnée à son propre sort. Sans même ouvrir les yeux, Tatiana savait qu’elle n’était pas au manoir, qu’elle n’était pas aux creux de ses bras dans son lit, que tout ceci n’était pas un mauvais songe. Elle sentait encore cette douleur au creux de son bras, la présence du gel contre son ventre qui collait sa tunique à sa peau. Avalant difficilement sa salive, ses paupières papillonnaient avant d’entre son prénom être soufflé. Stella ne réalisait pas encore où elle était, perdue entre cette inconscience et son réveil. Elle mit de nombreuses minutes à ouvrir les yeux et quand elle réussit enfin, tout semblait se déformer sous ses prunelles alors qu’elle se redressait assise à l’aide de ses mains. Passant une main dans ses cheveux, ses yeux s’habituant peu à peu à l’obscurité. Quand elle eut le regard bien ouvert, elle contempla avec terreur le lieu qui l’abritait… une cellule. Des murs de pierres où étaient gravés des numéros, une grille de barreaux l’enfermant entre ses parois. Le sol était froid et humide, et elle posa ses yeux sur les goutes tombant dans une flaque d’eau devant la barrière de métal. Son prénom fut soufflé à nouveau et elle tourna vivement le visage vers son mari, emprisonné à son tour, séparé par des barreaux. Elle s’en approcha et fit passer ses bras entres pour englober son visage, le contemplant.

- Tu vas bien ?

Demanda t-elle les yeux larmoyants, alors qu’elle scrutait avec inquiétude l’état de son mari. Une boule se forma à son ventre, la crainte la gagnait au fil des secondes, et déjà Tatiana comprenait qu’ils étaient prisonniers, mais de qui, et pourquoi. Paniquée, tremblante, elle ferma les yeux, en serrant doucement sa nuque entre ses paumes. Se remémorant ce qu’elle avait vécu quelques minutes plus tôt, tout s’éclaira dans sa tête, elle l’avait vécu dans ses cauchemars, mais n’avait vu là que de mauvais songes, du à une peur constante de se faire arracher son enfant.

- Ils veulent Mila…

Quand il parla de sa magie, elle ouvrit les yeux et fit un non de la tête.

- Je ne peux pas Damon… j’ai essayé mais je ne peux pas en ces lieux.
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Damon Salvatore

Damon Salvatore
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MessageSujet: Re: When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) Icon_minitimeMar 21 Jan - 23:16

Une aiguille, du moins c'est l'impression qui lui avait traversé l'esprit, quand? Des secondes, des minutes ou encore des heures plus tôt... C'était impossible à définir mais il se rappelait uniquement cela, une tige fine et fraîche lui traverser le biceps, un liquide -d'abord gelé- s'infiltrer dans ses artères puis lui brûler les muscles, un peu cette sensation que la neige carbonique pouvait laisser contre la peau, à la fois froide puis bouillante. Cette fièvre oppressante des tissus de son organisme, lui figeant les muscles, les tendons et chaque nerfs, était son unique point d'attache quant à ce qu'il venait de subir sans en avoir pleinement conscience. Où était-elle? Où l'avait-on emmené lui? Étaient-ils encore à l'endroit où il avait ressenti cette douleur l'envelopper, où ses genoux, puis son corps entier -lourd comme une tonne de roche- avaient rejoint un tapis sans plus de rugosité tant le toucher n'était plus ressenti ? Incapable de comprendre, de savoir s'il avait rêvé, s'il était encore en plein cauchemar, se remémorant rapidement les semelles brunes qu'il avait perçu avant de clore les paupières, l'acide lui monta rapidement en bouche et il redressa le buste en maintes convulsions de l'estomac. Un lien puissant lui retint les poignets et le plexus, cette chose inconnue lui laissait à peine assez de moue pour pencher vivement le menton vers le vide de la surface lisse et froide qu'il ne sentait presque pas sous sa joue. Un fluide amer et vif, de fer, de souffre chaud et de sang afflua dans sa trachée jusqu'à rejoindre ses lèvres et enfin émaner comme un geyser acide lui déchirant les entrailles. Sa gorge brûlait sans sommation sous le passage de cette substance étrange qu'il apparenta rapidement comme le fluide ennemi de sa race : de la veine de vénus.

Damon rouvrit les yeux, les plissant rapidement sous la lumière intense de cette pièce dont les murs réfléchissaient les reflets de néons blancs. Son œsophage s'enserra, les restes de feu lui dévorait les muqueuses et le conviait à recracher tout ce qu'il avait pu ingérer sans le soupçonner une seconde, haletant tant ses poumons s'emplissaient d'un air lourd et toxique, il sentit le sang filer de ses glandes lacrymales et échouer contre cette surface d'inox chirurgical. L'atmosphère en était comblé, embaumé de verveine, d'un gaz aux notes de cette plante qui le faisait suffoquer et subitement tousser, cracher puis reprendre vivement un souffle dont il n'avait d'ordinaire nullement besoin. Il se noyait sans devoir respirer pourtant, il se mourrait, cherchant à inspirer sans plus y parvenir alors qu'il n'avait plus nécessité d'oxygène depuis sa transformation. Salvatore tenta encore de se redresser, si fort que le lien qui lui retenait le poitrail céda et lui permit de serrer les rebords métalliques de la table opératoire qui l'avait accueilli sans qu'il ne sache comment, pourquoi et quand. Sa peau semblait dès lors aussi sensible que si on y passait un papier de verre, l'ambiance elle même opérait contre lui, tout jouait contre sa nature qui ici ne lui était d'aucune aide, la force, la musculature, la résistance, tout cela ne lui servait nullement ici, il était comme un insecte en proie aux pulvérisations qu'un être humain lui aspergeait en pleine face. Subitement, les sons -jusqu'à lors inaudibles- s'invitèrent en des sifflements stridents à ses tympans, si puissamment montés dans les aigus qu'il pressa les yeux et serra les dents en priant quiconque de les faire cesser. Le sang monta encore dans ses voies respiratoires et s'écoula des narines aux lèvres puis... des cœurs, des cœurs battirent subitement autour de lui, trois, quatre? Damon se concentra sur ces pulsations, priant pour en reconnaître deux qu'il souhaitait entendre, deux palpitants, deux mélodies douces et tendres qui ne se révélèrent pas parmi cette masse d'humains dont il percevait les visages masqués au dessus de lui.

Des timbres sourds s'invitèrent à ses oreilles, on évoquait son état, celui de « la brune » et du « fœtus », cette révélation lui fit serrer les dents tandis que le gaz n'officiait plus dans la pièce, que sa peau s'apaisait, que son organisme tentait d'apprivoiser cette dose conséquente de verveine de laquelle ses veines étaient comblées. Une rage intense l'emprisonna, la haine et la torpeur s'enquirent de lui, sans qu'il ne puisse contrôler cette douleur, sans qu'il ne puisse même se raisonner, cette brune, ce fœtus... Ces mots lui firent saisir vivement la gorge du premier homme penché sur son visage. Où est elle ? Cracha-t-il en des restants de sang qui constellèrent le masque de ce médecin, personne ne lui répondit, les fourmis s'activèrent et ordonnèrent de resserrer les liens. Le métal à ses poignets lui trancha la peau puis s'invita dans sa chair à l'en faire grimacer et gémir entre ses mâchoires serrées, une fumée émanait de sa propre personne, ses tissus brûlaient sous ses menottes morbides mais le pire fut sans nul doute cette ultime sensation à son bras gauche. Un scalpel lui ouvrit le derme et le muscle, Damon hurla lorsqu'on imbiba cette plaie à l'aide du liquide qui n'avait de cesse de le torturer depuis des heures, lorsque des pinces écartèrent les deux jointures de peau et de tendons pour disséquer ses ligaments. La souffrance était électrisante, terrible, insupportable même pour le plus dur des vampires, elle ne cessa que lorsque l'un des hommes présents lui planta une aiguille dans la jugulaire... C'était bien une aiguille... une simple seringue, une unique injection l'avait arraché à la jeune femme qu'il savait présente quelque part dans un endroit qui lui était totalement inconnu. Les paupières battantes, les cils vibrants entre eux, Damon laissa échapper le prénom de son épouse et fut contraint de s'abandonner au coma morbide qu'on lui ordonnait de rejoindre.

Des cliquetis, cela lui résonnait dans le crâne comme des tambours alors qu'il sentait une flaque humide englober sa joue, ses mains, son buste... Damon papillonna des yeux, il y voyait trouble et peina longuement à s'adapter au nouvel environnement qui s'offrait à lui. Les douleurs avaient cessé, néanmoins son crâne battait avec ferveur, il ancra les doigts dans la pierre sous ses paumes, un mal de chien dans les os le fit retenir un râle entre ses dents, ses muscles tétanisés eurent peine à l'aider pour redresser le tronc. Son tee shirt trempé, sa peau tout aussi rincée par l'eau croupie sur les pavés où il s'éveillait lentement, Salvatore grimaça et souffla pour s'obliger à revenir à lui, pour ordonner à son organisme d'agir comme son cerveau le désirait. Ses prunelles s'adaptèrent enfin à l'obscurité, une pénombre bleutée -générée par une grille au delà de celle du cachot qu'il décrivait autour de lui- provenait du ciel sombre d'une nuit sans nul doute froide dont il ne ressentait aucun effet néfaste sur sa peau gelée. Un son lui bourdonnait dans les oreilles, une pulsation sourde et lente qui lui fit tourner le menton face à lui, là où d'autres barreaux l'empêchaient de fuir, il renifla une seconde et au delà de cette odeur âcre, qu'il ne connaissait que trop bien, la délicieuse fragrance du sang fit naître le relief monstrueux des veines contre ses traits constellés de fluide sanguin. Ce parfum lui fit vibrer la gorge, l'emplit rapidement de sanglots et d'une déchirure qui l'obligea à feuler pour ne pas hurler de rage et effrayer celle qu'il découvrait emprisonnée derrière cette grille rouillée. L'hémoglobine ne lui faisait nullement envie, il n'y avait que la haine puissante au creux de son cœur, au sein de ses veines, il dévoilait ce masque hideux uniquement car il comprenait désormais, il savait qu'on lui avait fait du mal, qu'on lui en ferait sans doute encore et qu'il serait peut-être incapable de tenir ses engagements auprès d'elle. Damon s'approcha des barreaux et les empoigna vivement avant de siffler lorsque ceux-ci lui cramèrent l’intérieur des mains, il considéra cette geôle, ce peu d'espace, cette précarité et subitement l’écho des frissons du corps de sa belle l'invitèrent à poser le regard sur cette silhouette fragile victime des basses températures.

Stella...  Interrogea-t-il doucement, invitant ses phalanges entre leurs prisons pour sentir la douceur d'une de ses boucles. Elle ne réagit pas, laissant à Salvatore l'amertume de ce qu'il redouter lui envahir le thorax et le faire hurler son prénom jusqu'à ce qu'elle ouvre enfin les yeux. J'suis là, je suis là mon cœur!

Damon s'adoucit rapidement en pressant la main qu'elle tendait vers lui, baisant ses doigts fragiles et aussi frais que l'étaient peut-être les siens. Le peu de chaleur émanant d'elle le fit déglutir et ravaler cette terreur, il ne pouvait pas faiblir, si l'un d'eux devait la rassurer ce n'était que lui et même si l'espoir tentait à le quitter, Damon lui en offrirait encore et encore pour que jamais elle ne doute, qu'elle vive jusqu'au bout. Lorsqu'elle l'interrogea quant à son état, qu'elle livra ses paumes à sa nuque, qu'il s'approcha plus encore de la grille sans plus redouter le fluide maculant les barreaux, le vampire baisa la tranche de sa main et la tira vivement contre lui, s'octroyant les pires supplices afin de la soulager, de lui prouver qu'il était présent, de l'apaiser malgré les craintes terribles qui noyaient ses iris sans plus de lueur brillante.

Toi tu vas bien, vous allez bien toutes les deux mon cœur..., je l'entend princesse. Souffla-t-il soulagé en subissant les vibrations de sa fille contre les doigts qu'il invitait dans le dos de son épouse, en oubliant presque les brûlures de verveine qui lui dévorait l'épiderme.

Ils veulent Mila… La belle s'éloigna pour qu'il ne subisse plus et Damon logea les yeux dans les siens, les mains accrochées aux poignets de sa femme, furieux, les vaisseaux violacés saisissaient derechef la perfection de ses traits pourtant couverts de son sang. Instinctivement il lui parla nécromancie mais, lorsqu'elle secoua la tête, Damon feula et ancra le poing dans le mur aussi vivement qu'il se redressa sur ses jambes. Je ne peux pas Damon… j’ai essayé mais je ne peux pas en ces lieux.

Il agrippa vivement les mèches à ses tempes et tonna, plusieurs fois ses ongles et la jointure de ses doigts pressés en poings brisèrent la pierre trempée du mur au fond de la cellule. Il entendait Tatia frémir, son cœur battait lourdement au plus il s'invitait à la souffrance comme pour se punir encore et encore de ne rien pouvoir faire alors qu'on lui arracherait son enfant, qu'on allait le priver de ses trésors précieux, des deux miracles de son existence. Salvatore rejeta vivement le menton en arrière et souffla, un sifflement de rage le fit haleter comme un prédateur qui dévasterait quiconque se planterait devant lui. Quand il entendit sa belle, qu'il tourna lentement son regard sanguin dans le sien humide de tristesse, il revint saisir ses joues comme une flèche, invitant ses avants bras nus aux baisers incendiaires des barreaux qui le séparaient d'elle. Il baisa son front, son nez puis ses lèvres avec ardeur, ses phalanges formants un écrin de tendresse et d'amour à ce visage de poupée qu'il ne désirait voir disparaître sous aucune condition.

Stella, écoute moi,  dit-il en gommant les larmes qui roulaient sur ses joues. jamais personne ne te fera du mal, personne ne te privera d'elle parce que je te promet de te sortir de là. Lorsqu'elle le poussa encore pour lui éviter les brûlures qui lui faisaient souffler ses phrases tant il serrait les mâchoires, Damon lui agrippa le poignet qu'il logea sur son cœur mort. Je tuerai pour toi et pour elle, je te jure Tatiana que je vais trouver une solution, je te jure qu'elle vivra et que tu vivras tu m'entends ?  Ses yeux bleus prirent en intensité glaciale tant la rage qu'il avait en lui et l'amour cuisant qu'il lui portait le faisait s'accrocher au fil ébréché de l'espoir. Je t'aime... je t'aime Tatia, c'est suffisant crois moi, c'est suffisant pour que tu tiennes, tiens pour moi, j'te sortirai de là princesse, je vais te sortir de là peu-importe comment mais tu vivras, Mila sera près de toi pour toujours...

