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Les liens du sang sont les plus forts (Kol, Cassie, Kat)

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Stefan Salvatore

Stefan Salvatore
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Les liens du sang sont les plus forts (Kol, Cassie, Kat) - Page 3 Vide
MessageSujet: Re: Les liens du sang sont les plus forts (Kol, Cassie, Kat) Les liens du sang sont les plus forts (Kol, Cassie, Kat) - Page 3 Icon_minitimeDim 1 Déc - 22:28


L’attente de sa réponse aussi courte soit elle, angoissait Stefan. Ce qu’il faisait là, jamais il ne l’avait fait pour aucune autre. Cette bague, celle qui était dans cet écrin n’attendait qu’elle depuis plus d’un siècle, n’attendait que de briller à son annulaire. Il l’aimait, il l’avait toujours su, et pourtant en cette nuit qui avait pris des tournures presque funèbres, ses sentiments s’étaient révélés comme jamais. Stefan ne lui avait jamais caché ce qu’il ressentait pour elle, mais l’avait il fait de manière suffisante ? Rien ne serait jamais assez pour elle, rien ne serait assez beau ou chère pour ses prunelles qui brillaient devant les siennes. Elle était son monde, telle une déesse venu des enfers, le relevant de ses bras quand il faiblissait, lui soufflant les paroles qui le reboostait, faisant preuve de tendre quand il en avait besoin. Cette femme, cette fabuleuse vampire au regard de braise, aux lèvres de cristal, était sa prêtresse, elle avait son monde à ses pieds, et il ne demandait qu’à le lui offrir en un anneau sertis de joyeux les plus précieux. Aucune bague, aucun bijou quelconque ne serait aussi beau et irremplaçable comme elle l’était pour lui. Quand ses lèvres s’entrouvrirent que ses paroles se déversait, Stefan prenait un coup de massue en pleine poitrine. Katherine s’était jouée de lui quand il était humain, usant d’hypnose pour se faire aimer du cadet de la fratrie, un moment, un long instant, Stefan s’était demandé si ses sentiments lui appartenait ou si ils étaient encore un fois imposé, lorsqu’il l’avait retrouvé. Mais quand son regard avait croisé le sien dans ce miroir, la vérité lui été parvenue. Elle s’était jouée des deux frères, mimant des sentiments à l’un qui semblait réel pour l’autre. Et malgré son amour, une part de doute l’avait toujours gagné. Quand bien même, elle faisait preuve de droiture, de tendre, d’affection, de loyauté envers lui, Stefan avait toujours eut cette ombre lui bouffant les tripes. De nombreuses preuves étaient venues la gommer peut à peut, son affront envers Elijah, sa tolérance auprès d’Elena dans leur demeure, sa compassion et sa dévolution envers le but qu’il cherchait à atteindre ce soir. Mais celle qui effaça totalement cette tache encrée en lui, fut ses paroles. Elle l’aimait, autant qu’il la chérissait. Sa mâchoire se serrait au fil de ses mots aussi doux à l’écoute que déchirant d’amour, une larme fila de ses yeux alors que son sourire s’élargissait. Leur amour était pur, sincère et réel comme aucun autre ne pouvait exister. Ils étaient l’existence de l’autre, le moteur dans la joie et les douleurs, ils se tiendraient la main, jusqu’à ce que la faucheuse ne les sépare. Quand le « oui » tant attendu sortit de ses lèvres, Stefan ferma les yeux, penchant sa tête en arrière, une nouvelle larme coulant sur ses joues, la faisant retomber en avant, elle faisait de lui le vampire le plus heureux. Ses mains se posèrent sur ses hanches alors qu’ils partageaient un baiser tendre et plein d’émotion.

"Je vous aime Monsieur Stefan Salvatore, pour toujours et à jamais... tienne à la vie à la mort."

Sa langue passa sur ses lèvres, et Stefan sourire aux lèvres baisa son regard sur l’écrin. Ses mains quittèrent sa taille, et il vint se saisir de l’anneau qui scellerait sa promesse de l’épouser. Il la fit tourner entre ses doigts, avant de prendre sa main gauche, et tout en fixant son regard il le fit glisser à son doigt, avant de porter ces pierres à ses lèvres. Sa main caressa son visage, emprisonnant une mèche de ses cheveux entre ses phalanges qu’il remit derrière son oreille, l’attirant ensuite avec lui près de la table. Un sourire ravie, il défit le morceau de métal de la bouteille de champagne et se tourna vers la tour de fer, faisant exploser le bouchon dans les airs, où leurs rires retentissent un instant. Il servit deux coupes, dont l’une qu’il tendit à sa douce. Il empoigna ensuite le journal dans l’étoffe de velours avec la rose ancrée dessus, le lui donnant et la regardant l’ouvrir.

- Il t’en manquait un… celui où je t’ai laissé mon cœur… Il tendit sa coupe devant elle, faisant tinter les verres. A la plus belle femme qu’il me soit donné de pouvoir contempler, à ma poupée, à ma future épouse, à celle qui fait de moi l’homme le plus chanceux. A toi Katherine. Il bu une gorgée de son verre en contemplant ses iris avant de s’approcher d’elle et de poser sa mains sur ses hanches. T’as trois semaines pour trouver ta robe et ton témoin, je me charge du reste… Fais moi confiance.

