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Quand tout bascule, ne reste plus que tes bras (Mason)

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Regina Q. Mills

Regina Q. Mills
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MessageSujet: Quand tout bascule, ne reste plus que tes bras (Mason) Quand tout bascule, ne reste plus que tes bras (Mason) Icon_minitimeVen 8 Nov - 13:21

Quelques semaines s’étaient écoulées, depuis la dernière morsure de Lucas, provenant de Frank. Les parents de Violette s’étaient installés définitivement à Mystic Falls, finalement la menace de Frank n’avait été qu’un simple coup de pied aux fesses. Nero et Gemma parlaient depuis déjà quelques temps de rejoindre leur unique enfant respirant dans ce monde farfelue, afin de conserver ce lien familiale si fort qui les liant. Et surtout pour que Nero ai un œil attentif sur celle qu’il se plaisait à nommer petite louve depuis sa venue au monde. Lola avait cédé son domicile officiellement à sa famille, ainsi plus aucuns vampires ne pouvaient passer le seuil de la porte. Au début parano, Lola scrutait quotidiennement le petit corps de son poussin, afin de s’assurer qu’aucun mal ne lui était fait. Plus rien, Frank semblait avoir quitté la ville comme son père s’en doutait. Il reviendrait… Quand ? La question resterait en suspens, il avait bien mis deux ans à refaire surface, Lola le connaissait pour être borné et patient dans ses actions. Il frapperait à grand coup, quand ils baisseraient leurs gardes, car tôt ou tard, le temps filerait et ils se concentraient sur leur vie et non plus sur les menaces planant. Lola poussait un long soupir en songeant à tout ça alors qu’elle descendait les marches de l’escalier, ayant déballé le dernier carton de jouet, tandis que son père s’activait à installer un meuble auquel elle tenait dans son bureau. Lola releva néanmoins la tête vers l’étage qu’elle quittait.

- Lucas poussin t’es prêt ?

- Bientôt moman !

Un sourire se figea sur son visage alors qu’elle descendait la toute dernière marche, passant devant la porte d’entrée qui était ouverte, Lola tourna machinalement sa tête, jusqu’à se stopper net. Mason se trouvait dehors en charmante compagnie, plissant du nez, alors que sa tête se tourner en sa direction, un sentiment étrange bouillonnait en elle. Poussant un petit grognement sous le regard attentif mais dissimulé de son père, Lola se dirigea dans la pièce voisine, scrutant avec une attention toute particulière mais cette fois ci à couvert cette scène qui lui filait clairement des hauts le cœur. Lola croisa les bras devant elle, donnant un flot de noms d’oiseaux à cette femme à l’intérieur d’elle-même avant de prendre une grande inspiration. Violette n’avait jamais été jalouse, pas même avec Frank durant les douze années écoulées. Il avait bon s’attirer les attentions des femmes, flirter avec elle sous son nez, elle s’en fichait royalement, pourtant elle l’aimait, assez pour avoir porté son enfant et accepter de se faire jeter devant un autel. Lola plissa du front, essayant de mettre un nom sur cette chose qu’elle ressentait en elle. Dès qu’elle voyait Mason en compagnie d’une autre femme, tout son corps lui jouait des tours, son esprit bouillait, jalousant la personne réussissant à le faire sourire, la maudissant même, et s’imaginant toutes les horribles choses qu’elle pourrait lui faire. C’était compulsif, impossible à refouler, bien qu’elle réussisse à le dissimuler, du moins c’est ce qu’elle croyait. Un sourire se dessina sur ses traits, quand elle songea à une potentielle raison, son amour pour lui. Jamais elle n’avait aimé quelqu’un ainsi, Mason était devenu indispensable à son quotidien pour que ses poumons puisse respirer, pour que son corps puisse vivre, pour que son cœur continue à battre, et que son sourire continue de s’agrandir. Des doigts filèrent dans ses longs cheveux, avant qu’elle ne pose ses yeux sur sa mère, sourire en coin qui fixait la même personne que Lola quelque secondes auparavant.

- L’imprégnation ma ptite louve…

Lorsque Lola arqua un sourcil, mimant de ne pas comprendre, avant de reposer son regard sur Mason, revoyant le visage de cette femme, son corps trembla sans qu’elle ne puisse le contrôler.

- C’est normal chérie, ton père et lui le ressente aussi… Rappelle toi ce que je t’ai dis, l’amour est le sentiment le plus fort mais le plus douloureux. Il a son lot « d’effets secondaires » dira t-on. Tu apprendras à mieux le contrôler tu verras… Et puis ça se trouve c’est un transsexuel que tu jalouses là.

Lola explosa de rire avec sa mère avant de sentir un bras passer sur ses épaules, un baiser se déposant comme une pétale de rose sur ses cheveux, et la tempe de son père rencontra la sienne. Nero s’était adoucie avec les jours et le contact de sa fille à ses côtés. Il était rassuré de pouvoir la veiller, bien qu’il avait laissé cette tache à un autre homme, comprenant parfaitement ce qui les liait. En tant que père, Nero ressentira toujours le besoin de l’avoir à l’œil, de la protéger, mais en tant que loup, il avait parfaitement comprit qu’il devait s’effacer de temps à autre.

- Je peux lui crever les seins si ça peut t’apaiser ?

- Ou je peux lui péter les genoux aussi.

Violette ouvrit de grands yeux tournant son visage vers son père comme un automate le ferait avant de sourire en coin.

- Je croyais que tu supportais pas qu’on touche une femme.

- Qui t’as dis que je parlais d’elle ?

La bouche de Lola s’entrouvrit alors que leurs rires commençaient à résonner. Nero appréciait Mason, avait confiance en lui, il n’avait pas besoin de lui dire, le fait qu’il lui confie sa fille en était la preuve formelle, tout comme la révélation sur la famille Padilla. Il laissait aux mains de l’alpha la femme la plus précieuse à ses yeux excepté sa femme, néanmoins, rien n’empêchait Nero de taquiner le nouveau membre de leur famille. Violette voyait véritablement le changement de comporte de son paternel entre Frank et Mason, tout était différent, plus simple, sans tension, juste des chamailleries, et une une cause commune. Empêcher à Lola de souffrir comme ils souffraient à chaque pleine lune, empêcher ce vampire de toucher sa peau et celle de Lucas.

- Tu le ressentiras toujours Lola. Cette irrépressible sensation de jalousie quand on portera les yeux sur lui, de possession quand on déposera les mains sur lui. C’est en toi… Mais, essaye de glisser dans un coin de ta tête que rien ne vous séparera à part la mort. Vous êtes imprégné, il te voit de la même façon que tu le vois… Tu es le diamant qui scintille au milieu de millions de pierres précieuses, il n’y a que toi pour lui. Tout comme il n’y à que ta mère pour moi.

Lola passa sa langue sur sa lèvre avant de relever son regard vers son père, et de se blottir contre lui. Une tornade descendit finalement les escaliers avec une casquette en main qu’il riva sur sa tête, hurlant qu’il rejoignant Mason dehors. Un sourire combla les traits de Lola, vêtu d’un jeans noir, d’un tee shirt manche longue avec par-dessus le tee shirt de l’équipe local près du corps, ses cheveux étaient lâchés et parfaitement bouclés. Pour une fois pas de talons mais une paire de bottine. Lola empoigna un double des clés et les lança à son père.

- Quand t’auras terminé avec mon meuble referme derrière toi papa loup.

- C’est pas moi que tu devrais nommer comme ça mon bébé.

Dit il en passant à ses côtés pour adresser un signe de tête à Mason qui faisait face à la mini tornade Marquez. Lola riva son regard dans celui de Mason, et comme à son habitude, un flot d’émotions et de choses qu’elle n’avait jamais ressenti mais qui était tellement agréable se formait en elle. Son sourire s’agrandissait de jour en jour, Mason réussissait à l’apaiser, à calmer ses peurs, elle se sentait sereine, en sécurité avec lui. Elle avait encore du mal à reposer totalement sur ses épaules, ceci n’étant pas courant pour elle, mais elle faisait de nombreux efforts, et quant à Frank, elle reposait intégralement sur lui, n’étant pas capable de protéger seule son fils contre une telle menace. Violette descendit les marches du perron avec lenteur scrutant la femme qui partait. Elle ne savait pas qui elle était mais elle ne pouvait pas s’empêcher de l’imaginer pendu après un poteau électrique. Glissant ses mains à l’arrière de son jeans, elle regarda la voiture filer, avant de faire un sourire en coin à Mason.

- Elle a l’air sympa ta copine. Lulu en voiture !

Dit elle en voyant son petit garçon s’animer et filer en courant vers le véhicule. Lola se planta devant Mason fixant ses traits avec un sourire particulier. Pas éclatant, mais dissimulant ce petit mal être qu’elle sentait avec cette fille dans les parages. Sans prononcer un mot, elle lâcha un petit « Je t’aime », juste en le mimant de ses lèvres, déposant un baiser sur ses lèvres, avant de rejoindre Lucas. La ville était en fête, attendant l’événement avec impatience, les banderoles virevoltaient avec le vent, les gens étaient heureux, prenant déjà place dans les gradins. Aujourd’hui, le soleil faisait don de sa personne, malgré le courant d’air frais qui passait dans ses cheveux. Un instant Lola vérifia que Lucas portait son bracelet, et marcha aux côtés de Mason, tenant Lucas par la main.

- Moman ? on peut aller voir les zoueurs aux vestibaires ?

- Vestibaires Elle se mit doucement à rire. - Je ne pense pas Lucas, tu sais c’est comme quand tu viens au travail de maman, on peut pas aller partout.. Enfin je crois.

- Oui mais au tien ze viens bien…

Violette fit une petite moue à son fils avant de regarder Mason, avec un regard lui implorant de l’aider dans sa tâche. Elle ne voulait pas lui imposer Lucas et ses lubies mais en même temps ce n’était pas à elle de répondre à une telle question. Un sourire anima son visage, avec l’irrépressible envie de rire pour la gaffe qu’elle avait faillit sortir devant son fils.
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MessageSujet: Re: Quand tout bascule, ne reste plus que tes bras (Mason) Quand tout bascule, ne reste plus que tes bras (Mason) Icon_minitimeVen 8 Nov - 17:29



-Quand tout bascule, ne reste plus que tes bras-


La pleine lune était pour cette nuit, cela faisait près d'un mois déjà qu'il avait fait exploser le monde de la louve, qui discutait avec ses parents à l’intérieur, tandis que lui chargeait le coffre du 4X4 des nombreuses choses auxquelles il aurait apprécié ne jamais avoir recours. Cette soirée serait sans doute plus paisible que la précédente, du moins mentalement, en revanche pour ce qui était de la souffrance, Mason s'y préparait comme chaque fois, les brûlures d'aconit, les fractures, les muscles tétanisés sous la mutation, tout cela était désormais en lui depuis quatre ans et ça lui collait à la peau sans aucune autre alternative que de subir ce calvaire, parfois une fois, d'autres deux ou trois, par mois afin d'être libre les jours suivants et profiter de l'existence comme aucun humain ne pouvait en jouir sans avoir jamais connu de telles tortures du corps et de l'esprit. Son univers hors pleine lune était teinté de bonheur, de sourire et des rires des deux êtres qui partageaient désormais son quotidien. D'ailleurs, alors qu'il vérifiait la fameuse valise que Paul lui avait concocté, il entendit le timbre de ces deux personnes dans le hall et sourit jusqu'à redresser le nez hors du coffre ouvert lorsqu'une voix, suivit de battements cardiaques humains, lui parvinrent aux tympans.

« Mason ? » Lockwood fixa la personne en uniforme lui faisant face et un rictus peu surpris mais teinté d'une pointe d'agacement se logea au coin de ses lèvres entrouvertes. « Shérif, que m'vaut ce plaisir immense ? » Interrogea-t-il, les bras croisés face à elle.« Je prenais simplement le temps de venir vous prévenir que les adolescents ne viendront plus sur votre domaine... On a bouclé la zone suite au cadavre retrouvé la dernière nuit de pleine lune. » Mason arqua les sourcils et referma le coffre de la voiture. « Laissez moi deviner, Caroline faisait parti du lot et vous avez craint que je la morde ? » La blonde plissa les traits et un soupir quitta ses lèvres pincées. « Écoutez, je sais que votre famille et la mienne ont eu quelques différents autrefois mais vous êtes du conseil et... » Lockwood rit jaune et passa la langue contre ses lèvres. « Des différents vraiment ? J'appelle ça de l'hostilité, même si je n'étais pas tout blanc dans l'affaire il reste un point irréfutable dans votre grande thèse du conseil... » Dit-il, le regard plissé. « Même deux pour être exact. Un, votre fille est un vampire, deux Salvatore votre grand vizir, alors épargnez moi votre bienveillance et continuez votre vie comme si je n'existais pas. » Forbes se racla la gorge et sonda la jeune femme dont le regard se posait sur elle. « Je vois que vous n'êtes plus seul... l'absence de Tyler doit s'avérer moins pesante avec des gens à vos côtés, Caroline n'a pas de nouvelle de lui... si vous en aviez, j'espère au moins que vous prendrez le temps de m'en informer que je la rassure. » Une fois encore le loup lâcha un rictus et imposa sa stature devant elle. « Je ne sais pas où est Tyler et croyez moi, conseillez à votre gamine de ne pas foutre les pieds ici si elle tient à ce qui ne bat plus dans sa poitrine, je n'ai rien contre vous ni elle mais c'est un vampire Shérif, je ne me soucis pas de son sort mais uniquement des miens...  Maintenant si vous voulez bien retourner à votre existence aveugle, on se verra au prochain conseil, bonne journée et merci de l'info. » Sans répondre, la blonde quitta la propriété tandis que Lucas se pointait sur le perron. « La police est venue me prendre ? Parzque zé pas fini mon sassiette ? » Le faciès de Lockwood changea subitement, plus posé, plus doux, alors que le petit venait à ses côtés, il rit et ébouriffa ses cheveux. « Non champion, je la connais c'est tout, jamais j'la laisserai te mettre en prison! » Le petit sourit alors que sa mère rejoignait la cour et que Mason redressait un regard envieux dans le sien *sensation pleine lune oblige*. « Elle a l’air sympa ta copine. Lulu en voiture ! » Lucas ne demanda pas son reste et fila dans la voiture sous un sourire amusé du loup à qui la jeune brune servait un je t'aime inaudible auquel il répondit tout aussi subtilement : un baiser au coin de ses lèvres chaudes. « Le shérif Forbes, une copine ? Jalouse Rashka ? » Sourit-il en la nommant du nom de la mère louve du livre de la jungle. Lorsqu'elle lui logea le coude dans les côtes, Mason rit et grimpa en voiture avec elle.

