« VDM » l’application favorite de Paul sur son portable, qu’est ce qu’il avait pu se marrer sur les histoires complètement déjantée des gens, et pourtant aujourd’hui en scrutant les lignes, rien ne l’amusait et à juste titre. Il pourrait faire partie de ces malchanceux. Déjà qu’il était maladroit, guignard, fallait en plus lui rajouter l’étiquette d’un condamné à mort. Lorsqu’il l’avait apprit Paul avait plutôt bien encaissé la nouvelle, il avait pris la sage décision de faire face à son destin plutôt que de recourir à des moyens surnaturels. Isabella ne l’entendait pas de cette oreille et lui avait fait payer amèrement. Boudage intempestif, agression dans ses paroles, et surtout se renfermant sur elle-même quand elle venait le voir à l’hôpital. Paul avait pris sur lui, n’avait pipé mot, pensant qu’elle avait besoin de temps, mais il avait vite déchanté en entendant sa voix au téléphone. Isabella l’avait appelé alors qu’elle embarquait dans un avion pour le quitter sans se retourner. Elle quittait le navire, refusant les choix qu’il avait fait, l’abandonnant là où il avait vraiment besoin d’être entouré. Ses parents à l’autre bout du monde, son meilleur ami qui allait être papa, Vince qui était partit avec Spencer à une formation où il était sur il devait y avoir de la minette pour qu’ils débarquent de Mystic Falls, Ambre qui était aux abonnés absent, et Candice qu’il ne voulait pas embêter davantage. Paul était seul avec son fidèle ami son chien Lucky, seul lui semblait le comprendre. Les premières jours de leur séparation furent dur, c’était pas simple de revenir dans une maison vide du jour au lendemain, de ne plus avoir quelqu’un à qui raconter ses blagues de merdes, ou de se faire enguirlander parce qu’il avait laissé trainer ses chaussettes dans l’escalier. Par rage, à son retour à la maison et comme pour effacer toutes traces d’elle, Lewis s’était empressé de remettre le bordel en place. Lançant le linge proprement plié dans toute la baraque, laissant trainer sa vaisselle et des canettes vides, en faite remettre la maison dans l’état où elle était avant qu’elle ne vienne y mettre un pied. Puis il l’avait pleuré, normal il l’avait aimé au point de lui offrir un foyer, de la sauver des griffes de Klaus et on en passe. Aujourd’hui Paul était vidé, comme un fantôme, il se disait que si elle était partit c’est que ce n’était pas la femme de sa vie, partir à la première emmerde était pas le cas du chasseur qui affrontait toujours tout pour les autres. Sauf que là il se sentait démunit, face au destin qui l’attendait doucement mais surement, un repos éternel dans une boite de sapin. En y songeant il se demandait si ça se fumait bien ! Un instant ça le fit rire aux éclats, avant de zapper les chaines de la télévision. Y’avait pineuts alors il démarra sa console, mit le volume au taquet histoire de plus rien entendre, à part les crissements des pneus de la bagnole qu’il dirigeait. En homme qui se respect, une bière trainait pas loin de lui, et un pétard migrait aux coins de ses lèvres. Paul se mettait dans sa bulle pour la soirée, évitant de penser à tout ce qui lui arrivait. Déjà que le matin même il avait eu rendez vous avec un notaire pour son testament. Il ne l’avait pas encore rédigé mais son entourage était restreint alors il n’aurait pas grand monde à lister. Ses dernières volontés ? Qu’on mette dans son cercueil un joint, une bière, un paquet de smarties et un jouet de son chien. D’ailleurs à songeant à sa grosse bête, Paul le fixa un moment alors qu’il était couché à ses côtés entrain de couiner de tristesse. Paul versa de sa bière dans une assiette et lui tendit.
- Alcoolo si tu continue comme ça personne va vouloir te récupérer. Tu coute un bras en croquette et en binouse…
Son chien aboya une fois avant de lécher à pleine langue la gamelle de substituions, et son visage par la même occasion. Paul lui fit une caresse, prenant ses oreilles en mains, et mima de faire l’avion ce qui lui arracha un petit rire.
- Au pire je te file à Dylan et Julian, Elyan voulait un poney si on te fait greffer des oreilles digne de ce nom et que t’apprend à bouffer des carottes ça peut le faire non ?