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Dernière édition par Damon Salvatore le Mer 22 Jan - 19:23, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) Icon_minitimeMer 22 Jan - 1:24

When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) 34q
La vision que lui offrait son mari était atroce, presque insoutenable. Ses yeux se posaient sur lui, l’inquiétude la gagnait quand elle voyait les goutes de sang tâché sa peau, son tee shirt, tout comme l’eau baignant les murs. Il semblait affaiblit, beaucoup plus qu’à l’accoutumé, aussi perdu qu’elle, quant au funeste sort qu’on réservait à la vie de leur enfant. Mila ne connaitrait sans doute jamais le visage de ses parents, servirait de cobaye pour des expériences, ou serait offert à une autre famille se servant de ses dons comme on se jouait d’une poupée barbie. Jamais elle ne saurait à quel point ses parents l’avaient aimé, désiré, et choyé avant même qu’elle ne pointe le bout de son nez, mais le constat était là, tout deux n’avaient pas su la protéger. Devait-on leur jeter la pierre ? Eux qui n’avait nullement ébruité sa grossesse afin de ne pas attirer les regards indiscrets et peu scrupuleux ? Comment avaient ils su pour leur enfant, et surtout où les trouver ? Tout n’était que mystère et angoisse pour la jeune sorcière qui déposait sa paume sur son ventre, comme pour transmettre à sa chaire, son sang, l’amour qu’elle nourrissait pour elle. Elle s’en voulait, elle culpabilisait de ne pouvoir offrir cet avenir qu’elle avait rêvé pour elle, un futur au manoir entouré des siens, d’amour, d’attention, de rires, un bonheur à l’état pure qui lui échappait. Ce qu’elle redoutait depuis la découverte de cette ligne rosée sur son test de grossesse, se dessinait sous ses yeux, on allait lui prendre sa fille, comme on lui avait volé la première. Etait elle maudite à ce point, avait elle fait du mal autour d’elle pour qu’on lui offre un avenir si torturant, si sanglant et dépourvu de tout bonheur, car même si elle s’en sortait, sans elle, Tatiana ne serait plus qu’un spectre, l’ombre de la femme qu’elle était jadis. Elle serait incapable de se regarder dans un miroir et de se relever d’une telle épreuve. Damon et Mila étaient sa vie, son bonheur et l’un n’allait pas sans l’autre pour elle. La sorcière ferma les yeux quand elle entendit son amour déchainer sa colère sur les murs à proximité, ses yeux libérèrent les larmes qui obstruaient sa vue, et elle baissa le menton en direction du sol.

- Je suis désolée Damon…

Souffla t-elle la voix remplit de sanglot, se maudissant de n’avoir vu qu’en ses songes des cauchemars, et non pas l’avenir qu’on réservait à sa fille. Nombreux furent ses tourments nocturne où elle se voyait arracher sa prunelle de son ventre, où elle se retrouvait abandonner se vidant de son sang, loin des siens, laissant échapper son dernier souffle de vie avant de se redresser en sursaut et en nage dans leur propre couche. Elle n’avait vu là que des visions macabres que son esprit créait au travers des films, et angoisses qu’elle générait de son propre chef. Rapidement elle sentit ses mains englobées ses joues, ses lèvres baiser son front, son nez puis ses lèvres tremblantes.

Stella, écoutes moi, jamais personne ne te fera du mal, personne ne te privera d'elle parce que je te promet de te sortir de là.

Tatiana sentait l’odeur de sa peau brulée contre les barreaux, et entendant les tortures qu’il s’infligeait au fond de sa voix. Naturellement elle le repoussa, passant ses propres bras pour tenir ses paumes dans les siennes et lui éviter toutes blessures. Puis il posa sa main sur son cœur mort, une chose qu’il faisait souvent pour qu’elle prenne conscience de la force de ses propos. Elle scruta sa main sur son corps avant de remonter ses prunelles dans les siennes, et ravaler l’inquiétude qui la tenait fermement dans une torpeur sans égale.

Je tuerai pour toi et pour elle, je te jure Tatiana que je vais trouver une solution, je te jure qu'elle vivra et que tu vivras tu m'entends ? Je t'aime... je t'aime Tatia, c'est suffisant crois moi, c'est suffisant pour que tu tiennes, tiens pour moi, j'te sortirai de là princesse, je vais te sortir de là peu-importe comment mais tu vivras, Mila sera près de toi pour toujours...

La sorcière gomma ses larmes vivant en un revers de main, en ravalant ses sanglots et en hochant de la tête. Elle devait y croire pour tenir, elle n’avait aucun autre choix. Il était leur seule porte de sortie, elle seule ne pourrait jamais rien faire en ces lieux, priver de toute magie et n’ayant pas la force nécessaire pour combattre des hommes. D’ailleurs combattre sans sa magie n’était pas son fort, elle n’avait jamais eu à porter de coups à quiconque, et n’avait jamais reçu l’entrainement requis pour neutraliser une personne. Tatiana se sentait vide de toute force, vide de toute vie, enfermée ici bas, dans un endroit qu’elle ne connaissait pas, et où elle ne pouvait même pas se loger contre son mari pour sentir son odeur, sa fraicheur et ce cercle protecteur qu’il formait toujours autour d’eux lorsqu’ils étaient enlacés. Elle reprit une lourde bouffée d’air saccadée par ses craintes et ferma les yeux son front rejoignant les barreaux qui la séparé de son âme sœur. Ses mains serraient les siennes aussi fort qu’elle le pouvait pour se donner du courage, de la force, avant de penser à ses paroles qu’il avait eu quelques jours plus tôt même si ils n’étaient pas dans le même cas de figure. « Concentre-toi sur quelque chose d’agréable ». Ainsi Tatiana repensa au premier baiser qu’ils avaient échangé, à cet acte d’amour qui avait fait naitre ce miracle dans son ventre, le regard et les mots de son mari le jour où ils s’étaient mariés, puis à cette vision de sa petite fille courant vers elle. Mila, sa tendre prunelle au regard saphir, aux cheveux bruns brillants, au sourire angélique et à la joie de vivre indéniable. Toujours les yeux clos, Tatia eut un sourire qui grandit au fil de cette vision dont elle construisait la fin dans son esprit.

- On l’a vu… tout les deux… Elle a tes yeux, mes cheveux, ton sourire en coin, et la rondeur de mes joues…Dit elle en un rictus ouvrant ses yeux dans les siens Son petit cœur battait dans sa poitrine et elle était chez nous… on l’a vu Damon, et elle rentrera… on rentrera… peut importe ce qu’on doit faire pour…

Cette vision était la seule chose à laquelle se raccrocher pleinement, car c’était la seule image qu’elle avait eu de sa fille. Et même si elle savait qu’il suffisait d’un détail pour changer la donne, elle ne voulait pas y songer, elle préférait conserver ses images comme ce qui arriverait leur mort en moins. La fin se déroulerait ainsi, ils rentraient tout les trois dans le manoir pour le déjeuner, Mila leur conterait ses aventures de princesse sous les yeux intrigués des membres de la famille autour de la table. Elle serait merveilleuse, un souffle de vie pour le manoir, une petite fille géniale, qui refléterait les traits de ses deux parents en une petite personne. Tatiana ne doutait pas qu’elle se verrait attribué sa douceur et les sarcasmes de son père, et ceci la fit sourire un peu plus. Elle s’assit tranquillement sur le sol, l’épaule contre les barreaux, l’une de ses mains liées aux siennes, alors que son visage rencontrait également la fraicheur de ce qui les séparait. Elle fixa un point invisible devant elle, son sourire doux sur le visage, son cœur pulsant tranquillement dans sa poitrine, alors qu’elle posait une paume sur son ventre.

- Va falloir faire sa chambre… faut que tout soit prêt quand elle va arriver… Faudra que Katherine apprenne les premiers gestes pour qu’elle puisse s’occuper de Mila quand elle viendra… Une larme fila de ses yeux On a encore beaucoup de chose à faire… et je veux une baby shower… avec des twinkies, un gâteau de bonbon, des ballons...

Dit elle dans un doux sourire avant de rire doucement. C’était bien la première fois qu’elle exigeait quelque chose pour son avenir, elle était toujours conciliante et ne réclamait jamais rien hormis l’amour de son vampire. Tatiana relâcha ses doigts et retira son gilet, ligotant deux barreaux avec chacune des deux manches sous le regard intrigué de son vampire, formant ainsi un voilage qui mettrait du temps avant de s’imbiber de veine de vénus, et qui lui en laisserait à lui. Elle prit doucement sa main qu’elle baisa avant de la poser sur leur fille.

- Dis moi qu’elle va bien… Quand il l’en assura, elle ferma les yeux, reposant sa tête contre les barreaux en fermant les yeux Je t’aime mon ange… on s’en sortira… comme à chaque fois… Dit elle en se laissant doucement bercer par les caresses qu’il offrait à son ventre pour s’assoupir doucement.
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MessageSujet: Re: When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) Icon_minitimeMer 22 Jan - 21:39

Les larmes de Tatiana le blessaient, ces quelques perles salines furent aussi tranchantes que des lames qu'on se serait plu à lover dans sa chair afin de le faire faiblir face à l'unique femme devant laquelle il ne pouvait se laisser aller aux tourments. Damon lui avait juré d'être là, pour le meilleur comme le pire, pour tout ce qu'elle vivrait. Il partagerait la moitié de ses joies pour en connaître les délices, il scinderait en deux ses souffrances pour qu'elle n'ait pas à en souffrir seule et, sur ce dernier point, alors qu'elle hochait la tête en une promesse de regards, Salvatore se serait volontiers sacrifié pour ressentir les douleurs pénibles qui s'invitaient en elle afin de la préserver du mal psychique qui lui était fait à l'instant précis. Il entendait son palpitant battre, celui de leur fille aussi, voilà à quoi il se raccrochait alors que le fil de l'espoir était aussi maigre qu'il peinait à se voir tenir les engagements qu'il venait de lui offrir, ce filament était peut-être presque invisible et sans nul doute trop fragile mais il n'était pas inexistant, il en serrait les doigts en cette pénible épreuve, il sentait cette subtile chaleur et chaque pulsations de ce lien -leur offrant la lueur blanche d'une échappatoire-, à l'extrémité des phalanges de la belle si proche et pourtant inaccessible face à lui. Tatiana et Mila étaient une unique entité pour lui, un unique être qui se séparerait simplement physiquement mais jamais son amour ne se scinderait pour elles, il les aimait aussi fort l'une que l'autre, conscient que sans l'une, l'autre ne serait jamais parue et que, sans l'autre présente à l'avenir, l'une ne serait plus capable de tenir encore, tout comme lui serait incapable de faire face à la perte de l'amour palpable qu'elles formaient à elles deux. Elle inspira, un soupir saccadé emprisonnait déjà les sanglots qu'elle ravalait pour être forte, elle était forte, bien plus que toutes autres femmes ou créatures ayant croisé son chemin, elle tiendrait en se raccrochant à quelque chose qui le faisait s'agripper lui même à ce rebord friable qu'était l'espérance de la sortir de ce cauchemar bien réel. Damon entrelaça ses doigts aux siens qu'elle serrait si fort qu'il les pressa à son tour pour qu'elle fusse apaisée à la simple température de son corps glacial, lorsqu'elle ferma les yeux, il la contempla, les traits torturés par ce qu'elle subissait sans pour autant être touchée physiquement, Salvatore noya ses prunelles aciers au hâle de sa peau plus blême et fraîche, aux cils qu'elle laissait vibrer contre ses pommettes rougies par l'angoisse et le froid ambiant, il déglutit puis pressa d'avantage ses mains quand ses iris entrèrent en collision avec le chapelet à sa gorge, sur la chaîne duquel il laissa filer son regard perdu, pour enfin contempler son ventre rond d'une vie qu'il ne demandait qu'à voir s'offrir au monde sans jamais souffrir, sans jamais subir, sans jamais avoir à craindre qu'on l'arrache à eux. Il l'entendit tordre les lèvres en un faible sourire, l'ouïe suspendue au moindre frémissement, au moindre battement de paupières, au plus infime des gestes qu'elle livrait, Damon redressa les yeux dans les prunelles qu'elle rouvrait aux siennes, les lèvres entrouvertes d'où aucun souffle n'émanait hormis celui des craintes et de la torpeur qu'il était conscient de lui livrer sans le désirer pourtant. Tatiana était une sorcière aux dons exceptionnels, elle pouvait ressentir la plus infime des sensations chez l'être face à elle, aussi ne doutait-il pas qu'elle fusse capable de connaître ses peurs et de les vivre sans pouvoir s'en défaire mais au delà de cette empathie -torturante pour eux à l'instant- elle avait également le don de voir l'avenir ou encore de le préparer sans pour autant le dessiner avec exactitude.

On l’a vu… tout les deux… Elle a tes yeux, mes cheveux, ton sourire en coin, et la rondeur de mes joues… Lorsqu'elle évoqua l'être grandissant en elle, le coin des lèvres de Salvatore se fendilla en un sourire maigre mais un sourire sans aucune rancœur, sans plus de haine et de rage. Il ferma les yeux et se concentra sur les souvenirs qu'il avait d'elle, peut-être encore jamais vraiment vécu, mais tout de même palpables et aussi vrais que l'avaient démontré les esprits magiques deux mois plus tôt. Mila était un ange, un miracle d'où son nom, une véritable bénédiction sans aucun égale, une joie inespérée pour le vampire de plus d'un siècle et demi qui n'imaginait pas une seconde se voir fonder une véritable famille depuis sa mutation. Un rêve à elle seule, un rêve véridique dont il sentait les vibrations cardiaques se mêler à celle de son épouse aux creux des doigts qui emprisonnaient tendrement dans ses paumes. Son petit cœur battait dans sa poitrine et elle était chez nous… Le buveur de sang rouvrit des yeux scintillants, son menton pointa le ciel une fraction de seconde avant de saisir derechef les prunelles douces de sa sorcière. on l’a vu Damon, et elle rentrera… on rentrera… peu importe ce qu’on doit faire pour…

Il savait désormais à quoi elle s'attacherait, rejoignant le fil d'espérance qu'il lui tendait sans être certain de pouvoir le saisir à bras le corps et enfin la tirer de là. Il savait aussi que les visions n'étaient pas forcément parfaites, que des choses pouvaient changer l'avenir, qu'il n'était pas tout tracé d'avance comme le pensait bon nombre de gens, pour preuve dans cette image d'eux auprès de leur progéniture, Damon avait senti son cœur battre, il était humain, une chose qui n'était nullement véridique aujourd'hui, il était toujours le même, éternel et de nature démoniaque, épris d'une femme de foi croyant dur comme fer au destin et à ses bienfaits, le feu et la glace s'était rencontré et un univers tempéré les entourait depuis, un monde qu'il ne désirait quitter pour rien au monde sauf pour les voir vivre encore et toujours depuis une place où elles ne pourraient pas l'observer. Damon se livrerait pour elles et il savait présentement que si pour la vie de cette entité amoureuse -que formaient sa fille et son épouse-, il devait donner la sienne, alors il le ferait sans hésiter, il donnerait volontiers son cœur, son âme et son corps pour qu'elles fussent libres et loin de ce lieu terrible duquel il était le seul à pouvoir les sortir. La belle se laissa rejoindre le sol trop froid pour elle et sa tempe épousa les barreaux qu'elle ne désirait plus le voir toucher, il garda une main dans l'une des siennes et ancra le dos au mur, un genou replié et l'autre jambe tendue, pour déposer leurs doigts unis au sol et masser tendrement la soie fraîche de son épiderme. Il fixa son profil tandis qu'elle visualiser son espoir et que lui se rattacher au sien : elles deux.