Ils arrivèrent au stade, la journée était parfaite et le soleil donnait de ses rayons pour un match qui s'annonçait sous les meilleurs hospices. Mason allait bosser certes, mais avec eux à ses côtés, il savait que le moment ne serait que plus appréciable, il avait rencontré sa louve ici, y revenir était comme palpitant, amusant même si on y songeait et surtout, cette fois, Salvatore ne traînait pas dans le coin en lorgnant le cou de sa belle comme un fauve scrutait une gazelle. Comme prévu, et sans grande surprise de la part du Coach, Slater n'était pas présent parmi les jeunes gens qui, avant d'aller se vêtir, discutaient avec les cheeleaders près du banc de touche. Pas de surprise oui, mais une légère angoisse s'infiltra dans le corps de Lockwood qui redoutait toujours le pire avec ce gosse, il n'était pas là car il l'avait suspendu oui, mais il ne lui avait jamais dit de ne pas assiser au match. Une mauvaise intuition en tête, il fut sorti de ses songes par les voix de ses moitiés qui marchaient près de lui. Le mot qu'avait employé Lucas lui arracha un rire qui se communiqua à la jeune mère qui ne pouvait prendre une telle décision concernant la demande de son fils, aussi se tourna-t-elle vers son homme, un merveilleux sourire logé aux lèvres tandis que le petit insistait légèrement en une moue faussement boudeuse. « Vous avez pas besoin d'aller dans les gradins... L'avantage d'être de la famille du coach on dira, tu n'auras même pas besoin d'aller dans les vestiaires mon grand. » Intima Mason qui déposait un sac sur le banc, sifflant les gars pour leur faire rejoindre les casiers pour se changer, lui déjà en tenue, il les attendrait à l'extérieur. Mason observa les yeux brillants du petit qui contemplait ses idoles lui rendant quelques sourires amicaux puais l'attrapa dans ses bras avant de voler un long baiser à sa mère. Baiser qui fit tressaillir ses muscles au point de faire se raidir Lucas. « Hannnnn, tu fais quoi ? » Dit-il le nez plissé. « Ce que tu feras avec ta chérie plus tard... bien plus tard. » Termina-t-il en un regard très sérieux. Lucas grimaça en secouant la tête. « Bark, non, frait pas ça moi ! » Mason éclata de rire et serra les hanches de Lola contre lui avant de reposer le petit au sol quand les joueurs revinrent et que le match débuta.

Les Werewolves menaient, comme d'ordinaire et l'absence de Nathan ne semblait pas entacher leur jeu, cependant Mason ne pouvait s'ôter de la tête qu'il devait être arrivé quelque chose à ce crétin de gamin impulsif, et il espérait vivement que ce ne soit pas ce à quoi il songeait depuis dix bonnes minutes. La foule scandait, hurlait même lors des points qu'obtenait l'équipe et ce fut sur une victoire que le stade se souleva avant de vider lentement la zone de toute présence. Loin d'elle un instant, Lockwood attira l'un des amis de Nathan avant qu'il rejoigne son quotidien une fois qu'il eut repris sa tenu civile. « T'as des nouvelles de Nate ? » Le gosse soupira, mais c'était sûrement le seul qui ne tenait jamais sa langue ici bas, une aubaine pour le coach qui tentait d'obtenir une réponse pouvant le rassurer. « Il a dit qu'il était malade, j'en sais pas plus... Mais il avait une tronche bizarre et suait des gouttes comme mes poings, franchement j'sais pas ce qu'il a mais j'veux pas qu'il me refile, il avait pas l'air dans son assiette, comme si un fantôme lui avait fait bien le bonjour dans la nuit. » Mason déglutit, il devrait s'assurer de ça mais, déjà, alors qu'il laissait partir le jeune, Lola et Lucas revenaient vers lui le regard rongé par l'angoisse qu'il ressentait sans qu'elle ne dise un mot. Il était l'heure, dans à peine deux heures Mason subirait et elle n'avait pas à l'accompagner, lui éviter ça était ce qu'il pouvait faire de mieux afin de la préserver. « Ça ira t'en fais pas... Je serai là à ton réveil, entier et dans le même état que maintenant. » Susurra-t-il, le nez contre son front, ses yeux lui intimant une chose qui n'appartenait qu'à eux. Sa paume glissa sur la joue de la belle et il baisa son front avant de déposer les lèvres sur celui du petit. « T'es l'homme de la maison quand j'suis pas là tu l'sais ? » Le petit prit un air sérieux qui le fit rire. « Je t'aime Rashka... Lolita si tu préfère et toi aussi Champion, prend soin de ta mère. » 



Dernière édition par Mason Lockwood le Sam 9 Nov - 0:02, édité 2 fois
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Regina Q. Mills

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MessageSujet: Re: Quand tout bascule, ne reste plus que tes bras (Mason) Quand tout bascule, ne reste plus que tes bras (Mason) Icon_minitimeVen 8 Nov - 22:13

Violette contemplait son petit garçon qui s’éveillait sous les dires de Mason. Ils ne resteront pas dans les gradins mais auprès de lui, pour voir le match d’un point de vu que les autres n’auraient pas le privilège de contempler. Lucas était vraiment heureux, il s’attachait à son loup comme un fils le ferait auprès de son père, et soudain les paroles de son père résonna dans sa tête. Un sourire naquit sur ses lèvres alors qu’elle suivait ses hommes pour rejoindre un banc, Lucas ayant les yeux qui s’émerveillèrent devant les joueurs. Laissant des petits « waouh » ou encore des « t’as vu moman comme y sont fort ? Ohhh ». Ceci fit particulièrement rire Lola, elle qui l’avait initié très jeune, enfaite clairement depuis sa naissance à la passion des sports, lui montrant toutes les disciplines afin qu’il ne soit pas enrôlé dans les passions de Lola, mais qu’il décide par lui-même. Lola les mains sur ses hanches plissant le nez quant au soleil l’aveuglant avant de voir les pieds de son petit bout décoller du sol et sentir une main se posant à sa hanche. L’attirant vers lui, il déposa un long baiser qui la fit frémir et davantage sourire quand elle fixa son regard. C’était ici que tout avait commencé, un match, un vampire comme partenaire et un fils formidable qui pour une fois elle remerciait de s’être carapater. Sans ça, peut être n’aurait elle jamais croisé la route de cet homme formidable, dont son cœur pulsait d’amour.

« Hannnnn, tu fais quoi ? »

Lola arqua un sourcil regardant son poussin, qui posait ses mains sur les joues de Mason pour le fixer très sérieusement. Son fils faisait ressortir autant sa curiosité que sa jalousie, il n’avait jamais vu d’homme poser ses lèvres sur sa mère, alors c’était quelque chose de nouveau pour lui. Il s’était comme approprié l’être de Lola pour lui seul, et regardait d’un drôle d’œil sa maman. Alors qu’il répondait déjà à Mason qui se justifiait.

- T’as raison mon poussin, garde tes câlins pour moi. Le petit se pencha en avant comme si il allait lui dire un secret.

- C’est coach moman zici

Le match se déroula sous les hurlements, applaudissement, cris et pas de danse des gamines jouant du pompon. Un instant le regard d’une femme sur son loup la dérangea et quand leurs regards se croisèrent Lola ne capitula pas. Elle poussa un soupir, ce n’était pas de tout repos de s’imprégner de quelqu’un surtout pas avec toutes les émotions que ceci faisait jaillir en elle. Sur la dernière qui venait sonner la cloche d’une nuit solitaire, alors que sa tendre moitié souffrirait le martyr. Violette savait qu’elle ne dormirait pas, elle angoissait déjà, pas qu’il fasse des victimes, mais les images de cette dernière nuit en loup lui sautaient au visage. Son cœur se serrait doucement, et même les rires de son enfant ne purent l’apaiser. Au fil des minutes alors que la match se terminait, Lola se refermait comme une huitre. L’explosion de joie de son enfant la fit simplement sourire alors qu’elle le prenait dans ses bras. Le stade se vidait et Lola regardait son fils courir partout, les bras croisés devant elle, tentant de ne pas faire part de son anxiété à son fils. Mason finit par les rejoindre et c’est un petit sourire en coin qu’elle arbora pour le rejoindre hélant le deuxième coach de la famille de la rejoindre.

« Ça ira t'en fais pas... Je serai là à ton réveil, entier et dans le même état que maintenant. »

La courte étreinte qu’il lui accorda, ne suffit pas à la rassurer, ni même à soulager ses tourments. Elle hocha simplement de la tête, fixant son regard alors que déjà il insufflait des paroles à son fils qui prenait un être fière. Ce fait fit agrandir son sourire temporairement alors que déjà les doigts de Lola rejoignaient ceux de son poussin. Le cœur lourd, elle fixait son loup qui allait se transformer sous sa forme animal en cette nuit. Retenant un court instant sa respiration pour ne pas verser de larmes. Elle mourrait à petit feu pour lui, c’était atroce cette sensation de vouloir le protéger coute que coute contre une chose qu’elle ne pouvait pas du tout maitriser.

« Je t'aime Rashka... Lolita si tu préfère et toi aussi Champion, prend soin de ta mère. »

- Nous zaussi Mason.

Répondit Lucas à sa place, alors que le regard de Lola voulait tout dire. Elle riva sa main à sa nuque et déposa un dernier baiser sur ses lèvres avant de sentir une petite main serrer la sienne et la tirer doucement. Une larme finie par rouler sur sa joue alors qu’elle lui offrait un sourire de complaisance, le regardant retrouver sa voiture tandis qu’elle entendait les pas de sa mère la rejoindre pour les ramener à la maison. Lucas faisait signe de main à celui qui naissait comme son père à ses yeux avant de bombarder de questions sa mère quand à sa larme. Elle prétexta une poussière dans l’œil avant de sentir l’étreinte maternelle se faire sur elle.

- Comment tu fais ?

- Ils sont fort ptite louve, aller viens je te ramène ton père m’attend pour… tu sais quoi.

Arrivant sur le perron de la maison, un Lucas tout émoustillé de pouvoir installer tous ses jouets dans sa nouvelle chambre, Lola sortit les clés de sa poche avant de voir un mot collé sur la porte. « J’espère que tu apprécieras mon cadeau Mason», Lola laissa son regard planer autour d’elle comme pour rechercher une boite ou quelque chose déposé à l’attention de son loup. Rien, pas un carton, pas un bouquet de fleurs ou autres présents, elle haussa d’une épaule n’imaginant pas une seule seconde qu’il s’agissait de Frank. Son esprit étant bien trop occupé par les soumissions que subirait sa moitié, alors qu’elle l’attendrait impatiemment le lendemain matin.

Les pas de Lucas résonnaient dans la maison, alors que Lola le cherchait inlassablement dans les pièces. En tenue de nuit, elle tâchait de ne faire aucun bruit afin de le surprendre, mais ce petit margoulin trichait en changeant de cachette afin de ne pas se faire avoir par sa mère. Elle ouvrit subitement la porte de son nouveau bureau, voyant ses petits pieds dépasser du rideau. Lucas adorait jouer à cache cache ici, et Lola n’avait d’autre choix que de s’y coller en cette nuit de tourment. Elle feinta en refermant la porte, et vit le bout de son nez surgir de derrière le morceau de tissu. Elle explosa de rire en voyant la moue déconfite de son fils qui trainait la patte pour la rejoindre.

- T’as triché

- Non j’ai été plus maligne, mauvais joueur, aller au lit Coach !

C’est en poussant un long soupir qu’il se dirigea vers sa petite chambre où il commença à énumérer toutes les modifications qu’il voulait faire. Un poster de l’équipe de San Antonio sur tels murs, celui de peter pan sur un autres, et puis son petit garage à tel endroit, car la disposition que moman avait entreprit n’était pas à son gout. Violette roula des yeux avant de le couvrir et de s’assoir à ses côtés, pour lui conter une histoire qu’il avait choisi. « Le chaperon rouge », rien que cette histoire narrant un méchant loup lui fit dresser les poils des bras, la gorge serrée, elle narra son conte avant de déposer un baiser sur le front de son fils, étant déjà entrain de capituler. Laissant sa porte ouvert, Lola partit dans sa chambre, celle qu’elle occupait avec lui, là où régnait son odeur réconfortante et pourtant malgré tout sa présence lui manquait atrocement. Elle se planta sur le balcon, croisant les bras devant elle, alors qu’elle fixait la lune. Son cœur bondissait à l’en faire souffrir alors qu’elle serrait ses bras, laissant des sanglots se volatiliser en cette nuit froide. Une fois que ses tremblements et autres maux s’estompèrent Lola rejoignit cette couche froide pour s’y assoupir. Au alentour de 6h du matin, la journaliste ouvrant un œil entendant le plancher craquer sous des pas, Lucas s’était déjà réveillé de nombreuses fois à cause de cauchemars, ce fut donc sans inquiétude particulière qu’elle s’extirpa de son lit pour ouvrir la porte. Voyant le reflet d’un corps près de la chambre de son enfant avec les reflets lunaire. L’esprit embrumé, les yeux à moitiés ouvert, Lola se dirigea à cet endroit.

- Tu veux dormir avec moi Lu…

Lola se stoppa net, fronça des sourcils, en scrutant le lit de son enfant, Lucas dormait paisiblement dans ses draps de cars. Instinctivement elle regarda derrière la porte de sa chambre avant de se traiter elle-même de folle pour en ressortir. Titubante de sommeil, elle marchait en direction de son lit, mais un autre bruit interpela la maman. Elle se retourna vivement scrutant les moindres recoins avant de descendre les escaliers pour jeter un regard dans les pièces en bas. Elle remarqua une fenêtre ouverte qui avec le vent soufflant en cette nuit cognant contre l’encadrement. C’était juste une fenêtre, du moins c’est ce qu’elle pensait, ne voyant aucune fissure ou éclat de verre sur celle-ci. Son père avait sans doute oublié de la refermer, rien de plus. Mais quand elle referma la porte de la pièce derrière elle, son sang ne fit qu’un tour en voyant un homme en noir empoigner la poignée de la chambre de son fils.

- Non !

Dans un geste de courage que toutes mères pourraient avoir quand la vie de son enfant était en danger, Lola remonta les escaliers et empêcha cet homme de poser le pied à l’intérieur. La jeune mère était une combattante, avec tous les sports que son père lui avait forcé à exercer afin de canaliser son énergie ainsi que son impulsivité, elle tenu tête avec férocité à son adversaire. Entendant déjà les cris de son poussin affolé dans son lit, tandis qu’une lutte qu’elle se devait de ne pas perdre s’activait entre les deux adultes. Lola manqua de tomber à la renverse de nombreuses fois, plus particulièrement par-dessus la rambarde, mais elle réussit à garder les pieds sur terre avant de se retrouver le dos rivé contre un miroir. Sentant les morceaux du verre égratigner sa chaire, alors que les mains de son agresseur se posaient sur sa gorge pour la serrer, au point de commencer à perdre son souffle. Le petit corps affolé de son fils et tremblotant fit irruption dans le couloir, tandis que Lola délogeait un morceau de verre au miroir derrière elle, son sang coulant sous les coupures, pour le planter dans la cuisse de cet homme. Il recula et alors qu’elle allait attraper son fils pour le mettre en sécurité elle sentit une main saisir sa chevelure pour le faire rejoindre le mur à proximité. Son arcade sourcilière se mit dore et déjà à saigner alors qu’elle lui mettait un coup dans sa plaie ouverte pour s’extirper de son emprise.

- LUCAS COURS TE CACHER !!!

Hurla t-elle tandis qu’elle sentait ses pieds décoller du sol, alors qu’elle se débattait comme jamais à en faire tituber son adversaire dans l’escalier. Le boucan était assourdissant, et le corps de Lola rejoignit la fraicheur du carrelage en contrebas. Mettant ses mains devant elle et toutes les forces qu’il lui restait pour se redresser, elle constata que la personne à ses cotés ne bougeait plus d’un pouce. Haletante, tremblante, elle tourna la tête aussi vite qu’elle le pu pour rattraper le corps de son enfant qui se logeait dans ses bras tétanisés.

