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The embrace of chains (Kol)

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Cassie Stewars

Cassie Stewars
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MessageSujet: The embrace of chains (Kol) The embrace of chains (Kol) Icon_minitimeMar 19 Nov - 19:31


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"The embrace of chains"
Edena

Une semaine s’était écoulée depuis cette soirée, celle de Kol, où le sang avait imprégné sa gorge, où l’amusement était de mise sans avoir à regarder par-dessus son épaule pour contempler un regard réprobateur. Cette nuit d’ivresse, où ses formes avaient ondulé au rythme effréné de la musique comblant l’immense demeure des Originels, jouant des humains, se fichant de leur sort, les mettant à mort. Sa soiffe étanchée plus que de raison, sa nature prenant le pas sur ses obligations d’épouses, sur les volontés de son mari, de la voir redevenir la douce femme qu’elle était autrefois, celle qu’elle était en tant qu’humaine et à ses débuts de vampire. Une soirée qui restera gravée en elle pour bien des choses, bouleversant son univers sans même qu’elle s’en soit rendu compte. Cassie était un peu déstabilisée face aux événements s’étant déroulés auprès de ce vampire qu’elle aurait détesté avant la mort de Gregory. Sa langue frôlant sa peau, le souvenir de sa morsure électrisait encore sa peau, alors que ses soupirs s’étaient perdus face à cette torturante tentation. Son sourire cynique, sa façon d’être piquant, son attitude sur de lui, ses yeux lui criant sa victoire prochaine, tout chez lui était pêché. Une interdiction, une limite à ne pas franchir, provocant à la rouquine des incompréhensions quant à son attitude avec lui. Une femme mariée voila ce qu’elle était, elle se devait de respecter l’homme qui l’avait engendré, qui lui avait offert cette vie palpitante, un foyer, des bras pour l’accueillir et un amour puissant. Cassie n’avait pipé mot de ses événements à ce dernier, préférant lui dissimuler, sans pour autant mentir. Ne rien dire, ne rien faire, était la meilleure chose à faire afin de lui éviter la pire des trahisons. L’infidélité était proscrit au sein de leur couple, jalousant les personnes du même sexe approchant l’un d’eux et pourtant, alors que tant de fois elle avait espéré la mise à mort de ses hommes trop entreprenant ou direct avec elle, ici elle sentait une douleur s’emparer d’elle. Taire ses émotions, passer outre, afin de ne pas flancher, voila l’attitude qu’arborerait l’épouse Stewars, si son corps gracile rencontrait à nouveau celui du vampire tentateur. Oscar Wild avait écrit « La meilleure façon de résister à la tentation c’est d’y céder », un crétin qui n’était pas marié sans doute, un humain ne comprenant pas l’univers macabre de celui d’un vampire, et surtout la force supérieur que Gregory pouvait avoir sur elle. Durant des jours elle s’était efforcée pour lui de redevenir cette épouse tant chérit, se privant de ce nectar qu’elle idolâtrait comme un adolescent devant son héro. Evitant soigneusement de sortir pour ne pas tomber sur lui, pour ne pas se retrouver pousser dans ses plus vifs retranchements.

Allongée dans son lit, des draps de soie caressant sa peau, Cassie Stewars était à nouveau seule dans cette couche. Son époux encore en déplacement rentrant le lendemain dans la matinée. Tenant au creux de ses mains les pans des draps, fixant l’astre lunaire qui offrait de ses lumières au sein de sa chambre plongée dans l’obscurité, vêtue d’une nuisette noire semi transparente, mettant en valeur ses formes pour… personne. La rouquine songeait à tous ses ressentit sans personne pour l’interroger sur ce petit plissement de front qu’elle arborait, signe qu’elle réfléchissait. N’avoir pas à mentir, être seule avec soit même lui plaisait cette nuit, et bien que nostalgique devant un destin qu’elle ne pouvait modifier sans entrainer de lourdes conséquences, sans avoir à faire changer une personne, Cassie fini par s’endormir dans un sommeil profond et réparateur. L’aube fini par se lever sur cette petite fille, celle où elle avait vu le jour dans les deux vies l’ayant accueillit, le temps était maussade, sombre, gris, et quelques flocons commençaient à annoncer l’arrivée d’un hiver blanc. Le calme planait dans la maison, juste l’aiguille de la pendule dans le salon pouvait lui revenir aux oreilles, alors qu’elle sentait un corps auprès d’elle. Sans se soucier, sans se demander qui était cette personne l’apparentant derechef à son époux, Cassie les yeux se tourna et se migra dans ses bras, sa jambe l’englobant remontant jusqu’à son entrejambe. Fronçant d’un sourcil quant à la fragrance qui venait saisir son odorat, elle émit un petit rictus.

- Que fais tu dans mon lit Mikaelson ?

Dit elle en ouvrant les paupières un sourire en coin sur le visage, arborant son attitude chevronnée afin de ne laisser aucune faiblesse la guider. Elle se redressa sur un coude, le scrutant un instant avant de prêter l’oreille à ce qui se passait dans sa maison. Si son mari le trouvait ici, les murs trembleraient, un conflit éclaterait autant avec elle qu’avec lui. Et elle savait déjà qui serait le vainqueur, ni Gregory, ni elle, n’étaient de taille à affronter Kol. D’ailleurs elle n’en avait pas la moindre envie. Un sourire poupin sur le visage, elle pencha doucement la tête sur le côté, sentant une bosse sur son genou.

- T’as l’air content de me voir…

Elle se défit de cette étreinte en entendant la sonnette de la maison résonner. Roulant des yeux, ne supportant pas les visiteurs de si bon matin, surtout pas quand ils n’étaient pas désirés, elle s’extirpa du lit, jetant un regard par la fenêtre en contrebas. Se tenait sur le perron son voisin, Shane Walsh, dans son treillis, ses rangers, un tee shirt moulant par les températures glaciales de l’automne, et son éternel sourire crétin. Poussant un long soupir en le traitant de parasite, Stewars sortit de sa chambre pour descendre les marches aussi lentement qu’un humain le ferait, sans même prendre le soin de se couvrir. Elle empoigna la poignée de porte et l’ouvrir sur lui, sans un sourire juste un regard interrogateur.

- Bonjour Cassie… Wouah vous êtes toute en beauté.

La belle arqua un sourcil, posant sa main sur la porte, attendant qu’il crache le morceau sur sa venue.

- Y avait ça dans ma boite à votre attention, le facteur à tendance à vous croire loger chez moi.

Un sourire s’agrandissant sur son visage, Cassie quant à elle resta dans la même attitude que lorsqu’elle avait ouverte. Froide, hautaine, agacée de sa présence. Elle prit l’enveloppe qu’il lui tendait, y jeta un bref coup d’œil. De la pub, de la pub pour des chaussons de grand-mère, râlant intérieurement contre les marketeurs incapables de faire leur travail correctement elle remonta son regard sur lui, un signe de tête comme pour le remercier.

- Votre époux n’est pas là ?

- Vous voyez bien que non.

Dit elle en rivant sa main au torse de Kol qui se trouvait derrière la porte et qui voulait faire son apparition. Autant dire que sa petite force était inutile dans ce cas. Shane arqua d’un sourcil en bon curieux qu’il était.


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Kol Mikaelson

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MessageSujet: Re: The embrace of chains (Kol) The embrace of chains (Kol) Icon_minitimeMar 19 Nov - 21:06



The embrace of chains
Voilà des jours qu'il ne l'avait plus vu, jusqu'à cet instant, parce qu'il l'avait décidé, parce qu'il savait que bientôt les fêlures de cette coquille absolument affolante, qu'il tenait là devant ses yeux rieurs, seraient assez béante pour la lui arracher et se sustenter d'elle jusqu'à savoir si, oui ou non, tout ce temps de jeu malsain de séduction ardente, le tout sans hypnose, en valait la chandelle. Stewars dormais comme un ange qu'elle n'était pas, apaisée dans le fin fond de ses rêves où il fut tenté de s'inviter mais ne le fit pas. Aucun songe de sa part, c'était là sa façon de la rendre folle ne s'imaginant la façon dont il agirait lorsque |et non pas si| la sauvage tigresse à chevelure feu craquerait. Il la sentait mure depuis cette soirée sanglante, il ne se trompait jamais et si toute fois cela arrivait l'hypnose terminait le processus engendré par son attitude entreprenante. Elle avait aimé ça, le sang, la mort, l'adrénaline et plus encore ce fameux baiser brutale sur l'instrument dont jouait parfois son frère ainé. Kol était ainsi et personne ne le changerait mais, pourtant, une pointe de quelque chose le taraudait à propos de cette fille "insaisissable" sans qu'il ne sache le pourquoi du comment. C'était chaud, bouillant parfois et lorsqu'il n'était pas près d'elle pour la piquer, il lui semblait qu'un manque d'on ne savait quoi lui brouillait l'esprit, le teint et les tripes alors pourquoi subir ainsi? Ce fut ainsi, victime une fois encore de ce semblant de besoin qu'il avait atterrit dans la couche de la sulfureuse vampire. Les yeux rivés sur elle, ne la touchant pas, il fixait avec délice le chemin que son aorte formait jusqu'à la naissance de sa poitrine galbé dans une nuisette presque transparente dont il aurait apprécié arracher les rubans. Toutefois, elle n'était pas encore prête, il aurait pu la forcer mais ce n'était pas le but du jeu, non, lui ce qu'il voulait été qu'elle s'offre corps et âme et se lâche totalement lorsqu'il la surplomberait en une tonne de luxure ardente, bouillante, bestiale et sanguine. Sa silhouette parfaite bougea, le gèle de son corps épousa les courbes de ses hanches en une cuisse qu'il caressa du bout des doigts, l'autre main derrière son crâne sur l'oreiller, ses seins se pressaient contre son torse et un sourire malicieux s'empara de leurs lèvres. "Que fais tu dans mon lit Mikaelson ?" Son rictus lui indiqua ô combien elle était différente depuis leur rencontre, depuis le baiser pour être exact. Il laissa filer ses doigts aux creux de son genoux et se posta sur un coude tandis qu'elle imitait le geste, les yeux dans les siens, il appuya malencontreusement, ou pas, son membre ferme et prisonnier du jean, contre sa jambes délicate. "T’as l’air content de me voir…" Sûre d'elle comme toujours, elle ne s'attendait surement pas à ce qui allait suivre.

Sans ménagement et sans mot, Kol repoussa, en une vitesse invraisemblable, le genoux de Cassie contre les draps et appuya sa main libre sur ses hanches afin de lui ancrer le dos au matelas. Ses doigts filèrent d'avantage contre le creux de sa jambe et il la replia contre son bassin désormais invité, sans pourtant en avoir eu le feu vert, entre les cuisses attrayantes de la belle. Usant de nouveau de vitesse, il dégagea les couvertures de soie et fixa son entrejambe avec plaisance sans pour autant la libérer des dentelles. La main à sa jambe remonta rapidement à cette antre qu'il frôla du dos de ses phalanges, un rictus carnassier prit possession du coin de ses lèvres et il redressa les yeux sur son visage déjà possédé par quelques idées et peurs incontrôlées. Mikaelson souleva le tissu qui couvrait son bas ventre et immisça sa main à l'endroit chaud et transpirant de la belle, ça ne dura que d'infimes seconde mais celles-ci lui permirent de baisser le menton près du sien. "C'est réciproque on dirait..." Souffla-t-il, les filigranes bleutés saillants légèrement contre ses pommettes juvéniles. La sonnette de l'entrée mit fin à se rapprochement qu'il savait tentant comme le sang pour elle. Cassie s'extirpa et fila à la fenêtre, son petit « parasite » le fit sourire et se redresser vivement tandis qu'elle dévalait les marches. Kol retira le voilage devant son regard et vit l'abrutis qui venait de le stopper dans ce qu'il savait mure à éclater. Amer mais pas moins souriant de malveillance à l'encontre de cet humain en uniforme, il avança nonchalamment dans les quelques pièces de l'étage, attentif aux mots échangés entre Stewars et son opportuniste.