Va falloir faire sa chambre… faut que tout soit prêt quand elle va arriver… Faudra que Katherine apprenne les premiers gestes pour qu’elle puisse s’occuper de Mila quand elle viendra… Le sourire offert à ses lèvres en de douces images -qu'il ne pouvait que voir dans son propre esprit- ne quitta jamais ses traits poupins, même cette larme qui s'échoua le long de sa joue ne l'effaça pas, cette perle précieuse invita simplement Damon à caresser encore et sans relâche de dos de sa main et s'attarder sur les deux rythmes de cœur qui émanaient d'elle. On a encore beaucoup de chose à faire… et je veux une baby shower… avec des twinkies, un gâteau de bonbons, des ballons...

Un rictus quitta la gorge de Damon et fuit ses lèvres entrouvertes qu'il tordait un peu plus à leur commissure, une larme unique -rare d'ordinaire, peut-être même inexistante tant sa valeur présente avait d'impact sur lui- quitta ses cils et mourut au creux de ses clavicules en un chemin torturant contre son cœur incapable de battre. La main de la belle glissa de la sienne et il l'observa en un froncement de sourcils, elle retira son gilet, offrit sa peau parfaite à la morsure du froid uniquement pour leur permettre de se toucher sans que lui ne souffre aux brûlures de la verveine qui transpirait des barreaux. Elle plaça ce tissu comme elle le put et enfin revint saisir ses doigts qu'elle invita contre son ventre qu'il cajola, savourant les battements cardiaque de sa fille et la lueur amoureuse dans les yeux de sa sorcière qu'il ne quittait plus du regard.

Dis moi qu’elle va bien… Damon berça sa fille, s'invitant à un songe qu'il offrit à sa femme sans le lui dire.

Son cœur bat, elle est en parfaite santé, elle bouge paisiblement, elle va bien... parfaitement bien. Murmura-t-il les yeux clos tandis qu'elle reposait la tempe contre la grille.

Je t’aime mon ange… on s’en sortira… comme à chaque fois… Damon rouvrit le regard contre son visage plus paisible, elle ne pouvait peut-être pas user de magie mais lui pouvait opérer sans lui avouer.

Tu es près de la clairière où on s'est rencontré, une robe d'un rose poudré et d'une douceur volubile couvre ta silhouette gracile, ton cœur bat paisiblement, Les yeux ouvert devant lui, Damon lui offrait un songe pour la convier à un sommeil sans souffrance et sans plus de terreur. La brise s'engouffre dans tes boucles brunes offertes au vent, tu es sereine et sûre de toi, forte et puissante, ta main emprisonne celle de Mila, elle est à tes côtés et son sourire d'intime une chaleur intense au cœur et au corps, tu sens son souffle de vie, tu entends les battements de son cœur comme si je t'offrais mon ouïe, Sans trop bouger, Damon laissa glisser sa tempe contre l'étoffe aux barreaux et laissa fuir des larmes qu'elle ne verrait jamais pour s'être assoupie paisiblement. je suis près de vous, vous m'apparaissez comme deux anges, des êtres merveilleux qui m'invitent au plus tendre des sourires... tu ne quittes pas cet endroit, tu ne la quitte pas et je veille sur vous deux, tout est parfaitement calme...

Lorsqu'il la sentit livré au songe, Damon ravala sa salive et baisa son front en  une douleur puissante logé aux entrailles, ses traits se tordaient tant la tristesse le gagnait. Il savait parfaitement ce qu'on ferait à sa fille, peut-être même ce qu'il adviendrait de son épouse, il le savait pour en avoir été victime des décennies plus tôt, il savait et pourtant pas un mot ne quitta sa trachée concernant tout ça, il taisait ses souvenirs morbides de cinq années de torture à sentir ses organes quitter son organisme pour êtres inspectés et replacés lorsque cela chantait aux laborantins ayant officié sur lui. Depuis qu'il l'avait retrouvé dans cet endroit, depuis qu'il avait saisi la main de sa précieuse humaine, Damon savait qu'il lui livrait ses torpeurs, l'empathie de sa belle ne l'épargnait pas le moins du monde et pourtant il lui restait un choix, un choix à faire qu'il n'hésiterait pas une seconde à saisir afin qu'elle ne sente plus du tout les émotions terribles qui noyaient son cœur qu'il lui livrait sans le désirer. Elle ne dormait pas encore, elle parlait comme si elle vivait le songe qu'il continuait à lui offrir, lui baisa son front une dernière fois et redressa le menton vers ce plafond de pierre pour souffler et effacer les larmes qui fuyaient l'un de ses yeux. Des souvenirs macabres lui comblaient l'esprit, du sang, des lames tranchantes, de la chair déchirée, son propre corps ouverts aux yeux de tous ces rats de labo envieux d'en savoir plus au sujet de son espèce, ses cris gutturaux lorsqu'on lui arrachait un organe ou quand on y invitait écarteurs, pinces ou aiguilles, la douleur électrisant ses muscles, les faisant vibrer de souffrance insupportable qu'il avait pourtant subi durant cinq ans... Damon ferma les yeux et les rouvrit sur cette voûte de pierre humide et sombre, ce qui attendait son enfant n'était nul autre que ce que lui avait subi dans les années cinquante, il l'avait su à l'instant où ses yeux avaient rencontré les visages aux masques chirurgicaux dans cette salle aux lueurs aveuglantes. Était-ce encore les mêmes personnes, du moins leur descendance, à l'origine du projet de l'époque qui reprenait les recherches ? Il ne pouvait le dire mais l'amerturme le gagnait au point de faire lentement se fissuer le rêve qu'il offrait à son épouse, aussi Damon baissa le regard contre elle et serra les mâchoires avant de saisir sa main et taire ses ressenties comme tout vampire pouvait le faire quand bon lui semblait. Les craintes, les torpeurs, la peur, ces émotions s'enfouirent en lui et ne subsista plus que l'amour qu'il portait à cette femme près de lui, à leur enfant ainsi que la haine et la rage. Tatiana reprit d'apaisement en une phrase qui lui arrache une ultime larme tandis qu'il baisait ses doigts.

Je t'aime princesse, je ferai tout pour toi... pour elle, et pour que personne ne vous fasse souffrir. Murmura-t-il en humant le parfum de ses cheveux mêlé à l'odeur de leur sang. Je le fais pour vous... vous sortirez d'ici je te le jure sur ma propre vie ma belle. Lâcha-t-il en une haine qui grandissait furieusement aux creux de ses entrailles tandis qu'il entendait les échos d'un verrou éclater contre les parois de ce couloirs de la mort.

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Tatiana P. Salvatore

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MessageSujet: Re: When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) Icon_minitimeMer 22 Jan - 23:18

Les lueurs du soleil faisaient scintiller la surface de l’eau, elle sentait la douce chaleur de ce rond jaune s’emparer de sa peau, un vent doux faisant voler quelques boucles de ses cheveux. La neige n’était plus, l’hiver avait laissé place au printemps qui lui offrait ses premières couleurs, dont elle se sustentait du regard. Tatiana ferma les yeux, sentant son cœur battre paisiblement, prêtant l’oreille au chant des oiseaux, à la nature qui s’émerveillait sous les yeux azur de celle qui venait glisser sa main dans la sienne. Ses prunelles s’ouvrirent et elle contempla longuement, cette merveille, sa fille dont le sourire lui en intimait un, alors qu’elle découvrait avec délice les saveurs de ce monde s’offrant à elle. La sorcière s’accroupit pour se mettre à sa hauteur, scrutant son visage angélique, la pointe de son doigt lui pointant quelques animaux, alors qu’elle entendait ses rires jaillir, les battements de son cœur dans sa poitrine. Mila était là, éblouissante, pleine de vie, et surtout loin de ce cauchemar, loin de ces hommes aux ambitions terrorisantes. La sorcière fit passer une mèche de ses doux cheveux derrière cette minuscule oreille, avant de la voir virevolter, un sourire incroyablement divin sur son visage, les yeux pétillant alors que son père s’approchait. Ce même sourire s’offrit sur les traits de Tatia, regardant son enfant se jeter dans les bras de celui qu’elle voyait comme son âme sœur, son sauveur, la moitié sans qui elle n’était rien dans ce monde. Elle se redressa sur ses jambes, les contemplant un long moment, ses yeux noisettes plantés dans ceux océans de son ange, avant de le voir ouvrir un bras pour qu’elle les rejoigne. Les yeux clos, elle profitait de cette étreinte, de la fraicheur de sa peau, de cette aura protectrice qu’il dégageait, de cet amour qui les liait, et qui avait mené sur terre leur princesse. Ils étaient là tout les trois, ensemble, enlacé, se nourrissant de la joie de chacun, et surtout de leur lien aussi magique qu’immortel. Ses doigts filèrent contre sa mâchoire, alors qu’elle se hissait sur la pointe des pieds pour baiser le coin de ses lèvres, son nez frôlant sa peau, alors qu’elle fermait les yeux en espérant ne jamais les rouvrirent sur un autre tableau.

- Je t’aime Damon… comme j’ai jamais aimé personne…

Souffla t-elle encore ensevelit dans son songe, mais entrant à moitié dans la réalité en même temps. Tatiana sentait la luminosité parcourir à nouveau son visage, la faisant plisser des paupières, ne souhaitant pas s’éveiller par crainte d’ouvrir les yeux sur un cauchemar bien réel. La morsure du froid venait à nouveau s’emparer de son corps, lui offrant quelques tremblements, alors qu’une de ses paumes effleurait la surface rocheuse, fraiche et humide du sol. Sa gorge lui faisait un mal de chien, elle sentait ses lèvres se fissurer de part et d’autre, alors qu’elle y passait la langue par naturel. Le gout de l’anesthésiant lui revenait subitement en bouche et cette douleur au creux du bras également, ce qui la fit ouvrir les yeux vivement en entendant les paroles de son vampire.

Je t'aime princesse, je ferai tout pour toi... pour elle, et pour que personne ne vous fasse souffrir. Je le fais pour vous... vous sortirez d'ici je te le jure sur ma propre vie ma belle.

Les sourcils froncés quant à ce qu’il disait, encore dans les vapes, Tatiana laissait son regard se balader sur les parois autour d’elle, les barreaux qui la séparaient de son vampire, comme si elle peinait à comprendre où elle était, avant de finalement se rendre compte que le cauchemar était véridique. Sans un mot, elle se redressa doucement, remontant sa paume au visage doux de son mari qu’elle cajola doucement, s’éveillant doucement, sans précipitation, les effets de cette substance ayant parcouru ses veines la veille la tenant encore, lui offrant ses méfaits. Nauséeuse, le corps tremblant de froid, Tatiana ravala sa salive, avant de quitter précipitamment l’étreinte qu’elle offrait à son vampire pour se retourner et laisser remonter l’acide qui comblait sa gorge se déverser sur le sol de cette prison. Les genoux ancrés au sol, une paume posé contre celui si afin de se retenir de tomber, une autre poser contre sa gorge, la sorcière toussait, et tentait de reprendre ses esprits, encore embrumés. Elle se redressa doucement les genoux encore contre le sol, basculant le menton en l’air, les yeux clos essayant de reprendre une respiration correcte, avant d’entendre le bruit d’un verrou qui se tournait. Tatiana tourna son visage vers Damon, avant d’être attiré par la silhouette qui se dressait devant sa porte. Déglutissant, elle se recula contre un des murs, sa main filant à celle de Damon qu’elle serra aussi fort qu’elle le pouvait, tremblante de peur, simplement sa peur, ses craintes, son mal être, et non plus celui qui tenait son époux. Elle n’y prêta pas attention sur l’instant, regardant cet homme silencieux, ouvrir la porte qui la séparait du monde cruel. Entrant dans sa cellule, s’approchant lentement d’elle, laissant tomber une couverture sur le sol, et une bouteille d’eau, avant de river son stéthoscope à ses oreilles pour s’accroupir devant elle. Voyant ses mains approchées de son ventre, elle ancra vivement sa main à son poignet pour le faire reculer, avant d’être spectatrice d’une chose qu’elle n’aurait jamais douté, et dont elle n’avait aucune explication. Elle ferma les yeux, laissant échapper un cri de terreur, se recroquevillant sur elle-même tremblante, la terreur s’offrant à elle, et l’entrainant dans ses abysses où elle aurait sans nul doute beaucoup de mal à se sortir. Lorsqu’elle entendit la porte claquer, les verrous se refermer, ses yeux larmoyants s’ouvrirent sur Damon et vivement elle se dirigea vers les barreaux, passant ses bras pour essayer de le toucher.

- Damon…. DAMON !!!

Hurla t-elle en essayant de sentir sa peau contre ses doigts, alors qu’elle observait une scène qu’elle n’aurait jamais crue imaginable. Un simple humain avait réussit à terrasser son époux, et une seconde elle songea au pire des scénarios.