- Zai fais comme tu m’a appris moman !!

Elle s’efforça de lui faire un sourire pour le réconforter le serrant fort contre elle, lui répétant qu'elle l'aimait, alors qu’elle explosait en sanglot…

La police était arrivée rapidement, investissant les lieux et demandant la présence d’ambulance et de la brigade scientifique. L’homme était toujours allongé sur le sol, les yeux ouverts, face contre terre en bas de l’escalier. Lola venait de le tuer pour protéger son fils. La femme shérif qui se présenta à elle, lui accorda le droit de prévenir un membre de son entourage et c’est sans grande surprise qu’elle demanda à Gemma de la rejoindre, tandis que son père terminait sa nuit de pleine lune. Les minutes filaient au ralenti pour Lola qui ne comprenait rien de ce qui se passait autour d’elle, du jargon de ses officiers qui parlaient entre eux, alors que sa mère débarquait telle une tornade, envoyant sur les roses avec toute la délicatesse qu’on lui connaissait un officier qui lui refusait l’entrée. Rejoignant rapidement sa fille assise sur le canapé elle riva un plaid autour de ses épaules avant de la serrer fort contre elle, scrutant son petit fils qui était encore effrayé. L’heure tourna et Nero fini par apparaitre, ce fut le regard qu’il lui lança qui fit comprendre à la petite louve que sa vie allait basculer. Il s’agenouilla devant elle, prenant ses mains dans les siennes, alors qu’il jetait un regard plein de culpabilité à sa femme.

- On sera là ma petite louve, je te le promets mon bébé, on va t’aider avec Mason. Si j’y arrive, si il y arrive, tu y arriveras…

Lola comprenait peu à peu ce qu’on lui cachait afin de ne pas révéler ce qui sommeillait en elle. Mais, elle n’arrivait pas à se retirer de l’esprit qu’elle venait de tuer un homme, certes en cas de légitime défense, mais elle venait d’ôter la vie d’un humain. Gemma en bonne matriarche ne montrait aucun signe de faiblesse, ne versait aucune larme, celle qui inondaient le visage de son enfant et de son petit fils étaient amplement suffisante. Elle se dirigea à la cuisine pour donner un remontant chaud à sa fille, alors que Nero prenait Lucas dans ses bras pour le faire rejoindre une ambulance à l’extérieur, juste par précaution. L’aiguille des secondes trottait dans la maison, alors que Lola s’était recroquevillée sur le canapé, assise, les larmes ne cessant de couler, et ses tremblements s’amplifiant alors qu’elle répondait à quelques questions des officiers dans la pièce. Nero l’épaule rivée à la portière de l’ambulance scrutait son petit fils les bras croisés avant de porter son regard sur le véhicule entrant dans la coure. Quand il croisa son regard aucun mot ne réussit à sortir de sa bouche, il secoua simplement de la tête lui octroyant un regard de tristesse. Lucas se détendait en écoutant son petit cœur battre avec le stéthoscope de l’ambulancier,  ne remarquant même plus ce qui se tramait autour de lui. Quand Mason entra dans la maison, les scientifiques étaient entrain d’emballer le corps, Gemma frottant le dos de sa fille, avant de se lever pour aller à sa rencontre. Elle prit une grande inspiration.

- Un cambriolage qui a mal tourné… Lola a comprit…

Dit elle de but en blanc, ne voulant pas tourner autour du pot. Lorsqu’il la contourna dans l’optique de rejoindre Lola, sa mère ancra ses phalanges à son poignet avant de lui tendre un morceau de papier. Le mot qu’avait laissé Frank à son attention.

- J’ai trouvé ça dans la cuisine.

Elle relâcha sa prise, et serra des dents, elle avait conservé depuis trop longtemps ce poids sur son cœur, celui de voir son enfant dans un état de tristesse et de panique. Gemma lui fit un petit signe de tête, l’implorant du regard d’aider sa petite louve, alors qu’elle s’empressa de rejoindre son mari, bouleversée pour s’effondrer dans ses bras. Lola était toujours assise dans le canapé, le visage blêmit, rougit par les larmes qui ne s’arrêtaient plus, se berçant elle même pour se calmer, alors qu’elle tenait son visage en main. Sanglotant, s’énervant face aux questions qu’on lui posait. Le shérif présent demanda à son officier de bien vouloir sortir alors qu’elle faisait de même de la pièce. Arrivant dans l’encadrement de la porte elle se stoppa et regarda Mason.

- J’attendais votre retour. Elle est très choquée et refuse de se faire examiner par un médecin… Je vous laisse un moment après je dois l’amener au poste, je n’ai pas le choix Mason.

Dit elle en s’éloignant de la pièce. Lola haletante par la panique qui la gagnait remonta son regard comme si elle avait sentit sa présence dans la maison. Rivant son regard dans le sien comme pour s’excuser elle explosa à nouveau en sanglot. Serrant le canapé entre ses doigts alors que le plaid tombait de ses épaules, sa peau couverte de sang séché, ses mains, son buste, sa nuque tout comme sa tenue.

- Il allait s’en prendre à Lucas… j’ai pas fais exprès, je suis désolée…
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MessageSujet: Re: Quand tout bascule, ne reste plus que tes bras (Mason) Quand tout bascule, ne reste plus que tes bras (Mason) Icon_minitimeVen 8 Nov - 23:55



-Quand tout bascule, ne reste plus que tes bras-


La nuit ne serait pas évident, première pleine lune depuis qu'il était imprégné de cette fille, première nuit sans elle, ce qui signifiait la souffrance étant donné qu'il ne la quittait jamais. Lola était devenu sa femme sans même qu'aucune alliance ne trône à son doigts, c'était ainsi pour leur race mais il était rare que deux êtres destinés l'un à l'autre se trouvent, le monde était gigantesque, parfois un loup promis à un autre était à des kilomètres de son âme sœur et ne la rencontrait jamais. Il savait la chance qui le comblait aujourd'hui, il savait l'importance de cette chose alors qu'à peine un mois plus tôt il avait ri au nez de celui lui ayant parlé, pour la première fois de sa vie, de ce phénomène. Lui qui se bidonnait devant Twilight, trouvant ce film aussi stupide et bien moins réaliste que les véritables faits, se retrouvait le bec dans l'eau en y repensant. Un léger rictus quitta ses lèvres alors qu'il entamait ses préparatifs macabres. Toujours le même rituel, aconit diluée, montre contre le barreau, mais une unique chose vint s'ajouter au tableau, un matériau qu'il n'avait pu utiliser la dernière fois car Lola avait fait son apparition. Presque nu, il leva les yeux au plafond et regarda filer le nuage qui comblait encore la lune, dans quinze minutes le calvaire commencerait, il n'avait pas de temps à perdre alors que son esprit se perdait vers celui de Lola qu'il tentait de joindre sans y parvenir. Elle n'était pas active, ne pouvait donc pas l'entendre dans sa tête alors que lui ressentait déjà la tristesse pesante qui voguait dans ses entrailles. Lockwood saisit les liens solides du chasseur et les entoura autour des chaînes, elles tiendraient d'avantage avec ça, du moins il l'espérait même si aucun humain ne trainait dans le coin, il valait mieux ne pas tenter le diable.

Les dernières secondes filèrent et la douleur le colla rapidement au sol, il s'injecta néanmoins le liquide qui le ravagea les veines et organes au point de le faire hurler plus encore qu'au simple craquement de ses os en proies aux fractures multiples. La rage s'insufflait à son corps, ses crocs filaient, son regard jaunissait mais cette fois, malgré les tortures endurées, Mason était plus serein, Lola était en sécurité et ne craignait rien de lui. La mutation fit son office, le fit changer un ce loup au pelage cendre qui déjà reprenait le contrôle de son être. La bête secoua les chaines, et étrangement l'aconit ne semblait pas avoir le même effet qu'à la première utilisation, l'avait-il injecté trop tôt? Mason n'en saurait rien, pas avant le lendemain et peut-être jamais d'ailleurs car désormais c'était lui qui rejoignait le sommeil pour laisser aller la haine et la soif de vivre de cet animal d'envergure. Des grognements firent échos dans la cave, les chaines raclaient le sol et la bête ne faiblissait pas le moins du monde et, alors que les liens auraient dû résister contre vents et marées, ces derniers cédèrent et le lycan s'engouffra au dehors. L'animal huma l'air, se sustenta des odeurs environnantes, se concentrant sur le moindre battement de cil pouvant lui parvenir mais rien n'arriva. Rapide et agile, le loup fila entre les arbres et hurla à la lune afin d'attirer ses semblables, sa meute qu'il n'avait pourtant pas auprès de lui, ou encore pour intimait aux ennemis qu'il n'était pas loin d'eux et sur son territoire. Subitement, alors qu'il tournait le regard ambré vers un buisson dont les feuillages bougèrent, une créature brune, des reflets roux dans ce pelage épais, se présenta à lui. Immédiatement l'Alpha montra les crocs, la salive dégoulinant des babines qu'il retroussait afin d'imposer son statu et son envergure plus imposante à ce jeune mâle dont les oreilles se rétractèrent sur l'arrière de son crâne. Il ne fallut que peu de temps à l'animal, qui fut attiré par le hurlement, de comprendre à qui il avait affaire, tout comme l'avatar animal de Loockwood assimila rapidement la familiarité que lui offrait ce Lycan.


................

Une odeur de bois et de sang combla les narines de Mason, le jour se levait et le froid lui saisissait la peau. Rouvrant lentement les paupières sur les coups des cinq heures du matin, le jeune homme soupira lorsqu'il vit un morceau de chaine, encore attachée à sa cheville, traîner dans les feuilles mortes qui masquait sa pudeur. "MERDE!!!!!" Tonna-t-il à en faire envoler une nué d'oiseaux dans les branchages au dessus de lui. Quelques traces de griffes lui restaient sur le thorax et dans le dos, elles cicatrisaient déjà mais ce fait l'intrigua particulièrement et il tenta de se remémorer, comme il le pouvait, la nuit passée. Un autre loup que lui, un jeune spécimen... Une bête qu'il n'avait encore jamais rencontré ici, était venu suite à sa complainte. Alors qu'il passait la main sur son visage et secouait la tête, se redressant pour rejoindre l'ancienne résidence au plus vite, son esprit divagua au propos du jeune joueur de la veille. Nathan malade, comme s'il avait vu un fantôme... Un soupir quitta le seuil des lèvres de Mason qui comprenait d'ors et déjà, Slater avait fait LE faux pas, désormais il avait activé le gêne et avait était d'instinct attiré vers l'Alpha d'un territoire qu'il découvrait. Les traces de griffes sur son torse étaient simplement la preuve qu'il avait dû soumettre le gosse à sa volonté, quant à savoir si cette tête de bosch avait capitulé, Mason ne le saurait qu'en allant à sa rencontre. Il remballa ses affaires, colla le tout dans la voiture et parcourra les bois à la recherche de Nathan, il devait être perdu, sans repère, et même s'il était con comme un balais, autant que Tyler à l'époque, Mason ne pouvait pas le laisser à son propre sort.

Subitement, le loup perçut une silhouette errante, couverte de sang séché, traverser le chemin où il roulait en titubant. Immédiatement son regard croisa celui de Nathan qui plissait les paupières afin de bien le remettre, Mason sortit de bagnole, ouvrit le coffre et lui balança quelques fringues. « Pourquoi vous faites ça ? Pourquoi vous m'dites rien alors que je suis à poils et bourré de plaies ? » Interrogea-t-il d'un ton sec. Mason fronça les sourcils et lui fit signe de s'activer. « Oh, j'vous parles Lockwood ! » Scanda-t-il en un ton qui fit naître la lueur hostile dans les iris de l'Alpha qui déjà lui choppait le col de chemise afin de le river au capot. « Parce que c'est moi qu't'as croisé cette nuit crétin ! » Feula-t-il en le relâchant lorsqu'il vit le signe de repli du gosse qui lui indiquait qu'il était soumis. Sans plus en dire, Nathan rejoignit la place passager et posa des questions auxquelles Mason tenta de répondre avec tact, il n'y pigeait rien c'était totalement compréhensible, mais il en saurait petit à petit et jour après jour au contact de l'Alpha qui visiblement l'avait accepté, pas sans coups de griffes et morsures dans son entourage de lune pleine.La route ne fut pas longue jusqu'à la baraque du gosse, ses parents dormaient et il lui conseilla de se doucher et de poser quelques questions à ces derniers. Il lui avoua avoir trébuché sur un type après une soirée arrosée, un tesson de bouteille en mains, le gars lui faisant face l'avait reçu en pleine cuisse et l'artère avait été sectionné sans pouvoir y faire quoi que ce soit. Un accident banal qui pourtant avait coûté la vie d'un gosse et l'avenir de Slater. Mason l'écouta et répondit avec calme avant de le laisser libre et de lui intimer un dernier conseil, celui de le rejoindre chez lui, trois heures avant que la prochaine pleine lune se pointe, il lui offrirait de quoi muter, des chaînes, de l'aconit, un endroit même si le petit l'entendait. En un dernier coup d’œil sur le dos de l’adolescent dont la vie venait de mourir la veille, Mason réenclencha le contact du 4X4 jusqu'à ce qu'une douleur saisisse son cœur à l'en faire grimacer. Lola le joignait, elle hurlait sa détresse, son propre cœur pleurait, son angoisse s'intimait à lui comme jamais auparavant. Il posa instinctivement la paume contre son palpitant affolé et la vérité morbide lui péta au visage... elle venait de tuer, elle était active et désormais sujette à la culpabilité ainsi qu'aux futures souffrances à venir.