Dit il en déposant ses lèvres contre les siennes. Une flute de champagne vidée, puis une autre, Stefan laissait Katherine reprendre des forces et des couleurs. Son regard étincelant, ses lèvres adorables, il l’écoutait parler, rire, s’esclaffer, elle était adorable, un délice visuel. Les minutes filèrent comme les étoiles filantes dans le ciel, Stefan la tenait contre lui, son front épousant le sien, alors que ses lèvres baisaient les siens en un baiser tendre et plein d’amour. Ses mains rivées à ses joues filèrent le long de ses cheveux, caressant doucement ses épaules, sentant des frissons l’envahir, ses lèvres dévièrent dans son cou, alors que ses mains glissaient contre ses bras pour entremêler ses doigts au sien. Son nez caressait sa peau, faisant bouger l’une des bretelles de soie pour qu’elle quitte son épaule, afin de baiser sa peau. Ses mains relâchèrent les siennes, glissant le long de ses cottes, ses pouces passant sur son ventre, alors qu’il se mettait lentement à genoux, ses lèvres baisant ses bras, jusqu’à ses ongles, tendit que ses mains ancraient ses cuisses pour la soulever. Son regard remonta dans le sien, alors que de la musique berçait les rues de Paris. Un morceau de flute venait jusqu’à leurs oreilles, Stefan tourna sur lui-même, posant un instant l’arrête de son nez contre son ventre, respirant sa douce odeur de mandarine. Puis doucement il fit glisser le corps de sa belle contre le sien, passant rapidement ses mains sous ses cuisses pour s’inviter entre ses jambes, son front contre le sien, son nez caressant le sien, ses lèvres effleurant les siennes, il marcha doucement en direction de leur couche de pétale. Son genoux se déposa sur les draps alors qu’il faisait rejoindre le dos de sa poupée contre les étoffes. La surplombant ses mains glissèrent contre le tissu de son vêtements, pour filer contre son ventre nu, ses lèvres baisant cette partie, remontant le long de sa poitrine qui se soulevait, tout en faisant remonter le vêtement jusqu’à son visage. Rivant une main dans son dos il la souleva délicatement pour le lui retirer avant de le reposer. Stefan emprisonna ses lèvres, baisa sa mâchoire, son cou, ses épaules, le haut de son buste, passant entre ses seins, laissant sa langue glisser sur un de ses seins qu’il cajola, alors que ses mains la parcourait comme une pierre précieuse. Descendant le long de son ventre, alors que ses pouces emprisonnant son sous vêtements de dentelles, le faisant glisser le long de ses jambes.

Nue sous ses yeux, ses boucles contre sa peau de porcelaine, son regard perdu dans le sien, Stefan pris délicatement son pied dans une de ses paumes, le remontant à son épaule, tournant son visage pour baiser sa cheville, son mollet, l’intérieur de sa cuisse, remontant jusqu’à son entrejambe qui ne demandait qu’à être assouvit des pulsions qu’il faisait naitre en elle. Sa bouche rejoignit le fruit de sa convoitise, tandis que ses mains ancraient sa taille. Baisers, langues, fièvre et amour, Stefan se sustentait de ce délice sans nom durant de longues minutes, avec beaucoup de tendresse, remontant parfois son regard sur son visage, pour se nourrir de ses soupires. Quand il l’eut décidé, il remonta jusqu’à ses lèvres en traçant un chemin avec sa langue. Il la sentait le défaire de ses vêtements, son gilet sans manche, sa chemise, les boutons de son pantalon qui cédait, et il se retrouva nu contre elle. L’objet de sa convoitise rencontrant son entrejambe sans jamais s’unir. Sa main glissait le long de sa cuisse la remontant à sa taille, pour passer ensuite sur sa poitrine, alors que l’autre était rivée prêt de sa tête en guise d’appuie, ses lèvres baisant les siennes avec chaleur. Ses hanches épousaient les siennes, les faisant languir durant de longues minutes, avant qu’il ne se fonde en elle avec délicatesse, fixant son regard et se délectant du premier gémissement qu’il lui arrachait. Retirant son appui, il lui imposa sans jamais la blesser le poids de son corps sur elle, sa poitrine se collant à son torse, ses lèvres dévorant avec amour son cou, tandis qu’il liait une nouvelle fois leur main entre elle. Jouant des reins, aucune bestialité ne l’habitait, juste la douceur que cette femme lui incombait. Son corps huilant d’amour contre le sien, il finit par river une main à sa hanche, relâchant toutes les pressions qui l’avait étouffé, Stefan riva une main sous sa nuque et d’un geste rapide inversa les rôles. La silhouette de sa déesse se dessinait sous les luminaires extérieurs, ses cheveux tombaient en cascade contre ses épaules, cachant la pointe de ses seins, alors que ses mains dévalaient ses courbes, ondulant ses hanches contre les siennes. Ses mains se pressant sur sa taille alors qu’il ancrait son regard au sien. Etouffant des soupirs entre ses dents, il se redressa collant son front à sa poitrine, alors que ses lèvres baisaient sa peau. Elle le rendait dingue, tout chez elle le rendait ivre d’amour, de besoin charnelle, de tendresse…
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Katherine P. Salvatore

Katherine P. Salvatore
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MessageSujet: Re: Les liens du sang sont les plus forts (Kol, Cassie, Kat) Les liens du sang sont les plus forts (Kol, Cassie, Kat) - Page 3 Icon_minitimeMar 3 Déc - 21:38