- Damon répond moi je t’en supplie mon ange…
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MessageSujet: Re: When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) Icon_minitimeJeu 23 Jan - 0:58

La lueur du jour ne lui fit ni chaud ni froid, étrangement il ne se rendait même pas compte que l'aube avait pointé de bout de son nez depuis quelques heures déjà, trop concentré sur elle et sur le songe paisible -dans un endroit qu'elle connaissait parfaitement pour y avoir rencontré le vampire- qu'il lui intimait sans plus un mot. Sa main dans la sienne, Salvatore n'avait eu de cesse que de la masser tout au long d'une nuit sans sommeil, un moment où il s'était attaché à l'espoir qu'étaient sa belle et l'enfant en elle. Damon avait laissé ses tympans suspendus aux rythmes cardiaques près de lui, les yeux perdus sur les fines pellicules de poussières dans le faisceau bleu, au creux de ce puits de lumière hors des cellules, qui lentement s'était mué en ocre presque or tant le soleil baignait le centre du couloir en une unique source de lumière pour le couple emprisonné. Les particules voletaient doucement au grès d'un courant d'air qu'il ne sentit pas le moins du monde, qu'aurait-il donné pour offrir à Tatiana la véritable lueur du jour, le souffle d'une brise extérieure -en toute liberté et loin de cette antre de l'horreur- sans plus qu'elle ne craigne pour la vie de leur fille et la sienne? Sa vie, il aurait livré son existence sur un plateau d'argent pour qu'elle puisse jouir des choses les plus simples qu'offrait le monde. Conscient sans l'être, son ouïe fut saisie par ce cliquetis de fer bien au delà de l'endroit où ils se trouvaient, quelqu'un venait et il entendait les semelles marteler le sol, des clefs tinter dans divers serrures jusqu'à enfin éclore bruyamment dans cette allée humide et terriblement glauque. Un trousseau chanta une mélodie qui le fit grimacer, pas de douleur mais uniquement d'une haine qu'il sentait palpiter au sein de ses veines, la rage filait rapidement jusqu'à chaque muscle et bandait déjà ses mâchoires serrées en un visage macabre n'inspirant aucune confiance à quiconque. Il humait du sang, entendait parfaitement un cœur battre, ce n'était plus qu'une question de seconde avant que l'inconnu ne se présente à eux. Comblé de haine, la totalité de son être tendu, il relâcha la paume de sa belle lorsqu'elle convulsa et qu'il laissa son regard flotter contre elle, l'amour était présent mais le danger imminent le conviait plus particulièrement à la rancœur qu'aux douceurs et la tendresse qu'il était capable de lui offrir encore la veille. Les bruissements de sa gorge déchirèrent sa propre trachée, pas physiquement mais en quelques brûlures qu'il pouvait ressentir sans pour autant en être victime, quand elle souffrait désormais il sentait la puissance morbide saisir ses nerfs et les faire trembler dans le but d'agir pour elles deux. Taire une partie de ses émotions n'était pas un jeu, ni même une chose aisée, mais ce fut nécessaire pour que Tatiana ne subisse plus ses craintes, elle était déjà victime des siennes autant la libérer d'un poids tout en s'octroyant une échappatoire -certes haineuse et noire- afin de penser à n'importe quelle solution et non plus à ce qui pourrait possiblement se passer si toutefois il était incapable de les sortir de cette geôle putride.

Les pas se rapprochèrent alors qu'il laissait ses yeux aller du couloir à sa belle, ses doigts jouant rapidement entre eux, un tic nerveux qui symbolisait clairement à quiconque s'approcherait qu'il ne ressortirait que les pieds devant. Salvatore tourna la tête et fut rapidement sur ses jambes au milieur de la cage lorsque le verrou de la porte -qu'il ne voyait pas- tinta en des éclats de rouille dans l'entièreté de la zone. Sa réflexion et son instinct reprirent le dessus, les échos lui indiquait légèrement l'architecture sans pleinement lui décrire, ils étaient bien les seuls personnes ici, d'autres cellules étaient vide de vie, il entendait parfaitement le courant d'air siffler sur les barreaux et désormais rencontrer sa peau et les boucles brunes de son épouse. Les semelles d'un homme épousait le sol en une cadence presque militaire, comme un automate étant programmé pour, ce qui devait être un scientifique -vêtu d'une blouse blanche, couverture et bouteille en main- s'approchait en quelques ordres de supérieur bien ancré dans sa cervelle qu'il sonda rapidement. Damon ne parvint pas à s'infiltrer vraiment dans son crâne, pour la simple et bonne raison que ses prunelles azur semblèrent brûler quand il s'y hasarda avant d'oublier cette opération aussi vite qu'elle était apparue comme une plausible solution dans son esprit. Il tiqua, les lèvres grimaçante en un retroussement similaire aux babines d'un prédateur dangereux, il contempla cette silhouette sans dépeindre son visage mais uniquement ses faits, ses gestes, puis cette artère comblée de sang, désormais alléchant pour lui, qui n'avait bu depuis maintenant vingt-quatre heures, tout autant que cette soif de tuer qui le saisissait aux creux du ventre. Le verrou de la cellule voisine céda lorsqu'il y planta une clef, Damon se tourna et fut vivement près des barreaux le séparant de sa belle qui se recroquevillée déjà au mur pour lever le bras et saisir le bout de ses doigts tout aussi rigide que l'entièreté de ses muscles en alerte. Le bruissement de la couverture jeté au sol le fit contempler les phalanges de cet homme, il saisit un stéthoscope et s'accroupit près d'elle tandis qu'il entendait son cœur s'emballait au point de faire naître vivement les reliefs monstrueux sous ses prunelles désormais rouge d'hémoglobine et de rage. Il ne réfléchit pas, son corps agit pour lui, et Damon s'empressa sur la grille, y logeant une main qui fuma et brûla sans sommation à l'en faire rugir quand il enserra la gorge de cet intrus, ses ongles arrachèrent une fine pellicule de peau à l'interne qui hoqueta avant que Salvatore ne fut plus maître de ses actes.

Une douleur intense saisit ses nerfs, ses tendons et toutes les parcelles de son organisme, lui criblant chaque organe de pointes inexistantes qui le firent hurler la souffrance ressentie. Le vampire serra les dents pour subir, il tonnait, son crâne battait à en inviter ses paumes contre les tempes lorsque ses genoux brisèrent la pierre au sol sous leur poids. Pire encore que les balles, pire encore que les migraines générées par la magie, Damon subissait les pires tourments sans savoir d'où ils provenaient et qui lui faisait manger la poussière de la sorte. Ce n'était nullement surnaturel mais bien réel, du sang fila de son nez, de ses oreilles qu'il pressait à s'en arracher les cheveux tant le mal lui ravageait le corps. Incapable d'agir, incapable de venir en aide à sa sorcière, il peina à redresser les yeux quand le bruit sourd des pas et du métal le fit constater que le bourreau venait de quitter la zone. Le buveur de sang convulsa, l'être en proie aux pires tourments, au plus ses stigmates vampiriques s'ancraient aux traits de son visage, au plus ses crocs pointaient leurs pointes aiguisées sous ses lèvres, au plus Damon sentait les brûlures et pressions lui dévorer le corps. Dans sa tourmente il entendit sa belle qu'il ne pouvait plus voir ni rassurer, il ne pouvait plus parler, ne pouvait plus bouger, paralysé par les maux, son corps épousa vivement la surface humide du sol et il perdit conscience sous les éclats de voix alarmants de Tatiana à qui il ne pouvait plus offrir d'apaisement.

Un timbre emplie de sanglot le tira de là, combien de temps avait passé ? C'était impossible à dire mais il comprenait désormais que la lutte ne lui servirait à rien ici, il était incapable d'agir comme sa nature l'y invitait. Incrédule face à ce qu'il venait de subir, des minutes ou heures plus tôt, les mains de Damon vibrèrent doucement pour relâcher de pression ressentie par les douleurs électrisantes, ses doigts bougèrent et alertèrent le jeune femme dont le cœur se mit à bourdonner lourdement à ses tympans plus douloureux de part les dernières souffrances vécues. D'abord sourds, les sons alentours lui revinrent comme des tambours en pleine figure, chaque cliquetis de goutte dans une flaque était insupportable, il en grimaçait encore et pressait vivement ses paupières entre elles pour s'inviter à revenir à lui et à ses sens désormais trop sensibles.  La voix de sa belle le tira des méandres d'un rêve dont il se souvenait parfaitement, son passé dans un lieu similaire, ses nombreux passages sur une table de chirurgie, sous un spot aveuglant, à laquelle serait livrer sa femme et leur fille s'il ne trouvait pas vivement une échappatoire. D'un mouvement lent, son corps pesant encore, il tourna la tête et vit enfin ses yeux tandis qu'un sourire faiblard s'invitait au seuil de ses lèvres desséchées par le manque de sang dans son organisme. Le bras tremblant, Damon tendi sa main vers elle et rencontra ses doigts, sa chaleur invita ses veines violacés à reprendre du service sous ses prunelles livides, la douleur n'était plus présente mais il se maudit lui même pour convoiter ainsi le fluide qu'il sentait battre au poignet fragile de son épouse. Ainsi c'était cela que ces inconnues désiraient, le voir mourir de soif, le voir souffrir à en désirer le sang de l'unique femme qui aimait et aimerait encore même si la mort venait le saisir ? Il était désormais bien incapable de songer, son corps ne vivait presque plus, il survivait simplement et s'accrocher péniblement à un espoir qui doucement devenait plus ombrageux pour lui.

Je t'aime tellement... La voix faible, ses mots furent souffler en un sifflement de poumons qui fit frissonner sa belle à lui en arracher une larme. Damon s'invitait à ses propres souvenirs afin de tenir encore. Ils vont revenir....  Avoua-t-il lorsqu'il entendit des brides de conversations à plusieurs mètres de leur position.

Il déglutit et passa la langue sur ses lèvres pour ramper lentement jusqu'à sa belle et saisir ses paumes qu'il baisa avant d'entendre le cœur de sa fille battre pour eux deux. Plus de solution, aucune échappatoire et le soleil baissait cruellement dans le puits de lumière, la nuit reviendrait bientôt saisir leurs cages et d'après des mots qu'il entendaient, qu'il ne délivra jamais à son épouse terrorisé par l'entrevue avec ce médecin, Damon savait qu'il manquait cruellement de temps pour agir encore...

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MessageSujet: Re: When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) Icon_minitimeJeu 23 Jan - 1:58

When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) ZspWhen the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) Lymb
Son corps allongé contre le sol de sa cellule, ne bougeant pas d’un millimètre la raidit sur place. Tatiana tentait tant bien que mal à toucher sa personne afin de s’assurer qu’il était encore vivant, tendant le bras, essayant de faire passer son épaule au grès des barreaux, sa voix remplit de sanglot le suppliant de répondre, elle était perdue dans un enfer où elle ne se sortirait jamais sans lui. Jamais elle n’aurait assez de force pour surmonter le néant qui l’attendait s’il n’était pas prêt d’elle, si elle n’entendait pas sa voix, si elle ne pouvait se nourrir de son reflet. La sorcière l’implorait de revenir à lui en vain, les minutes, les heures filaient sous ses larmes qui ne daignèrent plus couler. Les mains emprisonnant les barreaux, le front contre ceux-ci, scrutant avec détresse, amour et pourtant tristesse, la silhouette de son époux dont aucune réaction n’émanait. La lumière dans les lieux s’affaiblissait, et la bouteille d’eau qu’on lui avait donnée n’était plus. Elle sentait son corps se crisper sous la crainte, ses forces l’abandonner peu à peu, le regard posé sur lui, livide, étouffée par une peur mortuaire de ne pas le voir se relever.

- Damon… mon ange… je t’en prie…

Lorsqu’elle le vit enfin s’animer, elle se redressa un peu plus sur ses genoux, avalant difficilement sa salive, attendant sagement qu’il s’éveille et ouvre la bouche pour la rassurer. Elle le vit tendre le bras à elle, et elle tendit le sien à son tour pour toucher le bout de ses doigts, un sourire triste sur le visage, tandis que ses larmes reprenaient de plus belle, en constatant les méfaits sur son époux. Les tortures qu’on lui infligeait sans le toucher, sans qu’elle ne sache comme ils opéraient.

Je t'aime tellement...

- Je t’aime aussi mon ange Dit elle en baisant ses doigts de ses lèvres assoiffée.

Ils vont revenir....

Entendant ses paroles d’une vérité cruelle, Tatiana déglutit, fermant ses paupières, alors qu’elle serrait ses doigts entre les siens. Elle secoua de la tête, elle ne voulait pas l’entendre, elle voulait encore y croire, sans cet espoir, aussi infime soit il, elle perdrait tout courage, toute force pour lutter et protéger sa chaire et son sang. Elle ne voulait pas savoir quand, ni comment, elle voulait simplement y croire, voir débarquer quelqu’un prit de remord qui les sortirait de là, ou tout simplement son vampire. La nuit s’installait peu à peu, et elle étendit la couverture sur le sol à côté de cette séparation insoutenable, pour s’y coucher. River sur le côté, une main sous ses boucles, Tatiana fixait sans qu’un mot ne quitte sa gorge son vampire. Une main au creux de la sienne, son pouce caressant le revers de sa main, elle se contentait de l’observer, la vérité s’offrait à elle. Tatiana ne ressentait plus rien, elle ne sentait plus les maux de son mari, sa magie l’avait elle abandonné au point qu’elle était incapable de ressentir les émotions qui le tenait, ou avait il fait tout simplement en sorte de l’en soulager. Incapable de savoir ce qui le tenait aux tripes, incapable de pouvoir le rassurer tant elle ne croyait pas elle même à ses propos, elle se mura dans un silence torturant, se nourrissant de son image, comme d’un dessert au mille délice qu’on ne pourrait jamais plus gouter. La nuit s’écoula, elle fut bercée entre songes, et réalité, toujours couché sur cette couverture qui ne lui rendait nullement de la douceur comme aurait pu lui offrir les bras de Damon. Plus aucunes larmes ne coulaient, comme si elle prenait conscience de la réalité et préférait profiter des derniers instants, même si au fond d’elle, elle priait le dieu en lequel elle croyait pour leur offrir une échappatoire… pourquoi lui rendre la vie si ce n’était pour l’en priver à nouveau.  Son corps lui faisait horriblement mal, ses muscles semblaient s’être statufié tant elle était restée des heures sans bouger d’un cheveu, sa main toujours dans la sienne, ses yeux plongés dans les siens, sans pouvoir lire son esprit. Sa gorge se serrait, la brulait au point qu’elle se mit doucement à tousser de sécheresse, son souffle se saccadait sous le peu d’effort qu’elle exécutait, et lorsque ses yeux rencontrèrent une flaque devant la grille, Tatiana ferma les yeux. Elle mourrait de soif, infligeant des supplices à sa propre enfant sans l’avoir désiré une seconde, elle ne pouvait pas mourir de faim mais de déshydratation si. Elle se hissa jusqu’aux barreaux, le teint blanc comme la neige sans l’étincelle de celle-ci, ses yeux étaient soulignés de cernes creusant son épiderme, de la morsure du froid sur ses joues. Tatiana poussa un long soupir en tendant son bras entre les barreaux, pour que ses doigts ne touche cette flaque pour les porter ensuite à ses lèvres, dont le gout ne semblait plus lui parvenir. Elle exécuta ce geste à quelques reprises avant de rejoindre sa couche et de scruter son vampire.