Mason arriva dans l'entrée du domaine, les grilles étaient ouverte, les voitures de police et une ambulance présente, c'était arrivé chez lui, s'il n'y avait pas eu cette fichue lune tout cela ne serait qu'un mauvais rêve dont il se réveillerait en un sursaut. Livide, des suées froides dévalant le long de son dos, Lockwood quitta l'habitacle sans prendre garde à qui lui parlait, il valait mieux ne pas lui barrer la route et lui fiche la paix sous peine de se faire royalement envoyer sur les roses. Les mâchoires serrées, il entra dans le hall et vit le corps empaqueté que les experts embarquaient hors des yeux de la belle brune dévasté dans le sofa du salon. « Un cambriolage qui a mal tourné… Lola a compri… » L'Alpha passa une main sur ses traits mornes, ne délogeant pas les yeux de sa louve qui ne sortait pas de sa torpeur. « J’ai trouvé ça dans la cuisine. » Mason contempla le bout de papier, il n'avait jamais écrit ça mais il n'avait aucunement besoin de justifier, tous ici présent sauf Lola avait compris de qui il s'agissait et il faudrait le mettre à bas plus vite que prévu. Amer, les traits blême, Mason en oublia vite ce qui venait de se passer avec Nathant et s'empressa vers la jeune femme avant de héler Gemma. « Prenez Lucas, je viendrai le chercher quand tout sera arrangé... » La grande brunde hôcha la tête et fila à l'extérieur tandis que Mason s'approchait d'elle, les mains tremblantes qui ne cessait de lisser les traits de son visage froid afin de tempérer et de ne pas insuffler sa propre souffrance à la jeune femme qu'il aimait à s'en crever le cœur. Il s'assit et enroula ses bras autour d'elle, uniquement son cœur parlait désormais. J’attendais votre retour. Elle est très choquée et refuse de se faire examiner par un médecin… Je vous laisse un moment après je dois l’amener au poste, je n’ai pas le choix Mason. » Informa Forbes tandis que son adjoint quittait la pièce, laissant la jeune femme en plan comme si elle n'était qu'une assassin de plus. « L'emmener ? » Interrogea Mason d'un ton qui n'était pas le sien et n'augurait rien de bon. Liz se figea et haussa les épaules en un air impuissant avant de lui intimer qu'elle attendrait dehors. « Il allait s’en prendre à Lucas… j’ai pas fais exprès, je suis désolée… » Elle était paumée, choquée et couverte du sang du type qui lui avait arraché sa vie ordinaire. Mason sentait le sang filait en lui comme une lave puissante, ses muscles tressautaient et les nerfs manquaient de craquer à chaque seconde. Il ne lui en voulait pas à elle, ce n'était en rien sa faute mais celle de cette saloperie de goule. « Monte, prend une douche chaude... Je vais arranger ça j'te le promet. » Alors qu'elle pleurait, Mason la tira par le poignet et lui embrassa l'épaule, engloba son visage à deux paumes et baisa ensuite sa mâchoire son nez et son front pour terminer par la serrer et ancrer les yeux dans le siens. « Je vais arranger ça, j'te le jure... faut que t'aie confiance en moi ma belle, je t'aime, tu es mienne et je suis tiens, je te laisserai pas sombrer tu m'entend ? »

Lorsqu'elle hocha la tête pour rejoindre l'étage afin de se vêtir, Mason considéra le miroir à l'autre bout du salon et il envoya la télécommande de la télévision. Tout était sa faute, s'il ne s'était pas  introduis dans sa vie, rien de tout cela ne serait arrivé. A cran, il tourna en rond jusqu'à saisir son portable afin de joindre Paul. Il aurait une idée, ce mec était une lumière. Lorsque la voix du chasseur chanta dans le combiné, il fallut peu de temps à Lockwood pour lui narrer la situation et son interlocuteur, bien qu'intelligent, le renvoya à une personne qu'il n'aurait cru devoir appelé et surtout qu'il n'avait jamais soupçonné être devenu un vampire. Mais au delà de sa haine pour la race, il avait confiance en Paul et ne pouvait pas faire autrement, sans cette fille, la propre sœur d'un de ses amis, Lola terminerait sa vie en prison. Mason avala une gorgée d'une flasque de Whisky sous le bar et composa le numéro de Dylan, un homme répondit, d'après ce que lui avait dit Lewis, il s'agissait du fiancé de cet fille, rien d'autre qu'un sorcier d'envergure et d'une lignée puissante. « Je suis navré d'appeler à cette heure mais, Paul Lewis m'a filé votre numéro, j'ai besoin de Dylan absolument... Elle me connaît, je suis Mason Lockwood un ami de son frère. » Dit-il en avalant une rasade de plus comme s'il faisait là la pire erreur de sa vie. Jusqu'à ce que ce Julian réponde et lui passe la jeune femme qu'il n'avait pas revu depuis plus d'un an. « Dylan, c'est Mas', écoute, je sais pour toi tu sais c'que je suis et ça va pas forcément coller toi et moi, pourtant j'ai besoin de toi... De tes dons... » Pressant ses paupières à l'aide des doigts Mason lâcha un soupir qui en disait long. « Tu pourrais hypnotiser quelqu'un? » Tandis qu'elle répondait, Lola descendit et il indiqua l'endroit où le retrouver à la rouquine avant de raccrocher pour rejoindre sa belle qui, déjà, rejoignait le véhicule de police après un baiser tendre de sa part. Forbes plaqua la porte et il la fixa, lui intimant d'un simple mouvement le lèvres qu'il l'aimait et que le calvaire serait bientôt terminé.

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Julian Gates

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MessageSujet: Re: Quand tout bascule, ne reste plus que tes bras (Mason) Quand tout bascule, ne reste plus que tes bras (Mason) Icon_minitimeSam 9 Nov - 2:21



Paul Lewis

Paul avait fait sa seconde crise cardiaque depuis quelques semaines déjà, bien qu’il ne disait rien à ses proches, il sentait son état de dégrader. Faire de l’exercice était devenu un vrai problème et pas évident pour faire le con ! Parfois il se surprenait à malaxer son cœur comme pour lui intimer de rester bien palpitant. Candice bossait de nuit et Paul avait passé la soirée à déprimer. Oui ça arrivait à Paul surtout quand il n’y avait rien à la télé, que ses jeux ne lui donnaient aucune satisfaction qu’il se sentait seul et qu’il avait trop bu ou trop fumé. Et ce soir c’était le cas, Paul broyait du noir, il aurait très bien pu appeler un pote, mais il n’avait clairement pas envie de les faire chier. Kyle devait prendre soin de sa douce et d’après ce que Dylan lui avait dit au téléphone Elyan séjournait là bas. Julian et Dylan avait leur soirée pour eux il n’avait clairement pas envie de leur bousiller. Mason s’était épris d’une fille et il espérait qu’il soit en sa compagnie, du coup il ne tenta pas de le joindre. Vince et Spencer étaient dans l’avion les ramenant d’un festival. Ambre elle ne donnait pas signe de vie depuis l’écrasement du chien, et ses autres connaissances il n’avait pas envie de les voir. C’est donc tout seul, avec la tête de son chien sur lui qu’il broya du noir, avant de se décider à surfer sur sa tablette dans l’optique d’adopter un lapin. Un quatrième celui là peut être qu’il ne se suicidera pas, mais au fil de ses recherches il jeta son dévolu sur un panda. Des étoiles pleins les yeux Paul fini par oublier sa mélancolie et s’éclata à imaginer tout ce qu’il pourrait faire en la compagnie de cette boule de poil. Il se voyait déjà le promener en laisse dans le quartier ou mieux le chevaucher et débarquer au stade devant la gueule déconfite de ses copains. Ouai ça allait être bien. C’est ainsi qu’il s’endormit sur le canapé, ses pieds dans une assiette vide, une bière dans la main droite, la tablette dans la gauche, la tête basculée en arrière tandis qu’il ronflait. Quand son téléphone sonna, il ouvra juste un œil et força dessus pour voir l’appelant. Mason ? Vu l’heure soit ses jouets avaient bugué et il lui en voulait, soit y’avait une merde dans le paté.

- Le téléphone rose j’écoute ! Je te jure pti loup si t’as pas une bonne raison de me tirer de mon rêve érotique voir peut être même porno avec Alyssa Milano je te noie dans de l’aconit. Ou pire je t’arrache la queue mais je précise pas laquelle histoire de faire planer le suspens.

Lorsque la vérité lui éclata à la tronche comme la mousse de sa bière trop secoué dans son réveil, Paul se redressa sur le canapé et vira tout ce qui l’empêchait de se lever. Se grattant le dos, il commença à tourner tel un lion en cage.

- Merde… merde… Merde merde merde, attend laisse moi une seconde que je réfléchisse.

Paul retira l’oreille du combiné, debout devant le chien, posant la pointe de son pied sur son genoux avant de river ses mains l’une à l’autre typique d’une position de yoga que moman poussin excellait à effectuer.

- Bon j’ai la solution mais ça va pas te plaire, mais vu que t’aimes ta copine tu vas te foutre tes préjugés à la con au cul, et tout se passera bien. Note le numéro 375-95-879, c’est celui de Dylan la frangine à Kyle. Pour te la faire courte elle est devenu ce que tu détestes mais elle se contrôle la gosse, et lui fait pas de mal parce que Juju, enfin Julian il va pas chercher midi à quatorze heure pour te faire bouffer ta queue. C’est un puissant sorcier alors déconne pas… Tiens moi au jus !

Julian Gates

La vie de Julian rentrait dans l’ordre peu à peu, l’exécution de Shona n’était plus qu’une question de temps. L’équipe était déjà prête à intervenir et Elyan serait en sureté avec ses tantes sorcières et sa mère vampire. Posé dans son lit, un bras rivé derrière la tête il fixait le plafond, Elyan n’était pas là, voila pourquoi il s’était offert une grasse matinée, Mademoiselle voulait apprendre à connaitre ses futurs cousins. Oui Kyle lui avait mis en tête que deux petits bonhommes allaient pointer leur nez, évidement ceci faisait sourire Julian qui connaissait la vérité sans la dissimuler aux parents. Son futur beau frère était étrange ces derniers temps, et les visions de Lylou étaient floues pour la plupart, comme si quelque chose les empêchaient d’approcher de la vérité. Julian avait épluché ses bouquins, et il avait mis Paul dans la confidence. Après tout c’était son meilleur ami, qui mieux que Paul pour voir un truc anormal chez Kyle. Il se souvenait d’ailleurs de Paul toussant lorsqu’il choppait les bouquins poussiéreux des étagères, en faite Julian l’avait fait exprès. Il était maniaque et détestait ne pas avoir un lieu propre et organisé pour travailler, mais quand Lewis se proposa de feuilleter les livres avec lui, Julian avait usé de sa magie pour rendre son bureau aussi pourri que sa maison. La raison ? Il s’était assit avec son costard beige tout neuf sur une part de pizza trainant dans le fauteuil de cet homme. Une divine voix résonna jusqu’à ses oreilles indiquant que le petit déjeuner était prêt.

- J’arrive ma puce.

Julian usait rarement de sa magie pour son quotidien sauf si il n’avait le choix mais aujourd’hui, c’est en claquant de doigt qu’il apparu derrière sa divine fiancé. Posant son menton sur ses cheveux, alors que ses mains rejoignaient ses hanches, il respira son odeur avant de lui laisser un petit « Bonjour » au creux de l’oreille. Simplement vêtu d’un bas de pyjama, il serra ses hanches entre ses mains et la souleva du sol pour la faire se retourner dans ses bras, la réceptionnant avec douceur. Un sourire naquit sur son visage, ça avait du bon d’être un sorcier. Embrassant délicatement sa puce, Julian la déposa tout doucement sur le plan de travail, écartant les tasses, le sucre et toutes les choses qu’elle avait déposé. Il lâcha un instant ses lèvres pour lui octroyer un sourire, posant son regard sur des petits gâteaux parsemés de paillettes de sucre.

- T’as fais des cupcakes ?

Les mains de Julian encerclaient ses chevilles, lentement il fit glisser ses mains sur l’arrière de ses mollets, remontant à ses cuisses, le long de son ventre, où il défit la ceinture de son peignoir en satin rose. Posant les paumes à plat sur son buste, fixant le regard de sa douce écartant ce délicat tissu de son corps, quasi dénudé en dessous. Un sourire mutin posséda son visage, alors que d’un claquement de langue il faisait apparaitre ces petits morceaux de sucre sur sa poitrine. Gates s’invita entre ses jambes, lui infligeant avec finesse le poids de son corps alors que ses lèvres se sustentaient des siennes avec gourmandise et une once de bestialité le possédant. Déviant sur sa mâchoire, longeant sa gorge, alors qu’il sentait le corps de sa belle se cambrer sous ses caresses. Sa langue ramassa avec envie, les graines de sucres multicolores sur son corps, prenant soin d’affoler sa poitrine comme jamais, avant de descendre le long de son ventre, avant que ses dents n’attrapent la dentelle de l’unique vêtement le gênant. Ses genoux vacillaient, et les paumes de Julian saisir les hanches de sa douce alors que sa langue s’affairait à lui faire connaitre l’envie le possédant avec volupté et une once de magie afin de la faire languir beaucoup plus vite. Ne lui demander pas pourquoi, Julian sentait que le temps était compté pour eux deux aujourd’hui. S’activant à créer chez sa vampirette, une envie égale à la sienne, sa langue remonta avec chaleur le long de ses courbes alors que son entrejambe encore serré dans son boxer rencontrait le sien brulant. Transpirant de désir pour cette créature qu’il n’aurait jamais pu imaginer tant elle frôlait la perfection, du moins elle l’était aux yeux du jeune sorcier. Retrouvant le gout magique de ses lèvres, ses mains aidant celle de sa future épouse à le défaire du vêtement les séparant d’un plaisir intouchable pour un simple mortel, quelque chose vint entacher ce moment qui s’annonçait passionnel. Le téléphone se mit à sonner et Julian releva le menton en sa direction. Il sentait au sein de ses veines que c’était urgent, important qu’il devait décrocher. Usant à nouveau de sa magie, déposant un dernier baiser à sa douce le téléphone apparu dans ses mains.

- Gates…

« Je suis navré d'appeler à cette heure mais, Paul Lewis m'a filé votre numéro, j'ai besoin de Dylan absolument... Elle me connaît, je suis Mason Lockwood un ami de son frère. »

Julian tendit le téléphone à Dylan non pas sans la mettre sur haut parleur, en général il lui laissa toujours son intimité mais cette fois, il le pressentait quelque chose de terrible se tramait. Il encra ses reins aux hanches de sa douce prêtant l’oreille.

« Dylan, c'est Mas', écoute, je sais pour toi tu sais c'que je suis et ça va pas forcément coller toi et moi, pourtant j'ai besoin de toi... De tes dons... Tu pourrais hypnotiser quelqu'un? »

Le sorcier fit craquer sa nuque alors que Dylan le sondait du regard. Si c’était Paul qui lui avait donné le numéro, c’est que la raison était louable, jamais Lewis n’aurait fait une chose pareille pour des futilités connaissant parfaitement le tempérament de Julian. Il hocha du bonnet et fila s’habiller une fois le téléphone raccroché. Julian et Dylan se dirigèrent au commissariat, et il avait raison quelque chose se tramait pour venir dans un tel endroit. Il se gara et ouvrit la porte à sa tendre fiancée avant d’entremêler ses phalanges aux siennes, lui livrant un regard serein qui changea en méfiance quand il vit le loup se dresser devant eux. Par pure instinct de protection il riva sa femme derrière lui avant de passer sa langue sur sa lèvre.

- Julian Gates, tu dois être Mason ?

Quand il eut sa réponse, il fronça d’un sourcil signe annonciateur qu’il ne plaisantait pas. D’ailleurs il se montrait tout sauf amical envers cet homme, après tout il était un danger pour ses femmes. Le visage fermé, serrant délicatement la main de sa future épouse, Julian ne tarda pas à prévenir le loup face à lui.

