Cela faisait plusieurs heures depuis que je m’étais enfuie du grenier, pour aller chercher de l’aide auprès de Camille. Marcel avait menti, comme les autres. Alors, j’étais allée demander à Camille de m’aider à leur échapper, à tous. C’est là que je me suis rendu compte qu’ils lui avaient effacé la mémoire, et je l’avais aidé à la retrouver.

Après ça, elle avait accepté de me cacher, jusqu’à ce qu’on trouve un moyen, mais je savais que Marcel, Klaus et les autres me cherchaient. Après tout, j’étais leur arme secrète, et je venais de m’échapper. Mais je ne pouvais pas retourner là-bas, j’étais en danger avec eux. J’étais en danger avec les sorcières, seule Camille ne me voulait aucun mal, et c’était aussi la seule en qui j’avais une totale confiance.

On était allées à la fête, heureusement, j’avais pu me déguiser, mais ça ne dura pas longtemps avant qu’ils nous retrouvent, dans la foule. Les hommes de mains de Marcel et de Klaus nous virent, Camille et moi, et elle se retourna vers moi, terrifiée.

-« Viens, cours ! »

Elle me prit la main et on détala vers l’église, même si je savais qu’on ne pourrait pas leur échapper. On s’arrêta dans l’église, et je me retournais voyant plusieurs vampires prêts à nous sauter dessus.

-« La fille vient avec nous ! » dit l’un d’entre eux.

-« Vous allez la laissez tranquille ! » cria Camille en se mettant devant moi.

Vu leurs regards, ce n’était pas prêt d’arriver. Je me mettais à côté de Camille et levait mes bras, pour les empêcher de me faire du mal par le meilleur moyen que je connaissais, leur faire du mal moi-même. Ils s’élevèrent dans les airs, en hurlant de douleur.

-« Davina » dit une voix qui venait de derrière les vampires que je torturais.

Je vis Marcel et Klaus les dépasser mais je restais focalisée sur les vampires, toujours à 10 mètres au-dessus du sol. Je secouais la tête.

-« Non, je ne vous laisserais plus me faire du mal. Je ne veux plus être ta marionnette, Marcel. »

-« Nous voulons juste t’aider, mais il faut que tu viennes avec nous. » dit Klaus alors que je le regardais, lui faisant passer toute la colère que j’avais.

-« Mensonges ! »

Klaus commença à avancer, mais je levais ma main vers lui, et il s’écroula par terre, hurlant de douleur à son tour.

-« Plutôt mourir que de venir avec vous. Je vais vous tuer, je vais vous tuer tous ! » hurlais-je en voyant Klaus par terre, secoué par des tremblements à cause de ce que je lui infligeais, mais ça m’était égal. Mieux valait lui que moi.