- Il faut que tu boives…

Souffla t-elle, voyant déjà son visage torturé se tourner vers elle. Il s’affaiblissait, il se mourrait sans une goute de sang dans l’organisme. Consciente qu’il ne croquerait jamais de lui-même sa peau, elle se tourna et chercha des yeux quelque chose de tranchant. Elle se redressa sur ses genoux, et retira son alliance pour s’en servir d’outil. Touchant du bout des doigts les visses dans le mur retenant des boucles où l’on pouvait hisser des chaines, elle essayant d’en faire bouger avant de tomber sur l’une ballante et riva sa bague dans la fente pour la faire tourner doucement sur elle-même et la séparer de son trou. La sorcière retourna auprès de son ange, avant de sentir ses doigts englober son poignet. Elle hocha la tête à ses dires.

- Je le ferais… je boirais ton sang si tu bois le mien…

Tatiana planta la pointe de la visse dans la veine de son poignet, et se lacéra en serrant les mâchoires pour faire couler son fluide. Puis elle passa ses bras entres les barreaux, l’une des paumes tenant la sienne, alors qu’elle laissait son sang couler au dessus de ses lèvres sans le toucher, fermant du poing pour faire jaillir son sang. Elle lui adressa un doux sourire pour l’intimer de continuer à ouvrir ses douces pétales qu’elle adorait baiser.

Le bruit d’un verrou s’offrit à ses oreilles, et derechef, elle se raidit, craignant les personnes qui approchaient et dont les pas faisaient écho contre les briques de pierres froides, humides, aux allures mortuaires en ce jour. Tatiana se concentra sur leurs paroles dont aucunes n’étaient assez audibles pour qu’elle comprenne ce qui allait suivre, l’enfer auquel elle était enseveli avec son mari et sa fille. Le front logé contre les barreaux à le regarder se nourrir du sang qu’elle faisait couler dans sa trachée afin de lui rendre des forces dont on l’avait privé, elle tourna le visage, et fixait avec angoisse la porte qui menait à sa personne, serrant les doigts de son ange, sans prononcer un mot. Le teint blême, les traits fatigués, ses lèvres asséchées par la soif, le corps tremblant sous la fraicheur des lieux qui l’amenait peu à peu à s’affaiblir. Tatiana se sentait comme une condamnée à mort innocente, qui attendait la fin sans savoir quel jour on allait la lui infliger, ni même de quelle manière. Elle retira sa main, afin que personne ne sache ce qu’elle venait d’entreprendre, son corps se raidit lorsqu’elle les vit s’arrêter devant sa cellule, blouse blanche sur le corps, seringues en mains pour certains, la clé entrant dans la serrure, tournant comme au ralenti, alors qu’elle tournait son regard terrorisé dans celui de son mari. Elle le vit se mordre le poignet pour lui offrir son sang, et alors qu’elle allait presser les lèvres sur ce liquide acre au gout de souffre et de fer, elle sentit ses chevilles être tirées en arrière. Ses mains englobèrent les poignets de son ange, alors qu’elle fermait les yeux en se débattant, sentant qu’elle lâchait doucement prise, ses paumes glissèrent à ses mains, qu’elle tenu avec toute la force qu’il lui restait, avant d’entendre une autre porte s’ouvrir, et son regard s’ouvrir sur celui de Damon, qu’on tentait de faire lâcher prise. Ses mains finirent par le quitter, s’ancrant aux barreaux alors qu’elle se mettait à crier pour qu’on la lâche suppliant ces hommes de la laisser avec toute la conviction et le courage qu’il lui restait. Tirée en arrière, elle fini par lâcher prise, ancrant ses ongles au sol, ceux-ci se fendant pour laisser couler son sang alors qu’elle hurlait aussi fort qu’elle le pu, un geste de désespoir pour se faire entendre et attirer l’attention sur ces lieux où ils étaient retenus comme des animaux. Sa peau nue, s’égratignait contre la roche, alors qu’on la tirait de sa cellule, soulever par la force de ces hommes, gesticulait dans tous les sens pour se libérer, essayant de se raccrocher à la moindre prise en vain. Elle sentit une aiguille se planter dans ses reins, un liquide s’infiltrer dans son sang, alors qu’elle continuait à se mouvoir, jusqu’à en briser cet infime morceau de fer, stoppant la progression de l’injection.

- DAMON !!!

Hurla t-elle, alors qu’on la sortait de ses lieux l’amenant loin de son ange, vers un avenir incertain. Un futur qu’ils n’avaient jamais souhaité pour leur famille, pour leur fille, et où elle se sentait complètement démunie de tous espoirs. Ses hurlements incessants résonnaient entres les murs des couloirs qu’elle empruntait malgré elle, bientôt elle ne ressentit plus les sensation du bas de son corps, de ses jambes, de ses pieds, pas même de ses genoux rencontrant le sol, et glissant le long de celui-ci pour retrouver le carrelage d’une salle de torture vu de ses prunelles. Une pièce dont les murs étaient d’un blanc immaculé, en son centre une table de fer où un chirurgien enfilait ses gants et son masque, installant la lumière au dessus d’elle. Le corps de la sorcière fut déposé sur la table métallique, ses poignets enfermés dans des écrins de cuire mordant sa peau, tout comme ses chevilles.

- Je vous en prie !!! Je ferais ce que vous voudrez mais laissez là !!!

Supplia t-elle alors qu’ils attachaient son buste de la même façon que ses poignets, découpant sa robe à l’aide d’un ciseau pour l’ouvrir sur ses sous vêtements. Malgré qu’elle fut éblouit par la lumière au dessus d’elle, Tatiana porta son regard sur la salle d’observation en hauteur, regardant tour à tour ses hommes qui la contemplait, parlant entre eux comme si elle était une expérience des plus réjouissante. Leurs sourires, leurs regards pétillants comme si aujourd’hui ils fêtaient l’accomplissement d’une tâche qui leur était chère, tous tourner sur le calvaire qui l’attendait. Tatiana tenta de bouger sans résultat, ses yeux se noyant de larmes, alors qu’elle peinait à respirer tant elle angoissait pour cette petite vie qui ne devait pas la quitter avant l’heure, et surtout pas être privé de l’amour des siens, de son amour, de celui de son père. Elle tourna son regard sur la tablette qui roulait près de son lit de fortune, où était déposé des instruments chirurgicaux à vous en filer froid dans le dos. Elle ravalait ses sanglots, la porte menant à la salle d’observation se fermant derrière un dernier homme dont les pas montant un escalier résonnaient à ses oreilles. Puis elle fixa un petit chauve, l’index déposé sur ses lèvres, calme et observateur quant aux faits et geste du chirurgien s’installant debout à ses côtés. Celui si remonta son regard vers la vitre, et l’homme dépourvu de tous cheveux hocha de la tête pour donner sa bénédiction. Tatiana pressa des paupières pensant à son ange, pensant à sa fille qu’on allait lui arracher. Mon ange, je suis désolée je pourrais pas la sauver… je t’aime Damon, je vous aimerais toujours… Tatiana trembla en voyant le médecin seul avec elle se munir d’un scalpel, passant une compresse imbibée de liquide orangé qui se déposait contre le bas de son ventre. On allait l’ouvrir, lui voler son bébé, et sans doute la laisser ainsi, sans l’endormir complètement, la laissant spectatrice de leurs agissements. Elle ne ressentit aucune douleur lorsque l’instrument opéra sur son corps, elle le sentit simplement glisser contre sa peau, ressentant le liquide qui quittait son corps, l’affaiblissant. Même sans douleur, même sans souffrance, uniquement sa peur la tenant, sa haine grandissant dans ses veines, tout comme la culpabilité de l’avoir abandonné sans le vouloir, la fit hurler à s’en époumoner, jusqu’à manquer de souffle pour opérer. Le froid engourdissait ses membres qui ne tremblaient plus, avant qu’elle clos, les yeux en des gémissements et des sanglots qui finirent par se murer dans un silence morbide.
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Damon Salvatore

Damon Salvatore
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MessageSujet: Re: When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) Icon_minitimeJeu 23 Jan - 14:26

Son corps pesait, un poids mort qu'il ne ressentait presque plus, là, étendue dos à la pierre à quelques mètre de la jeune femme qu'il rêvait de serrer dans ses bras et tirer loin de ce calvaire insupportable. Damon fixait le plafond de roche, une main tendue vers la grille qu'elle massait délicatement et avec toute la douceur qui était sienne. Pour la première fois depuis le début de leur tourment, Salvatore sentait l'espoir le quitter, tant qu'il ne la regardait plus, les doigts gauche contre sa poitrine, il ne cherchait plus rien, mort dans l'âme, son coeur inactif ne tarderait plus à s'éteindre vraiment. Damon était incapable de croiser son regard, il se maudissait pour les horreurs qu'il lui faisait vivre uniquement car il l'avait désiré ardemment, uniquement car le dieu auquel croyait la jeune femme les punissait pour leur idylle pourtant véritable. Salvatore l'aimait, il l'aimait d'une force incroyable, il l'aimait sans pouvoir la libérer de son emprise et pourtant s'il ne l'avait pas embarquer dans cette passion incroyablement palpable, il savait que jamais elle ne se serait retrouvé là à quelques heures, minutes ou secondes de tortures qu'il avait lui même vécu autrefois. Les prunelles perdus sur ce ciel de roches humides et gelées, le vampire déglutit, l'amertume gagnait sa gorge qui s'enserrait d'elle même au plus il laissait son esprit voguait aux horreurs qu'on réservait à cette humaine merveilleuse qui ne méritait aucun supplice. La pénombre avait englobé les lieux, la lueur bleutée revenait saisir les murs et le sol, sa vue s'y adaptait lentement et il concentrait son ouïe sur les pulsations qui émanaient d'elle ainsi que sur le rythme des gouttes de pluie qui s'écrasait dans l'une des flaques du couloir qui serait le dernier hall ayant abrité leur amour. Il n'aurait jamais dû s'attendrir à ce regard, jamais dû s'attarder autant sur ses traits, jamais il n'aurait dû faire d'elle la femme au vampire, elle qui était croyante et pur n'aurait jamais dû s'amouracher d'un monstre d'égoïsme sanguinaire incapable de la protéger, incapable de la mettre en lieu sûr et de tenir les promesses jurées à son égard.

Damon était perdu dans une tourmente qui revenait lécher son âme sans plus de douceur, l'espoir le quittait tout comme il semblait quitter sa belle au fil des secondes qui s'égrainaient comme le sable d'un sablier morbide. Attentif à chaque chose ici bas, il laissa son oreille filer aux conversations qu'il entendait au delà de l'endroit où ils étaient prisonniers, les voix étaient sourdes, le manque de sang dans son organisme avait déjà raison de lui et pourtant il tentait de décrire chaque note de ces timbres qu'il rêvait d'étouffer dans les trachées de ces personnes. Un instant, alors que les doigts de sa belle glissaient des siens, qu'il était comme engourdi par sa propre soif, il sentit les vaisseaux gonfler sous ses yeux en songeant éveillé. Ses mains encerclaient brutalement le cou de cet homme venu plus tôt, il serrait si fort que ses ongles perçaient l'épiderme, la chair, les ligaments pour enfin atteindre l'os en un flot de sang chaud pour briser les cervicales de cet humain. Le craquement s'offrit à ses oreilles et ses crocs filèrent sous ses lèvres jusqu'à sentir de nouveau les phalanges qu'elle tendait aux siennes.

Il faut que tu boives… Cette phrase lui fit froncer les sourcils et tourner un regard vide d'espérance dans les siens tout aussi terne.

La voir ainsi le tuait lentement, les voir ainsi livrées aux tortures lui faisait mal, un mal psychique qu'il tentait d'étouffer en lui pour ne pas hurler de rage et de douleur. Damon la scruta, ses cils, l'esquisse de son nez et de ses lèvres, sa gorge qu'il désirait baiser pour sentir son cœur battre contre sa bouche trop sèche, son ventre qu'il savait alléchant pour les gens capables du pire ici. Le sang... ce mot le fit battre les paupières et enfin l'unique solution lui apparut évidente alors qu'il n'avait jamais désirait ça pour elle. Faible comme jamais il ne l'avait été depuis des années, Damon sentit son corps de déchirer de l'intérieur quant à ce qu'il allait lui offrir, quant à ce qu'il n'avait jamais désiré une seconde pour elle.

Tu vas boire mon sang Tatiana... c'est la seule échappée que j'puisse te donner... tu vivras tu la protégeras... mais faut que tu boives mon sang pour ça... Les lèvres desséchées, Damon se hissa grâce au barreaux qu'elle avait encerclait de son gilet.

Je le ferai… je boirai ton sang si tu bois le mien… Lorsqu'il la vit planter un corps étranger dans la peau de son poignet, Salvatore sentit sa bague chauffer, les veines battre sous son regard plus sanguin.