Le chien ne semblait pas vraiment d’accord. Chips plein la bouche, Paul reprit là où sa soirée s’était arrêtée c'est-à-dire devant son jeu vidéo. En short, sans tee shirt, des chaussettes trouées et ses chaussons homer simpsons aux pieds, il retrouvait la tranquillité du célibat et commençait à y retrouver tous ses avantages. Fini les engueulades avec une fille totalement têtue qui voulait mettre sa vie en danger pour le protéger alors qu’elle ne connaissait pas la portée de ses pouvoirs, ne connaissant que brièvement les vampires et loups garous qui lui voulaient sa peau. Une femme qui testait ses pouvoirs sur lui sans se rendre compte des dangers que ça impliquait, et une femme à qui il n’avait jamais pu avouer qu’il était un génie, car elle le voyait comme tous les autres, un petit rigolo avec qui on passait de bons moments. Malgré qu’elle ai agit avec lâcheté, Paul ne lui en voulait pas d’être partit, surement lui avait elle rendu service. M’enfin, maintenant il souffrait plus, il ressentait juste un manque dans sa maison, et parfois il se surprenait à encore faire deux cafés le matin comme pour habitude. Mâchouillant les chips qu’il avait dans la bouche qui tombait en miette à ses pieds, il entendit soudainement frapper. Il jeta un regard à la pendule avant de décider de faire le mort malgré les aboiements de son clebs et la télé à fond.
Paul c'est Candice viens m'ouvrir.
- Ouvre pas mon pote, je suis sure qu’elle vient te piquer le cul avec une seringue énorme.
Ai-je déjà mentionné que Paul aimait pas du tout les aiguilles, non pas que c’est une chochotte mais à chaque fois qu’on lui faisait une prise de sang on le loupait. Et en ce moment depuis sa prise de médicament sa peau était ultra sensible rendant même un pincement douloureux au point de le faire serrer des dents comme un couillon.
Paul ? Paul je sais que t'es là, il y a ta voiture devant alors ouvre moi, j'ai un truc pour toi.
- Je suis sur qu’elle a une grosse seringue
Tu vas être privé de Smarties ...
Et là tel un robot, elle venait de dire le mot de passe qui lui ouvrait le donjon de Lewis. Paul se figea et laissa tomber la mannette, sa voiture se crachant dans un mur, avant d’enjamber le dossier du canapé. Ne prenant pas la peine de mettre un tee shirt, les smarties étant bien plus important d’autant plus que le placard en était dépourvu. Il poussa la gueule du chien et ouvrit la porte avec un grand sourire bien qu’il avait une tête de fatiguée.
Oh la vache ! Gomez Addams !
- Wô Wô la chose devant ma porte !
Tu sais, si tu n'étais pas mon ami, je pense que je te hurlerai dessus pour m'avoir fait retourner tout le service. Je t'ai cherché partout Paul, je ne sais pas qui a signé ton autorisation de sortie mais ni moi ni le docteur en charge de ton dossier n'étions au courant … Qu'est-ce qui t'es passé par la tête ?
- J’ai soudoyé un membre du personnel, un pétard contre un bon. D’ailleurs à ce sujet, vous êtes corrompu pire que la volaille en képi bleu.
Paul eut un pétillement dans son regard quand il la vit plonger sa main en poche, il se frottait déjà les mains voyant son paquet de smartie se profiler dans son esprit. Putain la claque ! C’est quoi ce boitier de merde tout noir tout moche ? Paul fit une sale tronche en la regardant du genre « traitre ».
Je voulais te donner ça. Lorsqu'il sonnera, tu sauras qu'une greffe t'attend. Ne t'en sépare jamais, d'accord ?
- Ouai ouai je vais lui mettre une ficelle comme ça je le porterais autour du cou comme les écoliers portent leur cartes de bus… Aller entre ma deuleuse de smarties, je te paye à boire je me sens d’humeur généreuse.
Dit il en ouvrant grand la porte sur son chantier, il lui foutu un petit pied au cul avant de claquer la porte et de se gratter le haut du crane en faisant une petite moue. Il se dirigea vers le canapé et fit voler des fringues dans un coin, et dégager Lucky du canapé pour qu’elle puisse s’assoir. Il lui demanda ce qu’elle voulait boire avant de couper le son du jeu et de filer à la cuisine qui était ouverture sur le salon. Comme elle pu le constater de loin le frigo était blindé de bière et de bouffe pour célibataire. Il sortit les boissons dont une bière pour le chien qui tournait déjà autour de lui.
