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Trente berges à résumer en 20 lignes, autant dire que c'est pas assez, mais on va faire simple et procéder par souvenirs "marquants".

Le petit Vincent Mike Lawrence naquit un "superbe" soir de Mai de l'an 1983, une mère aimante, à peine dix sept ans dans les pattes, le met au monde seule à l'arrière d'une bagnole de flics. Pourquoi? Question récurrente lorsque le Vince actuel évoque rarement le sujet, revenons donc un chouilla en arrière, avant même que Mister X (on terra le nom pour lui éviter une mauvaise, même très mauvaise pub) ne plante sa graine dans la salle de jeu de mademoiselle Myriam Lawrence. Étudiante en médecine, bien sous tout rapport et élevée dans la bienséance et la droiture, l'adolescente fait la connaissance d'un gars, au premier regard sympa, qui lui colle rapidement milles idées en tête. Seule dans une ville qu'elle ne connait pas, à des kilomètres de sa famille pour ses prochaines longues études, elle est séduite par son côté bad boy et se laisse rapidement charmer par ses grands yeux verts. Inutile de faire un dessin quant à ce qui va suivre, ou si : Cliquez ici, on voit clairement Vince à l'état de têtard sur la photo même si la ressemblance ne pète pas direct au yeux, mais bref venons en aux faits. Myriam tombe enceinte, bien évidement elle stop donc ses études et s'installe dans la garçonnière de monsieur X qui, celui-ci, s'avère subitement moins cool que lors de leurs folles nuits d'escalades. Alcoolique notoire, "léger" problème de brutalité, (un super panel de futur père en herbe notons) qui conduira donc la petite Lawrence jusqu'à une caisse de police, à terme de grossesse, lorsqu'un coup de trop faillit lui couter plus que quelques côtes brisées. Bref "papa" en taule, maman fille mère, autant dire que l'avenir du petit Lawrence était mal parti mais, c'était sans compter sur un couple barré, totalement en marge de la société et friands des bonnes choses de la vie, qui se placera sur le chemin de Myriam.

Rose et Bernard Lewis, tous deux proches des gens et affectionnant leurs prochains, les deux phénomènes aideront leurs petites voisines à traverser milles épreuves jusqu'à l'éducation de Vince et à sa reprise des études. Vincent ne peut pas dire qu'il a eu une enfance malheureuse, pas avec cet entourage et encore moins lorsque, deux ans après qu'il ait pointé sa trogne dans ce monde, un blondinet voyait le jour chez ce couple qu'il a toujours considéré comme de sa famille. Paul fut rapidement vu comme un frère pour lui, ils grandirent ensembles, firent leurs études ensembles, Vince allant jusqu'à redoubler deux fois le cout préparatoire pour se retrouver en compagnie de son alter ego et ainsi faire le maximum de conneries possibles. Maman termina ses études et devint gynécologue, inutile de préciser donc, qu'à l'adolescence, les deux compères se planquaient dans le placard du cabinet de Myriam pour zieuter leurs premières paires de Roberts. Milles souvenirs et anecdotes pourraient être évoqués mais on ne s'étalera pas ici, plutôt dans les prochaines folles aventures de nos deux zigotos amateurs de fumette et louant un Dieu qu'eux seuls, tout comme Kyle Jefferson (s'étant joint au duo plus tard pour en former une dream team "exemplaire" en coups foireux, fous rires et tises du tonnerre), connaissent pour l'avoir rencontré après avoir tiré sur leur premier bédot.