Les liens du sang sont les plus forts

Son sourire valait plus encore que toutes les richesses que portait cette terre, Stefan était celui dont elle s'était éprise sans même le soupçonner un instant, ce qui ne devait être qu'un jeu s'était finalement mué en amour véritable qu'elle pensait avoir perdu à jamais lorsqu'elle avait dû disparaître en laissant les deux frères livrés à la nouvelle nature qu'elle leur avait imposé, pour ne jamais apprendre leur mort, ne jamais souffrir de leur disparition. Les vampires engendraient selon certains désirs, pour accomplir des tâches sans être mêlé à une histoire, pour tromper la solitude ou l'ennuie ou, encore, car l'amour qu'ils portaient à l'être aimé était si puissant qui leur devenait inconcevable de savoir qu'un beau jour la mort viendrait l'emporter loin d'eux. Katerina avait d'abord vu en eux une façon de tromper le quotidien morne de son éternité mais, de fil en aiguille, alors que Damon s'éprenait d'elle sans même qu'elle dusse l'en convaincre, il n'y avait plus eu que Stefan qu'elle dû inviter à l'aimer alors qu'aujourd'hui, sans qu'elle ne l'ait jamais su, son vampire lui livrait son cœur et lui offrait une réponse qu'elle avait tant de fois redoutait quant à ses véritables sentiments à son égard. Il l'avait aimé et ce depuis toujours, il lui fallait simplement du temps pour l'avouer de lui même et la belle avait été trop hâtive au point de le forcer à le lui dire sans savoir si ce qu'elle désirait ardemment entendre était vrai ou non. Ses mains quittèrent ses hanches tandis qu'elle gardait précieusement l'écrin en sa paume, Stefan s'en saisit et en retira l'anneau qu'il fit glisser en une infinie délicatesse à son annulaire gauche. Cette simple sensation fit exploser un millier de sensations en elle, Katherine se laissait aller sur un nuage qu'elle ne connaissait pas, sa vie n'avait pas été des plus évidentes mais ici, alors qu'elle lui en avait fait la promesse -qu'il ne put entendre- sur son corps froid avant de fuir, elle le retrouvait et il lui offrait une protection, un amour puissant et une véritable vie, non pas la survie. Ses doigts s'invitèrent à son visage, ou il l'effleura comme un joyau précieux, Katerina frémit comme la plus fragile des choses existants en ce monde alors qu'il n'en était rien, il avait simplement tout pouvoir sur elle et elle se laissait guider, lorsqu'il l'approcha de la petite table qu'elle n'avait encore vu, ses yeux pétillants d'une nouvelle lueur se posèrent sur la rose décorant un autre présent. Il fit sauter le bouchon d'une bouteille sous un sursaut de la belle qui était encore plongé dans ses pensées les plus douces et lui tendit une coupe puis cet autre écrin de velours plus lourd celui-ci. La belle porta la rose à son nez en un sourire mutin qu'elle ne servait qu'à lui puis ouvrit délicatement le journal qu'elle délivrait de son étoffe.

« Il t'en manquait un... celui où je t'ai laissé mon cœur... » Il fit tinter sa coupe contre la sienne et elle redressa le menton en un regard brillant d'amour. « A la plus belle femme qu'il me soit donné de contempler, à ma poupée, à ma future épouse, à celle qui a fait de moi l'homme le plus chanceux. A toi Katherine. » Elle sourit et apposa deux doigts contre sa mâchoire pour ensuite déguster le champagne lorsqu'il la coupa. « T'as trois semaines pour trouver ta robe et ton témoin, je me charge du reste... Fais moi confiance. »

La belle hoqueta, tout allez si vite mais ne lui faisait peur en rien, ils avaient perdu tant de temps à se haïr pour éviter de s'aimer, pour éviter que l'un ou l'autre souffre encore alors qu'ils s'aimaient. Leurs lèvres s'épousèrent innocemment, pourtant Katerina ressentait chaque fois la même chose lorsqu'il suspendait le temps en l'embrassant, jamais elle n'avait aimé un autre que lui, ce qu'elle avait pu faire ou dire à d'autres que Stefan, n'était qu'un tissu de mensonges visant à assurer sa protection face à Niklaus alors qu'elle aurait dû se laisser protéger par le cadet Salvatore depuis toujours. Ses erreurs les avaient gâché de longues années et elle avait cru le perdre, à trop penser qu'il lui était acquis, la belle en avait oublié que l'amour était et serait toujours un sentiment à nourrir, sans quoi il se mourrait. Ils parlèrent de longues minutes, le regard de Katherine se perdait sur cette vue splendide mais d'avantage encore dans le gris perçant des iris de Stefan, il n'y avait que lui pour elle, le reste aurait pu être autrement qu'ici, elle ne retenait et n'aurait retenu que lui, le simple fait qu'il soit là, ses bras à l'entourer comme une fleur délicate, son menton posé contre son front tandis qu'il perdait son regard sur la dame de fer illuminée au loin, il était parfait, son unique et seul amour pour l'éternité... Elle remonta les yeux dans les siens, simplement pour se sustenter de son visage d'ange qui ne changerait jamais plus et lorsqu'il baissa le menton, leurs lèvres commencèrent à se frôler avec plus de chaleur que leur précédent échange, comme une pointe hésitante, elle suspendit ses prunelles à ce seuil entrouvert qu'il lui prenait l'envie de goûter sans plus de retenue, comme une friandise dont personne d'autre qu'elle ne connaîtrait les arômes. Ils caressaient lentement leurs pulpes pour enfin les sceller tandis que le sang de Katherine pulsait vivement dans chacune de ses veines. Les paumes de Stefan glissèrent contre ses joues puis ses boucles où il se perdit un instant, le baiser qu'ils s'échangeait avec passion mordante fut dévier, les lèvres de son vampire coururent le long de sa gorge, là où il pouvait aisément se satisfaire du sang qui battait en elle tandis que ses phalanges couvraient de caresses divines la peau nue de ses bras où de terribles frissons de désirs s'invitaient, leurs doigts s'unirent et Katherine laissa échapper un premier soupir impatient lorsqu'elle pressa ses paumes avec ardeur. Il l'habitait complètement, la possédait, elle laissait l'envie la saisir et les mains expertes de Salvatore épousaient ses courbes en une douceur qui n'appartenait qu'à lui. Il la souleva sans mal, comme si elle ne pesait rien si ce n'était le poids d'une plume qu'il tenait entre deux doigts, ses bras l'encerclèrent aux cuisses et il pressa les lèvres contre son ventre couvert de soie bleue, Katherine l'observait avec amour, un sourire malicieux rivé au visages, perdant ses doigts fins à la nuque puissante de l'homme qu'elle avait aimé et aimerait pour l'éternité. Il était beau comme aucun autre, elle aurait pu le contempler des heures durant et imaginer mille choses à lui faire, à lui offrir mais, en l'instant, alors qu'elle glissait le long de son torse, elle ne put qu'ancrer ses prunelles aux siennes lorsqu'il s'invita entre ses jambes sans jamais lui faire rejoindre le sol. Le regard de Pierce changeait, une lueur charnelle s'invitait en lui et elle voyait déjà cette même étincelle brillante dans le gris de ses yeux magnifiques. La mâchoire prisonnière des phalanges délicate de la belle, il revint dans la chambre où l'âtre crépitait encore, les mouvements de ses hanches pressaient déjà la ferveur de son amant contre son son entrejambe qui ne demandait que lui, le corps entier de Katherine le réclamait, ses frémissements le lui intimer, ses souffles courts et pourtant inutiles eux aussi, elle ne faisait que l'observait et se complaisait en ce spectacle merveilleux qu'était le balais se jouant dans ses prunelles grises.