- Ce clébard sait pas se tenir, bordel vieux soit patient !
Il lui en versa un peu dans sa gamelle avant de tendre sa boisson à Pond et reprendre son pétard en bouche. Dos collé au canapé, les pieds sur la table basse, il zappa la chaine pour enclencher la chaine hifi où une musique des poussins piou le fit marrer un instant. Il baissa le son pour pas exploser les oreilles de Pond qui le scrutait lui et son pétard, il eut un sourire.
- Pour ma défense je fume moins ça compte ?
Il se redressa retirant ses pieds de la table basse et trinqua avec elle avant de boire, trinquer à quoi il en savait rien alors autant rien dire. Candice avait peut être quelque chose à dire ? Quand il croisa son regard il lui fit un petit sourire.
- Avant que tu ne poses la question que tout le monde me pose en venant ici. Isabella s’est tirée, d’ou le foutoir considérable. Je me suis fais plaquer par téléphone elle est retourné chez sa tante à New York je crois.
Lewis se gratta l’arcade avant de juger la réaction de Candice et avant qu’elle n’ouvre la bouche il la coupa en mettant son index sur sa bouche et lui faisant les gros yeux du papa grondeur.
- Je t’arrête tout de suite Candice me sort pas je suis désolée, j’ai avalé la pilule je vais bien, je le vis plutôt pas mal, ça fait juste bizarre de rentrer de l’hosto et de voir une maison vide. Et pour répondre à ta question de tout à l’heure c’est Javel la croix qu’à signer mon bon de sortie… Enfin Jewel Harris, c’est ma cousine. Et toi ma grande quoi de neuf ? Tu sais que je devrais te foutre dehors de pas être venu avec mes smarties, c’est un scandale !
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Sujet: Re: Ding dong, il y a quelqu'un? (PV Paul L.) Mer 25 Sep - 23:37
Paul Lewis
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Sujet: Re: Ding dong, il y a quelqu'un? (PV Paul L.) Jeu 26 Sep - 1:36
Paul ne voulait surtout pas qu’on le prenne en pitié « Oh le pauvre petit malade ça doit être dur pour lui de s’être fait dégager comme le dernier des cons », non hors de question, il ne voulait pas voir ça dans le regard de Candice. Bien qu’elle ne pu cacher la tristesse qu’elle ressentait pour lui. Un sourire fin se dessina sur les trait de Lewis, il adorait cette fille, elle était entière. Innocente, douce, compatissante et fidèle envers ses amis, et surtout, elle riait à ses blagues et ne l’avait jamais envoyé sur les roses. Phénomène qui se présentait souvent à Lewis quand les gens ne le connaissaient pas. Lucky après s’être rafraichit le gosier vint se poser près d’eux sans un aboiement, poussant un soupir las en fermant les yeux. Paul le regarda en se grattant l’arcade c’était peut être con mais il s’inquiétait de l’avenir de son pépère. Qui prendrait soin de lui, et lui filerait des binouzes ? Sans doute que cette boule de poil ira direct aux Bahamas chez ses parents, pour un peu le chasseur l’enviait, la plage, les cocktails, les vagues où surfer, le paradis sur terre. Un court instant il pensa à ses parents qui il en était persuadé ne tarderaient pas à débarquer en ville pour couver leur poussin.
Je comprends mieux pourquoi ton frigo est rempli de cochonneries.
Un rictus s’échappa de ses lèvres, et tandis qu’elle posait sa main sur son épaule, Lewis la prit et déposa un bisou dessus comme pour lui dire merci de ne pas en rajouter sur son cas ni même de pleurer sur son sort. Il avait besoin de voir les gens autour de lui continuer à vivre et ne pas s’arrêter parce que son cœur menaçait de le faire.
Hé, tu sais quoi ? J'ai une idée ! Pour éviter que tu ne deviennes au format XXL à force de te gaver de trucs ignobles je vais passer te faire à manger après le travail, d'accord ? Comme ça non seulement t'apprendras qu'il y a autre chose dans la vie que la bière et les pizzas, mais en plus ça te fera de la compagnie. Ah, et évidemment tu n'as pas le droit de refuser.