Tout en beauté, il rit avant de froncer les sourcils quant à la vieillerie des lieux, tapisserie, feuilles d'or et richesse en tout genre, la corde au cou de la rouquine tentait de dissimuler son peu de prouesse auprès de sa femme en faisant éclater ses rubis aux yeux de tous, pathétique. Amusé, il entendit son talon craquer en un écho vide sur le plancher et sourit plus encore, le père castor avait visiblement des secrets. Rapide, habile et curieux, Kol se baissa contre la latte et l'arracha comme s'il avait s'agit d'un velcro. Des bouteilles de vieux vin traînaient là, cachées aux yeux de tous, intéressant, la guimauve des années quarante était-elle porté sur l'alcool afin de réprimer sa soif sanguinaire ? Sans gêne, il saisit l'un des goulot, en retira le bouchon qu'il balança dans la cheminée du salon lorsqu'il y passa et s'enfila quelques rasades pour enfin sentir les phalanges de Cassie sur son torse quand il voulut s'inviter sur le seuil. Un rictus fit sauter son thorax, que pensait-elle, qu'il serait sage comme une image et attendait qu'elle lui refile un bon point en bonne maîtresse ? Il saisit vivement ses doigts et les pressa jusqu'à lui intimer une douleur électrisante, elle se repoussa d'elle même et il put enfin faire face à ce trouble fête. "Bonjour!" Dit-il enjoué sous le regard sombre du voisin, d'après ce qu'il avait retenu de leur conversation précédente. "Il n'est pas là non, d'ailleurs c'est pour ça que je m'tiens ici, uniquement pour satisfaire sa femme vu qu'il est pas capable de l'faire." Sentant Cassie outrée Kol sourit et passa son bras autour du cou de la belle. "Vous voulez que j'appelle quelqu'un Cassie?" Mikaelson éclata de rire et colla la bouteille sans âge dans les mains du bougre. "Tu ferais mieux d'aller te rincer et de lui foutre la paix, j'dis ça, j'dis rien mais vois tu mon vieux..." Kol avança d'un pas vers lui, les bras écartés comme tout puissant. "Tu lui as fait raté un moment de sexe torride, tout comme à moi, alors je sais qu'elle te tuera pas, ça non..." Le voisin saisit son portable. "J'appelle les flics!" Assura-t-il avant que l'Originel empoigne sa main et la lui brise, le portable s'écrasant contre la pelouse. "Tu es flic ducon!" Il rit et tira séchement sur son bras à lui en faire céder le coude puis, lorsqu'il fut à genoux il se tourna vers Cassie en un sourire ravie. Ses paumes se logèrent au cou de cet homme et il fit craquer ses cervicales, raide mort, le corps retomba mollement sur l'herbe fraîche. Rapidement, quelques secondes tout au plus, il empoigna le corps et le fit voler jusqu'à la benne à ordure près de la rue, le couvercle se referma sur le cadavre lorsqu'il en heurta le fond. Kol épousseta ses mains entre elle et revint vers elle. "Fallait le tuer, tu voulais pas qu'il raconte des mensonges à ton antiquité?" Le cadet Originel sourit, les yeux plissés et il s'invita de nouveau dans le manoir avant de s'affaler sur le sofa près du feu, les jambes contre l'accoudoir. "Alors, tu fais quoi en ce moment, comment t'y prends tu pour lui cacher que tu désires un autre que lui?"
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Cassie Stewars

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MessageSujet: Re: The embrace of chains (Kol) The embrace of chains (Kol) Icon_minitimeMar 19 Nov - 22:11


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"The embrace of chains"
Edena

Shane cet imbécile d’humain en uniforme de police n’avait d’yeux que pour sa sulfureuse voisine à la chevelure de feu. A son retour Gregory s’était empressé de l’hypnotiser, lui broyant le bras afin qu’il ne soit plus une tâche sur le tableau conjugal des Stewars. La laisser tranquille, voila ce qu’il lui avait demandé, et c’est ce qu’il faisait, néanmoins les indications de son mari semblait trouble, à tel point que la moindre faille était bonne pour que Shane se présente à sa porte. Son regard pervers, son sourire en coin et cette langue qui caressait souvent sa lèvre quand il la fixait lui donnait la nausée, au point qu’elle pourrait certainement rendre le sang qu’elle n’avait pas encore bu. Ne voulant pas s’attirer de problème et connaissant Kol suffisamment pour comprendre qu’il allait y mettre de son grain de sel, elle le repoussait comme elle pouvait avec sa main logée sur son torse. Une douleur vive la fit lâcher prise, et un regard noir se fit sentir à son attention, lui rivant son coude dans les cottes, alors qu’il faisait face à son voisin. Une petite altercation commençait entre les deux hommes ce qui fit soupirer Cassie surtout quant aux propos tenus envers sa personne. Croisant des bras sur sa poitrine, elle scrutait son attitude arrogante et sa façon d’être piquant envers une autre personne qu’elle. Cette manière d’agir au sein de sa demeure aurait pu l’agacer, la mettre dans un état de colère et pourtant ici, aucune de ses émotions ne se manifesta.

"Tu ferais mieux d'aller te rincer et de lui foutre la paix, j'dis ça, j'dis rien mais vois tu mon vieux... Tu lui as fait raté un moment de sexe torride, tout comme à moi, alors je sais qu'elle te tuera pas, ça non..."

"J'appelle les flics!"

"Tu es flic ducon!"

Sous les yeux écarquillés de Stewars, Shane Walsh venait de perdre la vie, se retrouvant dans une benne face à leur maison. La bouche entre ouverte, scrutant sa dernière demeure en ce jour, Cassie sortit la tête de la porte d’entrée pour s’assurer qu’aucun des autres voisins n’étaient témoin de ce qui s’était passé. Elle referma la porte derrière elle, et scruta Kol nullement inquiéter par la disparition de cet homme. Heureusement aucune goute de sang n’était tombé sur le plancher, l’odeur n’affolerait pas les narines de son époux, et elle ne se retrouverait pas contrainte de mentir. Elle se contenta de ramasser la bouteille de vin. Sur ça il ne poserait aucune question quoiqu’elle ignorait encore que Mikaelson avait joué les fouines comme à son habitude.

"Fallait le tuer, tu voulais pas qu'il raconte des mensonges à ton antiquité?"

- Antiquité ? Tu as le double de son âge qu’es tu alors ?

Dit elle avec un petit sourire moqueur, se dirigeant dans le salon afin de reposer la bouteille de vin. La versant dans un contenant pour faire aérer ce nectar dont raffolait Gregory. Elle le regarda s’installer avant d’entendre les aboiements du yorkshire. Un rictus fit tressaillir sa poitrine alors que le vin s’écoulait dans la boule de verre.

- Son crétin de chien se retrouve sans maitre, Gregory aurai du le tuer quand il l’a menacé la dernière fois, au moins il en aurait tué un des deux, plutôt que de simplement cassé le bras de ce pervers.

Lâcha t-elle avec amertume avant de reposer la bouteille vide dans une caisse, et de se diriger vers le sofa, mettant un vive coup dans ses chaussures pour les faire sauter de l’accoudoir. Moins il laissait de trace de lui ici, moins la curiosité de Gregory serait piqué. Elle partit jusqu’à la cuisine pour se nettoyer les mains avant de rejoindre Kol lui faisant face sans pour autant s’assoir. Un sourire mutin sur le visage, son attitude désinvolte de nouveau maitre de son corps, elle se mit doucement à rire.

"Alors, tu fais quoi en ce moment, comment t'y prends tu pour lui cacher que tu désires un autre que lui?"

- Quand tu parles d’un autre, j’espère que tu ne penses pas à toi quand même… Je ne tomberais pas si bas Kol.

Un sourire franc se figea sur son visage. Le repousser, être aussi cruelle qu’elle pouvait se montrer avec les humains, dans l’unique but de le lasser, de le faire prendre de la distance afin de ne pas réveiller ses tourments. Cette tentation dont le son de la sonnette l’avait sauvé au petit matin. Ses mains quittèrent ses hanches, et elle choppa la télécommande de la chaine hifi pour la lui lancer.

- Tient occupe toi et si tu veux être aussi mignon que tu en as l’air rejoins moi dans ma chambre dans 5 minutes !

Cassie était quelque peu agacée, contre lui ? contre elle ? Elle n’en savait rien, et préférait s’exiler un court moment sous la douche gigantesque de la salle de bain. Quand elle en sortit elle enfila des dessous et un peignoir en satin après s’être maquillée. Caressant du bout des doigts les boucles de ses cheveux roux, elle sortit de la pièce pour se rendre dans la chambre voyant ce cher vampire attendre sagement un sourire greffé sur le visage. Automatique elle en arbora sans le quitter des yeux alors qu’elle retirait son peignoir et lui jetait au visage.

- Te méprend pas on ne couchera pas ensemble mon mignon. Mon mari m’a demandé de trouver une activité afin de m’occuper, une boutique de lingerie recherche un modèle. Alors j’ai besoin d’un photographe et ce sera toi !

Dit elle en lui lançant l’appareil photo entre les mains, se dirigeant vers la fenêtre pour ouvrir les rideaux afin que le peu de lumière extérieure envahisse la pièce. Son regard se posa sur la benne et un sourire juvénile s’empara de ses lèvres, à tel point qu’elle tourna son regard sur lui.

- T’as tué mon pervers de voisin, tout ça parce que tu pensais avoir une petite chance de coucher avec moi ?

Demanda t-elle avant de se laisser glisser sur le lit sans le lâcher du regard. Prenant des poses plus que sensuelles sous ses prunelles, arborant un sourire adorable et un regard de braise. Les clichés défilaient assez vite, à défaut de lui offrir un songe aujourd’hui, elle s’amusait à torturer son regard par le biais de son corps, de ses ondulations, des ses positions provocantes, voir presque charnelles pour la plupart. Un instant elle se mit sur le dos, se redressant sur ses coudes, ses jambes légèrement huilées et parfumées allongées sur le lit. Cassie eut un petit sourire, laissant son pied glisser le long de sa jambe à l’intérieur plus précisément.

- Tu serais prêt à quoi pour moi Kol ?

Sa question lui fit l’effet d’une bombe en son sein. Il venait de tuer un homme sous ses yeux, un homme qu’elle aurait aimé voir perdre la vie aux mains de son mari et pourtant ce n’était pas lui l’auteur de ce crime. La belle fit tournoyer une de ses boucles autour de son doigt avant de la laisser retomber sur sa poitrine qui se souleva quand elle rencontra son regard. Elle se demandait à quel jeu il jouait vraiment avec elle, visiblement il n’attendait qu’une chose, l’avoir pour une nuit, et ensuite il la jetterait comme il devait s’adonner à le faire avec toutes les autres. Elle ne savait pas si ce point la dérangeait véritablement, d’ailleurs pourquoi se posait elle ses questions, alors qu’il était hors de question qu’elle faiblisse. Elle était mariée, appartenait à un homme absent en ce jour, mais présent depuis plus de deux cent vingt cinq ans.


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Kol Mikaelson

Kol Mikaelson
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MessageSujet: Re: The embrace of chains (Kol) The embrace of chains (Kol) Icon_minitimeMar 19 Nov - 23:28



The embrace of chains
Piquante, bavarde et manquant d'acte, encore et toujours le même schéma s'offrait à lui, qu'attendait-elle vraiment? Etaient-ils quémandeurs de deux choses bien distinctes qui les empêchaient d'avancer sans que l'un ne se plie à l'autre. Une chose était certaine, Kol l'aurait, elle se plierait à sa volonté mais, en revanche, un autre point venait créer un sillage étrange dans l'esprit de Mikaelson, ce fameux manque estompé depuis qu'il avait les yeux rivés sur sa petite personne. Lorsqu'elle évoqua son mari et sa menace morbide concernant le canidé qui s'époumonait dans le jardin voisin, il rit, cet homme, du moins ce semblant d'être masculin semblait parlait plus qu'il n'agissait, à contrario de lui qui, malgré ses réflexions soutenues, usait facilement des chers dons que cette chère maman avait bien voulu lui offrir afin qu'il ne fusse pas victime des loups en son temps. Cette époque était révolue, il n'était plus humain depuis des siècles et ne savait plus ce que c'était, il se rappelait uniquement combien c'était ennuyeux et barbant. Cassie délogea ses pieds du sofa, électrique comme d'ordinaire, la rouquine souriait pourtant, ravie qu'il soit là sans pour autant l'avouer. "Quand tu parles d’un autre, j’espère que tu ne penses pas à toi quand même… Je ne tomberais pas si bas Kol." Il rejeta la tête en arrière, sur le dossier pour la toiser tandis qu'elle passait l'encadrement de porte. "Ohhh, tu veux m'excuser c'était le voisin c'est ça? J'suis navré Stewars, j'pensais pas que c'type de mec te faisait frétiller comme un poisson hors de l'eau." Un sourire moqueur s'empara de ses traits, elle piquait et il piquait plus fort encore. "Remarque..." Susurra-t-il à son oreille alors qu'il venait de se redresser en un éclair. "T'es bien unie à un substitue d'homme, vampire à mi temps, d'après ce que tu m'en dis dico ambulant, bavard et fatiguant, ça en fait des choses à apprendre à aimer." Incisif, Mikaelson s'empara d'un presse papier en forme de hiboux, or massif et iris en émeraude. "Il a pas vécu à Vegas pour avoir un gout si prononcé pour les trucs immondes?" Amusé, il fit tourner le bibelot entre ses doigts et redressa son regard brun dans le sien. "J'ai mille ans et des poussières chérie, pourtant j'suis l'inverse de ton pépé pantoufle, moi j'te sers ni d'père ni de barrage à tes plus bas instincts au contraire t'es libre de t’enivrer de sang, de meurtres et... de c'que tu convoites sans le dire." Impérieux, les yeux emplies de malice lubrique, Kol déposa le coude contre le meuble et se débarrassa du moineaux luxueux. "Donc, tu ne lui mens pas d'après toi, ne rien dire te permet de jouir encore de cet endroit très laid, vieux et qui surement embaume la naphtaline lorsqu'il passe le seuil, puis tu me mens à moi alors que je suis honnête en te disant ceci..." Kol sourit, regarda ses ongles et leva le menton, un air d'ange sur ses traits juvéniles, pour la contempler en une moue adorable. "Donne toi Cassie, ce n'est qu'une question de temps et tu l'sais." Sans doute touchée dans son estime d'elle-même, Stewars ne répondit pas et lui jeta la télécommande de la stéréo entre les doigts. "Tient occupe toi et si tu veux être aussi mignon que tu en as l’air rejoins moi dans ma chambre dans 5 minutes !" Il sourit et baissa les yeux un instant.