La belle sentit les draps soyeux frôler son dos en une caresse délicate, Stefan ancra un genoux près d'elle, puis le poing près de son visage où ses boucles brunes s'étalaient en corolle contre les pétales de rose pourpre. Les caresses se son vampire durcissaient son corps à la rendre folle, elle le laissa pourtant faire sans jamais le stopper, il baisa son ventre qu'il découvrit en fronçant lentement l'étoffe fluide qui le recouvrait, chaque baisers furent telles des brûlures ardentes, si puissantes et intensément bonnes, dont la fièvre filait de la parcelle de peau qu'ils sustentaient jusqu'à son cœur mort qui semblait battre. Le fluide en elle pulsait avec force, lui intimant de fausses pulsations qu'il pouvait aisément prendre comme un rythme cardiaque qui s'accélérait tandis que l'impatience, de ne faire plus qu'un avec lui, la gagnait au plus les secondes s'égrainaient. Ses lèvres tracèrent un chemin de givre apaisant contre son ventre dont il remontait déjà contre les courbes en le déshabillant d'un simple frôlement de ses cheveux dont le parfum s'invitait à son odorat plus développé encore qu'à l'accoutumé. Il souleva lentement son buste, elle cambra naturellement les reins et enfin il la débarrassa de ce qu'il jugeait inutile, reprenant ces millions de caresses des lèvres et des doigts qu'elle sentait courir, comme un velours parfait, sur sa peau perlée de frissons désireux. Katherine émit un soupir défaillant lorsque sa langue s'invita contre la silhouette d'un de ses seins, ses poumons s'emplissaient d'air sans qu'elle ne s'en rende compte, ses hanches ondulaient sous l'espace vide entre leurs corps, et les mains qui entouraient encore sa nuque dégringolèrent d'extase intense sur ses biceps qu'elle pressa sans douleur aucune, uniquement d'une passion débordante dont les effets, en ses entrailles dévorées par l'impatience, lui collaient une fièvre intense qu'il pansait en une multitude de baisers frais comme le gèle d'un hiver blanc. Son visage parcourut derechef le chemin qu'il avait fait pour emprisonner ses lèvres, embrasser ses clavicules, son épaule et sa poitrine fine où les mains qu'il avait lové dévalaient désormais ses flancs pour s'inviter sous ses ultimes dentelles qui glissèrent contre ses jambes huilées de désir.

Stefan redressa le buste un court instant et logea sa paume contre sa cheville qu'il souleva avec une infinie douceur, qu'il baisa avec un tact fou dont lui seul avait le secret. De nouveau, par cet unique baiser, un courant puissant remonta en son palpitant que le sang faisait vibrer en elle au point de la faire haleter, ses pétales tendres et la pointe de sa langue filèrent à son mollet puis au creux de son genoux avant que cette zone érogène ne fusse épouser par ses doigts volubiles. Stefan jouait d'elle comme un pianiste faisait retentir une mélodie parfaite sur les touches d'ivoires de son instrument, elle était déjà comblée sans qu'il fut en elle, lorsque le moment serait venu, elle le laisserait la posséder comme autrefois elle le satisfaisait sans qu'il n'eut à faire plus que lui livrer ses mouvements de bassin bouillants. Elle le sentait enfin venir à elle, il déposa les lèvres contre ce qu'il convoitait sans un mot et déjà les pressions de celles-ci, ainsi que la douceur de sa langue, la firent gémir et ancrer fiévreusement les doigts aux mèches de ses cheveux qu'elle emprisonnait avec tendresse afin de lui demander, en maints gémissements, de ne cesser pour rien au monde. Plusieurs fois elle soupira son nom, l'invitant à plus d'ardeur encore qu'elle aurait pu en mourir pour obtenir d'avantage de lui. Ses reins se cambrèrent et ses jambes glissèrent aux étoffes qui dissimulait sa musculature puissante. L'un de ses bras vint entouré son propre visage en proie aux torrent de plaisir qu'il faisait déferler en elle, Katherine soupirait, son corps se tordait de douleurs délicieuse, des souffrances érotiques dont la cause n'était autre que la langueur que lui prodiguait les baisers sublimes de Stefan. Il revint vers elle et elle rouvrit les yeux sur les flammes qui rongeaient l'acier des siens, elle le désirait tant, le souhaitait comme nul autre en cet univers, les pressions de la zone qu'il venait de délaisser, au profit de ses lèvres, la firent mordre sa pulpe inférieure au point de l'ébrécher et lui offrir, tandis qu'il l'embrassait et qu'elle le débarrassait vivement de ce qu'il portait, son sang en guise d'offrande passionnée.