Paul roula des yeux en riant doucement, quoi les bières et la pizza c’était plutôt pas mal non ? Il mangeait aussi des boites de conserves ! Lewis contrairement à ce que tout le monde pensait était un bon cuisto mais pas pour lui pour les autres. A quoi bon se mijoter des petits plats pour les déguster seul devant la télévision ? Il hocha de la tête avant de se pencher pour déposer son calumet dans le cendrier, il se gratta doucement la nuque en réfléchissant à sa proposition. Il ne voulait pas être un poids pour qui que ce soit, mais en y réfléchissant, Candice semblait dépourvu de vie sociale, Ambre était aux abonnées absent, Kyle s’occupait de sa femme, et Paul, bin il ne voulait pas être chiant. Il tourna la tête vers elle.
- Okay, mais à une condition… On joue à top chef, car contrairement à ce que tu penses mon petit bichon, je sais faire à manger comme personne. Pierre Martinet est un looser contrairement à moi… Vendu ?
Dit il en lui tendant la main comme pour officialiser un pack. Après tout si ça pouvait rendre les choses marrantes autant y aller. Ceci fait, il bu une gorgée de sa bière la gardant en main en la faisant tourner entre ses paumes. Il tiqua quand elle parla d’Ambre, et qu’elle se laissa tomber dans le canapé comme lui le faisait tout le temps en rentrant. A croire qu’il déteignait sur les gens pourtant à part à l’hosto il voyait rarement Candice.
Elle se souvient de tout. Je ne sais pas comment ni pourquoi mais elle se souvient de moi, de toi, de sa sœur, de Jer … tout. Sa voix était étrange comme si elle avait pleuré mais je n'en sais pas plus.
- Tu n’avais pas dis que son amnésie pouvait être temporaire ? Il y a sans doute une explication, quoique, parfois des miracles surviennent.
Miracle, un mot qui faisait rêver à l’heure d’aujourd’hui. Est-ce qu’un se réalisera pour lui ? Vu toutes les conneries qu’il avait fait, même si il débarrassait par moment le monde des créatures néfastes, il doutait que le barbue que certains appelait dieu lui en octroi un. Paul avait le dos rivé au dossier du canapé un pied posé sur la table basse fixant un point invisible sur le mur, enfin pas si invisible. La trace d’une fléchette qu’il avait lancé dans le mur par mégarde, dieu qu’il s’était fait courser par sa mère et ses chaussons en mains pour avoir bousiller le tableau de maitre qui était posé là avant qu’il ne le détruise par sa connerie. Quoi ? Le clown dessus avait une sale tronche, Lewis avait fait un mauvais cauchemars il avait passé ses nerfs dessus, combien de chance avait il de viser juste alors que de un il avait la guigne et de deux il avait 12 ans.
J'ai eu un accident.
D’un bond Paul se redressa tournant son regard inquiet sur Candice. Bordel pourquoi elle ne l’avait pas appelé. Il n’eut point le temps de poser la question, et jugea du regard si elle allait bien. Voila ce qui clochait donc chez sa dealeuse de smarties, elle était encore sous le choc ?
Mais je vais bien ! Regarde pas une égratignure, et à vrai dire c'est justement ça le problème. Un type m'a sauvé il est sorti de nul part et alors que j'aurais dû me faire écraser je me suis retrouvée dans une autre rue. Je suis certaine que moins d'une minute s'est écoulé …
Paul l’écoutait sans l’interrompre, tient y’avait superman à Mystic Falls ? Il fronça des sourcils en essayant de comprendre, il y avait forcément un truc, soit Candice n’avait pas eu la notion du temps étant sous le choc, soit le mec était surhumain, soit elle avait pas non plus la notion des distances entre les rues.
Il y a beaucoup de choses que je ne comprends pas, comme par exemple cette histoire de chien immense à l'hôpital que tout le monde semble avoir oublié, ou ces morsures qui apparaissent parfois sur mes poignets … mais je dois dire que ce qui s'est passé hier était de loin la chose la plus flippante de ma vie. Pour le remercier de m'avoir sauvé je l'ai invité à passer chez moi. Il était super froid et j'ai cru bien faire mais il a disparu.