Évoquons légèrement la fin des études pour Vince, diplômé (comment? on ne sait pas mais diplômé quand même) Lawrence préfère profiter de la vie plutôt que de se trouver un job stable. Ouais, pour connaitre un tas de choses et "les bases", comme il dit, il faut toucher à tout et pas trop se secouer à la tâche. Ainsi, Vince passera de petits tafs en petit tafs, parfois coursier, jusqu'à se péter le nez sur la caisse de son patron et se faire virer, passer deux mois dans le plâtre à jouer à la console et boire des bières avec le fils Lewis, ou encore, terminer, il y a peu, au service état civil de la mairie en CDD, suite à la maternité de celle occupant le poste, pour tamponner des actes de décès et de naissances sur lesquels il se marre en voyant les patronymes cons à souhaits que les parents peuvent donner à leurs moutards. Même si c'est parfois drôle, le costume cravate et les levers à six heures pour être à huit au taf, ça le gonfle complétement, ça ne durera qu'un temps et il le sait, surtout après sa déplorable prestation en Père Noël durant la parade annuelle (suite à la demande des écoles de la ville au Maire), pendant laquelle il a insulté un citoyen et choqué la majeur partie des gamins présents. Cette histoire a fait polémique au cœur des écoles, effectivement quand des tiots de quatre ans rentrent le la maternelle et traitent leur père d'enculé parce que le père noël l'a dit, ça ne peut que choquer...

Voici donc les dernières nouvelles le concernant: toujours le même, prêt à donner des coups de mains aux potes, bientôt au chômage (y a qu'à attendre lundi à la reprise du taf et le passage dans le bureau du chef), célibataire, après tout vaut mieux ça que de se faire tirer sa carte de crédit par la nana, ou encore se faire crever les pneus de sa caisse (Trop bon trop con). Vince vit au jour le jour mais ne se plaint pas de ce qu'il est. Un trentenaire proche des siens et respectueux de sa mère à qui il doit tout sauf, peut-être, son léger côté faux flemmard qu'il aime lui faire miroiter pour la voir rager deux secondes.

Totalement barré pour certain, Vince est en vérité un mec sympa sur qui on peut compter, toujours au courant de tout, il a une grande faculté à retenir une quantité hallucinante de choses, que ce soit de grosses conneries inutiles, aux trucs les plus importants. Bricoleur à ses heures, il ne sera jamais contre filer un coup de mains aux autres et rendre service librement, sans quémander en retour. Une chose apprise par sa mère qui n'avait de cesse de lui répéter "Dans la vie Vincent, y a des cons, des connes, mais t'en fera jamais parti si tu aides sans voir une liasse au bout du chemin.", petit il avait pas mal de difficulté à piger ce proverbe mais aujourd'hui c'est clair comme de l'eau de roche. Timoré, sans doute le défaut le plus tare chez lui, ayant trop confiance aux gens et respectueux du sexe faible (comme beaucoup dépeignent les femmes), il reste réservé mais prêt à tout pour la fille à ses côtés, une très mauvaise idée (quand on sait comment les nanas le lui ont rendu jusqu'à maintenant) qui le fera se renfermer d'avantage auprès de la gente féminine. Ce trait de caractère ses potes n'en n'ont aucunement connaissance, se basant sur les conneries qu'il dit des filles lorsqu'il se retrouve auprès d'eux, son entourage le prend souvent pour un opportuniste, pinneur de première, alors qu'il n'en a pas du tout les mérites qu'on lui attribut. Pour clore, un petit détour du côté de ses passes-temps, Vince aime pécher avec ses potes, rire à en avoir mal au bide, tester de nouveaux jeux complétements cons et dangereux, profiter de quelques bières entre amis, glandouiller sur un transat près du lac avec une glacière, écouter de la musique, jouer au poker, bosser (quand il a envie et le temps), et surtout prendre la vie du bon coté. Sa devise : Vaut mieux voir le verre à moitié plein que vide.

Lewis j'espère que ça te conviendra, j'ai lu les sujets où tu l'utilisais en PNJ et j'ai suivi tes directives.

Mdr, sérieux tant que ça? J'espère bien rendre le perso vous avez l'air d'y tenir.
Ps : J'avoue que le scénario m'a séduit directement, donc une place libre et me voilà avec Knoxville!

Je suis acclamé comme un roi mdr, Paul je suis content que ça corresponde à tes attentes!