- Qu’on soit d’accord, Dylan va t’aider, mais si tu fais un pas de travers, je n’hésiterais pas une seule seconde à t’arracher le cœur. J’espère qu’on s’est bien comprit.
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Dylan Jefferson

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MessageSujet: Re: Quand tout bascule, ne reste plus que tes bras (Mason) Quand tout bascule, ne reste plus que tes bras (Mason) Icon_minitimeDim 10 Nov - 2:03

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~Quand tout bascule, ne reste plus que tes bras~


Levée tôt en cette sublime journée de Soleil où le corps de sa fille ne vint pas bondir entre son père et elle comme un ressort, Dylan avait quitté les draps en un baiser tendre sur les lèvres de son fiancé. Son fiancé, alors qu'elle s'était engouffrée sous la douche afin d'émerger d'une nuit de sommeil réparateur, la jeune Jefferson scrutait sa bague de fiançailles, une aile d'ange en or blanc où quelques diamants offraient de leurs multiples reflets sous les spots de la cabine. Ce n'était pas la valeur de ce bijou qui comptait à ses yeux, mais d'avantage l'homme lui ayant promis son cœur en lui passant à l'annulaire. Un sourire s'empara de ses lèvres alors que la mousse glissait sur ses courbes, Julian était parfait, un homme de poigne, de valeur et droit comme jamais elle n'avait pu espérer en connaître un et, désormais, alors que beaucoup de bas avaient entaché leur relation fusionnelle, la belle vampire se sentait revivre. Son besoin maladif de sang s'était estompé, elle tentait d'oublier sa rencontre avec Stefan et se concentrait d'avantage sur le rôle que voulait lui donner son Sorcier au sein de leur clan, celui d'une mère parfaite et, avant tout, celui d'une femme, sa femme, son amour. Un lien unique les unissait, comme destinés depuis leur naissance, Gates et elle s'étaient trouvés alors que tout les amenait à se haïr. Lorsqu'elle l'avait rencontré la première fois, alors qu'il faisait embarquer sa voiture qu'elle avait dû abandonné devant le club, Dylan n'avait vu que ses yeux, son regard parfait alors qu'aux siens, il n'était qu'un con imbus, incapable de faire preuve de bonté. Elle songeait à cela en quittant le jet d'eau chaude, s'épongeant et enfilant un sous vêtement de dentelles noires sur lequel elle noua un peignoir rose pour filer, sans un bruit, vers la cuisine. Un sourire mutin logé aux lèvres alors qu'elle repensait à tout ce que Julian avait pu lui jeter au visage ce fameux soir, subitement un frisson dévala le creux de son dos lorsqu'elle revécut mentalement des brides de la nuit où son existence -qu'elle croyait fichue- avait complètement changé.

Laissant cette subtile chaire de poule combler le creux de ses reins, elle tremblota d'un plaisir mémorisé aux creux de sa tête et ouvrit le fameux bouquin de cuisine qu'il lui avait offert suite à une plaisanterie. Humaine, la belle savait y faire aux fourneaux, alors pourquoi pas si remettre afin de bien démarrer la journée de son homme ? Souriante et plus joyeuse que les semaines précédentes, Dylan saisit les ustensiles et ingrédients dont elle avait besoin et se colla à la tâche avec attention, sautillant ça et là, jouant avec la cuillère de bois et passant le dos de sa main, comblée de sucre coloré sur le haut de son front après avoir attaché ses cheveux à l'aide d'un crayon de bois. Les cupcakes prenaient forme et c'est ravie qu'elle y ajouta les paillettes sucrées, Elyan bouderait sûrement de n'avoir pas eu le loisir d'y goûter mais qu'importe, cette journée n'appartenait qu'à eux et elle lui en referait, juste pour elle, à l'occasion. Attentive aux moindres bruits à l'étage, elle sut en à peine une seconde que son sorcier était réveillé et sourit, cette attention particulière lui plairait sûrement. Mon ange, petit déjeuner ! Intima-t-elle à son homme par la simple pensée. Ils usaient de leur lien plus qu'à l'accoutumé ces derniers temps et ce n'en était que bénéfique pour leur couple, ainsi ils étaient solidaires et se concertaient pour l'éducation de leur fille et pouvaient, comme à l'instant, s'intimer des douceurs sans que personne d'autre qu'eux ne puissent en deviner le moindre mot. Subitement, alors qu'elle vérifiait les grains de chocolat blanc sur l'une des pâtisseries, la jeune femme frissonna lorsque des mains particulièrement chaudes -plus que d'ordinaire d'ailleurs- épousait la silhouette de ses hanches. Dylan entrouvrit les lèvres et sa nuque rejoignit l'épaule de Julian dans son dos, déjà son sang pulsait dans ses veines alors qu'elle sentait celui du sorcier couler rapidement sans son organisme. Le cœur de son homme battait lourdement, non pas de stress mais plutôt sous les quelques pensées, dont il lui avait désormais refermés l'accès, désireuses qui devaient combler son esprit. « Tu semble en forme... bonjour mon cœur. » Répondit-elle après qu'il lui ait susurré ces mêmes mots à l'oreille. En un geste habile, délicat mais tout aussi vif, la jeune femme fit face à son homme qui lui imposait son envieuse volonté sans devoir user de force, la magie brillait dans son regard et il n'en était que plus beau encore alors qu'elle le savait déjà magnifique sans aucun pouvoir.

Dylan lui offrit son plus beau sourire, l'une de ses mains s'attardait déjà sur les lignes de l’Ouroboros qui filait sur sa clavicule et terminait dans son dos. Elle contemplait cette perfection chaque jour et chaque jour elle n'en était que plus séduite. Elle croisa son regard et, sans se concerter, leurs lèvres s'unirent en un baiser sensuel qui lui fit pulser le sang comme jamais alors qu'il l'asseyait sur le comptoir en quelques bruissements de porcelaine et de pyrex que la main libre de Julian dégageait. « T'as fait des cupcakes ? » Interrogea-t-il en un sourire tandis que son regard filait contre d'autres gourmandises qu'elle. Jefferson se mordit la lèvre inférieur, son corps le réclamant déjà alors qu'il sustentait son regard des friandises qu'elle venait de faire. « Après... » Souffla-t-elle désireuse en déposant les paumes contre le visage de son homme afin d'épouser derechef ses lèvres bouillantes. Elle l'embrassait comme s'il en allait de sa vie, ses organes pulsaient son envie et le plaisir naissant qu'il faisait jaillir en elle alors qu'il ne faisait qu’effleurer ses jambes, le creux de ses genoux, ses hanches puis son ventre ou il s’arrêta afin de dénouer l'unique vêtement qui couvrait sa poitrine haletante de pensées charnelles. Dylan sentait déjà de douces et délicates contractions saisirent son abdomen ainsi que l'objet des convoitises de son sorcier qui jouait avec elle à l'en faire gémir. Les soupirs chaud quittait la gorge de la belle qui devait presser les dents contre la pulpe de sa bouche afin de ne pas lui intimait trop de choses à la fois, le défis était de taille, Gates était un amant doué et bien plus encore, il était l'homme de sa vie et ce simple fait le rendait irrésistible à ses yeux. Sans un mot, uniquement quelques souffles et soupirs arrachés à leurs lèvres suspendues aux charmes de chacun, Julian s'invita entre ses jambes à en faire tressaillir la belle qui sentait la chaleur puis la fermeté de son entre-jambe presser la sienne. La magie entra en jeu, il aimait y faire appel afin de la faire fondre d'avantage mais, même sans cela, Dylan était soumise à ses mains expertes et au chemin humide que traçait la pointe de sa langue sur la sienne, rejoignant ensuite le dessin de sa mâchoire puis son cou avant de terminer contre sa poitrine nue où il venait de faire apparaître quelques pastilles de sucre rose.

Si elle avait encore nécessité d'air, elle serait morte en retenant son souffle afin de laisser le plaisir l'envahir et la noyer dans les bras de son fiancé, elle l'aimait à en tuer s'il fallait, aucun autre que lui n'avait tant fait pour elle, aucun autre que lui ne l'avait aimé si fort que lui, aucun autre que Julian n'était capable de la faire flamber comme une allumette alors qu'elle était froide comme le givre depuis maintenant plus de six mois. Ses lèvres baisaient les courbes de son corps en une subtilité qu'elle ne pouvait soupçonner chez aucun autre homme, il était attirant, séduisant, chaud comme le feu d'une cheminée où les bûches se faisaient dévorer par les flammes sans aucune pudeur. Ici elle était une brindille et lui l'incendie dévastateur lui soumettant sa puissance. Sa main rejoignit les mèches de ses cheveux tandis qu'il dévalait dangereusement la vallée de son ventre, les yeux révulsés parfois, cette fois elle ne contenait plus les soupirs d'extases qu'il lui arracha alors que ses dents faisait glisser les dentelles qui rejoignirent le sol. Les genoux de la belle tremblèrent de convoitise alors que Julian s’apprêtait à satisfaire l'objet de son désir au désarroi des lèvres de Dylan qui dû les mordre à s'en faire saigner lorsque sa langue posséda son intimité comme jamais elle n'en avait connu tant de délices. Un léger rire désireux quitta la gorge de la belle dont l'extase s'évaporait dans l'air en des gémissement plus chauds et comblés de décibels au fil des minutes qui s'égrainaient. Sans véritablement le prémédité, sa main effleura la nuque de son homme, ses cheveux et les contours de sa mâchoire qu'elle sentait s'activer à la simple satisfaction de son plaisir ardent. Cette parade de baisers dura un long moment puis il retraça le même chemin que précédemment, remontant à son ventre, ses seins, son cou puis ses lèvres qu'elle épousa avec fièvre et un once de vivacité dû à sa nature lorsque ses mains englobèrent ses joues. Elle s’enivrait de lui, de son odeur, de la fragrance du sang pulsant en lui mais, alors que s'il avait s'agit d'un homme ordinaire, elle aurait pu être tenté de le mordre, ici aucune soif ne venait lui brûler la trachée, il n'y avait que ce désir immense et pesant, en de lourdes contractions s'intimant en elle, qui la faisait s'animer et onduler contre le corps de son sorcier qui désormais rejoignait le creux de ses jambes. Dylan laissa échapper un soupir de complaisance intense lorsqu'elle sentit l'objet de son désir épouser le sien sans pour autant la posséder. Le tissu englobant le corps de Julian la séparait de lui et elle passa lentement les doigts à la base de celui-ci pour le faire lentement glisser. Usant elle aussi de sa propre magie, Jefferson redressa le buste en une vitesse hallucinante afin que sa poitrine rejoigne le torse bouillant de son amant et que sa langue puisse filer à son cou puis ses lèvres qu'elle ne cessa plus de baiser en de savoureuses caresses linguales. Subitement elle le sentit plus alerte et ce ne fut que lorsque le téléphone sonna qu'elle saisit de nouveau ses lèvres afin de lui intimer de laisser couler. Cependant, Julian était capable de ressentir l'urgence et autres émotions sans qu'une personne fut près de lui, elle vit rapidement le téléphone apparaître dans sa paume et rejoindre son oreille tandis qu'elle couvrait sa mâchoire d'embrassades fiévreuses. Sans devoir abuser de ses dons, la voix claire de Mason résonna dans le combiné et elle fronça les sourcils, cessant lentement l'office afin de jauger le regard de son sorcier tandis qu'il déposait l'appareil à son oreille après avoir enclenché le haut parleur.

« Mason ? » Interrogea-t-elle inquiète jusqu'à ce que les lèvres et hanches de Julian ne fassent renaître un sourire mutin sur son visage poupin.

« Ecoute, je sais pour toi tu sais c'que je suis et ça va pas forcément coller toi et moi, pourtant j'ai besoin de toi... De tes dons... Tu pourrais hypnotiser quelqu'un? » Les cervicales du jeune homme craquèrent et ils cessèrent toutes effusions.

Cette fois sa fiancée sondait son regard afin d'obtenir un accord, jamais plus elle ne ferait quoi que ce soit en lui dissimulant.  Il opina du chef et quitta son étreinte, pas sans quelques soupirs de frustrations de leur part, pour rejoindre la salle de bain. Alors que le loup-garou lui donnait rendez-vous devant le commissariat, Dylan lui indiqua qu'ils se mettaient en route le plus rapidement possible et raccrocha. Filant à vive allure dans la chambre, après avoir renfiler sa petite culotte, elle agrafa un soutien gorge à son buste, enfila une robe gris foncé lui épousant parfaitement le corps, et couvrit ses jambes de nylon noir opaque pour ensuite chausser ses bottes de velours et son trench sombre. Ils fallut peu de temps au couple Gates pour rejoindre le point de rendez-vous où Julian gara le véhicule qu'ils quittèrent, main dans la main afin d'aller à la rencontre d'un jeune homme blême et désormais aussi dangereux pour elle qu'un pieu rivé dans le cœur alors qu'humaine elle ne l'avait jamais craint. Surprise, elle plissa légèrement le nez quant à l'odeur de cèdre oppressante que dégageait Mason et, pas simple geste de protection, se logea dans derrière le bras que son sorcier rivait entre elle et le loup, à distance raisonnable de ce dernier. Un simple sourire bref fut offert en guise de bonjour à celui qui se présentait devant elle, jadis elle lui aurait sauté au cou, lui aurait scandait qu'il lui avait manqué, lui aurait sans doute demandé ce qu'il avait fichu pour ne plus lui donner de nouvelle mais ce temps là était révolu, sans l'avoir voulu une seconde, ils étaient désormais ennemis uniquement de part les races auxquelles ils appartenaient.

« Julian Gates, tu dois être Mason ? » Salua-t-il, la belle lovée derrière lui, sa main pressant la sienne quand elle songea à ce qu'il devait ressentir à l'égard d'un homme qui n'était autre que de la même espèce que celui ayant volé la vue de sa petite sœur. « Qu’on soit d’accord, Dylan va t’aider, mais si tu fais un pas de travers, je n’hésiterai pas une seule seconde à t’arracher le cœur. J’espère qu’on s’est bien comprit. » Un loup-garou, sans nul doute le pire ennemi des vampires, leur morsure était un poison mortel pour eux, chose avec laquelle son père avait maintes fois joué afin de mettre à terre quelques buveurs de sang. Dylan déglutit et fixa un instant le profil de son sorcier.

Je serai prudente mais fais attention à toi aussi... je sais ce que ça évoque en toi et si tu veux qu'on s'en aille alors je te suivrai. Dylan pressa l'avant bras de son homme et sourit lorsqu'il lui intima que tout irait bien. « Mason, je vais pas te dire que je suis à l'aise alors dis moi ce que je dois faire et ensuite on se quitte, je n'ai rien contre toi pourtant je sais que toi et moi on ne sera plus que d'ancienne connaissance, maintenant laisse moi t'aider une dernière fois et je disparaîtrai de ta vie tout comme tu quittera la mienne. » Dit-elle, toujours auprès de Julian alors qu'ils entraient dans le bâtiment, quoi qu'il ait pu se passer pour Lockwood, Dylan le connaissait assez pour savoir que jamais il ne ferait appel à un vampire, même elle, si ce n'était pas vitale.