Le cœur de Lewis commençait à s’affoler dans sa poitrine, au point qu’il coupa volontairement sa respiration pour ne pas effrayer Candice. Il fit mine de se gratter le pectoraux, mais en réalité il se massait le palpitant. Penser à quelque chose de drôle histoire de se calmer. Truc infaillible ? Kyle en lapin rose, ceci le calma un peu avec les secondes mais il avait un air songeur sur le visage. Vitesse, froideur, invitation, non non impossible il ne devait pas piger ce que Candice était entrain de lui dire. C’était encore un effet secondaire du traitement, il était pris d’hypnose, pourtant elle était bien là et continuait son récit.
Ok, tu me prends pour une folle. Oublie, c'est juste que … ça me fait peur. Je lui parlais, puis j'ai ouvert la porte et pouf, plus rien ! La fenêtre de salle de bain était ouverte alors que je la laisse toujours fermée ...
Paul chatouilla sa lèvre avec sa langue, se posant une tonne de question. Machinalement il posa sa main sur le genoux de la rouquin avec un sourire en coin en faisant un non de la tête.
- Je te prends pas pour une folle Candice… Raconte la suite.
Tu crois que les fantômes existent ? Pour être glacial comme ça et disparaître en un claquement de doigt je ne vois que ça même si ça me fait passer pour une débile mentale. Dans tous les cas il m'a donné une adresse et une fleur. J'ai prévu de m'y rendre bientôt. Tu viendras avec moi ?
- Candice t’habiterais pas au sixième étage ?
Quand elle hocha du bonnet, Paul lâcha un « Oh putain » en fermant les yeux, mordant ses lèvres alors qu’il déposait sa bière sur la table basse. Il passa sa main sur son crane, alors que tous les morceaux du puzzle s’emboitaient les uns avec les autres. Un mec disparaissait du sixième étage, était glacial, lui avait sauvé la vie en quelques secondes. IL regarda Candice songeur et scruta machinalement les parcelles de sa peau visibles, pas de morsure pourtant elle avait parlé de morsure, mais une tige attira son attention. Paul prit doucement le poignet de Candice dans sa main et le mit sous ses yeux avant de le sentir. Putain de la veine de venus ! Il ferma les yeux en serrant de la mâchoire, relâchant son poignet. Son cœur battait mais pas à cause de sa maladie, non Lewis était inquiet comme jamais il n’avait eut à l’être. Il laissa son dos tomber contre le dossier, alors qu’il se grattait l’arcade, comment pouvait il lui dire qu’elle était en danger sans la faire flipper… Mais y’avait de quoi flipper !!!
- Candice va surtout pas revoir ce type… Si tu dois absolument le voir je viendrais avec toi mais jure moi de ne pas y aller sans moi… J’ai vraiment besoin que tu me le promette, je t’expliquerais tout une fois que tu me l’auras juré.
Il se redressa et sonda ses yeux attendant qu’elle fasse ce qu’elle lui ait demandé. Bien sur si elle croise les doigts dans le dos ça annule ça promesse mais ce ne serait pas du jeu. Quand ce fut fait, Paul vida le reste de sa bière et partit dans le bar pour chopper deux shooter et une bonne bouteille. Là il leur fallait un truc qui décape. Il servit les deux récipients et en donna un à Candice lui intimant de le boire sans broncher. Ah vache c’est fort la gnole à papa !
- J’aurais voulu ne jamais avoir à te dire ça pucinette, histoire que ton regard sur la vie soit toujours aussi beau…
Il poussa un long soupir en leur resservant des verres dont un qu’il bu sans même demander son reste. Paul se tourna vers Candice et pris son poignet où il y avait le bracelet dans sa paume, puis fixa ses yeux.
- Candice je ne veux pas t’effrayer je préférerais nettement te faire marrer mais là je suis tout ce qu’il y a des plus sérieux. Alors t’as le droit de pas me croire de me traiter de taré, mais écoute moi jusqu’au bout, tout ce que je vais t’avancer je pourrais te le prouver de visu. Okay ?
Paul avait une tonne de question à lui poser concernant ses morsures mais là le plus urgent était l’invitation qu’elle venait d’offrir à un vampire. Elle était en danger, et Paul ne connaissant absolument pas celui-ci ne pouvait pas s’assurer qu’il n’était pas néfaste.