Affairée sous la douche, la belle jouait encore avec lui mais qu'importait, quoi qu'elle veuille elle finirait pas plier aux désirs peu avouables de l'Originel qui, le laps de temps qu'elle passa dans la salle de bain, s'amusa à passer quelques musiques et rit en passant en revu les CD du vieux propriétaire de la maison. Du classique, encore et encore du classique, Mozart et compagnie avait un fan, un seul et il se trouvait chez lui, le nez dans ses affaires à défaut d'avoir, dans peu de temps, le corps ancré puissamment à celui de sa chère et infidèle épouse. Cette dernière sortie de la pièce embuait, parfaite, peignoir de soie et sous vêtements délicieux, c'était la première fois qu'il la voyait en chair et en os et pourtant au moins la troisième qu'il zieutait ses courbes d'enfer. Les songes ne mentaient donc pas, oui, elle s'offrait elle même et sans artifice durant ces petits flash qui, malgré leur attrait, ne suffisait pas au cadet Mikaelson qui souhaitait des actes et rien d'autre. "Te méprend pas on ne couchera pas ensemble mon mignon. Mon mari m’a demandé de trouver une activité afin de m’occuper, une boutique de lingerie recherche un modèle. Alors j’ai besoin d’un photographe et ce sera toi !" Il soupira tandis qu'elle lui jetait un numérique. "Ton mari t'as demandé... t'en as pas marre d'être sa petite chienne? Est-ce qu'il te demande aussi avant de te monter ma belle?" La petite moue de Cassie lui arracha un rire subtile, alors comme ça le fameux vampire demandait la permission avant de s'adonner au touche pipi? Il rit et la laissa faire, vérifiant simplement l'appareil sans vraiment y mettre du sien. Depuis quand vivait-elle de la sorte, morte d'ennui et non satisfaite au point de se laisser aller dans les bras d'un vampire millénaire? "T’as tué mon pervers de voisin, tout ça parce que tu pensais avoir une petite chance de coucher avec moi ?" Il fit une moue boudeuse et haussa les épaules comme pour lui intimer un semblant de réponse, après tout elle connaissait déjà ce qu'elle quémandait. S'en suivit donc une petit séance où elle s'adonnait à toutes sorte de pause, il appuyait sur le déclencheur sans vraiment regarder l'écran lumineux, la belle lui offrait encore une excuse et il n'était pas dupe, son mari, jaloux comme un pou d'après ce qu'elle lui servait, lui aurait gentiment demandé de faire le mannequin pour une certaine marque? En y songeant il émit un rictus, soit elle le prenait pour un con fini, soit elle se jouait de lui afin de révéler ses atouts.

Kol eut sa réponse lorsqu'elle s'allongea, appuyée sur le lit grâce à ses coudes et laissa la pointe de son pied filer entre ses jambes. Elle jouait, ce qui lui servait d'époux n'avait jamais quémandé une telle chose, elle s'amusait juste avec lui comme elle le faisait depuis bien trop longtemps à son gout. Bien que le jeu fut plaisant, qu'il arrivait doucement à la faire céder, le temps devenait long, pensant et sa patiente avait des limites qu'elle franchit en une simple phrase. "Tu serais prêt à quoi pour moi Kol ?" Mikaelson fit mine de regarder les clichés en s'installant dédaigneusement dans le fauteuil club face au lit, une jambe perpendiculaire sur l'autre, serein alors qu'en vérité une bombe s'apprêtait à péter à tout moment. Que ferait-il pour elle? Bonne question et pourtant il ne réfléchit même pas à la réponse. Sans attendre, il balança le numérique dans le tas de linge de l'armoire ouverte, se redressa et la toisa sans plus sourire, la jambe de Cassie revint entre les siennes et il la saisit à la cheville, fermement pour qu'elle écoute sans plus se jouer de lui. "J'ai tué ton abrutis de voisin, qu'ai-je fais encore? Je t'ai offert de l'amusement... et une dernière chose." Sourit-il en redressant sa cheville, lui écorchant pour en baiser le sang qui filait le long de sa jambe. Sans terminer, Kol glissa la langue le long de son mollet, de son genoux et de l'intérieur de sa cuisse où il sentait son antre déjà bouillir, la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] donnait encore mais il ne l'entendait plus cette fois. "Ça fait plus de deux semaines que j'ai hypnotisé un des crétins d'employé de ton cher Gregory pour qu'il te quitte, qu'il te lâche du lest, j'peux aussi le tuer si tu préfère..." Kol baisa son bas ventre, sur les dentelles et remonta la main sous celui-ci afin d'inviter ses phalanges au coeur de son royaume bouillant.

Il redressa le buste grâce au poing ancré près de son visage et intensifia ses fameuses caresses jusqu'à ce que sa paume d'appui devienne plus oppressante et ce sur sa poitrine qu'il effleura d'abord doucement. Elle haletait et au plus elle soupirait au plus son sourire grandissait. Sans tact, rapide et habile, Kol lui arracha ce qui lui couvrait les sein et la surplomba, sa main se faisait lourde à son entrejambe, il se sentait lui même bouillir, elle s'offrait enfin et il allait avoir sa réponse. Subjugué par ses lèvres pulpeuses et humides, d'où provenait l'autre plaisir plus audible que celui qu'elle laissait émaner plus bas, Kol cessa de la satisfaire et la redressa brutalement contre la tete de lit, ses poignets prisonnier des siens alors qu'il mordait vivement sa poitrine à l'en faire saigner. Celle-ci se soulevait comme si elle manquait d'air, il profita d'elle sans qu'elle ne puisse bouger et ne boudait pas une seconde la silhouette parfaite sous son corps désormais aussi bandé que celui d'un prédateur en chasse. Kol pansa la plaie en un baiser torride contre le galbe de son sein droit et redressa le menton pour saisir ses lèvres qu'elle ouvrait aux siennes, leurs langues jouaient en quelques soupirs extasiés, l'entendre gémir le rendait ivre, ivre de se satisfaire lui même mais, au delà, cette fois il désirait laisser un souvenir cuisant à sa partenaire et qu'elle se rappelle de cet instant lorqu'il ne serait plus là. C'était surprenant de sa part, d'ordinaire il se fichait bien du plaisir découlant de ses partenaire mais ici, c'était une nécessité, un besoin maladif qui lui faisait bouillir les entrailles au point d'en devenir plus bestiale encore. Mikaeslon relâcha ses mains et les ancra à ses hanches, il lui fallut à peine une seconde pour la redresser contre son buste. Ses jambes s'enserraient autour de lui, et déjà il y ancrait les ongles en une puissance qui lui arracha un cri de douleur plaisante. Les crocs sortis, Kol mordit férocement son épaule et aspira le fluide qui s'échappait, sa main filait derechef à son autre palais et la repoussa contre la tête du lit qui se fendilla sous la puissance. Sans pudeur, alors qu'elle délivrait son torse de l'unique étoffe le couvrant, Il glissa les mains sur les jartelles et lui fit écarter d'avantage les jambes pour river les crocs à l’aine gauche. Sourire malsain aux lèvres ensanglantées, Kol glissa vivement le long de son buste, usant de ses dons pour le lui laissait aucun répit. "Je te demande pas, j'te le dis..." Souffla-t-il le menton contre sa tempe. "Donne toi chérie ou je prend sans permission." Kol n'attendit pas la réponse qui tardait à venir et usa d'avantage de force de persuasion, les lèvres entrouvertes en un sourire carnassier, sur le poignet qui s'affairait à la satisfaire.
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Cassie Stewars

Cassie Stewars
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The embrace of chains (Kol) Vide
MessageSujet: Re: The embrace of chains (Kol) The embrace of chains (Kol) Icon_minitimeMer 20 Nov - 1:17


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"The embrace of chains"
Edena

Il n’arborait plus son éternel sourire, avait elle mit le doigt sur quelque chose qui le déstabilisait ? Surement vu la force qu’il mettait à maintenir sa cheville entre ses phalanges. Cassie laissa retomber doucement son corps sur les draps du lit, remonta ses bras au dessus de sa tête, le fixant comme pour tenter de sonder son esprit et comprendre pourquoi un tel changement d’attitude. L’avait elle blessé ? Impossible en connaissant la force de caractère de ce vampire qui avait traversé les âges, il semblait peu attentif aux pics qu’on pouvait lui lancer, répondre n’était qu’un jeu pour lui. Un amusement pimenté par des gestes sensuels montrant clairement ce qu’il attendait d’elle. Qu’elle s’offre à lui comme un gâteau lors d’un anniversaire. Il voulait la gouter, sans doute lui monter quel amant incroyable il était, et voyant à quel point elle imposait des barrières, il perdait patience. Stewars jouait avec lui, c’était à double tranchant, à la fois attrayant et effrayant. Tout pourrait s’écrouler autour d’un pour un moment charnel qu’elle n’avait aucunement droit à offrir à un autre homme que son époux. Pourtant, cet homme la piquait au vif, la poussant à ses plus vils retranchements, à se surpasser et à laisser sa nature et ses besoins prendre le dessus. Il semblait lire en elle, mieux qu’elle-même, semblait avoir les réponses aux questions qu’elle se plaisait à taire au fond d’elle pour ne pas assombrir son quotidien auprès de Gregory.

"J'ai tué ton abrutis de voisin, qu'ai-je fais encore? Je t'ai offert de l'amusement... et une dernière chose. Ça fait plus de deux semaines que j'ai hypnotisé un des crétins d'employé de ton cher Gregory pour qu'il te quitte, qu'il te lâche du lest, j'peux aussi le tuer si tu préfère..."

Son propre sang coulait sur sa cheville alors qu’il pressait déjà des lèvres pour s’en nourrir. Un plissement de front Cassie enregistrait ses dires. Elle se voyait uniquement comme un jeu pour lui, une lubie qu’il se complairait à jeter une fois lasser, alors pourquoi s’adonner à toutes ses choses pour lui retirer son époux. Les yeux remplit d’incompréhension, immobile sur ce lit tentant de comprendre son attitude, ses stratagèmes sans jamais pouvoir les résoudre. Elle ne prit même plus garde aux lèvres de Kol qui baisait sa peau à l’en faire frémir. Un gémissement quitta ses lèvres alors que ses phalanges se mêlaient à son petit jeu, incapable de le repousser, brulante d’assouvir une envie qu’elle n’avait jamais connu avec un autre que son époux, la poitrine de Stewars se souleva. Sa main galopait sur son buste sans qu’elle ne le stoppe jusqu’à lui arracher le tissu la couvrant. Sa langue passa sur ses lèvres qu’elle mordit un instant en sentant ses caresses se faire plus oppressante jusqu’à se stopper pour la river à une vitesse ahurissante à la tête de lui. Un cri de surprise se volatilisa alors qu’elle ancrait son regard au sien, ses poignets prisonniers de ses mains. Sa poitrine se soulevait alors qu’il s’en sustentait, faisant couler à nouveau son sang. Haletante, ses lèvres rejoignirent les siennes, leurs langues s’épousèrent dans un tango endiablé, alors qu’elle encercla une de ses jambes à sa taille pour l’attirer vivement contre elle, l’enfermant subtilement dans cette étreinte. Relâchant ses mains, elle les déposa sur son buste afin de le séparer avec hâte de son haut, se sustentant visuellement de ses formes, avant de sentir ses ongles en son dos. Un soupir de plaisir et un frisson dévora ses courbes alors que sa tête basculait en arrière au rythme de ses ongles glissant sur sa peau opaline. Ses crocs perforaient son épaule pour en faire jaillir son sang. Il se délectait d’elle comme d’une friandise offerte. Les bruits de la fissure de cette tête de lit parvinrent à ses oreilles alors qu’elle sentait à nouveau ses crocs se planter dans sa chaire.  

"Je te demande pas, j'te le dis... Donne toi chérie ou je prend sans permission."