Nu contre elle, son corps épousa délicatement les vallées du siens, ses mains ne quittaient plus sa nuque qu'elle cajolait de maintes caresses douces comme la soie des draps spectateurs de leur parade. Stefan perdit ses lèvres dans son cou, la laissant languir encore de futiles secondes qui lui semblèrent longues comme les cent cinquante années ou elle n'avait pu l'approcher. Les perles humides contre le buste de Katherine scintillèrent bientôt sur le torse parfait de son vampire qu'elle dévorait d'un regard emplie de convoitises, inavouables tant elles auraient pu faire rougir les plus pieux de ce monde. Il mit fin à ces douleurs divinement oppressante et s'invita en elle, les yeux de la belle s'écarquillèrent et son souffle se coupa avant qu'un gémissement lui fut offert, là, contre ses lèvres, leurs front fiévreux unis, lorsqu'il ondula au même rythme qu'elle en son être bouillant comme les braises de l'âtre dont les flammes étaient leur unique source de lumière. Le feu dansait dans la cheminée et elle ne cessait de contempler les ombres qu'il faisait naître sur les muscles saillants de Stefan, son plaisir la gagnait, il lui offrait de ses propres douceurs qu'elle même lui incombait en de tendres contractions contre le membre prisonnier de sa ferveur. Il glissait en elle avec tact et tant de savoir qu'un sourire posséda ses lèvres tandis qu'en un geste vif il inversait leur rôle comme à leur époque. Katherine s'aida de ses paumes, qu'elle pressa contre ses pectoraux, afin de lui offrir une vue imprenable sur son corps pailleté de leur essence amoureuse, elle rejeta le menton vers ce ciel de dorures et la pointe de ses boucles frôla les cuisses de son vampire avant qu'elle joue à son tour du bassin et baisse de nouveau le visage pour capturer le plaisir qui jaillissait le lui alors qu'elle même sentait qu'il avait raison d'elle. Ses iris la captivèrent, une hypnose divine, délicieuse dont elle était la seule destinataire, il était beau, d'une perfection à couper le souffle, un dieu réel capable de la faire s'offrir comme aucun autre n'avait réussi à le faire. Une fois encore, elle dû mordre ses lèvres lorsqu'il bandit ses muscles sur lesquels elle fit déferler ses mains, ses ondulations avaient raison de son propre corps alors qu'elle se concentrait sur le regard liquéfié de son amant. En un éclair, la poitrine de Katherine épousa le torse de Salvatore, elle pressa les paumes sous ses propres seins et logea l'oreille contre sa mâchoire afin de savourer les soupirs qu'il lui offrait, le plaisir qui le gagnait s'infiltrait en chacune de ses veines et courait contre leurs antres scellées. Elle se raidit contre lui, comme une femme enfant fragile et il l'entoura de ses bras tendres. « Je t'aime Stefan... » Souffla-t-elle contre son cou avant de redresser les traits, sans jamais que l'épiderme de leur visage ne se quitte, pour noyer ses prunelles larmoyantes e bonheur dans les siennes. Elle baisa ses lèvres tandis que la jouissance atteignait son paroxysme et la faisait trembler entre ses doigts comme jamais elle n'avait frémis de son existence, une unique larme quitta ses paupières closes et mourut sur la mâchoire de son vampire qu'elle frôlait du bout de ses doigts fébriles. Katerine frémissait contre lui, fragile comme jamais il n'avait pu la contempler, une simple femme et non plus un vampire, juste une femme, sa future épouse qu'il comblait de bonheur en cette nuit d'hiver pourtant ardente comme un été aux milles et une lueurs.


[...]

La nuit qui suivit, Stefan et elle quittèrent Paris, leur vole pour l'amèrique les avait arraché à un cocon duquel elle aurait aimé profiter d'avantage mais le temps était venu. Désormais plus rien n’entacherait son quotidien auprès de lui, il lui offrirait son aide et elle la sienne, mains dans la mains sans jamais que l'un ne devienne l'ombre de l'autre. Durant le voyage, Katherine avait ouvert le journal, la tête posée contre l'épaule de son amour, et sourit aux mots qu'il lui était donné de découvrir pour la première fois, ce recueil d'amour contenait le cœur de son vampire et elle le chérirait tout au long de leur éternité, elle ferait tout pour lui et ce jusqu'à mourir pour qu'il garde la vie, désormais Katherine pouvait faire preuve de bonté, cela n'allait peut-être qu'au bien être de Stefan mais c'était un grand pas pour elle, une preuve indéniable de ses sentiments sincères à son égard, jamais plus elle ne l'abandonnerait, jamais plus elle ne se ferait haïr de lui. Mystic Falls était plongé dans un manteau de nuit neigeux, les flocons ne tiendraient pas mais cette pluie de coton la fit sourire, un premier hiver auprès de lui lui ravissait le cœur comme l'enfant qu'elle n'était pourtant plus. Allaient-ils se dirent oui sous la neige ? En y songeant, les yeux contre le paysage près du manoir vers lequel Stefan les ramenait, elle pressa la paume que son vampire avait logé sur le levier de vitesse et lui sourit, un sourire précieux qui vira rapidement à une expression de mauvaise surprise. Tandis que la voiture s'infiltrait sur l'allée de gravillon de la résidence, Katherine fit des flammes lécher la pelouse de la devanture, un feu de joie nourrit par Damon qu'elle voyait de dos, titubant, chemise débraillée, une bouteille d'alcool rejoignant ses lèvres quand il rejetait le menton vers le ciel. Elle pressa le genoux du cadet qui parqua négligement la lotus de laquelle elle sortit, tout comme lui, pour revenir à son flanc.