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Regina Q. Mills

Regina Q. Mills
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MessageSujet: Re: Quand tout bascule, ne reste plus que tes bras (Mason) Quand tout bascule, ne reste plus que tes bras (Mason) Icon_minitimeDim 10 Nov - 4:58

La pression ne retombait pas, Lola se sentait emmurée dans une sphère d’angoisse, de terreur et de doutes. Elle ne savait pas ce qui allait se passer ensuite, mais lorsque la shérif spécifia qu’elle partirait au poste avec eux, son cœur se serra et le pire avenir se dressa sous ses yeux. Elle venait de tuer un homme, certes par légitime défense, mais est ce que les juges ne l’accableraient pas ? Allait-elle aller en prison ou tout simplement être blanchit aux yeux de tous. Ses pensées se tournèrent rapidement vers les deux hommes de sa vie. Mason se retrouverait seule, elle serait loin de lui, enfermée derrière des barreaux et que dire de Lucas. Il sera soit envoyé dans un foyer, une famille d’accueil en attendant que ses parents ne récupèrent sa garde, il grandirait loin de sa maman, entendra les pires remarques blessantes des autres enfants –bien sur formulé par les adultes-, elle sera une meurtrière à leurs yeux. Et que se passerait-il les jours de pleine lune, si elle mutait dans une cellule ? Son palpitant bondissait dans sa poitrine, son corps tremblait comme une feuille et ses yeux ne cessaient d’hurler leur douleur en inondant ses joues de larmes. Proche de la crise d’angoisse, Lola sentait sa tête lui jouer des tours, son souffle se saccadait au point qu’elle rive ses mains sur sa gorge, comme si elle était entrain d’étouffer, manquant d’air, manquant de recule. Violette en voyait plus que le visage de cet homme, les yeux ouverts sans vie, étalé sur le sol en bas des escaliers. Si elle avait su avant, que l’activation de son gêne viendrait en tuer quelqu’un, aurait elle ainsi combattu ? La réponse était oui, son instinct maternel était plus fort que tout, elle aurait lutté, se serait donné corps et âme comme elle venait de le faire pour protéger le fruit de ses entrailles. Les bras de son loup l’encerclant ne réussir qu’à lui permettre de reprendre son souffle comme si il venait de lui délivrer une bouffée d’oxygène, mais n’arrivaient en aucun cas à adoucir ses craintes. Lola était en mauvaise posture et elle le savait parfaitement, rien ne pourrait arranger son état hormis le temps, mais le poids de la culpabilité l’habiterait chaque jour même si le regard de son fils lui intimerait qu’elle avait bien fait. Elle n’aurait jamais pu laisser une personne s’en prendre à son enfant, elle préférerait mourir que de le voir souffrir sous les mains d’un homme.

« Monte, prend une douche chaude... Je vais arranger ça j'te le promet. »

- J’ai peur…

Les baisers qu’il déposa sur sa peau, la firent frémir un instant, une sensation de douceur venait prendre possession de ses veines, comme pour lui intimer de s’apaiser. Mais la vision de cette nuit, ne cessait de tourner en boucle dans son crane, elle donnerait tout pour pouvoir s’endormir quelques minutes, juste pour oublier. Se sentir libre et sereine jusqu’à un réveil qui promettait d’être aussi difficile que ce moment. Lola serra les pans du vêtement de son loup, craignant de vivre le dernier instant de tendresse avec lui, regrettant l’avenir qu’elle voyait se dessiner dans ses bras, pensant qu’il serait barré d’une croix rouge comme inaccessible désormais. Quand son regard rencontra le sien, Lola riva ses doigts à ses lèvres, hoquetant de sanglots, alors qu’elle tentait d’être forte chose qu’elle n’arrivait plus à faire, ses forces l’ayant complètement abandonné.

« Je vais arranger ça, j'te le jure... faut que t'aie confiance en moi ma belle, je t'aime, tu es mienne et je suis tiens, je te laisserai pas sombrer tu m'entend ? »

Elle ferma un court instant les yeux, respirant son odeur qu’elle savait déjà avoir perdu pour celle de mur froid et peu accueillant d’une cellule en prison. Même si le shérif avait parfaitement comprit qu’il s’agissait là de légitime défense qu’elle n’était en rien responsable, Lola n’avait nullement confiance en un flic et surtout pas en la loi. Tous corrompu d’une manière ou une autre, elle l’avait souvent dénoncé dans ses articles, et si elle tombait sur un juge qu’elle avait épinglé, à coup sur il ne lui ferait pas de cadeaux. Après un hochement de tête, elle monta les marches de l’escalier où la bagarre avait eu lieu, évitant les morceaux du miroir brisé sur le sol, et filant prendre une douche bouillant à lui en faire souffrir la peau, mais au moins elle ressentait moins la douleur de son cœur. Elle s’efforça d’arrêter de pleurer car les minutes suivantes elle verrait le visage de son poussin et c’était pas cette image qu’elle voulait lui laisser. Enfilant ensuite un jeans bleu foncé, un pull noir en cashmere où une petite louve dans son dos hurlait sous une lune pleine, c’était un cadeau de son père qu’elle prenait soin de ne jamais abimer. Aujourd’hui ce vêtement prenait tout son sens, et elle avait besoin de quelque chose sur elle se rapprochant des gens qu’elle aimait pour affronter ce qui allait suivre. Attachant ses cheveux en queue  de cheval, elle enfila ses bottes et rejoignit les agents de police dans le hall d’entrée. Elle profita du dernier moment qu’ils lui accordaient pour embrasser Mason, ses yeux lui criant l’amour qu’elle avait pour lui, avant de sentir un métal froid encerclé un de ses poignets derrière son dos puis l’autre. Son palpitant s’accéléra et Lola lutta pour ne pas verser de larme alors qu’elle sentait les rayons du soleil lécher sa peau quand elle passa la porte. Son père et sa mère se trouvaient encore sur les lieux, se tenant l’un contre l’autre, lui offrant un hochement de tête réconfortant, signe qu’ils ne l’abandonneraient pas. Lucas était toujours dans l’ambulance mais quand il remarqua sa maman menotté, il retira sa petite couverture pour sauter du camion afin de se précipiter vers elle. Les bras de Nero l’encerclèrent afin de l’en empêcher alors qu’il tendait les bras vers elle en larme, affolé se débattant contre l'emprise de son grand père.

- MOMAN !!!!! REVIENS TEUPLAIT !!!! ME LAISSE PAS!!!

Lola serra des dents, en le regardant pour ne pas exploser en sanglot, elle lui fit un sourire réconfortant.

- Pleure pas poussin, je vais revenir, t’en fais pas… Soit sage d’accord, maman t'aime très fort mon petit coach.

Dit elle avant de river son regard dans celui meurtrit de son père. Jamais elle ne l’avait vu ainsi, pas même lorsqu’elle fut lâchement abandonnée devant l’autel. Il avait toujours été fort pour la soutenir, mais elle voyait clairement dans ses iris qu’il était accablé, désemparé, il lui offrit un sourire forcé, alors qu’elle rejoignait l’arrière de la voiture. Où elle pu enfin laisser ses larmes reprendre le dessus sur elle, elle tourna son regard vers Mason, et eut un pincement au cœur en voyant le « Je t’aime » qu’il lui mimait. Elle y répondit avant de quitter la propriété. Quand elle arriva au poste de police, Lola se sentait telle une criminelle, photo avec une petite affiche devant elle, empreinte, fiche de renseignement avant de rejoindre une cellule vide, loin d’autres détenus. Une fleur que semblait lui offrir cette très chère Liz qui tentait tant bien que mal de la rassurer sur les futurs événements en refermant la barrière de fer derrière elle. Ses chaussures étant restés devant la cellule par pure précaution et comme l’obligeait le protocole, Lola fixait la cellule. Un lit sommaire, une couverture grise et fine posé sur celui-ci, des murs abimés avec le temps où des noms étaient gravés comme la fierté d’un passage ici. Aucune fenêtre, juste la lumière traversant le rideau de fer. Serrant des poings dans cette minuscule pièce, Lola ne s’assit pas sur le lit posté sur la gauche en entrant. Elle colla son dos au mur derrière le lit et se laissa tomber au sol, se recroquevillant sur elle-même, mordant ses genoux comme pour se faire mal afin d’apaiser la douleur de son cœur.

Des minutes, peut être même des heures passèrent elle n’en savait rien. Violette la tempe rivée contre le mur froid, les genoux remontés contre sa poitrine, ses bras encerclant ceux si, se berçait doucement afin de se calmer sans grand succès. Elle était liée à son loup, et ressentait des émotions qui n’étaient pas les siennes, comprenant instinctivement que c’étaient les siennes. Se mordant les lèvres au point de s’en faire saigner tant elle se détestait pour ce qu’elle infligeait aux siens. Ses parents, Mason, son fils, elle bouleversait leur vie, les rendait triste, angoissés et terrorisés pour elle. Ses larmes séchaient sur son visage, mais presque aussitôt d’autres naissaient silencieusement à ses yeux. Elle n’était pas calmée, ses forces l’ayant lâchée, elle était comme l’ombre d’elle-même, enfermée dans une bulle de terreur où elle n’arrivait à se sortir. Plus rien n’existait autour d’elle, seules les visions l’habitaient, elle n’entendait aucun bruit, ne sentait aucune présence, elle était seule, totalement abandonnée dans une cellule froide et morbide. Personne ne venait la voir pour s’assurer qu’elle allait bien, ce qui la confortait dans l’idée qu’elle n’était qu’un assassin à leurs yeux, une future détenue de prison. Un instant elle s’imagina ses moments là bas, jamais elle ne le supporterait, jamais elle n’y arriverait. La présence des siens avaient toujours été importante pour elle, un moteur essentiel à sa vie, et sans eux à ses côtés Lola ne vivait plus, elle était comme morte intérieurement. Elle tentait tant bien que mal de s’accrocher au sourire sublime de son fils, aux yeux pétillant d’or de son loup, à l’étreinte réconfortante de ses parents, mais rien n’y faisait. Tout ce qu’elle arrivait à voir et entendre était les cris de son poussin lorsqu’elle était montée en voiture, le regard torturé de ses parents, le corps vibrant de terreur de Mason. Son cœur mourrait peu à peu sous toutes les émotions douloureuses qu’un humain pouvait ressentir, mais ici tout était comme accentué. Son imagination lui jouait des tours, voyant son procès se dérouler dans son esprit, le regard des parents de cet homme souhaitant la peine de mort pour elle, pour leur avoir arraché leur enfant peu importe les circonstances, peu importe les actes qu’ils allaient commettre en cette nuit, elle serait épinglé comme une vulgaire délinquante. Elle entendit des pas résonner dans le couloir, de nombreux pas, pensant à un nouveau détenu, elle resta terrée dans son coin tremblante sans relever le regard vers les barreaux. Les yeux larmoyant et rougit, les cernes visibles sur un visage pali par l’épreuve qu’elle endurait. Soudain son surnom résonna dans l’enceinte de cet endroit glauque et elle tourna son regard peu convaincu avec lenteur tel un pantin, comme persuadé que son esprit lui jouait des tours. Quand elle découvrit son visage, son cœur se serra et ses larmes reprirent de plus belle, alors qu’elle délogeait sa tempe du mur. Prenant appui sur les barreaux du lit pour se redresser, son corps douloureux par la posture qu’elle avait adopté durant un long moment de solitude, elle se dirigea vers les barreaux et passa une de ses mains au travers pour caresser sa mâchoire. La porte de fer dans ce rideau s’ouvrit comme par magie, et Lola la poussa vivement pour rejoindre les bras protecteur de son loup, réfugiant son visage dans son cou, une de ses mains serrant les pans de son tee shirt dans son dos. Gelée à cause de ses émotions, elle se sustenta un moment de la chaleur de son corps, incapable de prononcer le moindre mot, jusqu’à ce que ses yeux s’ouvrent et que deux personnes se présente debout près d’eux. Violette décolla son visage de son corps et les fixa se demandant pourquoi ils la regardaient ainsi. Un homme brun la regardait d’un air froid, et une jeune femme dont le visage était tendre tenait sa main. Aucune question quant à leur présence ne quitta sa bouche, elle s’inquiétait pour une tout autre personne. Elle remonta son regard sur Mason.

- Lucas ? Il va bien ? Dis moi qu’il ne pleure plus qu’il va bien…

Dit elle avec une voix tremblante de douleur quand au spectacle qu’elle lui avait offert, et les peurs qui avaient habité son petit ange blond. Le fait que Lola ait activé son gêne de loup, ne l’inquiétait pas pour l’instant, ses pensées étaient tournées vers les gens qu’elle aimait, les épreuves qu’elle leur infligeait sans l’avoir voulu. Elle s’en voulait terriblement pour ça, tout comme pour avoir tué cette homme, le privant de toute vie, de tout avenir, peut être avait il des enfants. Etait elle la femme qui avaient privés ceux-ci de leur père à tout jamais ?
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MessageSujet: Re: Quand tout bascule, ne reste plus que tes bras (Mason) Quand tout bascule, ne reste plus que tes bras (Mason) Icon_minitimeDim 10 Nov - 20:53



-Quand tout bascule, ne reste plus que tes bras-


Les cris de Lucas résonnaient encore sur les murs extérieurs de la demeure alors que ses grands parents l'emmenaient, Mason n'avait pas d'autre choix même si le gamin lui fendait le cœur, qu'aurait-il fait ici, auprès de lui, alors que Lockwood n'avait clairement pas la tête à jouer avec lui mais plutôt à tout faire pour lui rendre sa mère? Non c'était bien la meilleure solution que de l'éloigner de cela, le sang, la vision de Lola dans cet état, ce mort et surtout le simple fait qu'un étranger était entré chez eux suffisait amplement pour l'esprit trop jeune du petit, il était inutile de le choquer d'avantage et surtout de l'exposer au vampire qu'il allait bientôt rejoindre afin de tirer sa louve d'un endroit où elle n'avait clairement pas sa place. Tandis que la voiture de police filait, Lola à son bord, Mason passa la main sur ses traits livides, n'ayant pas encore eu le temps de se remettre de sa nuit, ses doigts libres s'enserrèrent à en faire craquer ses phalanges, sa nuque elle aussi était aussi rigide que s'il avait dû faire face à une seconde lune pleine, ses muscles, ses tendons, ses nerfs, tout chez lui était sous tension. Une main sûre vint rejoindre son épaule et il considéra du coin de l’œil, les sourcils froncés, la blonde en uniforme qui allait bientôt rejoindre son véhicule afin d'enfermer la femme qu'il aimait comme une vulgaire bête de foire à pointer du doigt.

« Je suis désolée Mason... J'espère simplement que la justice sera clémente avec elle et... » Il ne restait plus qu'elle sur le parc vide désormais, l'unique son des jets de la fontaine comblait un peu le silence morbide et peu amicale que laissait planer le loup avant de lui couper brutalement la parole. « Et quoi hein ? Quoi ? Vous allez me servir votre petit discours parfait quant aux criminels et autres violeurs qui traînent en ville ? » Tonna-t-il sans bouger. « C'est ça hein, pour une fois que vous tenez une potentielle affaire vous vous empressez alors que près de vous et sous votre nez, sans que vous ne disiez rien, des tas de tueurs rodent et ont votre bénédiction ? » Forbes entrouvrit les lèvres et Mason reprit, son ton était de plus en plus menaçant. « J'me demande comment vous pouvez vous regarder dans une glace Liz, comment vous pouvez fermer les yeux pour des suceurs de sang et embarquer une mère de famille qui s'est simplement défendue et a sauvé la vie de son fils ! Dites moi que vous ne l'auriez pas fait pour ce qui vous sert d'enfant. » Son regard prenait d'ors et déjà des teintes ocres. « Mason calmez vous, je n'fais que mon travaille. » Le loup la fit reculer jusqu'à la portière de sa voiture et enfonça le poing dans celle-ci, la taule se plia et le shérif frissonna en fermant les yeux un instant pour reprendre son calme. « Dites le !!!!! » Vociféra-t-il à bout de nerfs. « Je ferai tout pour épargner Caroline et vous le savez très bien Mason... » Avoua-t-elle enfin avant qu'il recule pour qu'elle s'empresse au volant. « Je ferai tout pour elle, vous êtes au courant et si vous tentez quoi que ce soit, j'irai plus loin, vous êtes apte à comprendre je crois ? » Conclut-il avant qu'elle ne quitte le domicile.