Un gémissement délectable s’échappa de ses lèvres alors qu’elle sentait sa main s’activer à la satisfaire. Cassie tombait des nus, jamais elle n’avait été emprisonné ainsi, contrôlé, manipulé au point qu’elle se sentait perdu et ne tentait même pas de prendre le dessus comme d’ordinaire. Son propre corps ondulait contre lui l’appelant à la satisfaire alors que ses mains empoignaient son entrejambe entre ses phalanges au travers du tissu. Cambrant sous lui, envoutée par les actions qu’il exerçait sur son être, elle perdait totalement la tête jusqu’à ce que son regard ne rencontre le faciès de son époux sur une photographie. Subitement refroidit, fixant un instant la pièce dans laquelle ils se trouvaient, son propre lit conjugal, elle allait tromper son mari dans son propre lit. Hoquetant, Cassie se retira aussi vite que sa nature ne lui permit de l’étreinte enivrante de Kol. Sa poitrine se gonfla alors qu’elle enfilait son peignoir proche de la fenêtre de chambre.

- Je peux pas Kol… Je suis mariée…

Un bruit de gravier se pliant sous un poids la tira du visage du vampire, rivant son regard par la fenêtre pour voir la voiture de son époux se garer dans leur coure. Elle poussa un profond soupir ramassant le haut de Kol et lui donnant.

- Faut que tu partes, dépêche toi il est là…

Dit elle en chuchotant afin de ne pas se faire entendre par son époux, alors qu’elle prenait son soutient gorge pour le lancer au dessus d’un meuble, essuyant le sang sur sa peau, avant de scruter la silhouette de Gregory sortant de la voiture. Elle empoigna le bras de Kol, et ouvrit la fenêtre une fois qu’il eut disparu dans l’entrée et que la porte de leur maison s’ouvrit. Son cœur bien que mort aurait pulsé dans sa poitrine tant l’angoisse et le stress du moment la contenait. Mais bien plus encore une peur s’ancrait en elle, elle posa sa main sur le haut du crane du vampire comme pour l’obliger à passer par cette fenêtre et disparaitre. Un instant tremblante et le voyant jouer des siennes, Cassie ancra son regard au sien.

- Pars je t’en prie Kol, tu ne comprends pas il est mon créateur, je suis sa femme si il te trouve ici il me tuera.

Elle laissa ses doigts glisser sur sa mâchoire avant de tourner son regard sur la porte de chambre qui s’ouvrait. Gregory apparaissait et arquait d’un sourcil en la regardant, elle tourna son regard sur la fenêtre pour la voir vide de toute présence. Elle poussa un petit soupir de soulagement, mimant qu’elle contemplait sa voiture. Elle savait que c’était son bébé qu’il la chérissait autant qu’elle, et il ne semblait pas remettre en doute sa parole. Il s’approcha d’elle et vint derechef l’enlacer baisant ses lèvres, caressant ses cheveux avant de glisser ses mains sous ses genoux un sourire ravie de la revoir avant de la porter contre lui. Une jambe de chaque côté, entrouvrant son peignoir avec son petit sourire charmant. Cassie caressa ses traits arborant un sourire aussi doux que le sien alors qu’elle était rongée de l’intérieur. Elle se blottit contre lui pour lui éviter toutes questions, avant de tendre le bras vers la ficelle du rideau. Un instant elle croisa le regard de Kol sur le trottoir, lui lançant un regard désolé elle tira sur ce fil pour faire descendre le rideau afin de ne plus pouvoir les contempler.

La douce et agréable Cassie qu’adorait son époux avait refait surface pour la journée, enterrant ses crimes, ses manigances et cet acte charnel qui avait presque eut lieu dans son propre lit. Il lui avait conté les faits sur son déplacement et un verre en main Stewars avait mimé les écouter à la perfection l’esprit plus loin que la ville où il était partit. Il neigeait doucement sur la ville, mais celle si ne semblait pas tenir, elle fini par s’exiler dans une pièce où elle passait son temps à peindre avec de la vrai peinture pas comme celle dissimuler quelques étages plus haut. Elle n’en fit rien, elle se contenta de rester assise sur le rebord de la fenêtre contemplant les flocons se déverser sur la ville. La nuit fini par tomber, laissant place à un croissant de lune, Gregory était épuisé et s’était endormit dans leur couche. Rivée sous le jet d’eau bouillant de la douche, les paumes posées contre le carrelage, elle songeait à ses actes en cette mâtiné d’automne. Elle poussa un long soupir avant de laisser l’eau couler sur son visage, les yeux clos. Nu comme un verre elle usa de sa vitesse pour rejoindre le dressing aussi sèche que ses vêtements. Elle empoigna la première nuisette qui lui passa sous la main. Rouge vif en satin, des dentelles noires brodées à celle ci, décolletée et très courte, Cassie marcha doucement jusqu’à la porte de sa chambre. Prenant la poignée en main avant de la tourner doucement pour ne pas le réveiller, mais quand elle mit un pied dans cette pièce, ce ne fut pas son mari qu’elle voyait, mais le visage et le sourire cynique de Kol la fixer. Les lèvres entre ouvertes, elle ferma un instant les yeux pour les rouvrir sur le corps de Gregory. Prise d’un mal être profond, se sentant complètement perdue, ressentant un manque en sa poitrine, une perte alors qu’elle n’avait rien perdu, Cassie referma la porte pour descendre les escaliers et s’envoyer un verre de vodka. La rouquine ne comprenait pas, elle aimait son mari, mais Kol avait réveillé quelque chose chez elle de puissant, lui donnant un gout amer lorsqu’il n’était pas près d’elle. Un manque, une déchirure, une torture puissante en son sein qui s’enflammait telles les flammes étincelantes dans la cheminée. Elle jeta son verre dans les flammes avant de passer ses mains dans ses cheveux, elle sentait encore son odeur sur sa peau.  

Enfermée dans un manteau noir, boutonné et ceinturé, en dessous sa nuisette rouge, perchée sur ses escarpins, Cassie marchait jusqu’à la résidence des Mikaelson. Quand elle arriva devant, les mains en poche elle scruta la devanture, prêtant l’oreille au moindre son de voix, ou autres. Relevant les yeux sur une fenêtre éclairée, la chambre de Kol. D’un geste vif propre à sa nature, elle passa la rambarde ses talons claquant contre le sol du balcon avant qu’elle ne poussa la porte fenêtre, rivant son épaule à celle-ci alors qu’il se sustentait d’un bouquin couché dans son lit. Ses cheveux virevoltaient grâce au vent, son regard se leva sur elle, et aucun sourire de la part de Cassie ne s’afficha.

- J’ai préféré passer par la fenêtre, je voulais pas réveiller le chien dans le salon.

Elle poussa un fin soupir avant d’entrer dans la chambre repoussant la porte fenêtre, les mains glissées en poche s’approchant du lit. Elle se stoppa à quelque centimètre de celui-ci.

- Alors c’est ça Kol, t’as juste envie d’épingler une femme mariée à ton tableau de chasse… tous tes truc sur l'asservissement et Greg, s'était juste pour me pousser à te satisfaire... T'obtiens toujours ce que tu désires... le reste t'importe peu.

Un petit rictus se fit entendre. Elle passa sa langue sur sa lèvre, nerveuse avant de poser son regard sur le sol. Retirant les mains de ses poches, fixant son alliance un instant avant de la faire glisser lentement de son annulaire. Son lapis, la seule pierre lui permettant de se mouvoir au soleil. Elle scruta le scintillement de celle-ci avant de remonter son regard sur lui et de lui lancer entre les mains. Elle hocha de la tête persuadée d’être juste un prestige pour lui, une fois contenter, il reprendrait sa petite routine, chasserait une nouvelle proie, et elle se retrouverait avec un fardeau sur le dos, avec un divorce entre les doigts. Car le mensonge était quelque chose qu’elle détestait, jamais elle ne pourrait vivre à nouveau aux cotés de Gregory sans lui lâcher le morceau. Elle n’était pas la femme qu’il idéalisait, elle ne l’était plus depuis un siècle, depuis le jour où elle l’avait cru mort. Sans se défaire de son manteau, elle s’approcha davantage, et se mit à califourchon sur lui, laissant ses doigts glisser sur son haut, avant de le déchirer dans un geste brusque, ses lèvres baisant sa peau, sa langue dessinant un chemin jusqu’à son abdomen. Alors qu’il se redressait elle le riva à nouveaux aux draps. Cassie avait toujours le besoin de contrôler, d’être celle qui tenait les rennes mais au fond d’elle ce n’était pas ce qu’elle recherchait. Ses mains se glissaient contre ses hanches, et elle se redressa en ancrant son regard envieux au sien, retirant sa ceinture qu’elle fit tomber sur le sol, avant de faire péter les boutons de son pantalon. Ses lèvres se pressèrent sur son abdomen, rencontrant le tissu qui cachait l’objet de sa convoitise qu’elle baisa avec gourmandise, avant de le sentir se redresser une nouvelle fois. Sa bouche dévora la sienne, avant qu’elle n’ancre son regard au sien.

- Me déçois pas…

Laissa t-elle entendre alors que ses paumes se posaient à nouveau sur son torse dans l’optique de le river de nouveau contre les draps pour le surplomber et en faire son pantin.

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Kol Mikaelson

Kol Mikaelson
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The embrace of chains (Kol) Vide
MessageSujet: Re: The embrace of chains (Kol) The embrace of chains (Kol) Icon_minitimeMer 20 Nov - 21:13



The embrace of chains
Un contre temps très désagréable que le fait de voir débarquer celui auquel il ne s'attendait tout bonnement pas. Ce vieux vampire aux gouts peu recommandables était rentré plus tôt que prévu, l'empêchant de se saisir de sa femme et bien que celle-ci l'avait repoussé une énième fois, Kol savait qu'il aurait été aisé de la faire changer d'avis si ce qui lui servait d'époux était resté bien sagement là où était sa place. Amer, il était retourné à la résidence, se remémorant le regard si particulier qu'elle lui avait lancé depuis la chambre qu'il avait été forcé de quitter afin de la garder en vie. Pourquoi d'ailleurs avait-il fait preuve de grâce auprès d'elle? habituellement Kol se fichait bien des morts qu'il pouvait générer sans même en être l'auteur direct, maintes fois quelques filles qu'il avait couché sans son lit s'étaient retrouvées raides, soit sans plus une goutte de sang dans l'organisme, soit rouées de coups par leur petit ami jaloux, spécimen qu'il tuait bien évidement ensuite pour s'éviter l'ennui d'être traqué par un faible humain qui, de toute évidence, aurait clamsé tôt ou tard. Alors pourquoi avait-il écouté la rouquine et lui avait épargné le pire? Avait-il à ce point envie de gagner le pari qu'il s'était lui même donné? Non c'était autre chose, quelque chose sur laquelle il ne parvenait pas à mettre le doigt mais surement en rapport avec ce sentiment de manque qui, depuis qu'il l'avait quitté au bras de son vieux schnock, le saisissait derechef. La fin d'après midi fila aussi vite que les flocons de neige bercés par la brise au dehors, il s'ennuyait et n'avait nullement l'intention de sortir mais plutôt de suivre son bouquin de chevet, le journal intime de sa sœur était truffé de romantisme idiot, de vœux tous plus crétins les uns que les autres et cette manie terrible de transformer les points des I en petit cœur le faisait rire. Rebeckah souhaitait tellement devenir humaine qu'elle se rapprochait à grand pas de la niaise sans cervelle et, en lisant ses pages emplies de conneries noir sur blanc, Kol fit une moue boudeuse en haussant les épaules, là allongé sur son lit, la musique dans les baffles. Blonde de nature, sa chère et tendre sœurette se fonderait parfaitement dans la masse si toutefois elle tombait sur la cure et, ainsi, cela ferait un Originel de moins à surveiller. Pas qu'il n'avait pas confiance en son ainé et l'unique fille de la fratrie mais lorsqu'on avait tenté d'en tuer un, il valait mieux avoir des yeux derrière la tête, Becky était rancunière et il le savait mais, par chance, plus douce qu'une brebis lorsqu'on la prenait par les sentiments, chose dont il usait à merveille depuis son retour, il savait qu'il serait facile de lui faire entendre raison si par malheur elle se retournait contre lui.