« Qu'est-ce qui lui prend ? » Interrogea-t-elle. Incapable de comprendre, Pierce dépeignait son frère comme un étranger qu'elle ne connaissait pas. « Parles lui, je m'occupe des bagages, appels moi si besoin... » Dit-elle, en se saisissant du sac que Stefan laissait retomber contre sa jambe.

© .JENAA
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Stefan Salvatore

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Les liens du sang sont les plus forts (Kol, Cassie, Kat) - Page 3 Vide
MessageSujet: Re: Les liens du sang sont les plus forts (Kol, Cassie, Kat) Les liens du sang sont les plus forts (Kol, Cassie, Kat) - Page 3 Icon_minitimeMar 3 Déc - 23:47


Le séjour à Paris aussi court fut il, restera à jamais gravé dans la mémoire de Stefan. Toutes les émotions que pouvaient ressentir un homme, il les avait ressentit là bas, l’incompréhension, l’impuissance, la douleur, la tristesse, la joie, l’amour, l’envie, la crainte, autant parce que sa poupée avait frôlé la mort, autant parce qu’il avait eut réponse à sa question. Dans trois semaines, Katherine et lui se diront oui pour l’éternité, son rêve se réalisera, il pourra contempler sa douce dans sa magnifique robe remontée l’allée aux côtés de ses proches qui se comptent sur les doigts des mains. Elle portera cette bague qui l’attendait depuis plus d’un siècle, ainsi qu’une autre scellant leur promesse à tout jamais. Chaque jour, lorsqu’il posera son regard sur ses anneaux, un sentiment de bien être et d’amour se dégagera de lui, et sans nul doute baisera t-il ses anneaux comme le symbole du sentiment aussi puissant que dévastateur qui les liait. Katherine était sa poupée, l’amour de son existence et sa promise, il ne passera pas un jour, où Stefan se sentira chanceux de l’avoir à ses côtés. Quand bien même parfois elle le fera sortir de ses gongs, le mettra sans nul doute dans des colères noires, ou plongé dans des sanglots silencieux, pas un jour ne passerait sans qu’il l’idolâtre, sans qu’il ne la chérisse au détriment de sa propre existence. Elle était sienne et il était sien, et ce jusqu’à ce que la mort ne les sépare. Mais si un jour, ce visage poupin, parfait, ses boucles douce, divine, son corps gracile et aussi enivrant que l’élixir le plus ancien, venait à disparaitre, jamais il ne pourrait offrir son cœur à nouveau à une autre. Son corps dépourvu de toute palpitation enfermait précieusement son amour pour elle dans une étoffe des plus douce et délicate, mais aussi des plus solides afin que rien ne vienne entraver leur bonheur.

Mystic Falls était plongée dans la nuit, la pleine lune loin derrière eux, Stefan récupérait sa voiture à l’aéroport pour rejoindre le manoir où Damon était enfin libre de ses agissements. Les essuies glaces débarrassaient le pare brise de la neige fondue qui tombait sur la ville, sa main sur le levier de vitesse, le regard plongé à l’horizon, il n’était pas pour autant serein, et la main de sa poupée déposée sur la sienne, ne l’apaisait pas. Son ainé était libre certes, mais il savait que quelque chose ne tournait pas rond, la perte d’humanité d’Elena le touchait profondément et même si Stefan lui avait caché quelques uns de ses agissements dans le but de le préserver, il redoutait que quelque chose ne soit arrivée en son absence. Son doigt parcourait doucement son arcade, songeur, se demandant dans quel état il allait le retrouver et comment lui annoncer son bonheur alors que le sien explosait en morceau. Un instant il lança un regard à sa poupée, tranquillement installée à ses côtés, elle était splendide, et il remerciait le ciel de l’avoir mise sur sa route lorsqu’il était humain. Car jamais il n’aurait pu gouter au bonheur sans elle. Bifurquant dans la dernière ligne droite qui les menait au manoir, la vitre légèrement entre ouverte, Stefan plissa du nez, sentant une odeur de brûlée, et espéra que rien de grave ne soit arrivé. A tout les coups Gilbert l’avait fait flamber, il lui avait dit qu’un jour il finirait SDF. Mais ce que redoutait le plus le vampire, fut que le corps de son frère ne s’offre à ses yeux. La lueur des flammes s’offrit rapidement à lui, et plus il s’approchait plus une peur incandescente le tenait. La silhouette de son ainé devant un feu de joie le fit écarquiller des yeux et il stoppa avec hâte la voiture dans un crissement de pneu. Interloqué, la bouche entrouverte, il s’extirpa rapidement de la voiture faisant quelques pas avant de sentir sa douce à son flanc.

« Qu'est-ce qui lui prend ? »

- Elena…

Dit il en fermant les yeux secouant la tête, comme déconcerté. A tous les coups c’était son œuvre, elle venait sans nul doute de briser le cœur de son frère ou alors une dispute avait éclaté entre eux. Stefan n’en savait encore rien, et contempla son frère en glissant ses mains en poche.

« Parles lui, je m'occupe des bagages, appels moi si besoin... »

Son sac tombant au sol, Stefan hocha de la tête et la regarda filer vers l’intérieur du manoir, où ils n’étaient plus en sécurité. Il devait lui parler, et même si il ne savait pas de quelle manière le faire, même si il paraitra sans nul doute sans tact, il n’avait plus le choix. Stefan s’avança jusqu’à lui, le voyant tituber un instant avant de lever à ses lèvres la bouteille d’alcool qu’il chérissait, il se posta à ses côtés, et scruta l’incendie. Il fronça des sourcils, les faires parts de son mariage, où le nom de Gilbert se faisait manger par les flammes. Il secoua un instant de la tête en fermant les yeux.