Elle lui tendit cette paume tremblante, au sommet de ses lèvres qui accueillirent les larmes d'un nectar enivrant, bien plus nourrissant et délicieux que la plupart des fluides qu'il avait goûté au fil de sa longue existence. Ses crocs pointèrent contre son poignet fragile qu'il serrait vivement sur le seuil de sa bouche, il ne perça pas d'avantage la blessure, il aspirait simplement au plus elle lui ordonnait de le faire en un regard doux prisonnier des sanglots et de la tristesse. Subitement, alors qu'il s'enfonçait dans les méandres d'un délice auquel il ne pouvait pourtant prétendre, les échos de verrous, de métal, de semelles contre la pierres, s'invitèrent rapidement à son oreille. Ils revenaient, il entendait leurs dernières indications et celles-ci le firent lâcher les doigts de sa belle et redresser rapidement le regard vers la grille en maintenant les deux mains qu'elle tendait vers lui. Il manquait de temps, les secondes filaient comme le courant d'air qu'il sentit contre sa peau quand la porte du couloir s'ouvrit en un fracas morbide, Damon planta les canines dans sa propre main et la tendit rapidement vers elle jusqu'à la sentir glisser en arrière sans pouvoir boire. Le cœur du vampire bondit sous la tension de ses muscles, il ne visualisait qu'elle alors que les fourmis les entouraient et désiraient lui arracher ses uniques raisons de survivre encore. Salvatore pressa son poignet aussi fort qu'il sentit son os craquer à lui en arracher une larme. Il fallait qu'elle boive, même une goutte suffirait, c'était l'unique solution sans quoi il ne la reverrait plus tout comme sa fille ne serait plus que des songes en son esprit. Salvatore fut rapidement genoux au sol et ancra une main au barreau, elle hurlait et se débattait, lui même feulait pour contenir la douleur qu'il ressentait en elle, la souffrance que ses doigts gauches ressentaient jusqu'à l'os quand la chair fut dévorée par la verveine qui imbibait la laine jusqu'ici neutre et apaisante. Ses hurlements de rage résonnèrent en des éclats funeste contre la roche, ils suivirent la complainte de la jeune fille dont l'odeur sanguine lui revenait en d'immenses gifles au visage. Sa détresse le fit souffrir et monter dans une haine qu'il n'avait jamais ressenti pas même auprès des doubles qu'il avait cru aimer sincèrement. Les doigts de son épouse semblèrent quitter les siens au ralenti, ses hurlements battaient dans son crâne et devenaient l'unique chose que ses tympans captaient encore, sa voix était déchirée au même titre que les entrailles du vampire qui s'appuya contre la grille à s'en cramer visage et torse jusqu'à sentir ses os rencontrer furieusement, et dans une souffrance insupportable, la rouille des barreaux. Il hurlait qu'on le torture lui et qu'on la libère, il suppliait comme jamais il n'avait supplié, Salvatore ne voyait plus qu'elle qui ancrait ses ongles dans la pierre à s'en faire saigner, son visage déformé par la terreur tout autant que le sien dévasté par les stigmates de sa nature inutile ici bas. L'espoir quitta son être au moment où elle disparut dans les couloirs et qu'un humain se tint dans son dos pour l'arracher à la grille. Damon fit volte face, rapidement sur pieds, il fondit à l'épaule de cet homme pour sentir ses crocs percer la chair, la souffrance et l'électricité lui parcourut les muscles et le fit lâcher prise, au delà de cette tourmente, des brûlures et des migraines insoutenables s'infiltrant dans chaque liaison nerveuse de son être, un objet de bois lui traversa l'abdomen et ses genoux faiblirent jusqu'au sol. Les phalanges tremblante contre cette tige de bois, il l'arracha tendis qu'on l'abandonnait comme une bête agonisante et il se laissa rejoindre la pierre, le souffle court, la poitrine se dressant vivement quant au flux d'émotions néfastes qui lui rongeaient les tripes. Il délivra son humanité, les sensations lui dévorèrent chaque muscles et le firent hurler, ses propres éclats de voix firent trembler la roche et des gravillons s'échouèrent contre lui qui battait des poings à s'en éclater les os contre la pierres humide et désormais écarlate sous son corps. Il entendait encore son nom hurlé dans la gorge de sa femme, il entendait encore ses pleurs, ses cris, voyait rougir son alliance sans plus pouvoir agir... Son amour pour elle l'avait achevé... à trop l'aimé, Damon avait condamné l'unique fille capable de lui offrir son cœur...

La flaque sanglante sous sa joue rencontra les larmes du vampire, il fixait la geôle vide près de la sienne, sa main dans le vide sans plus sentir les douceurs de son être. Ses complaintes formaient l'unique ambiance de son supplice, elle suppliait, lui même suppliait en des larmes qu'il ne pouvait retenir... Son espérance n'était plus, sa vie filait en des brides douloureuses de mémoire. Sans savoir ce qu'on lui faisait subir, Damon savait, il savait et ses poings raclèrent le sol, saignèrent, brûlèrent sans qu'il ne puisse plus se redresser. Il susurrait son prénom sans relâche, pressait vivement les paupières, conscient que cette vision de Mila et d'eux n'était possible que de l'autre côté, il n'y avait plus de doute, les esprits magiques avaient simplement prévu l'avenir morbide dont il prenait désormais conscience, leur bonheur ne serait jamais réel, il serait possible uniquement dans cet au delà surnaturel. Mon ange, je suis désolée je pourrai pas la sauver… je t’aime Damon, je vous aimerai toujours… Une larme tranchante sembla lui ouvrir les chairs sans pour autant le faire, son cœur saignait, il se fendait tout comme son âme l'incitait à faire taire son humanité et ainsi ne plus rien ressentir, se libérer d'une atroce douleur qu'ilne supportait plus que par amour pour cette entité qui bientôt ne serait plus qu'un souvenir. Je t'aime Tatiana, ça sera bientôt fini et tu seras près de moi, vous serez avec moi sans plus jamais souffrir... Soufflant ses mots, les phalanges du vampire englobèrent le flanc gauche de sa poitrine et ses doigts creusèrent à l'en faire hurler. Il haleta à plusieurs reprises pour se donner la force de le faire, il n'y avait plus d'espoir que de l'autre côté qu'elles rejoindraient sous les scalpes de ces monstres se disant humains. Les ongles de Salvatore percèrent sa peau, sa chair puis ses muscles, son sang fila de la plaie qu'il s'infligeait et bientôt rencontrèrent les contours figé de son cœur avant de sentit un coup immense contre sa gorge, un geste pesant et puissante qui le fit voler jusqu'au fond de la prison et éclater la roche dans son dos. Sa main abandonna la mort qu'il tentait de s'offrir et ses veines pointèrent leur relief mauvais sous ses prunelles vide de douceur. La haine le comblait, la rage s'insufflait à lui, qu'on veuille le tenir en vie ne lui saillait guère alors qu'il n'entendait plus les hurlements de son épouse, qu'elle devait être déjà là où il désirait la rejoindre pour la rassurer. Assis contre ces pierres rougies par le sang, Damon fixa les semelles devant lui et redressa lentement le menton jusqu'à voir le visage -brouillé par ses larmes et les souffrances terribles- de son frère qui se tenait devant lui. Dégage de là... laisse moi crever en paix t'es pas réel... Livide, incapable de réaliser ce qui l'entourait, Damon déglutit et cogna violemment sa nuque aux roches dans son dos pour faire fuir ses propres songes concernant son seul et unique frère.

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Stefan Salvatore

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MessageSujet: Re: When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) Icon_minitimeJeu 23 Jan - 15:30


La musique résonnait dans le manoir vide de toute présence hormis celle du couple que formait Stefant et Katherine. Le feu de cheminée crépitait dans son antre, reflétant la peau divine de son épouse, faisant voir aux yeux du vampire le moindre frisson qui dévalait sa peau, la moindre goute de sueur qui filait sur son corps de rêve qu’il caressait de ses mains avec délicatesse. Leurs deux corps nus sur le sol ne faisait plus qu’un sur une couverture rouge mettant en évidence la pâleur de sa peau dont il se sustentait au contact de ses lèvres. La surplombant, Stefan jouait des hanches, se nourrissant des gémissements, soupirs qu’il faisait naitre chez elle, sa langue dévalait les courbes de son corps avec frénésie, passant entre sa douce poitrine pour baiser son flan, l’une de ses paumes s’ancrant à sa hanche, sentant le plaisir qu’il lui offrait se déverser dans chacun des pores de sa peau, sentant son sang pulser dans ses veines, et la chaleur de son corps se donner à son être. Stefan redressa son visage, scrutant son regard avec un sourire en coin, alors qu’il y mettait plus de vigueur, l’une de ses mains dévalait avec gourmandise chacune de ses courbes, et à son passage le corps de sa poupée se courbait. Le spectacle qu’elle lui présentait était merveilleux, le vampire se délectait de chacune des répercutions sur sa peau opaline, tendant l’oreille sur les battements de son cœur qui pulsait à tout rompre dans sa cage thoracique. Passant sa langue sur sa lèvre, il remonta brusquement ses reins au sien, lui arrachant un gémissement à lui en faire péter ses limites qu’il ne dépassait pourtant pas afin de ne pas la blesser. Katherine était un délice, une gourmandise sans nom, une drogue dure dont il ne pouvait plus se passer sans devenir fou, elle lui faisait perdre la tête tant sa beauté était sans égale malgré les doubles comptant ce monde. Son nez rejoignit le sien, ses lèvres effleurèrent les siennes, tandis qu’il sentait son souffle caresser son visage, alors qu’il glissait une main dans son dos pour la redresser contre lui. Elle était les flammes de l’enfer, brulante, attirante, avec une pointe de dangerosité, si il ne la connaissait pas, il l’aurait comparé au malin, qui le faisait faiblir à petit feu, tout comme le bois dans la cheminée qui se transformait en cendre. Il dévora sa gorge de maints baisers brulant, tremblant un instant en sentant les mains de son épouse parcourir son corps tendu sous le désir qu’elle faisait péter en lui. Elle lui collait une fièvre qui aurait fait se dessécher n’importe quel humain, tant elle était intense, encore plus quand ses yeux se posaient sur ses hanches ondulant  contre ses reins. Sa poupée réveillait en lui une part de douceur qu’il n’offrait à aucune autre, et une pointe de bestialité qu’il devait contenir afin de ne pas voir sur son corps parfait, les marques de sa force se dessiner, et la conserver aussi brillante qu’elle l’était à ses yeux. Un soupir quitta sa gorge, alors qu’il basculait doucement le menton en l’air, sentant les lèvres de sa douce se poser sur les siennes, sa langue s’offrant à la sienne pour un tango endiablé qui suivait le rythme de son bas ventre. Il la sentait lui péter entre les doigts, alors qu’il livrait ses derniers coups de reins, ses mains maintenant le corps humain de son épouse. Elle lui volait un râle de plaisir, alors qu’il la laissait tendrement retomber sur la couche de fortune au milieu du salon, caressant son visage, ses doigts se mêlant aux boucles de ses cheveux, ses lèvres baisant les siens avec amour, alors qu’il apposait son front au sien, comme pour imprimer cette image spectrale dans son esprit, et la garder jalousement à lui.

Vêtu d’un jeans noir, une chemise à carreaux bleu foncé sur un tee shirt noir, Stefan se rassasiait d’un verre de sang, alors qu’il contemplait l’extérieur, le parc devant leur maison, où sa nouvelle voiture étincelait. Une audi A9 était garée aux côtés de sa lotus, et il n’avait qu’une hâte la montrer à son frère, et partir en virée avec lui, tandis que leurs deux épouses parleraient sans nulle doute de la naissance de sa future nièce, dont le nom lui était toujours inconnue. Nessie, voila comment l’appelait Damon, mais le blondinet, voyait mal la gosse s’appeler ainsi hormis pour un surnom, il imaginait déjà les réactions des jeunes gamins quand elle irait à l’école, et savait qu’il ne pourrait contenir ses crocs dans sa bouche, si il voyait son regard remplit de larmes torturés par les brimades de ses camarades. Stefan jeta un coup d’œil à son téléphone, deux jours et son frère n’avait toujours pas répondu, ça ne lui ressemblait pas. Ainsi le cadet de la famille Salvatore enfila sa veste de cuire et fila au volant de son bolide en direction de l’ancienne demeure de son épouse. La camaro était garée devant l’entrée, et il monta les quelques marches menant à la porte d’entrée où il toqua et sonna. Aucune réponse, Stefan passa sa langue sur sa lèvre, pressant la poignée constatant que la porte n’était pas verrouillée.

- Damon ? Tatiana ? C’est Stef !

Pas un bruit, pas de réponse, il tendit l’oreille impossible pour lui d’entrer dans la maison pour les trouver, l’acte de propriété ayant été modifié, il n’avait remis les pieds ici depuis bien longtemps. Mordant sa lèvre, il chercha à entendre les cœurs des deux femmes de Damon, rien ne lui parvenait. C’était anormal, et il voyait mal son frère être partit à pied à la cueillette aux champignons. Il sortit son téléphone de sa poche et fit sonner son frère, avant d’entendre la mélodie de son portable résonner dans la maison, sans qu’une réponse ne s’offre à lui. Stressant lentement, il essaya sur le cellulaire de Tatiana, dont la sonnerie s’offrit aussi à ses oreilles. Il se retourna, regarda la camaro, Damon injoignable, tout deux partit sans la voiture et sans leurs téléphones, quelque chose clochait, et il ne savait dire quoi, mais il sentait au fond de lui qu’un danger s’approchait à grand pas. Rapidement il rejoignit le manoir, garant avec hâte la voiture devant l’entrée pour passer la porte et entendre les mots de sa poupée. Tatiana n’avait pas donné de nouvelles, ce qui n’était clairement pas son genre, sachant l’inquiétude qui la rongeait quant au nouveau statut de sa compagne.

- La camaro est devant la maison, leurs portables sonnent à l’intérieur mais personne répond…

Interloqué, les mains en poches, cherchant un semblant de piste où trouver le couple, Stefan songea à rejoindre la maison des sorcières où Tatiana avait ses habitudes. La sonnerie de la porte d’entrée se fit entendre, et Stefan prêta l’oreille, aucun battement de cœur. Il lança un regard à Katherine pour qu’elle se cache un peu plus dans la pièce, sait on jamais qu’un de ses ennemies pointe le bout de son nez. Ouvrant la porte, ce fut tout sauf une personne voulant du mal qui se dessinait sous ses yeux.

- Shaw…

- Salut Stefan…

Bien qu’il soit heureux de la revoir, son sourire sur son visage le trahissait, il était bien plus inquiet par le sort de son frère et sa compagne que de se réjouir de la présence d’une de ses meilleures amies. Il sortit tout de même sur le perron, lui indiquant qu’il ne pouvait la faire entrer, Tatiana étant la seule à pouvoir le faire, et l’enlaça doucement, avant de se reculer.

- Shaw je suis désolé mais j’ai une affaire à régler très urgente.