Amusé par les lignes qu'il avait sous les yeux, subitement son air pris des teintes plus froides, des talons résonnèrent sur le balcon mais il ne releva pas le nez pour autant. Cassie Stewars faisait son entrée et il n'avait nul besoin de la toiser pour savoir que c'était bien elle, son parfum, ses jambes s'embrassant alors qu'elle marchait, tout cela ne le trompait guère. "J’ai préféré passer par la fenêtre, je voulais pas réveiller le chien dans le salon." Un rictus cynique, sans pointe de rire, quitta ses lèvres. "Il t'aurait tué, après tout j'aurai peut-être dû te laisser mourir tout à l'heure..." Kol ne redressa pas le visage et tourna la page de son bouquin pour continuer à lire. S'il ne lui portait aucune attention, elle ficherait le camp et il aurait la paix bien que ce manque dérangeant serait encore présent mais, en bon vampire aux capacités multiples et exacerbées, Kol ferait taire ça en un battement de cils. "Alors c’est ça Kol, t’as juste envie d’épingler une femme mariée à ton tableau de chasse… tous tes trucs sur l'asservissement et Greg, c'était juste pour me pousser à te satisfaire... T'obtiens toujours ce que tu désires... le reste t'importe peu." Si elle savait qu'elle n'était pas la première, allait-elle arrêter de lui briser les noix avec ses pensées geignardes? Elle était asservie et il avait beau eu faire pour lui ouvrir les œillère sur ses yeux charmants cela n'avait rien donné, il abdiquerait ce soir, on ne jouait pas avec lui, jamais et c'était ce qu'elle avait tenté de faire, ce moment près d'elle cette après midi était la goutte de sang qui faisait déborder le vase. Kol esquissa un sourire mauvais, il n'irait pas de main morte et lui collerait quelques gifles orales à la figure. Mikaelson balança le bouquin sur le bureau à l'autre bout de la pièce et la fixa. "Des femmes mariées, j'en ai des tonnes à mon actif, elles sont toutes mortes leurs maris aussi... Elles sont comment dire, fades, sans intérêt, futiles et fragiles, très bêtes aussi." Entama-t-il avant d'arquer les sourcils, le menton relevé vers elle comme s'il réfléchissait. "Je les hypnose, leur passe dessus, les tue et la vie continue mais toi... Toi je ne t'ai pas manipulé, je t'ai simplement montré que ton attache à ton chiant de mari était purement artificielle... Il t'as trouvé presque morte, tu avais sans doute un petit faible pour lui avant, il t'a faire boire son sang, il a bu le tiens et un pacte que tu ne soupçonnais pas jusqu'à cette seconde s'est activé, ça s'appelle l'asservissement." Kol ancra les prunelles aux siennes, froid au possible. Il se remit sur ses jambes et s'approcha d'elle. "Il suffit d'un sentiment, aussi mince soit-il et poufff tu deviens l'esclave de celui qui t'engendre... J'aurai pu t'hypnotiser et faire en sorte que tu sois folle de moi mais j'veux pas d'artifice avec toi point barre, maintenant pense c'que tu veux mais dégage vite fais, passe ton tour, on ne joue pas avec moi Cassie c'est moi qui fixe les règles et ma patiente à des limites que tu as franchi il y a bien longtemps." Figé devant cette fille sublime, Kol lui saisit le menton à deux doigts. "J'suis pas ton pantin, j'pige même pas c'que tu viens foutre ici, un regret? le moue n'a pas su te satisfaire alors tu veux qu'on se charge de ta frustration? Uhm?" Kol relâcha son visage et reprit sa place sur le lit, près à reprendre sa lecture qu'il venait de récupérer sur le bureau. "Si tu veux simplement jouer tire toi, j'ai pas besoin d'un réceptacle, pour ça j'ai cette chère Léa!"

Il rouvrit le bouquin jusqu'à la réceptionner son alliance contre les pages, il empoigna cette dernière entre les doigts, une preuve qui le fit sourire plus naturellement. Elle désirait autre chose, tromper son époux sans avoir l'impression de le faire si elle ne portait pas la preuve du lien qui les unissait ? Kol fit tourner l'anneau entre ses doigts et lui fit rejoindre le dessous de la lampe de chevet, feintant s'en fiche alors qu'au fond, elle semblait enfin piger. Il lit de nouveau et ce avant même qu'il réceptionne son corps gracile, enveloppé dans un imper noir à ceinture, sur son bassin. Toujours stoïque, il la laissa faire sans agir, des preuves et non pas des paroles en l'air, voilà ce qu'il voulait, de vrais actes et non des songes de plus sans quoi, il la blesserait mentalement comme jamais elle ne l'avait été. La tuer ? Non, étrangement il ne désirait pas le faire, la garder en vie semblait précieux mais la blesser dans son estime d'elle même, la rabaisser afin qu'elle comprenne qu'elle même lui fichait la rage, quant à il ne savait quoi encore, était faisable. Un bruissement de tissu déchiré lui parvint aux oreille tandis qu'il continuait ses lignes sans vraiment le faire, ses mains glissèrent sous l'étoffe qu'elle venait de ruiner et il redressa enfin le buste. Visiblement Cassie ne désirait pas qu'il agisse et le repoussa contre la couche. Première attitude bestiale, intéressant, avait-elle enfin compris ce qu'il voulait d'elle et pourquoi il lui portait un si grand intérêt ? La toisant, tandis qu'elle lui ôter sa ceinture et faisait sauter les pressions de son jean, l'Originel balança le journal dans un coin de la pièce et passa la main à sa nuque, tirant délicatement ses cheveux alors qu'elle baisait son membre durci toujours prisonnier des dernières fibres. Un sourire sadique dévorait la commissure de ses lèvres et il se redressa, usant de ses dons, sa bouche entra en collision avec celle de la rouquine dont il pressa la gorge avec puissance afin qu'elle ouvre se seuil interdis et qu'il y invite sa langue en une gourmandise chaude et brutale. « Me déçois pas » La belle soufflait ses mots, suppliante alors qu'il la tenait au creux d'une main, qu'il pouvait la tuer en un geste, elle tremblait et il savait qu'elle ne se donnerait pas pleinement au plaisir de la chaire à cause de ce fichu débris sûrement endormi dans leur manoir. 

Usant de vitesse, Kol posa une main puissante à ses hanches et lui fit prendre sa place, il la surplombait et ses yeux se noyaient dans les siens, il ne l'avait jamais hypnotisé mais c'était un moment pour elle qu'il ne voulait pas qu'elle se gâche pas les quelques frayeurs que lui filait les traits et ce lien avec cet abruti. « Oublies ton lien avec lui cette nuit ! » Ordonna-t-il, les iris de la belle se dilatèrent, son pouvoir avait fonctionné et elle se détendit de suite. Kol ouvrit la ceinture de tissu et passa la main sous l'un des pans de sa veste, rencontrant la douceur de la soie qui sublimait son corps parfait, elle haletait en de simples caresse et lui souriait en fixant la merveille qu'il tenait sous son corps. En une seconde à peine, dû à ses capacités hors norme, elle se vit libérer de l'imper sans avoir l'impression d'avoir bougé, le regard de l'Originel changeait subitement, une lueur sauvage comblait ses prunelles et sous les émotions puissantes, d'un désir sans égale, les filigranes bleutés offrirent de leur relief sous les paupières qu'il rouvrait sur ses lèvres pulpeuses. Rapide, sans tact mais néanmoins aussi précis qu'elle semblait le souhaiter, il agrippa ses lèvres et les perça pour en recueillir son sang. Le liquide qu'il savourait, dont les saveurs électrisaient ses papilles, lui fit presser fiévreusement la hanche de la belle avant même que sa main s'invite en un temps records sous la nuisette qu'il remonta au delà de son bassin. Bestial, Kol lui arracha ce qui couvrait ce qu'il enviait irrémédiablement, saisit ses poignets avec fièvre et la redressa contre lui, désormais elle pouvait sentir la ferveur de son membre épousait les sueurs chaudes du sien. Plus sauvage encore, le décolleté du tissu rejoignit ses dents et il arracha son unique vêtement, libérant ainsi sa poitrine divine qu'il dévora à coups de lèvre de langue et de crocs. Fiévreux et pourtant glacé comme le givre, Kol se sustentait de sa peau, de ses chairs et de son sang comme il l'aurait fait avec une humaine mourante entre ses mains, ici Stewars soupirait et demandait à ce qu'il la comble, son impatiente et ondulations gagnaient du terrain sur lui au point qu'il l'agrippa aux dos, ses ongles lacéraient déjà son épiderme laiteux que son propre fluide recouvrait avant de cicatriser et fila à l'autre bout de la pièce, face au lit, sur le mur auquel il l'ancra avec une puissance sans pareil qui fit éclater une brèche derrière son corps divin. Derechef il la baisa comme s'il manquait d'elle, leurs langues jouaient et les amenait inévitablement à ce qu'elle redoutait avant qu'il l'hypnose afin de la faire se lâcher totalement. Dans un court laps de temps, Kol fit en sorte qu'elle puisse sentir bouillir sa virilité contre la jambe qu'elle redressait à sa hanche. Celui-ci nu contre sa peau, il ne la pénétra pas pour autant et mordit son épaule, elle sentait la douleur l'envahir mais, sans l'attendre, la belle imita ce geste et l'instant fut d'un magnétisme à faire peur, Kol sentait son propre plaisir prendre des dimensions immenses, il jouissait différemment de l'envie qu'elle faisait péter en lui comme une bombe à retardement et il en profita pour inviter sa main au creux de ses jambes et lui rendre ce qui le possédait à le rendre fou. Il ne pouvait plus la faire languir d'avantage, leurs corps se réclamaient comme une évidence, s'il avait encore était vivant, le vampire aurait senti son cœur battre ici il vibrait au fil du sang qui filait en ses organes pour lui offrir puissance et palpitation à ce qui bientôt épouserait l'antre de sa gourmandise tant attendue.

Mains baisers bestiales et sanglant furent échangés, il ne lui laissait aucun répit et, lorsqu'elle susurra son nom, cette fois Mikaelson reprit une joute immense en pleine poitrine jusqu'à la river en une rapidité inégalée sur la couche dont quelques lattes cédèrent sous la hargne qu'il y mettait. Son corps offert au sien, Kol devenait le prédateur qu'elle attendait tant, il se débarrassa du jean et du reste encore sur ses cuisses et souleva le genoux de Cassie afin que ce qu'elle convoitait embrasse ce que lui crevait de voir se donner à lui. Lorsqu'elle pressa sa jambe pour le forcer à continuer, Kol sourit et pencha le buste contre elle. « C'est maintenant ou jamais Honey... » Alors qu'elle pressait encore afin de le faire faiblir, Kol ancra sa paume libre à sa mâchoire et lui serra assez fort pour qu'elle comprenne la valeur de ce qu'il venait de dire. « Une phrase de ta part et je te fais jouir comme jamais. » Kol baisa délicatement ses lèvres et tira lentement l’inférieure de la belle qui saigna. « Dis moi ce que tu veux ma belle, ou j’arrête là. » Lorsqu'il eut sa réponse, il mordit sa jugulaire et laissa échapper un rictus satisfait puis, sans prévenir s'insinua en elle avec fougue. Son premier râle lui fit redresser le visage sur le sien, il n'avait toujours pas lâchait sa gorge et pressait au fil de ses allées et venues puissantes, ardente et bouillante au plus son membre frôler le cœur du sien. Elle transpirait de plaisir, ses cuisses se huilaient contre son bassin qu'il donnait frénétiquement mais sans user du même rythme. Tantôt soutenu, tantôt plus doux, parfois plus brute, Kol en oubliait presque son propre intérêt dans cet acte, il ne voyait plus que son corps sulfureux vibrer contre le sien et s'affairait à la satisfaire avec fièvre alors que d'ordinaire lui seul comptait. Cassie lui intimait une folie sanguinaire affolante, il se nourrissait de son plaisir, lui donnait encore et encore des reins afin de la faire gémir et pouvoir profiter de ce qui quittait sa gorge à l'en enrouée. Vif, il la redressa contre son buste et ondula entre ses jambes sans jamais se coucher, une main contre ses hanches, l'autre épousant le lit pour les maintenir, Kol redressa les yeux sur sa gorge qui le surplombait et serra les mâchoire lorsqu'elle atteignit ce qu'il ne pensait jamais lui faire autant de bien. Son antre s'enserrer contre sa virilité et lui arrachait enfin ce qu'il avait toujours cru inaccessible sans briser sa partenaire. Kol serra les dents plus encore et étouffa ses souffles courts contre ses lèvres en un baiser sublime encore jamais échangé avec personne. Il ne la quitta pas, encore en elle alors qu'il caressait sa poitrine et que le front de la rouquine rejoignait le sien. Il esquissa un sourire comblé, les ridules à son regard rieur intimant à la belle qu'elle était à la hauteur de ce qu'il attendait.
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Cassie Stewars

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MessageSujet: Re: The embrace of chains (Kol) The embrace of chains (Kol) Icon_minitimeJeu 21 Nov - 1:17


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"The embrace of chains"
Edena