- Merci pour ce que tu as fais à Paris… Damon… il faut que je te parle…

Dit il en voyant le regard de son frère se tourner vers lui. Il avait perdu toute étincelle et pourtant tâchait presque de paraitre aussi normale que d’ordinaire. Cette attitude il la connaissait que trop bien, elle cachait ses véritables attentions, ses peurs, sa douleur, et finirait par exploser comme un bâton de dynamite. Stefan passa sa langue sur sa lèvre, leva son regard vers le ciel délivrant de fin flocons avant de fermer les yeux.

- Katherine et moi on va se marier… dans trois semaines… je suis désolée de te l’annoncer comme ça mon frère…

Baissant la tête sur le feu un court moment avant de regarder son frère, il appréhendait sa réaction. Il ne voulait pas lui balancer son bonheur au visage, et pourtant il avait besoin de le lui dire, afin peut être de l’empêcher de faire quelque chose de regrettable. Stefan ne se doutait pas de ses intentions, il pensait qu’il tairait ses sentiments, redeviendrait le frère sarcastique et diabolique qu’il avait connu. Il laissa quelques minutes couler avant de fixer la porte d’entrée.

- Elena a essayé de me tuer… nous ne sommes plus en sécurité ici… Je sais que c’est pas le moment de parler de ça mais…

Il prit une grosse bouffée d’air, avant de passer une main sur son visage rongé par l’angoisse vis-à-vis de l’état de son frère.

- On doit changer le nom du propriétaire du manoir… qu’on ai un endroit sur pour nous, pour Katherine… Je te laisse trouver l’humain adéquate, mais je ne veux plus qu’elle passe le seuil de notre maison dans cet état… C’est trop dangereux, et je ne veux pas vous perdre…
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Damon Salvatore

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MessageSujet: Re: Les liens du sang sont les plus forts (Kol, Cassie, Kat) Les liens du sang sont les plus forts (Kol, Cassie, Kat) - Page 3 Icon_minitimeVen 6 Déc - 20:11

Dean avait fichu le camps, qui était-ce type? seule Katherine serait à même de lui répondre cependant il n'en était plus là alors que, cinq petites minutes auparavant, il se trouvait au chevet de celle que son frère avait choisi et que rien ne venait encore troubler son existence redevenue sanglante au possible. Le sorcier fila comme il était apparu sur le seuil et le laissa seul devant cette cheminée où les flammes qui léchaient les bûches lui brulaient l'épiderme alors qu'il s'en tenait à distance raisonnable... Ce n'était pas le feu, c'était intérieur, ses entrailles, ses muscles, ses tendons et son cœur, même son sang semblait bouillir à petit feu tandis que sa tête recevait des flashs cuisants d'actes véridiques dont il était l'unique auteur bien que totalement inconscient. Une migraine atroce lui saisit le crâne et il riva rapidement les paumes à ses tempes en grimaçant de douleur, qu'avait-il fait? Qu'avait-il commis? Pourquoi n'avait-il pas su tenir comme son frère avait réussi à le faire? La première victime lui revint en une souffrance extrême, il voyait son regard brun, ses longs cheveux fin voler lorsqu'il lui avait arraché son collier, il voyait son sang filer dans l'attirail menant aux poches que Kol souhaitait obtenir et il n'avait pas bougé d'un pouce avant le geste de trop... Damon baissa les doigts à ses hanches, paumes vers le ciel, et les toisa sentant encore la vibration incombée aux cervicales d'Isabella lorsqu'il lui avait brisé la nuque, il sentait sa peau chaude comme s'il la tenait encore et tremblait sans même pouvoir contrôler son corps. Ce visage blême, où l'absence de vie venait le hanter, s'opposait à son regard sans même que l'image ne fusse réelle, elle était morte à cause de lui, à cause de ce qu'il désirait ardemment sans l'avoir pour autant obtenu, un poing imaginaire électrisa sa mâchoire, celui que Paul lui avait envoyé en plein visage suite à ce qu'il lui avait lamentablement dit en riant. [i]Je l'ai tué Paul, après tout elle ne manquait à personne, elle te manquera pas longtemps, son petit cou à craquer délicieusement entre mes doigts... Tiens, un petit souvenir, il me semble que ça appartenait à ta mère hum?"[/color] Damon vacilla, ses jambes eurent un mal de chien à le tenir debout et il se rattrapa au bar depuis lequel quelques verres, qu'il repoussa sans le vouloir, éclatèrent au sol en millier de paillettes coupantes.