- Il faut que t’aille chercher Damon…   Stefan fronça d’un sourcil, surprit et fut stoppé alors qu’il ouvrait les lèvres Damon et un des doubles Petrova se trouve dans un labo à Chicago… Une organisation secrète qui bosse sur un projet nommé Némésis et que je surveille depuis des mois… J’ai un infiltré là bas, avant d’être assassiné il m’a parlé d’une petite fille qui devait voir le jour et de ton frère…

- C’est ma nièce…

- Voila les coordonnées… bonne chance Stefan…

Elle déposa un baiser sur sa joue et partit en une fraction de seconde. Stefan contempla les notes sur le morceau de papier, et entra dans la maison, rivant dans les mains de sa poupée son manteau, la prenant dans ses bras pour filer comme une flèche vers la voiture et la déposer sur le siège passager. Roulant à pleine vitesse, dévalant la route aussi vite que la voiture lui permettait, Stefan était silencieux. Il songeait au mal dont était prisonnier les membres de sa famille, et sentait la haine combler son corps, le faisant serrer le pommeau de vitesse, avant de sentir la douce main de sa poupée, vers qui il tourna le regard. Le cadet s’en voulait de ne pas s’être inquiéter plus tôt, mais il croyait son frère entrain de couler des jours doux auprès de sa compagne, et non pas kidnapper pour se voir arracher la famille qu’il construisait. Imaginant un instant ce qu’ils étaient entrain de vivre, il espérait ne pas arriver trop tard et pleurer le corps des siens. Si une macabre découverte s’offrait à lui, Salvatore se connaissait capable du pire pour venger cette perte, dont il peinerait à se relever. Les heures filèrent et aux premières lueurs du matin, la ville de Chicago se dressa devant lui. Cette ville aux milles souvenirs, cette ville qui avait vu naitre le boucher, et où on lui comptait maintes victimes sans avoir élucider l’affaire classée sans suite. Il bifurqua dans les rues, la ville avait certes changée, mais il la connaissait comme sa poche et ne mit pas longtemps à trouver la zone désaffectée. Il gara la voiture derrière un immeuble afin de ne pas attirer l’attention, sortit vivement après avoir choppé quelque chose dans la boite à gants, pour ouvrir la porte de sa douche, la portant contre lui pour filer à vive allure vers la porte numéro 21. Il scruta un instant sa poupée, prenant son visage entre ses mains est déposant un baiser sur son front, avant de fixer son regard, et de faire céder sous sa paume la poignée. Stefan riva son index sur ses propres lèvres, et entra le premier, gardant derrière lui la prunelle de ses yeux, alors qu’il avançait doucement dans des couloirs dépourvus de toute vie. Après quelques minutes, il trouva enfin la porte menant à l’escalier des laboratoires, et lorsqu’il posa le pied sur la première marche, il entendit celle-ci grincer sous son poids. Passant sa langue sur ses lèvres, il se tourna sur sa poupée, lui faisant signe de se migrer dans ses bras pour qu’il dévale rapidement et sans un bruit les marches. Ses narines se comblèrent d’odeurs, celui du sang humain, celui des produits médicaux, de la poussière des lieux, de l’humidité, tout ceci était un cocktail Molotov qui faisait grandir dans ses muscles une terreur sans nom. Il avança doucement, ses sens aux aguets du moindre mouvement, et lorsqu’il entendit un hurlement résonner contre les parois des murs, il se statufia. Tatiana hurlait le nom de son frère dans un désespoir qui le faisait pâlir, il avala doucement sa salive avant d’entendre des pas se diriger vers eux. Rapidement il colla Katherine derrière son dos, et choppa la première et unique gorge qui se dressait sur son chemin, pour y planter ses crocs, avant de faire céder ces cervicales sous ses paumes. Les cris de son frère finirent par lui parvenir, et il pressa le pas en silence pour rejoindre les lieux, avant de comprendre qu’ils étaient séparés l’un de l’autre, arrivant à un croisement.  

- Trouve Tatiana et mettez vous en sureté, je fais vite.

Alors qu’elle allait partir dans la direction qu’il lui pointait, Stefan la retenue par le bras, la rivant à son torse pour l’embrasser tendrement. Son poing frappant une vitre où il en retira une hache qu’il lui riva dans les mains.

- Soit prudente ma poupée… ne joue pas, frappe…

Lui chuchota t-il avant de filer aussi vite qu’il le pouvait pour retrouver son ainé. Parcourant des couloirs sans fin, sentant ce poison anti vampire combler ses narines, avant de rejoindre un endroit où il pouvait voir des cellules. Il chercha du regard dans chacune d’elle son frère, sentant le sang de Tatiana combler les murs, avant de se dresser devant une cellule où il vit ce qu’il n’aurait jamais cru voir. Son frère en pleine détresse, prisonnier de démons qu’il ne voyait pas de ses yeux, lorsqu’il posa les paumes sur les barreaux, ceux-ci brulèrent sa peau. Tournant le visage vers un panneau électrique, il se rua dessus pour l’ouvrir et arracher les câbles qui déverrouillèrent l’intégralité des cellules. Retrouvant la cellule de Damon, ses yeux s’écarquillèrent.

- Damon non !

Souffla t-il en le choppant à la gorge pour le faire rejoindre le fond de cette prison. Dresser debout devant son frère, Stefan le regardait médusé en s’approchant doucement pour ne pas le rendre hostile.

Dégage de là... laisse moi crever en paix t'es pas réel...

Vivement Stefan s’approcha de lui, l’attrapant par les pans de son tee shirt pour le redresser et cogner une paume à côté de son visage rivant son regard au sien.

- Je suis réel !!!

Hurla t-il entre ses dents avant de le relâcher, sortant une poche qu’il ouvrit de ses dents pour lui river entre les mains.

- Nourris toi, elles ont besoin de toi ! Lorsqu’il le vit sans bouger, Stefan agrippa sa main lui mettant son alliance sous les yeux Damon reviens à toi ! Dit il en le malmenant pour le faire réagir Ton alliance scintille elle est encore en vie !

Il le relâcha doucement, lui laissant quelques secondes pour vider cette poche avant d’entendre les appels de sa poupée et de se raidir. Sans un mot il attrapa son frère pour le trainer au travers des couloirs, l’entendant parler d’une puce dans l’un des bras de son ainé.  Il se stoppa dans un couloir et regarda les avants bras de Damon.

- Damon c’est important, quel bras ils t’ont charcuté ?

Sous sa réponse, il tendit l’avant bras de son ainé, et y riva ses crocs, sentant une brulure sur ses lèvres, et sa langue alors qu’il ouvrait ses muscles pour y river ses phalanges et tirer aussi vivement qu’il le pu une puce de son bras. Il reprit sa course à vive allure et riva son pied dans une porte, où un spectacle des plus angoissant et macabre s’offrait à ses yeux. Tout ce sang, sa poupée tremblante, le visage de Tatiana aussi pale que les murs de cet enfer. Il revint à lui en entendant des pas descendre un escalier, et des paroles combler les murs. Il serra des poings, en voyant le battant de la porte s’ouvrir, les stigmates sous ses yeux donner de leurs reliefs, alors que ses crocs filaient dans sa bouche, une rage, une hargne, une volonté de vengeance s’empara de lui.
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Katherine P. Salvatore

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When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) Vide
MessageSujet: Re: When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) Icon_minitimeJeu 23 Jan - 20:17

When the nightmare becomes real

Les basses vibraient au creux de ses oreilles déjà comblées des soupirs envieux de l'homme parfait qui entravait sensuellement son corps. Katerina sentait la ferveur de son être contre le sien, convoitait des yeux, emplis de luxure, les hanches qu'il mouvait habilement entre ses jambes qu'elle resserrait à chaque pression de son amant en elle. Elle ne contrôlait rien sous le lui, douce prisonnière de la gestuelle langoureuse de Stefan, il la comblait depuis semblait-il une éternité de tourmente délicieuse, elle ne voyait plus le temps filer, les yeux clos pour savourer les soupirs frais qu'il lâchait à sa jugulaire sans jamais la mordre. La jeune humaine découvrait un délice jamais rencontré avec lui, un délice que lui connaissait bien pour l'avoir ressenti près d'elle jadis, des saveurs qu'il désirait lui offrir en un sourire malicieux qu'elle croisa en rouvrant les yeux, les traits au supplice d'un plaisir qui la dévorait de l'intérieur sans qu'elle n'ait main dessus. Le feu de l'âtre semblait bien peu chaud comparé à son sang qui bouillait sans attendre, ce dernier invitait son cœur à battre avec ardeur et ce dans les moindres recoins de son corps au point qu'elle serra les doigts qu'elle invitait au biceps de son vampire qui ondulait fiévreusement au creux de son être huilé par le désir explosif qu'elle n'avait que pour lui depuis leur rencontre. Katherine pressa un genoux contre la hanche de son amant et ses mains glissèrent à sa nuque pour donner des reins et ainsi faire jaillir plus d'intensité en lui, humaine entre ses bras, elle n'avait rien perdu de son ardeur mais Stefan était bien plus ardant qu'elle encore et lorsqu'il la plongea au cœur d'une nature à laquelle elle ne prétendait plus depuis un mois, Katherine gémit à en sentir sa gorge douloureuse, il était seul maître ici et lui faisait ressentir en donnant de ses gestes terriblement excitants qu'elle désirait qu'il ne cesse sous aucun prétexte. Des mots quittèrent ses lèvres et leurs souffle court épousa les traits angélique de cet homme qu'elle aimerait tout au long de son existence, qu'elle espérait redevenir éternelle au plus vite. Elle agrippa cette pulpe battante et pressa sa poitrine contre son torse, elle sa peau humide rencontrait le gel du sien, elle frissonnait et pourtant ne voulait s'éloigner pour rien au monde, ses ongles griffèrent doucement la naissance de ses omoplates et dévalèrent sa colonne qu'elle osa pressait d'avantage au plus la cadence la faisait hoqueter et livrer son plaisir en maints soupirs envieux, amoureux et palpitant à l'oreille attentive de son époux. En une seconde, il inversa leur rôle et elle plaqua ses paumes aux abdominaux de son partenaire de vie, son vampire, cet ange sanglant qu'elle convoitait comme on salive devant les pires délices sucrés salées présents dans le monde. Malgré son ardeur à la tâche, sa personnalité et son acharnement à le faire exploser tout comme elle, Pierce était incapable de lui offrir son sourire sans emprisonner milles éclats de voix entre ses lèvres pincées. Son menton pointa le ciel, le creux de ses reins se cambra dangereusement et subitement son cœur s'emballa lorsqu'il s'activa à faire jaillir cette jouissance qu'elle savait présente en elle, sur la brèche de laquelle il la faisait aller et venir sans contrôle sur son propre corps. Son corps brulait, sa gorge brulait, ses poumons s'emplissaient d'air, ses doigts tremblaient et son cœur battait contre le membre du vampire qui redressait le visage vers le plafond tandis qu'elle rouvrait les yeux et lissait sa gorge en un chemin lingual qui livra le sel gelé de son épiderme à ses papilles magnétisées par son unique présence. Katherine invita les mains à sa mâchoire et baisa son cou, sa jugulaire, son menton et enfin ses lèvres, des convulsions en plein cœur, pleine poitrine, entrailles et paumes qu'elle dû presser à son menton pour ne pas briser le baiser torride qu'ils échangeaient durant l'orgasme duquel ils étaient tout deux victimes. Stefan je t'aime. Parvint-elle à hoqueter contre ses lèvres, son front posé au sien, le bassin du vampire affairé à achever leur union alors qu'elle se mordait les pétales et revenait embrasser ceux de cette perfection sans faille qui l'avait choisi pour les siècles qu'il avait encore à vibre. Katherine serra ses doigts à son visage et sourit faiblement tant les tortures plaisante et comblées de délice l'empêchaient d'être maitresse de ses gestes faciaux. Elle lui vola son soupir d'extase et se laissa retomber sur la couche de velours rouge, haletante, frémissante malgré le feu, incapable de reprendre son souffle sur le moment tandis qu'elle sentait ses baisers choyaient son épaule et son sourire satisfait la faire rire enfin. Pierce se redressa sur un coude et prit enfin l'air qu'il lui connaissait, son index fila sous son menton auquel elle offrit un ultime baiser suave et sensuel.

Même sans être hypnotisée tu me contrôle... Une moue faussement boudeuse, elle rejeta son visage en arrière tandis qu'il se relevait sous un haussement de sourcil de la belle. C'est de l'anti jeu... de l'anti jeu très sexy Monsieur Salvatore. Souriante, Katherine se remit lentement de ses émotions, s'enveloppant dans ce drap brulant et reprit le fil de son existence dans le manoir.

Les minutes filèrent après cette douche, elle avait enfilé un slim, ses boots de velours noir et un top grenat sur lequel elle avait été contrainte de loger un gilet tant les frissons la mordaient. Humaine depuis maintenant un mois, Katherine paraissait s'y faire mais il n'en était rien, elle désirait redevenir un vampire, redevenir celle que Stefan avait connu et pour quelques raisons qui n'étaient étonnement pas si égoïste que cela. Premièrement elle souhaitait son éternité auprès de celui qu'elle avait épousé, deuxièmement elle ne voulait plus être faible afin d'éviter aux membres l'entourant de craindre des représailles ennemies et, troisièmement car elle détestait ses nouvelles faiblesses et ne plus pouvoir partager d'échange sanguin avec son époux. En descendant les escaliers pour rejoindre la cuisine, elle se tourna sur la porte d'entrée qui s'ouvrait sur Stefan, la belle vérifiait son portable qui n'affichait aucun message de son reflet magique, Tatiana lui avait pourtant assurer la joindre et cela faisait deux jours que Damon et elle n'étaient pas revenus, ni même n'avaient donné de nouvelle, une chose qui ne ressemblait à aucun d'eux. Attentive à son vampire, elle décrivit son visage soudainement blême et se figea dans le hall, subitement consciente que quelque chose n'allait pas sans savoir encore quoi.

Je n'ai pas de nouvelle de Tatiana... j'ai la sale impression en te regardant que ce n'est pourtant pas dû à l'emprise que ton frère à sur elle. Pierce s'approcha de lui et déposa la main sur sa joue fraîche, les sourcils froncés quant à l'inquiétude qui noyait ses prunelles grises. Stefan?

La camaro est devant la maison, leurs portables sonnent à l’intérieur mais personne répond… Avoua-t-il emprunt d'une angoisse presque palpable.