Elle le voulait, pour elle, en cette nuit neigeuse. Sentir sa peau caresser la sienne, son être la posséder comme aucun homme. Ses mots piquaient encore son esprit, la tiraillaient comme personne n’avait jamais réussit à le faire. Elle qui était un amas de glace, ne laissant aucune remarque piquer son corps mort, se retrouvait tarauder entre ce qu’elle pensait qu’il voulait d’elle, et les mots cruels qu’il venait de lui lancer en plein visage. Et pourtant ses paroles dures à son encontre prenaient un sens qu’elle ne comprenait pas en cet instant. Il la voulait, du moins il voulait son corps, et plutôt que de jouer de son hypnose comme il s’adonnait à le faire avec tant d’autre, il n’en avait nullement usé avec elle. Dépassant ses limites, continuant de jouer dans son petit jeu, mais aujourd’hui il y mettait fin. Ses mots sur Léa et sur elle, étaient étranges, c’était comme si il la voulait sans pour autant l’affirmer. Cassie ne savait plus sur quel pied danser, mais elle savait pourquoi elle était là. Elle le voulait pour elle seule au moins une unique nuit, pour combler ce manque cruel qu’il lui infligeait, assouvir ses désirs ardents qui la dévoraient depuis des jours et qu’elle refoulait par respect pour un homme qu’elle pensait aimer jusqu’à son dernier souffle. C’était ce respect là, ou du moins ce qu’elle pensait qui la bloquait encore malgré qu’elle tentait d’arracher ses chaines pour se livrer à lui. Plaquer contre son lit, une main serrant sa gorge, il lui intimait d’oublier ce lien l’unissant à son époux. Immédiatement son corps se détendit, son esprit se libéra de ses songes, en oubliant l’infidélité dont elle allait faire preuve après un siècle d’abstinence pour celui qui lui avait passé la bague au doigt, ce bijou dont elle venait de se séparer pour la première fois de sa vie. Ses mains glissaient sur elle, lui offrait des frissons électrisants sur toute sa peau, haletait alors qu’il la débarrassait de ses vêtements avec ses mains ou encore ses dents. Faisant saigner la pulpe de ses lèvres alors qu’il lui maintenait les poignets, sentant l’objet de sa convoitise gonfler entre ses jambes, lui arrachant des vibrations sur tout son corps. Une chaleur l’enveloppait, une fièvre la gagnait, une envie délirante qu’aucune drogue n’aurait pu lui octroyer, en cet instant elle l’idolâtrait comme quelque chose d’inaccessible.  Ses hanches ondulaient contre lui, l’appelant, lui hurlant de la combler, impatiente, dévorée par cette excitation qui lui faisait perdre les sens. Dans une ultime tentative alors qu’elle sentait son sang coller le long de son dos, elle tenta de prendre le dessus sur lui, se retrouvant rivé à l’autre bout de la pièce, sentant le mur se fendiller entre ses omoplates. Son regard se perdit un instant dans le sien, alors qu’elle pressait ses lèvres contre les siennes, le dévorant, mêlant leurs langues qui se caressaient dans une vague bouillante. Son entrejambe rencontrait le sien, et naturellement elle redressa sa jambe contre lui, désireuse de ne faire plus qu’un avec lui, de combler cette atroce et divine attente. Un cri de plaisir quitta sa gorge lorsqu’elle sentit ses crocs percer la peau de son épaule, une douleur divine la gagnait, semant en elle des tremblements de satisfaction. L’odeur de son sang l’enivrait sans qu’elle n’y ait gouté, les veines filaient sous ses yeux, alors que ses crocs caressaient ses lèvres, sa poitrine se souleva un instant avant qu’elle ne les rive à son cou, pressant des lèvres pour faire jaillir ce nectar. Enivrant, une saveur cruelle qui lui laisserait un gout amer de manque au sein de sa gorge, ses doigts filaient le long de sa nuque le maintenant dans son emprise. Sa main au creux de ses jambes, le plaisir grandissant qu’il faisait naitre en elle, la fit lâcher prise, sa tête tombant en arrière alors que ses yeux se fermaient. Féline, ravager par cette flamme qui grandissait en elle, ses paumes se posèrent sur ses cottes, ses ongles perforaient sa peau, laissant couler son sang, dont l’odeur amplifiait son désir.  Captiver par ses baisers, impatiente de le sentir la posséder, leurs sangs se mélangeaient contre leur peau qui se rencontrait, son prénom s’échappant de ses lèvres comme un appel. Plaquée contre le lit, fixant ses iris avec délice, alors qu’il retirait ses vêtements, se collant à elle, rencontrant à nouveau son désir grandissant en son entrejambe. Sa hanche rejoignit sa taille pour l’intimer à la satisfaire, chose qu’il refusa en scrutant ses iris, un sourire aux lèvres. Il la faisait se languir de lui, haletante, Cassie se sentait comme une cocotte minute prête à lui péter entre les mains.

« C'est maintenant ou jamais Honey... »

Sa jambe le pressait encore, se sentant ronger pour cette envie irrépressible presque douloureuse que lui infligeait cette attente. Un soupir la gagna lorsqu’elle sentit cette pression qu’il infligeait à sa mâchoire.

« Une phrase de ta part et je te fais jouir comme jamais. Dis moi ce que tu veux ma belle, ou j’arrête là. »

- Je te veux Kol, depuis la première goute de sang qui a coulé dans ce bar.

Cassie trembla en sentant sa morsure contre sa gorge, ses reins rencontrèrent brusquement les siens, lui arrachant un cri de libération. Sa main qui pressait sa gorge, ses coups de reins à des rythmes différents, le contact de son corps contre elle, la domination qui lui infligeait était un cocktail délicieux pour la vampire. Donnant de ses hanches contre les siennes pour l’appeler encore et toujours à se donner à elle, autant qu’elle se livrait à lui. Son corps se cambra sous le délice qu’elle rencontrait, laissant son plaisir jaillir de ses lèvres à l’en essouffler, son corps trembler d’ivresse entre ses mains, ses jambes resserrant sa taille contre elle, signe que son plaisir était inégalé, infernal et bouleversant. Relâchant sa gorge, pour la river à son buste, ses hanches ne la ménageaient pas, et c’est brulante qu’elle laissa éclater son extase entre les murs de sa chambre. Englobant son visage entre ses mains alors qu’elle dévorait ses lèvres pour sentir son sang et son souffle aux creux de sa bouche. Un baiser bien différent vint clôturer leur union, son front rejoignant le sien, alors que ses paupières s’ouvraient sur les siennes. Un sourire dévora ses lèvres tout comme un cours rire qui fit tressaillir sa poitrine. Se délectant de ses lèvres, laissant ses mains parcourir une dernière fois ses courbes avant de finir contre les draps de ce lit où elle avait commit un acte impardonnable pour une épouse, mais tellement réjouissant.

Les lueurs du jour reflétaient dans la chambre, réveillant doucement Cassie. Ses paupières finirent par s’ouvrir, nu comme un ver enroulé dans des draps, voyant le faible soleil caresser sa peau, elle se redressa vivement sans pour autant faire un bruit ou une pression sur le matelas pour se mettre à l’abri de celui-ci. Fronçant un instant des sourcils quant au fait qu’elle n’avait pas brulé ni ressentit une faible douleur face au soleil, elle fixa sa main dépourvu d’alliance avant de sentir quelque chose cogner légèrement sa gorge. Cassie posa sa main sur cet objet, avant de baisser son regard pour voir un collier autour de son cou, la même pierre bleuté que son alliance. Un petit rictus quitta sa gorge, alors qu’un sourire adorable se figeait sur ses traits avant de remonter son regard sur le brun endormit dans ses draps. Elle tourna son regard sur la pièce, constatant l’état du mur et du lit après leurs ébats, et un sourire enchanter continua de prendre possession de son faciès. Quand elle posa son regard sur sa nuisette et l’empoigna du bout des doigts elle ne retrouva que des lambeaux qu’elle ne pouvait plus porter. Cherchant son manteau des yeux, qu’elle ne trouvait pas sans doute balancer dans un coin, elle fini par empoigner une chemise qui trainait et l’enfila. Ouvrant la porte avec douceur pour ne pas le réveiller, elle boutonna la chemise tout en se dirigeant vers une salle de bain. S’assurant que personne n’était à l’intérieur, elle entra dans l’une d’elle, et la referma pour se passer de l’eau sur le visage, et retirer le sang sécher de sa peau. Les yeux fermés alors qu’elle repassait à nouveau de l’eau contre son faciès, elle entendit la porte s’ouvrir et une odeur à lui filer la nausée. Elle se redresser, épongeant son visage avec une serviette tout en fixant le visage de l’intrus, l’épaule rivée à l’encadrement de la porte qui la scrutait. Klaus, le chien de la maison, personne ne lui avait ouvert la porte pour sa promenade du matin ? Un sourire malicieux s’empara de ses lèvres alors qu’elle s’essuyait les mains.

- Personne t’as appris à frapper aux portes Niklaus ?

Il la fixait drôlement, se demandant sans doute qui elle était et ce qu’elle faisait ici. Connaissant ses frasques elle aurait pu trembler de peur qu’il ne la morde, mais ce n’était pas vraiment le cas. Vu la sensation d’étouffement qu’elle ressentait à nouveau en se réveillant, peu être que mourir était une bonne chose. Pour un désir brulant, pour des sentiments incontrôlés qu’elle ressentait en se voilant la vérité, elle venait de faire éclater son monde. Gregory ne lui pardonnerait pas cet impaire et elle ne pourrait plus vivre à ces côtés comme si de rien n’était. L’envie n’y était plus depuis quelques temps, mais cette chose qui la liait à lui et qui avait disparu lorsqu’il l’avait hypnotisé lui faisait peur sans qu’elle ne le montre. Klaus fini par déguerpir sans prononcer un mot, et Cassie fixa un instant son reflet dans le miroir. Cette nuit dans ses bras resterait gravée, même si elle le voyait comme inaccessible. Ne comptant pas rester plus longtemps ici, et ne voulant surtout pas se faire dégager comme une malpropre malgré les sensations et mots étranges qu’il avait porté à son attention, après tout il les avait peut être fait dans l’unique but qu’elle lui donne ce qu’il attendait depuis un moment. Elle coupa la lumière de la salle de bain et en sortit pour tomber nez à nez avec Kol. Un petit sourire s’empara de ses lèvres, et une envie dévorant de sentir ses lèvres se presser sur les siennes. Un petit « bonjour » quitta sa gorge, alors qu’elle le dévorait du regard sans bouger, comme hypnotiser alors qu’elle savait ne pas l’être.

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Kol Mikaelson

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MessageSujet: Re: The embrace of chains (Kol) The embrace of chains (Kol) Icon_minitimeJeu 21 Nov - 15:19



The embrace of chains
Cassie s'était endormie, paisible pour le reste de la nuit, elle se souviendrait de l'hypnose et du lien avec celui qu'elle pensait aimer uniquement au lever du jour. Kol se releva et considéra les quelques dégâts occasionnés avec elle, un sourire ravi s'empara de ses lèvres tandis que son doigt filait le long de cette brèche importante dans le mur. Si on y prêtait assez attention on pouvait aisément remarqué la forme de ses fesses dans le placo, amusé Mikaelson renfila un boxer et plongea la main dans un tiroir du bureau. Une boite de velours fut rapidement rivée à ses doigts et il l'ouvrit sur une chaîne d'or blanc au pendentif particulier : Un lapis lazuli parfaitement rond aux attache de diamants. Ce bijou il ne l'avait que depuis deux semaines, pourquoi ? Uniquement pour éviter à la rouquine, encore dans la couche, d'être victime du vieux vampire jaloux s'il venait à savoir ce qu'elle faisait de ses journées d'absences. Ici, le collier avait la même valeur, il n'était pas dupe et savait très bien qu'elle filerait chez elle au petit matin. Sans bruit et presque sans la toucher, Kol attacha la perle océan à la gorge de la jeune femme. La pierre avait été ensorcelée, juste pour elle, par les soins d'une sorcière qu'il avait hypnotisé puis tué pour éviter qu'elle lève le sortilège qu'il l'avait obligé à lancer. C'était peut-être direct et peu convenable, mais qui s'en foutait ? Cette magicienne ne valait rien aux yeux de l'originel, il n'avait vu en elle que la capacité à aider Stewars, ensuite elle ne servirait plus et n'avait nullement la puissance requise pour qu'il lui porte une quelconque estime. Un long moment il la fixa sans respirer, sans la toucher et sans faire le moindre bruit, quelque chose de différent émanait d'elle, quelque chose qui lui foudroyait les tripes quand il n'était pas avec cette fille, le manque ne se faisait pas ressentir à l'instant, preuve indéniable qu'il s'agissait bien de sa présence et non de l'envie puissante qu'il avait d'elle puisqu'ils venaient de se livrer charnellement l'un à l'autre.