Le soir suivant rien n'avait passé, il était aussi morne, blafard et ravagé par des flots de sentiments exacerbés qu'il ne contrôlait plus du tout. Les mots d'Elena tourbillonnaient dans son crâne à lui en faire mal comme jamais, il serrait la bague qu'il lui avait arraché à s'en faire saigner sur les angles de ce diamant qui aurait dû sceller son union avec elle, il la détestait profondément, la haïssait au point que si elle franchissait le seuil, il serait capable du pire... Ce premier ressentie de haine fut rapidement enveloppé par l'amour terrible qu'il lui avait porté puis les regrets, tout était sa faute, tout n'avait toujours été que de sa faute, s'il en était là aujourd'hui, c'était uniquement car il l'avait forcé à se plier à SON désir, à son envie de l'avoir éternellement auprès de lui et non devoir enterrer l'humaine qu'il désirait garder jalousement. Les muscles tendus, une bouteille d'alcool en main, remplaçant les autres vidées qui trônaient à ses pieds sur la pelouse de la devanture, Damon était ivre mort, tentant par n'importe quel moyen de faire taire cette incessante tourmentes dévastatrice, ne plus songer, ne plus penser, il ne désirait que ça, ne plus sentir cette torpeur, ne plus rien ressentir, il le désirait ardemment au point d'essayer de se mettre à mal à coup de bourbons. Vacillant, il redressa minablement le menton sur l'immense feu qui brulait devant lui, sa force l'avait aidé à arracher quelques branches qui désormais flambaient dans cette âtre à ciel ouvert. Les grillons ne chantaient plus, la faune de nuit avaient surement fuit face à la colère intense qui avait déferlé du vampire dont l'âme ne tenait plus qu'à un minuscule fil de soie déjà ébréché. Les traits mornes éclairés par ses lueurs orangées, Salvatore saisit les premières choses qu'il avait descendu de ce qui était jadis leur chambre, les faire part de son mariage étouffé dans l'oeuf nourrirent le feu et il s'envoya une seconde rasade d'alcool, la tête rejetée vers la voute étoilée dont il ne ressentait même pas les effets des flocons frais qui en pleuvaient. Un crissement de pneu s'infiltra à son ouïe, il ne prêta même pas attention à qui s'approchait de lui, l'odeur de Stefan remontait lentement à son odorat mais peu importait, rien ni personne ne pouvait l'aider... rien ni personne ne pouvait le sauver de la bombe déclenchée en son organisme et ne demandait plus qu'à exploser et l'emporter dans sa déflagration.

"Merci pour ce que tu as fait à Paris…" Salvatore tourna nonchalamment le menton, un sourire pincé contre les lèvres, dressant la bouteille comme un "pas de quoi" inaudible. "Damon… il faut que je te parle…" Le vampire saisit quelques photos de celle qui lui bouffait le cœur et les jeta au feu avant d'y balancer une bouteille ouverte où des restes d'alcool firent monter rapidement les flammes. "Katherine et moi on va se marier… dans trois semaines… je suis désolé de te l’annoncer comme ça mon frère…"

En temps normal l'a surprise l'aurait emporté mais pas ici, face à Stefan se trouvait une mèche allumée au bout de laquelle se trouvait des explosifs qui ne tarderaient plus à tout souffler sur leur passage. Damon s'approcha en un sourire d'ivrogne pourtant constellé de sanglots invisibles, son frère allait épouser la femme qu'il désirait tandis que lui abandonné des projets qui n'avait plus aucune valeur. Il tapa l'épaule de son unique proche et posa une main peu assurée sur la mâchoire de ce dernier, lui secouant maladroitement la nuque avant de s'enquiller un bon quart de bourbon.

"Tu m'en vois ravi... vraiment, j'suis sincère frangin, Katerina Petrova, ton premier amour, fonces!" Ivre mort, débordé par ce qui nageait en lui à lui en faire péter le crâne et le contrôle, Damon écarta les bras et minauda comme à son habitude, il était inutile d'importuner son frère. "Mais, j'serai peut-être pas là..." Sourit-il rapidement avant de considérer les flammes devant eux. "J'dois partir Stefan, ça fait trop longtemps que ça dur..."

"Elena a essayé de me tuer… nous ne sommes plus en sécurité ici… Je sais que c’est pas le moment de parler de ça mais…" L'ainé sourcilla, non contente de leur avoir craché du venin au visage elle avait aussi tenter de lui ôter l'unique famille qu'il possédait encore. Damon déglutit avec mal, incapable de se concentrer sur la nouvelle fureur qui comblait ses entrailles à l'en faire grimacer, tout était trop fort, tout, absolument tout, tant qu'il ne pouvait capturer une unique sensation afin de se concentrer un minimum afin d'être apte à réagir."On doit changer le nom du propriétaire du manoir… qu’on ai un endroit sur pour nous, pour Katherine… Je te laisse trouver l’humain adéquate, mais je ne veux plus qu’elle passe le seuil de notre maison dans cet état… C’est trop dangereux, et je ne veux pas vous perdre…"

Les yeux ronds, Salvatore les plissa subitement, il avait saisi et pourtant il ne pouvait tenir cette promesse à son frère, c'était trop pour lui, il voulait disparaître et laisser la place à son cadet, le laisser vivre et abandonner comme il aurait dû le faire un siècle et demi plus tôt. Il hocha pourtant la tête, mentir était sans doute ce qu'il savait encore faire de mieux, alors autant ne pas briser les rêves de son frère et le laisser penser que tout allait comme sur des rails bien huilées. Tiraillé, amer, haineux, terrifié, terrorisé, amoureux... Le cocktail détonnait en lui et le déchirait de part en part, il posa la bouteille entre les mains de son frère, sur son buste, lui fila une petit tape en guise de merci, d'au revoir sans doute et passa les mains à la nuque de celui qui bientôt serait paisible sans lui dans les pattes.

"J'te souhaite un bonheur sans nom mon frère, un truc inimaginable, tant ça sera beau..." Les pupilles dilatées par l'alcool, il manqua de vaciller et un rictus quitta ses lèvres tandis qu'une larme roulait contre sa joue. "Au final, tu l'auras eu... moi non, moi non et c'est normal, j'aurai jamais dû t'faire une misère pareil, t'es mon frère... Je t'aime Stefan, ça changera jamais plus..." Ses mains glissèrent le long de ses propres flancs et il tourna les yeux vers la demeure qu'il ne reverrait plus avant de considérer l'air fermé de son unique proche. "Fais pas de trucs que j'ferai, sinon tout sera fichu... J'dois partir."

Stefan baissa le menton et lorsqu'il le relèverait, Damon serait déjà loin de la résidence à un endroit particulier là où elle avait perdu la où il avait fait le geste de trop : s'ouvrir les veines afin qu'elle accueille son sang et ne meurt une heure plus tard...

© .JENAA
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