- Ce que tu as au bras, s’appelle de la verveine. Elle est inoffensif pour l’être humain mais pas pour le gars qui te la filer. Putain pucinette j’aimerais pouvoir te dire que ce gars c’est un yamakasi, qu’il n’y a rien d’étrange mais je ne peux pas… T’as déjà vu Twilight ? Toutes les bestioles qu’il y a dedans… elles existent... Le mec que t’as laissé entrer chez toi est un vampire… la fraicheur de sa peau, la vitesse, le fait qu’il puisse sauter du sixième étage sans se blesser, c’est exactement les caractéristiques de ces créatures lunaires… T’es plus en sécurité chez toi, tu lui as donné l’autorisation de rentrer, désormais il peut venir quand bon lui semble et tu ne peux pas changer ça… Cette tige à ton bras, t’empêche d’être hypnotiser par lui et de devenir son pantin, mais ça l’empêchera pas de te mordre, tant que ton sang n’en contient pas… Et d’après ce que tu me dis, les morsures qui apparaissent sans même que tu saches d’où elles viennent, me porte à croire que tu as déjà été le jouet de l’un d’entre eux. Le mystère c’est de savoir qui…
Paul se tu un instant, regardant Candice, elle allait surement le prendre pour un fou, et il y avait de quoi. Du coup avant qu’elle ne lui saute à la gorge, ne l’envoie en psychiatrie il rajouta.
- Et non t’es pas folle, on a vraiment été courser par un chien géant dans l’hôpital mais ça on pourra en parler à un autre moment… Là ce qui compte c’est te mettre à l’abri, tu ne peux plus retourner chez toi pour le moment, sans que je vienne avec toi… J’ai des chambres d’amis, en attendant que tu déménages viens t’installer ici, en plus vu que tu doit me faire à manger tous les jours tu sera sur place.
Dit il avec un faible sourire, essayant de dédramatiser la situation mais même lui flippait pour elle. Elle allait sans doute le bombarder de questions, vouloir comprendre pourquoi il connaissait autant ses créatures, et devoir avouer qu'il les chassait.
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Sujet: Re: Ding dong, il y a quelqu'un? (PV Paul L.) Sam 28 Sep - 23:29
Paul Lewis
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Sujet: Re: Ding dong, il y a quelqu'un? (PV Paul L.) Lun 30 Sep - 23:45
Paul aurait voulu pouvoir préserver Candice de toutes ces choses qui l’entouraient. Mais il ne pouvait plus le faire, à l’hôpital, il avait dissuadé Kyle de lui dire la vérité, tout ça dans l’optique de garder son innocence. Aujourd’hui, tout était différent, ses jours étaient peut être en danger, et il ne pouvait pas le négliger. La belle rousse, se retranchait, apeurée, désorientée, méfiante subitement envers lui. Il ne bougea pas de place, restant derrière le comptoir, lui laissant de la distance, inutile de la toucher pour se retrouver une baffe rivée à la joue, où en pleine attaque cardiaque.
Est-ce que tu es sûr ? Es-tu certain qu'Ayden soit un vampire ?
- Candice tu taf à l’hosto, t’as déjà vu beaucoup d’humain sauté de six étages et s’en sortir sans un petit séjour à l’hosto ?
Elle retira précipitamment son bracelet pour le jeter sur le canapé et filer à l’écart de lui. Il comprenait naturellement la panique qui s’instaurait en son être, il ne l’avait pas connu non, c’était un petit garçon quand on lui a apprit tout ça, alors c’était pas vraiment étrange en soit. Gosse on croit à tout, super héros, araignée géante, ovni, quoique Paul croyait encore à quelques unes de ces choses !
Je ne veux pas de plante magique, je ne veux pas savoir que ce genre de chose existe parce que je ne VEUX pas vivre dans la peur qu'on me vide !!
Pucinette, débita un nombre incalculables de questions, sur lui, sur les vampires, les originels, les loups, Ambre, tout ce qui traversaient son esprit se retournait en question. Les avant bras rivés sur le comptoir, il passa sa langue sur sa lèvre en la regardant, s’adosser au mur tremblante. Pouvant s’effondrer d’un instant à l’autre. Elle ne se ferait pas mal à tomber sur les fesses sauf si une fourchette traine dans le coin bien entendu. Il zieuta un peu avant de contourner le comptoir, mettant ses paumes devant lui, et approchant doucement.