Le soleil brilla dans la chambre, Kol rouvrit les yeux et se redressa sur le bord du lit où il avait fini par trouver le sommeil. Cassie n'était plus là mais un sourire de coin pris son visage, elle ne pouvait pas être allée bien loin, nue comme une ver et sans plus de vêtement à se mettre. D'ailleurs son odeur embaumait encore les draps et traçait un chemin invisible depuis la chambre au couloir. Sans attendre et avant qu'elle tombe sur un des intrus de la demeure, Kol usa de vitesse, enfila son jean et une chemise qu'il boutonna en continuant son chemin dans le hall de l'étage, lorsqu'il croisa Klaus, il lui poussa l'épaule en un sourire mauvais tandis que le cabot lui offrait des sarcasmes concernant la succube qu'il avait croisé. Le cadet Mikaelson se tourna pour marcher à reculons. « Au moins j'ai d'la compagnie, où est Barbie Forbes uhm ? » Niklaus sourit, un rictus quitta sa gorge et il fila lui seul savait où, sans doute au chevet de quelques unes de ses créations mal odorantes tout comme lui. Souriant, les paupières ridées avec cynisme, il se tourna et remarqua la belle à l'autre bout du couloir. Un unique passage de la langue sur sa lèvre inférieure et, en un battement de cils, il se logeait dans son dos jusqu'à lui faire face lorsqu'elle se tourna surprise. « Bonjour. » Souffla-t-elle en un sourire à faire tomber, douce, délicate et charmante, du jamais vu chez elle et, alors que d'ordinaire il détestait ça, Kol apprécia précieusement ce qu'il avait sous les yeux. Un ange aux ailes déchus, une sublime poupée dont la fausse innocence était délicieuse à regarder. Elle paraissait aussi gênée qu'une vierge ayant offert son corps la veille. « Où vas-tu ? » Sourit-il curieux, l'air aussi dangereux qu'à son habitude. Lorsqu'elle répondit, Kol ancra son épaule à la sienne et la bouscula pour continuer son chemin jusqu'à la cuisine, lui volant un baiser sur l'épaule auquel elle ne s'attendait pas.

Nonchalant, il passa les escaliers et débraillé comme s'il venait de faire la fête, il poussa la porte battante de la salle convoité et y trouva la gourde humaine, préposée au liquide chaud matinale, sans un mot, alors que Stewars le rejoignait, il fixa le pantin qui sut immédiatement ce qu'il avait à faire. Kol lui tendis deux verres, qu'il remplit de son sang après s'être lui même tranchait les veines. Ce sang là était le meilleure de la résidence et mieux valait le préserver, ce fut donc ainsi qu'après avoir posé les récipient empli de nectar sur le comptoir derrière lui que l'Originel lui fit avaler de son sang afin qu'il ne se vide pas comme un porc. « Nettoies c'qui est tombé et dégage, vas t'occuper d'ma chambre avec Léa ! » Ordonna-t-il. Kol porta le liquide à ses lèvres et fixa la gourmandise en chemise devant lui, sans la prévenir, il déposa le verre et s'opposa à elle en une fraction de seconde. Ses mains glissèrent sous ses cuisses tandis qu'elle hoquetait puis il l'assit sans mal sur la table haute, le bassin entre ses jambes et un verre dédiée à son attention. « J'ai des choses à faire, à moins qu'tu veuille autre chose... » Un rictus carnassier logé aux lèvres, Kol baisa la naissance de sa poitrine et recula pour terminer son breuvage. Poussant la porte d'un coup de reins. « Y a des vêtements là haut si tu compte rejoindre père castor, ton alliance sur la table de chevet... » Étrangement, ses propres mots lui laissèrent un goût amer en bouche si bien qu'avant de filer, il se tourna aussi froid que le givre. « Tu sais maintenant, je t'ai hypnotisé hier et tu t'en rappelle, t'as su ce que tu as ressenti, tu l'as senti, alors une chose encore... » Kol appuya l'épaule contre l'encadrement et redressa les yeux dans les siens. « Ne couche plus avec lui où je le tuerai ! » Lorsqu'elle répondit, Kol revint vers elle avec vivacité, un doigt collé à ses lèvres pulpeuses. « Je te fais confiance non ? Sinon je t'aurai déjà hypnotisé pour être sur que tu le ferais... Couche avec lui, embrasse le où autre chose et je lui arrache le cœur, t'es asservie et maintenant tu l'sais, fais plus semblant ça sert à rien ! » Bestiale, Kol passa la main entre ses cuisses et effleura son entre jambe avant de baiser son genoux et de disparaître en un courant d'air.
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MessageSujet: Re: The embrace of chains (Kol) The embrace of chains (Kol) Icon_minitimeJeu 21 Nov - 18:19


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Edena

« Où vas-tu ? »

Les poumons de Cassie se gonflèrent, il savait très bien où elle irait. C’était pas un scoop elle devait renter chez elle et parler à son époux. Une obligation quelque chose qu’elle lui devait, et qu’elle se devait également afin de se libérer de son emprise totalement. Elle fit une petite moue adorable avant de lui sourire simplement, pas d’artifice ni sa fâcheuse tendance à se montrer tranchante.

- Tu le sais très bien…

Son coup d’épaule et son baiser l’intriguèrent un instant, alors qu’il tournait les talons pour rejoindre une cuisine où elle s’y dirigea également. Elle fixa un instant l’humain présent qui s’exécutait sans même avoir reçu un ordre quelconque. S’ouvrant les veines, le versant dans deux verres avant de boire celui de Kol pour refermer ses plaies. Ce même nectar dont elle avait raffolé la nuit passée, ce gout divin qui encrait encore ses papilles, lui lançant un souvenir somptueux et un manque atroce. Filant de la pièce afin de ranger les dégâts que leurs ébats avaient occasionné dans sa chambre, Cassie scrutait un instant la cuisine en songeant à ce qu’elle dirait à Greg. Une pulsion délectable se fit sentir, quand les mains de Kol se posèrent sur ses jambes pour la river au comptoir de la cuisine, s’invitant entre ses jambes sans autorisation, chose qu’il n’avait nullement besoin de s’octroyer.  

« J'ai des choses à faire, à moins qu'tu veuille autre chose... »

Un sourire se figea sur son visage alors qu’elle secouait de la tête. Elle n’avait pas les idées très claires en cette mâtinée, elle savait ce qu’elle voulait, mais il lui semblait tellement inaccessible comme si le jeu continuait, et qu’une fin future tintait déjà à ses oreilles. Ses yeux se fermèrent alors qu’elle sentait ses baisers se poser sur son corps frissonnant. Il lui infligeait sans le savoir des tourments atroces, des envies peu catholiques mais certaines. Ceci ne dura qu’un cours instant, avant qu’il rejoigne l’encadrement de la porte, se montrant différent de ce qu’elle venait de voir.

« Y a des vêtements là haut si tu compte rejoindre père castor, ton alliance sur la table de chevet... Tu sais maintenant, je t'ai hypnotisé hier et tu t'en rappelle, t'as su ce que tu as ressenti, tu l'as senti, alors une chose encore... Ne couche plus avec lui où je le tuerai ! »

Elle prit un coup de massue en plein visage. Cassie pensait être un simple jouet pour lui, pourtant ses dernières paroles résonnaient comme une jalousie, une possession qu’elle lui devenait. Voulait-il juste avoir le monopole sur la marchandise ? Lui infliger une punition ? Ou quelque chose entre eux était bien présent, sans même que les deux acteurs ne se l’avouent eux même. En tout cas, elle percevait dans sa voix quelque chose de différent qu’à l’accoutumer, comme si ils allaient se revoir plus vite qu’elle ne le songeait en se réveillant. Cassandra prononça uniquement son prénom sans pouvoir terminer sa phrase qu’il se riva à ses jambes dans un coup de vent, posant son doigt sur ses lèvres. La douce odeur de son sang vint tirailler ses veines.

« Je te fais confiance non ? Sinon je t'aurai déjà hypnotisé pour être sur que tu le ferais... Couche avec lui, embrasse le où autre chose et je lui arrache le cœur, t'es asservie et maintenant tu l'sais, fais plus semblant ça sert à rien ! »

Aucun son ne sortit de sa bouche hormis un soupir quand elle sentit sa main la caresser avant qu’il ne disparaisse. Fermant un instant les yeux, elle songeait à ses paroles. Celui qui était réputé pour être méfiant, lui portait sa confiance sur un plateau de sang. Une estime envers elle qu’elle ne pensait jamais lui connaitre. Elle finit par glisser du plan de travail et monta dans les étages, voyant cette peste lui fourrer dans les bras un cintre où une robe s’y tenait. Stewars la regarda un instant avant d’entrer dans la chambre de Kol où ils s’activaient à ranger le désordre. L’humain sortit alors que Léa virevoltait sur le balcon comme une chienne en chaleur attendant sa gâterie. Le sifflement de victoire qu’elle semblait chanter lui donnait un gout amer, alors qu’elle passait la robe, et que la nouvelle née entrait pour la toiser avec un sourire.

- Ce sont tes vêtements ? Demanda t-elle avant de voir le hochement de tête. T’as vraiment mauvais gout.

- Tout comme Kol visiblement.

- Oui c’est vrai il n’y a qu’à te regarder pour l’affirmer Dit elle avec un sourire carnassier.

- Toi et moi on devient pareille… Ces petits jouets dont il va raffoler un temps te concernant, tandis que moi, il finira par ressentir les mêmes sentiments que j’ai à son égard… Tu n’étais qu’une lubie maintenant qu’il a réussit son coup, les minutes sont comptées avant qu’il ne te balance ou ne te tue comme les autres.

- Qui te dis qu’il ne fera pas la même chose avec toi ?Demanda t-elle en riant doucement face à ses propos qui ne la touchaient nullement.

- On passe du temps ensemble, on s’amuse, et je suis encore en vie après toutes ces semaines, pas comme les autres, c’est une preuve non ? Il lui faut juste du temps pour se l’admettre et j’ai la vie devant moi maintenant grâce à lui.

Cassie se retourna et la fixa avec un sourire sadique sans prononcer un mot. La laissant se conforter dans sa petite bulle de barbie. Elle se toisa une dernière fois dans la robe orangée flottante de partout et sans aucune classe, avant de se diriger vers le chevet pour reprendre son alliance sur laquelle la pimbêche de service avait posé son regard. Elle choppa un morceau de papier, posa une fesse sur le bureau avant de noter quelque chose dessus et de l’enfermer avec son alliance. « Garde là en souvenir de cette nuit sublime. Cassandra Dexter ». Stewars s’approcha du lit qui venait d’être fait et la déposa sur l’un des oreillers sous le regard perplexe de Léa.

- T’y touches je t’arrache le cœur, t’es prévenu

Dit elle en prenant son manteau, tournant des talons pour sortir de la pièce avant de l’entendre la traitée de « pute de bas étage ». Cassie serra de la mâchoire et retourna dans la pièce faisant mine d’avoir oublié quelque chose. Cette petite trainée oubliait qu’elle entendait aussi bien qu’elle. Machinalement elle choppa un crayon de couleur trainant sur la bureau et à la vitesse du à sa nature lui planta son arme à quelque centimètre du cœur, fixant son regard affolée et se sustentant de son cri de douleur. Elle s’amusa à le faire tourner sur lui-même, passant la langue sur ses crocs avec un sourire diabolique avant d’approcher ses lèvres de son oreille.

- Je suis de bonne humeur alors vois ça comme une mise en garde que je n’offre jamais à personne Léa.

C’est ainsi qu’elle tourna des talons pour rejoindre son manoir sans se douter une minute que son alliance finirait à l’annuaire de cette garce dès qu’elle aurait le dos tourné. Quand elle fut devant, elle resta un long moment à fixer la porte serrant des poings, entendant ses pas sur le parquet, tournant en rond comme un lion en cage. Elle prit une grande inspiration et commença à marcher en direction de la porte, montant les marches du perron avant d’ouvrir la porte, la refermant avant de voir son regard sur elle. Il était inquiet, sans doute l’avait il cru aux mains des chasseurs. Pas un sourire, pas une attitude sarcastique, elle se contentait de se tenir droite devant lui, avant d’avancer en sa direction avant qu’il ne fronce d’un sourcil. Gregory s’approcha d’elle, un visage remplit d’incompréhension avant de poser ses mains sur ses bras, alors qu’elle déglutissait de peur. Il huma l’air avant de serrer ses mains sur sa peau sans pour autant lui faire mal, lui indiquant qu’il sentait son odeur, avant de la relâcher et de marcher à reculons, shootant dans la table en verre qui se brisa sous sa force. Un flot d’interrogation sarcastique sortait de sa bouche sans qu’elle puisse y répondre. Cassandra avalait ses paroles, sentant quelque chose bouillir en elle, avant qu’elle ne réussisse enfin à ouvrir les lèvres.

- J’ai changé Gregory durant le siècle où tu étais sois disant mort et où j’ai fais vœux d’abstinence pour toi !!! Il n’y a que toi qui ne la pas vu, je ne suis plus l’adorable humaine que tu as ramassé dans cette grange mourante, j’aime le sang, j’aime les meurtres, je n’aime pas être gentille et jouer la parfaite petite épouse comme tu le veux !

L’éclat des leurs voix faisaient trembler les murs du manoir, il était inutile de prêter l’oreille pour les entendre tant leurs paroles cruelles résonnaient à l’extérieur. Heureusement le seul voisin qui aurai pu les entendre semblait encore trôner dans la benne à ordure. Cassie prenait de l’assurance contrant les moindres attaques verbales qu’il pouvait lui faire, des reproches, des leçons de morales, essayant de la dissuader d’emprunter un chemin qu’il n’estimait pas juste.