Katherine se raidit sur place, la langue passant sur ses lèvres tandis qu'elle le laissait s'éloigner pour réfléchir alors qu'elle cherchait au fin fond de son esprit une raison valable à cette soudaine disparition qui ne ressemblait pas aux deux autres membres du clan. Prête à ouvrir la bouche, elle se ravisa lorsque la sonnette d'entrée résonna dans le manoir, un simple regard de Stefan la convia à rester en retrait, sans le lui dire, il lui livrait la plausible nature de celui ou celle qui se tenait sur le seuil. Pierce s'adossa au mur du salon et écouta sans pour autant bien entendre, ce qu'elle retint n'était pas très précis, d'ailleurs elle ne put reconnaître l'inconnue que lorsqu'elle entendit Stefan souffler son nom avant de sortir pour s'entretenir avec cette ancienne magicienne désormais vampire depuis plus longtemps que ne l'était Pierce. Le front plissé, Katherine s'approcha des vitraux et tenta de voir leurs traits, de retenir leurs conversations aux simples mouvements de leurs lèvres mais tout ce qu'elle obtint furent ses propres grimaces faciales tant elle peinait à saisir la moindre phrase inaudible entre eux. Elle se savait limité concernant l'écoute et l'observation sous ses nouveaux atours bien vivants mais à ce point cela la fit tiquer amèrement, depuis quand les fenêtres de ce manoir étaient aussi bien calfeutrées ? Habituellement elle était au minimum capable d'entendre, certes de façon plus sourde que jadis mais elle retenait tout de même quelques mots, ici, rien ne lui revenait aux oreilles et ses tympans semblèrent bourdonner jusqu'à enfin sentir Stefan derrière elle et hoqueter de surprise, une main retenant les battements de son cœur surpris qu'elle ne pouvait pas apaiser en une simple caresse. Sans un mot, son vampire lui plaça sa veste de cuir et son  écharpe entre les doigts et elle fut rapidement rivé au siège de cette nouvelle voiture. Où l'amenait-il ? Y avait-il un problème ? Des questions fusèrent et il y répondit tandis que son cœur s'enserrait lourdement en elle, Damon et Tatiana étaient retenus contre leur grès à Chicago, dans un genre de centre d'expérience dont elle n'avait jamais entendu parler. Terrorisée un instant, alors qu'elle voyait Stefan aussi froid qu'un glaçon se muer dans un silence morbide et presque fendiller le pommeau de vitesse, elle soupira pour tenter d'évacuer les torpeurs qu'elle lui délivrait et déposa la paume sur le dos de sa main. On y sera à temps... Promit-elle à ses yeux glacials. La nuit engloba la route et la voiture, Katherine ne put fermer les yeux que quelques heures, victime de cauchemars concernant la sorcière et le vampire, des songes dont elle ne parlerait jamais tant cela la rendait trop humaine et sensible. La torpeur s'emparait d'elle, les craintes et l'angoisse de ne pas les retrouver vivants lui dévoraient les nerfs au point qu'elle rouvrit les yeux et agrippa fermement la main de Stefan qui la quitta, voiture garée dans cette ville offerte au jour, pour revenir l'emporter vivement vers une zone inconnue. Elle ne dit mot, se contenta simplement de serrer les poignets de ses mains qu'il posait à ses joues durant un baiser offert à son front désormais aussi pâle que les peurs la rongeant.

Katherine n'était plus la même, elle pouvait être un poids pour lui, incapable d’entendre parfaitement ou de sentir le danger, elle ne fut sûre d'elle à aucune seconde et encore moins lorsqu'il la tira à l'intérieur d'un bâtiment délabré. Prise d'un frisson, elle huma cette odeur lourde de souffre lui rappelant celle du sang et son palpitant battit la chamade, ne pas parler, ne rien dire et respirer doucement, tout cela lui comblait l'esprit et l'empêchait de se livrer aux angoisses que lui filaient cet endroit lugubre ou elle entendait sourdement les complaintes de gens qu'elle ne pouvait reconnaître. Ce ne fut que lorsqu'elle vit l'air contre le visage parfait de son époux qu'elle comprit de qui il s'agissait, Damon et Tatia... Tremblante, les mains frictionnant ses propres bras, elle le suivait, les yeux à l'affût, consciente qu'elle ne pouvait compter que sur l'instinct de son époux pour la guider dans cette zone sombre et lugubre comme la mort. La belle hoqueta lorsqu'il l'emporta dans sa course au bas d'un escalier dangereusement craquant. Aux pieds des marches, Katherine se sentit nauséeuse, le parfum de l'éther lui retournait l'estomac et pire encore cette fragrance acide de moisissure manqua de la faire vomir tant elle lui pesait sur le cœur. Stefan se figea, automatiquement elle déposa sa main sur son avant bras et croisa son regard, elle entendait peur ces hurlements comparé à lui qui semblait dévoré par la rage cuisante, ses muscles vibraient sous les phalanges de sa femme qui déglutit en sachant parfaitement le danger qu'il représentait dans cet état. Il avança lentement, la belle dans son dos qui, cette dernière buta contre son torse lorsqu'il s’arrêta net à un croisement où quelques indications comblaient les panneaux rouillés aux murs. Pierce étouffa un cris de surprise entre ses mains lorsqu'il tua rapidement un vigile qu'elle n'avait nullement entendu, dos au mur, haletante, elle contempla le corps que Stefan jetait au sol puis ses lèvre ensanglantées avant de reprendre doucement le contrôle sur son nouvel organisme trop fragile et surprenant à son goût. Un sourire plus à son image combla le coin de sa bouche quant à l'attitude meurtrière de l'unique homme qu'elle aimerait à s'en faire céder le cœur s'il le lui demandait.

Trouve Tatiana et mettez vous en sureté, je fais vite. La belle se laissa embarquer dans le baiser tendre qu'il lui servait, comme un adieu dont elle ne désirait guère la véracité, elle se donnerait pour lui, uniquement pour ce clan qui désormais était le sien pour le pire comme le meilleure. Katerina frôla sa joue et s'empressa avant de lui faire face une dernière fois, les mains désormais munies d'une hache qu'elle dépeignit avec malice et un brin de sadisme dans le regard. Sois prudente ma poupée… ne joue pas, frappe… Une petite moue aux lèvres, Pierce lui vola un ultime baiser et le laissa filer pour avancer à son tour.

Les doigts crispés à la garde de cette arme de fortune, elle se donnait elle même du courage, affolée par le moindre bruissement de gouttes dans les flaques au sol, au moindre écho de pression des tuyaux de cuivre au dessus de sa tête. Qui aurait pu songer à la dépeindre ainsi, faible et alerte à tout ce qui l'entourait en se sachant incapable de tenir tête au plus faible des humains qui se présenterait peut-être au bout d'une allée qu'elle arpentait en mille et une précautions. Katherine déglutissait au fil de ses pas, elle se répétait son nom et quelques encouragements uniquement pour être aussi forte et sûre d'elle qu'elle l'était encore un mois plus tôt. Une porte se présenta à elle et la belle pressa la clinche avant de brandir l'arme par pur instinct, rien ne vint la troubler tandis que son rythme cardiaque s'accélérait sans raison, l'angoisse pénible, le stress, la peur de mourir et de ne pas atteindre la sorcière la faisait mourir à petit feu mais elle continua, elle devait le faire, pour Stefan, pour Damon qui lui avait permis de vivre encore et d'épouser l'homme qu'elle n'avait eu de cesse de chérir durant plus d'un siècle, pour Tatiana qui avait plaidé sa cause auprès de l'originel qu'elle redoutait, pour sa famille, pour son clan Katherine allait au bout des propres limites qu'elle s'était fixée depuis son retour à l'humanité. Un étrange laboratoire s'offrit à ses prunelles en éveille constant, ses yeux filaient contre les bocaux, tubes et expériences en tout genre qui faillirent la faire vomir à plusieurs reprise. Des membres étaient prisonniers de formol, des tripes, des yeux, des crocs comme elle même en possédait encore quelques jours plus tôt puis des inscriptions sur un tableau près d'un cadre lumineux où quelques radio d'un bras offraient leurs contours morbide. Au dessus de cette chose, un titre était disposé au marqueur rouge « Implants de contrôle 0890 », Pierce fronça les sourcils et contempla rapidement cette chose placé entre les muscles du spécimen radiographié ici même. Elle parcourut rapidement un pavé de mots sur le moniteur voisin au tableau, une puce capable de contrôler les actes violents des vampires, livrant souffrance et volts dans le cerveau et les muscles pour éviter aux sang froid d'attaquer ou se nourrir à même les veines. Cette chose la fit frémir et reporter le regard vers les radios qui attirèrent son œil sur la silhouette d'une bague au majeur du sujet. Damon... Souffla-t-elle avant de sentir une présence dans son dos -du moins sa broche lui délivra cette sensation étouffante, l'objet lui livrait de chaleur et l'invitait à capter rapidement qu'un être hostile était proche d'elle-, de faire volte face, fermer vivement les yeux et crisper les muscles de son visage pour envoyer le tranchant de la hache vers quiconque se trouvait là.

Un bruit sourd de chair et de liquide lui fit rouvrir les yeux et reculer vivement lorsqu'elle constata que le corps face à elle avait reçu la hache en pleine figure. Les genoux de ce garde épousèrent le sol et elle recula. L'acide en bouche quant à cette mixture de chair, d'os, de sang et de matière grise s'écoulant du crâne au sol, Katherine emporta une corbeille a papier à ses lèvres et y vida son estomac en maintes convulsions douloureuses qui lui brûlèrent l’œsophage. Les yeux humides, le corps tremblant et transpirant de sueurs froides, elle redressa enfin le buste et fixa le cadavre avant de remarquer l'arme à sa ceinture, Pierce rampa rapidement jusqu'à lui et se saisit de ce revolver, coupant ses inspirations qu'elle reprit uniquement lorsqu'elle s'éloigna de sa victime. Affaiblie par les vomissements et le stress, elle se redressa et fit volte face lorsque les cris de Tatia, désormais plus proche d'elle que jamais, lui brisèrent le cœur. Essoufflée, elle courut aussi vite qu'elle le put dans les couloirs et fut rapidement face à une porte électronique qui ne céda pas sous ses mains trop faibles. Perdue, prise par le temps, la belle redressa les yeux sur la diode rouge indiquant le verrouillage au dessus du battant et pesta avant de viser du bout du canon la serrure puis, subitement se raviser lorsque le loquet céda et que l’électricité du couloir s'invita sur le mode sécurité du domaine. [Cette fois elle enfonça la porte et manqua de chuter dans cette salle des horreurs banche du sol au plafond, le matériel ne lui laissa aucun doute, l'homme en veste maculée dos à elle non plus. La lumière au dessus de la sorcière grésilla et elle vit le sang couler contre ses poignets faibles rivetés à la table d'inox. Au dessus d'elle, Katherine vit tous ces êtres, des médecins ou scientifiques attentifs à ce qu'opérait cet homme sur la jeune femme, il ne la dépeignaient pas encore mais vu le geste qu'elle invita vers l'unique humain présent, elle ne doutait pas qu'une alarme assourdissante éclaterait dans l'entièreté des labos. Katherine redressa les paumes, engloba l'arme qu'elle venait d'obtenir et visa, sans trembler cette fois, sans hésiter une seconde et, enfin, son index pressa la gâchette et la balle traversa -en un jet de sang et d'os- la tempe du chirurgien qui rejoignit lourdement le sol en une mare d'hémoglobine qui fit se dresser les hommes dans leur loge de verre. La belle ne se préoccupa plus d'eux et retira sa veste, son écharpe et pressa celles-ci sur la plaie sanglante de la jeune femme allongée. Affolée, elle embarqua le scalpel et lui trancha les liens qui la retenait avant de presser une main sur sa poitrine haletante.

Ne bouge pas, ne bouge pas sinon tu vas la perdre! Dit-elle en pressant la paume pour l'inciter à obéir. Tatiana était blême, livide et presque morte, elle nécessitait de sang vampire mais elle ne pouvait plus lui offrir le sien ne l'étant plus. Une larme perlant à ses cils, Katherine sentait la chaleur du sang inonder ses doigts et abandonna le thorax de la jeune fille pour presser d'avantage. Ça va aller... tu vas tenir, tu vas tenir pour elle et pour lui, tu vas le faire tu m'entends Tatiana, tu vas survivre sans quoi elle ne tiendra pas.

Sans s'en rendre compte, les phalanges de Katerina tremblaient, elle frémissait de tout son être, une larme roulant sur sa joue qu'elle effaça d'un revers de main, invitant le flux sur son visage poupin tendu à craquer et, quand la sorcière évoqua Damon, Pierce remonta vivement le visage vers la porte et contempla l'armoire près de celle-ci, les hommes au dessus d'elles deux enclenchèrent l'alarme et elle fit aussi vite qu'elle le put. Pierce abandonna Tatiana une seconde et fit choir le meuble devant le battant, gagnant de faibles secondes pour enfin revenir presser la plaie sanglante de son ancêtre.

Stefan, Damon a un implant dans le bras, retire le !!!! Dépêche toi je t'en prie, j'ai besoin de toi!!!! Hurla-t-elle à haute voix, cherchant déjà de quoi recoudre sommairement la jeune fille qu'elle maintenait en vie comme elle le pouvait.

La belle angoissait et sentait presque le cœur des deux êtres sous ses mains battre faiblement. Subitement, elle sentit des yeux dans son dos et se retourna avant de chuter, sa tempe rencontra le coin d'une table d’inox et elle peina à reprendre conscience, ne dénotant rien à la scène devant elle avant de voir une femme s'écrouler au sol, les cheveux masquant son visage puis la sorcière baignant dans son propre sang sur le carrelage. Pierce secoua la tête, quelques secondes s'écoulèrent et elle rampa vers son sosie qu'elle retourna vivement pour revenir presser la plaie, le revolver à quelques mètres d'elle en seul et unique bien capable d'éloigner quiconque viendrait encore. En larmes, Katherine essuya encore celles-ci et retira les étoffes qu'elle jeta au sol pour presser à même la blessure, elle tremblait comme une feuille contre la sorcière et entendait les poings sur le battant, les effluves sanguines et son propre cœur pulser lourdement en ses tempes. Lorsque la porte céda, elle saisit le revolver abandonné, sans relâcher des doigts libres l'incision au ventre de la sorcière, tandis qu'elle remontait le regard sur le bout du canon pointé devant elle. Un soupir haletant quitta ses lèvres alors qu'elle dépeignait Stefan puis Damon.

Damon sauve la, dépêche toi c'est la seule manière de les garder en vie toutes les deux! Le vampire la repoussa et elle se logea dans les bras de Stefan, écrasant son visage contre son cou pour étouffer ses larmes et prier un dieu qu'elle n'avait plus loué depuis des siècles afin qu'il sauve les deux êtres auxquelles Damon avait lié son existence.

© .JENAA
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