Mason ne chercha pas plus loin, il grimpa derechef dans le 4X4 et se dirigea en trombe vers le point de rendez vous. Sur place quelques flics rejoignaient leurs véhicules, d'autres fumaient paisiblement leurs clopes et d'autres s'engouffraient dans l'enceinte, ça en faisait du monde, pourtant si Dylan et son fameux sorcier faisaient vite, il n'y aurait que peu de gens à qui effacer la mémoire, le plus important était Forbes, si elle était persuadée que Marquez était innocente et qu'il ne s'agissait que d'un terrible malentendu, il ne faudrait pas longtemps avant que ses officiers et adjoints en soient totalement convaincus. Livide, le cœur battant lourdement dans son thorax, les muscles le blessant à force de tension, Mason prenait conscience de ce qu'il était capable de faire pour cette fille, c'était au delà de ses convictions et jamais il n'aurait pensé devoir recourir à un vampire pour venir en aide à quiconque, ce fait le rebutait et lui collait les nerfs pourtant il connaissait la jeune Jefferson, autrefois cette fille était une chasseuse de goules tout comme son frère aîné, que c'était-il passé pour qu'elle devienne une morte mouvante ? Connaissant Kyle et son père, il savait pertinemment ce qui serait advenu des gamins Jefferson si l'un d'eux devenait un buveur de sang, il serait mort de la main d'un des survivants, alors pourquoi cette gosse était encore en vie et sous l'aile d'un sorcier ? Un sorcier, Lockwood peinait à y croire, cette espèce détestait les vampires au moins autant que les Lycans les haïssaient alors comment pouvait-il protéger ou, pire encore, aimer l'une des leurs ? Un tas de choses inondait son esprit, ça lui permettait de tenir et de ne pas trop infliger de ses propres doutes à la jeune femme enfermée dans l'une des cellules derrière ces murs. Tandis qu'il fixait sa montre puis le bâtiment, son odorat fut titillé par un parfum désagréable au flair acéré des loups, les épices et le gel. D'instinct il tourna la tête dans la direction des pas qui se rapprochaient de lui et dénota Dylan puis le sorcier à ses côtés, le regard froid de ce type lui annonçait clairement la couleur pourtant il lui sembla l'avoir déjà vu quelque part sans pour autant relever cette impression.

« Julian Gates, tu dois être Mason ? » Il fronça les sourcils tandis que ce type collait la jeune femme, qui n'avait pas changé physiquement, derrière lui. « Qu’on soit d’accord, Dylan va t’aider, mais si tu fais un pas de travers, je n’hésiterai pas une seule seconde à t’arracher le cœur. J’espère qu’on s’est bien comprit. » Un sourire étrange dévora le coin des lèvres de Mason qui ne quittait pourtant pas son masque méfiant. « J'te sers la même chose au sujet de celle qui s'trouve là dedans Gates... » La tension planait entre ce couple et lui, mais se soumettre n'était pas dans sa nature et si sa suceuse de sang ou lui tentait quoi que ce soit, contre lui ou même Lola, il n'y réfléchirait pas à deux fois avant de lui coller un pied de chaise dans le cœur. « Mason, je vais pas te dire que je suis à l'aise alors dis moi ce que je dois faire et ensuite on se quitte, » Lâcha subitement Jefferson comme pour apaiser une méfiance que les deux hommes se plaisaient à entretenir afin qu'ils sachent que l'un et l'autre était près à tout pour celles qu'ils protégeaient. « Épargne moi ça Dylan, je serai pas de ton côté, si t'es là c'est parce que j'ai confiance en Lewis rien d'autre... J'ai besoin que tu enlève de la tête de Forbes que Lola Marquez est responsable de la mort d'un type qui est entré chez moi cette nuit, ensuite ciao.» Déclara-t-il en avançant vers le complexe, ressentant encore et toujours la terreur de sa belle. « Je n'ai rien contre toi pourtant je sais que toi et moi on ne sera plus que d'ancienne connaissance, maintenant laisse moi t'aider une dernière fois et je disparaîtrai de ta vie tout comme tu quitteras la mienne. » Sans répondre cette fois mais en lâchant un rictus, Mason leur ouvrit la porte et les laissa passer devant tandis que Gates faisait passer le vampire devant lui. En un truc qui lui échappait complètement, ils se retrouvèrent dans le couloir des cellules, et la porte d'une d'entre elles s'ouvrit.

« Rashka ? » Interrogea-t-il en approchant de la geôle pour la contempler. Apeurée, terrorisée par un acte dont elle n'était en rien coupable, la belle était recroquevillée contre le mur et ce jusqu'à ce que son regard pu croiser celui du loup après quoi elle se redressa et se jeta contre lui, l'attirant comme un aimant contre son corps qu'il serra fiévreusement. Mason baisa ses cheveux, huma son odeur puis engloba son visage alors qu'elle ne relâchait pas les pans de son tee shirt. « Lucas ? Il va bien ? Dis moi qu’il ne pleure plus qu’il va bien… » Lockwood dégagea ses mèches de cheveux en de tendres caresses puis baisa le coin de ses lèvres, avant d'effacer ses larmes du bout des pouces. « Il est avec tes parents... On va passer le chercher tu vas sortir Lolita mais avant il faut que Dylan change la façon de penser du shérif. » Serrant Marquez contre lui, il fronça les sourcils pour se tourner vers le vampire et le sorcier. « Elle prend de la veine de vénus, tu vas faire comment sans la saigner ? » Ce fut lui qui lui offrit la réponse et Mason considéra de nouveau la prunelle de ses yeux, elle était anéantie, ne restait que des miettes de la femme à qui il avait offert son cœur pourtant il l'aimait et l'aimerait comme un dingue bien que, désormais, la vie se profilait comme un cauchemar incessant pour la jeune femme, d'une car elle se transformerait dans une douleur inégalable et de deux car ce mort hanterait son esprit à jamais.

Une porte s'ouvrit derrière eux et Mason fit volte face, plaçant la louve derrière lui, une main devant elle tandis qu'il toisait Liz qui entrait les yeux grands ouverts quant à ceux qui se trouvaient là sans qu'aucun de ses hommes ne l'en ait informé. Lorsqu'elle voulut ouvrir la bouche, subitement tout changea, la voix de Dylan sonna comme une mélodie envoûtante dans le couloir, puis subitement Forbes sourit aux deux loups. « Je suis venue vous annoncer qu'aucune charge n'est retenue contre vous mademoiselle Marquez, vous êtes libre de partir, je vais en informer mes adjoints. » Lockwood gardait encore cet air fermé mais il toisa la rouquine qui saisissait derechef la main de l'homme puissant qui l'accompagnait jusqu'à reporter l'attention sur Lola que cette fille fixait avec douceur. Jefferson avança et immédiatement l'Alpha se planta devant elle pour lui ancrer le dos contre les barreaux sans même la toucher et, comme l'avait prévenu le sorcier, il subit sa colère sans même que ce dernier n'ait à lui effleurer la peau. Une lourde décharge traversa les muscles du loup qui serra les dents et étouffa un gémissement avant de reculer et laisser le champ libre au vampire qui semblait interroger Gates du regard. « Qu'est-ce que tu fais ???? J'te préviens Gates, sorcier ou pas, elle la touche je suis prêt à crever pour qu'elle vive du moment que ta petite copine n'est plus en mesure de faire quoi que ce soit. » La sœur de Kyle se tourna vers lui et son ton se fit plus ardent, visiblement autant le sorcier qu'elle se protégeaient mutuellement et la gamine n'appréciait pas qu'on s'en prenne à son homme mais, alors qu'elle lâchait ses mots sans jamais hausser le ton, elle précisa à Mason ce qu'elle s’apprêtait à faire. Il n'en espérait et n'en avait pas tant demandé pourtant, malgré ses convictions, il était prêt à cela si Lola pouvait se sentir plus sereine. Tout ce qu'il désirait était qu'elle se sente libéré d'un poids qui n'aurait jamais dû la faire sombrer à ce point. « Laisse toi faire s'il te plaît... tu seras mieux, si je pouvais je le ferai moi même Lolita, pour toi et Lucas, pour que tu redeviennes ce que tu es et non pas une ombre à cause d'un truc dont tu n'es pas fautive. » Souffla-t-il à son oreille pour enfin baiser ses lèvres et reculer afin de laisser agir le vampire.

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Julian Gates

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MessageSujet: Re: Quand tout bascule, ne reste plus que tes bras (Mason) Quand tout bascule, ne reste plus que tes bras (Mason) Icon_minitimeLun 11 Nov - 2:10


Julian était sur ses gardes, cet homme était un loup, l’un de ses ennemies, et surtout un danger pour sa femme et sa fille. Il ne lâcherait pas de si tôt ce Mason des yeux. Gates était un sorcier, de nature il détestait les vampires, et loups garous, mais il avait fait quelques petites exceptions. Dylan lui était destinée depuis la naissance mais une blondinette avait décidé de sa nature à sa place, elle n’était juste qu’une victime. Il avait fini par accepter Damon et Elena, mais ces derniers temps il commençait à amèrement regretter ses choix. D’après les visions de sa sœur et les bruits qui courraient en ville, l’humanité d’Elena était réduite à néant, et elle enchainait les meurtres par pure plaisir, un fait que Julian ne pouvait tolérer. Les questions quant au comportement de Salvatore restaient encore sombre, Julian doutait qu’il agisse de son propre chef, c’est pourquoi il prêtait une oreille attentive afin de savoir ce qui se passait autour de ce vampire. Cependant en père de famille et futur époux, il avait déjà fait en sorte qu’ils ne puissent plus fouler le seuil de sa villa, afin de protéger les siens. Le sorcier leur ayant accordé sa confiance, n’aimait pas être trahit, et si ils voulaient à nouveau faire partie de leur entourage devrait prouver leur bonne foie à ses yeux. Sans ça leur vie, et leur maison leur serait totalement interdite. Pourtant, s’il venait à apprendre que Damon se faisait manipuler, il n’hésiterait pas un instant à lui venir en aide tout comme il l’avait fait pour la sureté d’Elyan. Certes le combat n’était pas encore achevé, mais Damon lui racontait tout ce qu’il entendait et prêtait l’oreille afin de tenir informé la famille Gates. Quand Dylan lui fit part de ses intentions, lui soumettant l’idée de partir si il le souhaitait, Julian fit un petit non de la tête, comme pour lui intimer de continuer le pourquoi de leur venu. Julian sentait quelque chose de louche, comme si une révélation allait exploser à leur visage, mais il ne saurait dire quoi. Les mises en garde de Mason passèrent au dessus de sa tête sans même le frôler. Quand Lockwood ouvra la porte du commissariat, comprenant qu’il était ainsi pour une femme qu’il devait aimer assez fort pour faire appel à son pire ennemie, Julian riva Dylan à son buste pour la faire passer devant lui. Lorsqu’ils eurent foulé le seuil de ce lieu, Julian les fit apparaitre devant la cellule afin de ne pas se faire repérer. Il aurait pu suspendre le temps mais cela lui demandait davantage d’énergie et ne sachant pas à quoi ils allaient être confronté, préférait garder ses forces. Il n’était pas insubmersible, il était encore un être humain, bien que tributaire de pouvoirs grandioses.  

« Rashka ? »

Les traits d’une brunette apeurée, rongée par l’angoisse et la terreur lui intimait qu’il n’allait pas faire libérer une meurtrière. Soudain la malédiction des loups lui vint en tête, si cette femme n’était pas active autrefois elle allait connaitre dans les jours prochains la douleur physique que lui infligerait la pleine lune. Pas pour autant compatissant quand à ses bêtes incapables de se contrôler, son visage ampli de souffrance le rendait quelque peu plus enclin à venir en aide à cet homme. Tremblante alors que Julian concentrait son regard sur le verrou qu’il fit céder, elle finit par se river dans les bras de Mason et s’inquiéter pour un autre qu’elle-même. Un enfant, un petit garçon du nom de Lucas semblait avoir été fragilisé par l’épreuve qu’elle avait subit. La voix du loup se faisait plus douce, plus calme et surtout pour aimante qu’auprès d’eux, rien d’illogique, mine de rien Julian et lui avaient un point commun, l’amour inconditionnel qu’ils éprouvaient pour leur femme.

« Elle prend de la veine de vénus, tu vas faire comment sans la saigner ? »

- Les loups toujours dans l’extrême. Les vampires savent se contrôler, à contrario de vous… Je m’en charge.

Julian ne voulait pas perdre de temps à papoter dans ce couloir, et c’est en fermant les yeux qu’il insuffla l’idée à cette shérif Liz Forbes de se rendre près d’eux. Elle ne mit pas longtemps à faire son apparition, et avant qu’elle n’ai le temps de prononcer le moindre mot, Julian ancra son son regard en direction de son cœur, visualisant les veines de cette dernière comme pour stopper la progression de la veine de vénus dans son corps, la faisant remonter à son poignet et l’emprisonna sous une bulle de sang, qui finirait par se relâcher peu de temps après. Dylan n’avait pas beaucoup de temps, quelques secondes et minutes, quand il réussit son tour, il hocha la tête en direction de Dylan afin qu’elle fasse usage de son hypnose. Toujours dans le doute de savoir si cela avait fonctionné car il n’avait jamais du faire preuve de ce petit tour sur un humain. Julian n’usant que très rarement de sa magie sur eux, il garda néanmoins l’œil grand ouvert et esquissa un sourire en coin en écoutant la suite.

« Je suis venue vous annoncer qu'aucune charge n'est retenue contre vous mademoiselle Marquez, vous êtes libre de partir, je vais en informer mes adjoints. »

Julian retrouva le contact de la main fraiche de sa future épouse et ancra un instant son regard au sien, avant de la voir fixer cette fille terrassée par les événements. Elle n’aurait pas été louve, Julian aurait pu avoir de la sympathie mais la nature à laquelle elle appartenait, lui était dérangeante. A cause de ses bêtes à quatre pattes sa petite sœur avait perdu la vie à tout jamais, touchant la vie d’une autre manière et même si elle ne se plaignait pas, Julian ressentait encore cette colère immense à leur égard. Dylan lui indiqua ce qu’elle comptait faire, et Julian alerté par les larmes coulant sans se stopper sur son visage, hocha de la tête. La limite que Julian avait imposé au jeune loup fut franchit et c’est en serrant les poings, les mâchoires, et lâcha un grognement, avant d’infligé une décharge digne de ce nom à celui qui menaçait déjà son aimée.

« Qu'est-ce que tu fais ???? J'te préviens Gates, sorcier ou pas, elle la touche je suis prêt à crever pour qu'elle vive du moment que ta petite copine n'est plus en mesure de faire quoi que ce soit. »

Un rictus quitta sa gorge alors que Julian se détendait, apposant son épaule au mur, tout en glissant ses mains en poche, un sourire en coin sans le lâcher du regard alors qu’il laissait Dylan quelque peu prendre sa défense. Elle était impulsive et là, il ne doutait pas qu’elle puisse lui rompre la nuque si il l’attaquait, cependant il gardait en tête que ses foutues morsures lui seraient fatales.