- Tu parles de droiture ? T’ose faire ça alors que tu m’as lié malgré moi à toi !! Sans me laisser d’autre choix ? Utilisant mes faiblesses pour me former à ton image !!!

Comme unique excuse face à cet asservissement dont elle avait été victime, Gregory utilisait son amour. Le fait qu’il l’aimait qu’il l’idolâtrait et qu’il ne pouvait pas vivre sans elle.

- Tu m’aimais ??  Tu m’aimes au point de m’enfermer ?! C’est pas ça l’amour Gregory !! Quand on aime quelqu’un on accepte qu’il prenne des chemins différents de celui qu’on souhaite pour lui, on accepte de le laisser partir !!!! De souffrir pour son bonheur !!! Je veux divorcer…

La question sur l’absence de son alliance tonna au sein du manoir, des remarques sur l’odeur qui enveloppait Cassie et qui n’était pas la sienne. Elle lui rétorqua de nombreuses fois que ça ne le regardait plus, qu’elle n’avait aucun compte à lui rendre désormais. Elle s’approcha de la fenêtre pour chopper une bouteille près du bar, mais se retrouva très vite rivée contre celle si, sa main enserrant sa gorge. Cassie hoqueta, posant ses paumes sur ses mains pour le faire lâcher prise. Deux cent cinquante ans les séparait, autrement dit elle n’avait aucune chance.  Sa poitrine se souleva quand elle  vit sa main menacer son cœur. Son visage se radoucit subitement, il lui offrit un sourire doux, tendre et amoureux, une larme coulant le long de sa joue. Ses mots furent susurrés à son oreille. « Je t’aime Cassie, et je ne pourrais pas vivre sans toi, prend soin de toi mon amour. ». Déglutissant Cassie comprit ce qu’il comptait faire mais ne comprenait pas le comment, son odeur trop présente, celle de Kol sur sa peau, l’induisait en erreur. C’est  à ce moment là qu’il hurla qu’elle était à lui morte ou vive et que personne d’autre ne l’aurait à jamais. Hoquetant elle sentit les phalanges de Greg plonger dans sa poitrine à côté de son cœur sans jamais le toucher, un cri de douleur pris possession de ses traits et de sa bouche.

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Kol Mikaelson

Kol Mikaelson
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The embrace of chains (Kol) Vide
MessageSujet: Re: The embrace of chains (Kol) The embrace of chains (Kol) Icon_minitimeJeu 21 Nov - 22:39



The embrace of chains
En réalité Kol n'avait pas de choses prévues pour sa journée, tout ce qu'il voulait, enfin si vraiment il le désirait ce qui n'était pas sûr du tout, était qu'elle sorte d'ici afin de se clarifier l'esprit. Lorsqu'il la quitta il passa un peu de temps près du billard, joua un peu et redressa le nez lorsqu'il entendit la belle quitter la résidence. Cassie Stewars ou le mystère qui s'ancrait à ses tripes si fiévreusement qu'il peinait à faire le point, lui qui d'ordinaire ne prenait pas de gant, se prêtait volontiers à d'autre jeu plus sérieux avec cette fille, la protéger semblait nécessaire, quant à savoir l'exactitude du pourquoi, il y avait, semblait-il, un monde qu'il ne connaissait tout bonnement pas. Il avait eu ce qu'il voulait alors pourquoi redouter la suite? Pourquoi l'imaginer baiser avec son chiant de mari le rebutait à ce point? Habituellement la fille serait morte, elle, vivait encore et s'apprêtait à retourner chez elle. Amer, il abandonna l'endroit où il avait agripper ses lèvres bouillantes pour la première fois et monta les marches, direction l'immense salle de bain de ses quartiers dans le but de ne plus penser et ajouter de touches personnels aux plans qu'il surveillait bien avant de connaître la sulfureuse. Il devrait bientôt s'occuper de mini Gilbert qui, pour le moment, était introuvable, l'aide d'une sorcière pour repérer ce petit chasseur ne serait pas de trop, secundo, rencontrer Salvatore deuxième du nom afin de lui intimer l'idée qu'aider son ex niaise en maquillant ses meurtres n'était que des foutaises, après tout cette petite crétine n'avait pas fait dans la dentelle avec lui, "Stefan je t'aime, il n'y a que toi, Stefan je te quitte, Stefan je t'aime mais j'aime ton frère, Stefan je t'aime encore et je ne sais pas choisir, Stefan j'épouse ton frère dans peu de temps..." Un rictus quitta la gorge de Mikaelson tant la situation de Rodriguez bis le faisait sourire, pauvre de lui, tout faire pour elle et son frangin et se retrouver le bec dans l'eau jusqu'à enfin faire quelque chose de vraiment utile, débarrasser sa famille de cette garce de Pierce.

S'épongeant, le cadet Originel fouilla les armoires du dressing gigantesque jouxtant la pièce, enfila sous vêtement et jean délavé, puis une chemise noire dont il redressa les manches et oublia de fermer les quatre pressions près du col. Décontracté comme à son habitude, il termina par passer la main dans ses cheveux qui se feraient au mouvement sans devoir user d'artifices collant. Fin prêt, il joua avec l'anneau à son doigt et rejoignit sa chambre désormais neuve, uniquement deux marionnettes s'affairaient à colmater la brèche générée par le corps sublime de la rouquine. Cassie, il y songea derechef lorsqu'il vit le regard suppliant de Lea, prête à verser quelques larmes alors qu'elle relâchait un mot qui voleta jusqu'à la couche dont elle quittait le bord. Mikaelson arqua les sourcils, un rictus étrange logé au coin de ses lèvres alors qu'il voyait l'alliance si particulière à l'annulaire de la blondinette, on ne pouvait guère manquer ce bijou, un serpent de pierres bleues protégeant du soleil, il ne devait qu'en exister un dans ce monde pour avoir des gouts si prononcés pour le tape à l’œil à gerber. Néanmoins, même s'il détestait ce truc, Kol le pris comme une preuve de plus de la part de Stewars, du moins si elle ne l'avait pas oublié avant de se tirer chez elle. "J'suis désolée Kol, j'voulais simplement voir ce que ça faisait au doigt, si c'était joli et..." L'Originel sourit en un "quoi?" qui se voulait doux et attentionné, comme si tout cela n'était d'aucune importance, et engloba le visage humide de la petite vampire aux yeux larmoyants. "Continue, je t'en prie chérie..." Susurra-t-il tendre au possible. "J'arrive plus à la retirer. Excuse moi, j'ai pas pu m'en empêcher, c'est si luxueux." Kol recula, un rire froid fila de ses lèvres et il s'approcha du bureau pour en saisir quelque chose avec laquelle il joua entre ses phalanges habiles. "Donne moi ta main Lea. Bien, tu sais combien je peux être agacé pour un rien? Là tu ne m'agace pas..." Entama-t-il les doigts de la belle entre les siens. Le vampire la rapprocha jusqu'à ce qu'elle pose la paume baguée contre le bureau, souriante, le regard noyé d'amour dans le sien. "c'est au delà de ça tu vois, laisse moi te retirer cette horreur!" Vivement, Mikaelson lui coupa l'annulaire qu'il fit dégager dans sa main libre pour en libérer le bijou. La gamine hurlait à s'en époumonait, pleurait et se tenait le poignet en rejoignant le bord du lit. "Je garde la bague et ton doigt tu ne le récupérera pas, dis toi que c'est comme ça qu'on punissait les voleurs à l'époque où mon cœur battait. Kol envoya les restes de phalanges dans le feu de cheminée de la pièce et la petite le toisa sans amertume. "Estime toi heureuse, la prochain fois c'est le palpitant que j't'arrache, maintenant lis moi ce qu'il y avait avec son alliance.Tandis qu'elle prononçait les mots de Cassie, alias Cassandra Dexter nom qui lui plu beaucoup au point de faire naitre un sublime sourire sur ses lèvres, Kol fit glisser l'anneau à une chaîne d'argent qu'il accrocha à l'un des passant de son jean. Stewars ressentait quelque chose d'intense à son égard au point d'aller rencontrer son époux sans la preuve qu'elle lui appartenait encore et lui ressentait bien quelque chose aussi sans pour autant en connaître la valeur pour le moment. Souriant un bref instant, lorsque Lea lui avoua les intentions de la rouquine, d'après ce qu'elle lui avait dit, Kol fronça les sourcils et disparut par le balcon.

Il fut devant chez elle en peu de temps, déjà l'air grondait dans ce musé des horreurs dont le propriétaire faisait la morale à celle qui lui tenait tête. Cassie se libérait mais l'emprise sur elle, que tenait cet abruti entre ses mains couvertes d'or,serait encore présente, qu'allait-il faire exactement ? Allait-il la protéger encore ou la laisser se débrouiller seule ? Tandis qu'il riait quand aux balbutiements de l'époux à qui elle demandait le divorce, ce qui le fit sourire d'avantage, Kol songea qu'il en avait assez fait. Une moue amusée au faciès, il passa la langue sur ses lèvres en un regard plissé, il tairait ces choses nouvelles en lui et la vie reprendrait son cour, Cassie avait été une superbe joueuse, lui avait offert ce qu'il convoitait depuis qu'il était devenu immortel, désormais elle resterait un simple souvenir et il reprendrait son existence là où il l'avait laissé pour s'adonner à son propre pari. Il avait gagné, quoi attendre de plus ? Décidé à quitter la zone, puisque rien ne ce passait hormis des mots hauts et forts, Kol vit subitement le regard sombre de l'antiquité se posait sur lui par delà la porte restait ouverte. Cassandra était de dos, incapable de savoir ce qui se tramait, incapable de savoir ce que son créateur pensait à l'instant précis alors qu'il reposait les iris sur sa femme et lui serrait la gorge. Kol sourcilla un moment, le menton rivé sur la scène théâtrale à laquelle s'adonnait ce con sans estime pour la liberté de la fille qu'il tenait et qui se débattait pour survivre. Lorsqu'il enfonça le bras dans le thorax de Stewars, Kol sentit une rage invraisemblable combler son corps, ses veines, ses tendons et ses muscles, il se tendit sans raison apparente comme si sa propre existence était liée à celle de la belle.

Une poignet de secondes, deux ou trois tout au plus, s'écoula. En un battement de cils Kol se ruait sur lui, entrait son propre bras dans la poitrine de la belle et serra les phalanges qui s'infiltrait vers le cœur. Agile, il tira le membre tueur vers l'arrière jusqu'à ce que la rouquin fut à même le sol, reprenant ses esprits. « Ne la touche pas ! » Feula-t-il, ses stigmates vampiriques ne firent pas pour autant leur apparition, il semblait serein sans l'être, la haine grandissait en lui si bien qu'il brisa le coude de l'ennemi et lui déboîta l'épaule en lui faisant rejoindre le mur. « Vexé mon vieux ? » Sourit-il les bras écartés tandis que sa main rencontré la garde de ronce de noyé d'un club de golf dans son sac. « Oh, joli bijoux, j'aime étrangement le bois au bout de celui-ci, pour une fois t'as bon goût... Entre ça et ta femme ça fait au moins deux choses d’époustouflant ici et tu sais pourquoi ? » Kol inclina la tete et tapa du pied lorsque son interlocuteur se mit à bavasser comme une encyclopédie. « Hey, relax mon gars... » Rit-il, la tige du club contre son épaule tandis qu'il approchait. « Dis toi simplement qu'elle sera comblé à tout les niveaux, tu semble oublier un truc, c'est un vampire, pas une ivrogne, ni un caniche apprivoisé. » Kol le redressa par le col et lui enfonça le métal dans le ventre, cloué au mur, il était à sa merci. « Alors, je disais, tes clubs là, je les aimes bien parce qu'ils ont la capacité de te tuer... Je vais te tuer pour avoir osé la faire chier comme jamais et, surtout, plongé la main dans sa poitrine. » Mikaelson saisit un autre club et lui riva dans le cœur sans attendre.

Le sang fusa, dégoulina le long du parquet et automatiquement le vampire se teinta tel des cendres abandonnées dans un âtre. Il se tourna vers Cassie, et lui tendit la main. « Tu te sens bien ? Désolé pour avoir collé le bras dans ton joli petit corps Cassandra mais, j'avais pas le choix si je voulais que tu vives... T'es libre. » Acheva-t-il, cette fois il comprenait mais elle avait peut-être envie de profiter et de reconstruire une vie ailleurs. Il tairait ce qu'il ressentait pour cette fille, après tout, être auprès de lui ne lui amènerait que des ennuis et pas des moindres. L'originel tourna les talons, les doigts effleurant le bijou qu'il avait à la ceinture et fit volte face pour marcher à reculons, un sourire véritable logé au visage. « Tu vas me manquer Dexter... Mais t'avoir aidé a été la première BA d'ma vie, sans rien demandé en retour, ça et le reste je n'oublierai pas, je ferai simplement avec... Prends soin de toi Honey. »
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