- Calme Dylan

« Laisse toi faire s'il te plaît... tu seras mieux, si je pouvais je le ferai moi même Lolita, pour toi et Lucas, pour que tu redeviennes ce que tu es et non pas une ombre à cause d'un truc dont tu n'es pas fautive. »

Gates pencha la tête sur le côté pour voir les traits de la jeune louve tandis que sa puce avançait en sa direction lui tendant la main. Tremblante, elle semblait peu enclin à accepter l’aide d’un vampire, et Julian comprenait quelque peu, même si il avait grandement confiance en sa femme. Julian n’avait pas envie de moisir ici, plus vite ils partiraient d’ici mieux ce serait, surtout que Liz les attendait pour signer les papiers de sortie. Cette jeune femme était mère de famille tout comme sa douce, serait ce suffisant à la faire réagir. Bien sur il aurait pu la forcer par magie, mais ce n’était pas dans ses habitudes. Il fit se décrocher le pendentif au cou de sa femme, le faisant tomber telle une plume sur le sol à ses pieds, ouvert sur la photo d’Elyan. La jeune louve sembla le fixer et le ramassa à ses pieds tendant sa main pour le rendre à Dylan, c’était l’opportunité à saisir afin qu’elle la sonde et puisse effacer ce sentiment de culpabilité qui ne devrait pas l’habiter pour avoir voulu protéger son enfant. La perpétuelle connexion avec Dylan, lui permit de savoir ce que contenait son esprit, mais des images effarantes, tordues et dépourvu de toute humanité tant elles étaient violentes vint le perturbé à l’en couper le souffle. Julian retira son épaule du mur, la bouche entre ouverte avant de river son regard à celui de Dylan lorsqu’elle eut fini de la sonder dans son intégralité. Il laissa un instant son regard tombé sur le sol, réfléchissant avant de regarder Dylan, lui sommant d’attendre un instant. Il se tourna sur Mason, le regard moins froid, plus compatissant que d’ordinaire sans pour autant lui faire confiance. Il le fit reculer, de sorte à ce que la brunette ne puisse entendre sa voix.

- Elle s’est déjà fait hypnotisée visiblement.

Le jeune homme sembla peu étonné, mais la raison et la personne à l’origine de cet acte était bien différente de celle qu’il lui servait. Julian fit un petit signe négatif de tête.

- Je ne parle pas de celle là, mais de celle qu’un originel à eut sur elle. Kol, le dernier de la fratrie, d’ailleurs c’est étonnant de sa part…

Julian riva ses mains en poche, cambrant le dos un instant avant de se redresser comme dérangé par ce qu’il allait lui conter. Autant il détestait les loups, autant il détestait les humains infligeant les pires souffrances à d’autres personnes. Et là clairement ce n’était ni à lui ni à Dylan de décidé de la suite. Il poussa un soupir avant de river son regard dans le sien.

- Tu te souviens de la tempête d’il y a quelque temps ? L’homme dont elle semblait se cacher sous une table lors d’un rendez vous avec toi… il a passé la nuit avec elle. Il l’a violé, avec l’intention de la tuer ensuite. Visiblement ses plans sont tombés à l’eau concernant sa mort, elle a réussit à s’échapper et Kol l’a aidé et protégé contre cet homme. Il l’a hypnotisé afin qu’elle ne se souvienne pas du viol mais plus d’un mauvais jeu entre adultes, prenant soin à ce qu’elle se souvienne de lui, avant de la reconduire chez elle.

Julian lui laissa un temps pour encaisser la nouvelle, imaginant déjà ce qu’il ressentait. Un instant il se mit à sa place, Gates serait capable du pire pour ses femmes, mais ce qu’il s’apprêtait à lui proposer, dans son cas, jamais il ne le refuserait afin d’offrir une vie loin de tout tourment à ses deux êtres précieux.

- Dylan peut lever cette hypnose et lui effacer ce mauvais souvenir. Cependant, ce n’est ni à moi, ni à elle de prendre la décision… Elle te revient… Fais ce qui te semble juste.

Dit il avant de s’écarter pour le laisser voir sa brunette qui restait en présence de Dylan sans comprendre ce qui se tramait à ses côtés.
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Dylan Jefferson

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MessageSujet: Re: Quand tout bascule, ne reste plus que tes bras (Mason) Quand tout bascule, ne reste plus que tes bras (Mason) Icon_minitimeLun 11 Nov - 15:57

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~Quand tout bascule, ne reste plus que tes bras~


La magie de Julian avait réellement du bon pour ce genre de situation, son sorcier en faisait toujours bon usage et jamais elle ne l'avait vu utiliser ses dons à des fins peu louables. Ce fut ainsi que, sa main lovée dans la sienne, Dylan et les deux hommes se retrouvèrent dans les couloirs où se trouvaient les cellules et lorsqu'elle entendit Mason héler une femme, la jeune vampire riva les yeux dans la direction de cette dernière, pressant d'avantage la paume chaude de son fiancé. Il n'y avait pourtant nul besoin de cette pression pour qu'il juge, tout comme elle, que la brunette enfermée -et louve qui plus était, son odeur particulière ne trompait pas Jefferson- n'était qu'un victime et non pas un bourreau sans cœur ayant lâchement achevé l'homme dont avait parlé Lockwood. Fébrile, apeurée et dans un état de choc pesant, cette fille s'extirpa de la cage que venait d'ouvrir Julian pour rejoindre les bras du loup-garou et un simple regard sur eux intima au couple qu'ils s'aimaient au moins autant qu'eux mêmes. Toujours au coté de son homme, Dylan redressa le menton pour saisir le regard réprobateur qu'un ancien ami posait sur elle, la veine de vénus entrait en jeu et il craignait qu'elle ne puisse pas agir sans devoir tuer une femme, que pensait-il d'elle? Que par la nature qu'elle avait été contrainte de subir elle n'en était plus la même qu'autrefois? Amère, prête à répondre, ce fut Julian qui ouvrit la bouche le premier, qu'on insulte ainsi sa moitié ne lui avait jamais plus et ça ne changerait jamais. Un sourire apaisé vint combler le visage de la sœur de Kyle qui, en à peine un regard, comprit que celle qu'elle devait hypnotiser arriver. La porte ne mit pas longtemps avant de s'ouvrir sur la mère de Caroline, Julian usa de ses dons et lui intima simplement, sans aucun mot, qu'elle devait opérer au plus vite. Rapide et agile, Jefferson saisit vivement la gorge du Shérif, sans lui faire le moindre mal, et plongea ses yeux pourpre dans les siens.

"La jeune femme que vous avez devant vous n'est pas coupable, vous avez fait une erreur, elle s'est simplement défendue et la victime a chuté seule dans les escaliers avant de se briser la nuque." Entama-t-elle tandis que Forbes répétait ses phrases. "Vous allez la relâcher et boucler l'affaire après en avoir informé vos collègues." Dylan attendit un instant avant de la relâcher.

"Je suis venue vous annoncer qu'aucune charge n'est retenue contre vous mademoiselle Marquez, vous êtes libre de partir, je vais en informer mes adjoints." Sourit Liz à l'intention des deux loups face à elle puis elle quitta la pièce.

Derechef, Jefferson saisit la paume de son sorcier, bien que ladite Lola fut libre n'en restait pas moins des larmes de terreur roulant sur ses joues. Elle avait réellement mis cet homme à terre sans le vouloir une seconde et déjà la jeune buveuse de sang comprenait parfaitement le dégoût qu'elle pouvait éprouver pour elle même. Dylan avait failli tuer un homme après la naissance d'Elyan et si Damon n'était pas intervenu, sans doute serait-elle dans le même état que cette louve, que serait son existence, celle de Julian et de sa fille si elle avait été incapable de prendre le dessus sur ses émotions? Mason n'était peut-être plus à compter comme un ami mais elle ne pouvait décemment pas le laisser périr, tout comme sa petite amie, dans la torpeur sans que leur amour soit plus fort. Si elle avait été à la place de Marquez, la belle aurait aimé qu'on lui ôte la culpabilité de l'esprit afin que tout soit comme avant le drame, afin de reprendre une existence paisible auprès de l'homme qu'elle aimait, elle ne souhaitait pas effacer l'acte de la mémoire de la brunette mais plutôt lui offrir une chance de vivre avec sans éprouver de remord, après tout elle l'avait fait pour protéger l'enfant dont elle avait évoqué le nom plus tôt et, étant mère, Dylan comprenait parfaitement cela. Elle même, tout comme son sorcier, était prête à tuer quiconque oserait s'en prendre à leur fille, l'instinct d'une maman était sans doute la plus précieuse et puissante des choses en ce monde, pour la vie d'un enfant, une mère était capable de soulever des montagnes et cela Dylan en avait pris conscience en serrant sa fille contre son cœur pour la première fois. Sentant le mépris de son homme à l'égard du couple, la belle ressentit néanmoins une bride de compassion chez lui. Je voudrai la sonder et savoir si ça vaut la peine de lui ôter les remords, elle est mère Julian, si elle est incapable de protéger les siens à la suite de cela ce serait atroce pour eux, imagine s'il avait s'agit de moi... Mais je ne le ferai pas si tu juges que ça n'a pas de sens à tes yeux. Il hocha simplement la tête et sa fiancée lui lâcha la main pour avancer lentement vers Lola quand, soudainement, Mason s'interposa entre elle jusqu'à la faire reculer, paumes devant elle en guise de protection, contre les barreaux de la cellule vide dans son dos. Sans être surprise, mais le sang ne faisant pourtant qu'un tour dans ses veines, Dylan vit le loup-garou reculer, les muscles et mâchoires crispés lorsque le regard du sorcier fondit sur lui.

« Qu'est-ce que tu fais ???? » Vociféra Lockwood tandis que Dylan s'approchait de sa louve et tournait un regard froid vers lui.

« Je veux simplement l'aider Mason, si tu es incapable de te contenir alors je m'en vais ! » Rétorqua-t-elle d'un ton sec que Julian lui connaissait pour l'avoir reçut en plein visage dans les bois bien avant qu'ils forment un couple.

« J'te préviens Gates, sorcier ou pas, elle la touche je suis prêt à crever pour qu'elle vive du moment que ta petite copine n'est plus en mesure de faire quoi que ce soit. » La menacer elle était une chose, mais menacer son sorcier était bien plus dangereux encore.

« Tu auras à peine le temps de faire un pas que ta nuque sera brisée tu m'entends ?! » Dit-elle sans se démonter. Julian la fixa et lui intima qu'il contrôlait parfaitement la situation et en un dernier regard dédié à Lockwood, la jeune mère s'approcha enfin de Lola qui visiblement ne tenait pas à ce qu'elle soit si proche. Fort heureusement, Gates était capable de la faire changer d'avis sans user de magie sur son esprit, aussi le médaillon que portait Jefferson glissa de son cou et s'ouvrit sur le sol, devant la louve, dévoilant la photo de leur trésor. Marquez le saisit intriguée par l'âge de cette petite fille alors que sa mère terminait à peine l'adolescence. « Elyan... notre fille biologique, elle n'a pas été engendrée, sa nature est particulière voilà pourquoi elle paraît avoir cet âge et en a même les capacités mentales et physiques, mais elle a vu le jour il y a environ quatre mois. » Dylan sourit alors que Lola lui rendait son bijoux et ainsi frôla ses doigts pour parcourir ses souvenirs, même ceux qui avaient pu être effacé par le regard d'un autre.

Les images s’offrirent à la belle comme des flashs réels, ainsi elle la vit en grande discutions avec le plus âgé de la famille Mikaelson, cet homme ne représentait pas une menace mais, en revanche, cet autre individu au regard malveillant fit dévaler un frisson sur l'échine de Dylan qui continua tout de même. Des actes horribles et d'une salacité à faire pâlir même le plus sanglant des monstres lui inondèrent l'esprit. Elle s'était offerte à lui après avoir bu plus que de raison avant qu'il ne la traîne de force, la sangle et abuse de son corps comme jamais Jefferson aurait pu imaginer quelqu'un capable de telles atrocités. Lola quittait cette maison sous la tempête, le corps en sang puis tombait sur un autre être, un vampire, ni plus ni moins que le frère du premier qu'elle avait rencontré. Kol l'aida et l'emmena loin des tourments vécus pour lui effacer la mémoire sans pour autant lui faire oublier ce monstre avide de chair puis la raccompagna. Dylan fronça les sourcils, n'imaginant pas le cadet de la famille Originelle capable d'un tel acte protecteur puis Damon apparut à son esprit alors qu'elle se concentrait d'avantage. Étrangement il n'avait pas la même attitude qu'elle lui connaissait, il était vile, malsain et s'était nourri aux veines de cette fille avant d'user d'hypnose à son tour. Un troisième vampire fit son apparition, lui abusait d'elle chaque nuit, comme s'il était possédé par l'envie de se venger... il était dangereux et assez présent autour de cette fille. Dérangée par ce flot d'information, Jefferson entrouvrit les lèvres afin de reprendre une goulée d'air dont elle n'avait pourtant pas la nécessité. Humaine son cœur se serait affolée comme jamais jusqu'à s’apaiser quant aux dernières images plus douce, Mason apparaissait et les sentiments de Marquez à l'égard du loup étaient aussi fort que ceux que la jeune vampire éprouvait à l'égard du sorcier non loin d'elle. Enfin le songe prit fin sur la terreur de la nuit précédente les cris d'un fils dont elle voyait désormais le visage. Alors qu'elle reprenait ses esprits, Dylan tourna les yeux dans la direction de Julian. Je ne sais pas ce que je dois faire... Il doit savoir. Julian lui demanda d'attendre et s'éloigna avec Lockwood et lorsqu'ils revinrent, le simple hochement de tête de son ancien ami lui indiqua la marche à suivre. Jefferson se tourna vers la louve et posséda son regard après lui avoir ôté le bracelet qu'elle portait.

« Rappel toi de tout, de Kol, de Damon... Cependant garde précieusement l'idée que ce que tu as vécu près de cet individu en foret n'était qu'un jeu comme te l'as demandé Mikaelson, garde bien en mémoire les mots et le visage de ce Ashur, il n'est pas bon, fais attention à lui... Tu sais désormais ce que t'ont fait subir ces vampires. » Attentive aux prunelles de Lola qui assimilait ses paroles, Dylan reprit. « Tu vas passer outre les remords concernant cette nuit, tu sauras faire face, tu ne l'as fait que pour protéger ton fils. Tu sauras que je t'ai hypnotiser mais que c'est pour ton bien, tu sais que je ne te veux pas de mal si tu ne m'en veux pas... » Dylan cligna des yeux et aida la jeune femme à se redresser avant de lui offrir un sourire sincère. « Je sais combien une mère est capable de tout pour son enfant, j'espère que tout ira bien pour Mason et toi. » Dit-elle sans plus avoir recours à l'hypnose. Dylan s'éloigna et se lova contre le torse de Julian. J'ai besoin que tu fasse en sorte que ces choses n'embrouille pas mon esprit, ce qu'elle a vécu est... Je t'aime Julian...

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Quand tout bascule, ne reste plus que tes bras (Mason)

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