- N’ai pas peur de moi Candice, je suis humain, t’as pu le constater en réalisant des examens sur moi comme on le fait sur un hamster…
Il lui adressa un doux sourire afin de la rassurer, mais il voyait bien à quel point elle était à l’ouest ce soir. Elle ne voulait pas savoir et en même temps elle posait des questions. Paul ne savait pas sur quel cul danser à ce moment là. Il s’approcha doucement d’elle, restant à bonne distance avant de river son derrière sur le sol, posant ses mains sur ses genoux.
- Je vais essayer de répondre à toutes tes questions, du moins celles dont je me souviens.
Dit il en souriant, et réceptionnant la gueule de son chien sur lui. Il caressa doucement ses oreilles, avant de remonter son regard bienveillant sur Candice.
- Je suis ce qu’on appelle un chasseur, une espèce de tradition familiale, veut que je débarrasse le monde de ces bestioles… Faut pas que tu ai peur de toutes Candice, y’en a qui sont inoffensives… comme… Ambre.
Rah toutes ces révélations le poussèrent à prendre son paquet de tige en poche pour s’en griller une, choppant une assiette qui trainait et ferait office de cendrier. Il le tendit vers la rouquine, avant de reprendre ses explications.
- Mais panique pas, elle n’est pas vampire vu que son cœur bat, elle est juste louve… Enfin c’est très compliqué Candice de tout piger… Surtout dans l’état dans lequel tu es.
Le regard qu’elle lui lançait lui fit avaler tout rond sa salive avant de bégayer.
- Mais je vais tout t’expliquer ! Heu… les Originels… oui donc…
Il se gratta l’arrière du crane, dis donc, c’est qu’elle était moins drôle qu’en blouse blanche parfois, ou alors c’était ses médocs qui le rendaient soudainement plus nerveux.
- Si j’ai jeté un regard à Kyle à l’hosto c’était justement pour ne pas briser ton monde Candice, tu sais que je n’aurais jamais voulu qu’on te fasse du mal… Donc les Originels, c’est les premiers de la race vampirique, tous les vampires sont issue d’eux… T’en bute un, tu en a un paquet qui meurt d’emblé. Y’en a un aussi qui est mi vampire mi loup ça fait de lui ce qu’on appelle un hybride… Enfin c’est vachement complexe et même moi là j’ai le cerveau retourné…
Paul se redressa sur ses jambes et se dirigea vers le frigo pour prendre à nouveau deux bières en déposant une pas loin de Candice, alors qu’il inaugurait déjà celle entre ses mains. Il prit une grande inspiration et regarda son bracelet avant de le reprendre entre ses doigts et de lui tendre.
- Tu devrais le remettre à ton poignet pucinette, il te protège contre l’hypnose et c’est vraiment important que tu le garde avec toi… Si tu veux pas affoler mon vieux cœur s’il te plait remet le.
Paul arborait un regard plus que sérieux, il ne pourrait pas la laisser repartir sans qu’elle ne le porte, non il préférait à la limite l’enfermer dans la salle de bain que la laisser courir des risques. Quoique futée comme elle l’était elle lui ferait une évasion à la Scofield.
- Candice si c’est trop gros pour toi à avaler, si tu ne me crois pas je peux te le montrer… Tu n’as qu’à me le demander.
Il lui laissa quelques minutes pour reprendre ses esprits, minutes où Paul ouvrit la baie vitrée du salon pour laisser son chien vadrouiller dehors. Il riva son épaule à l’encadrement de la porte, tirant sur son bâton de nicotine jetant de temps à autre des coups d’œil à Candice qui semblait sous le choc. Paul s’en voulait d’être aussi nul, il n’avait pas les dons de moman pour consoler les gens et les rebooster. Il frissonna un instant en sentant le vent sur son torse, avant de se rendre compte qu’il était torse nu. Oui Paul et les bonnes manières parfois il les oubliait. Il se mit une claque sur le front en se traitant de con, avant de siffler Lucky pour que monsieur daigne rentrer. Il referma la baie derrière lui et fixa un instant l’horizon, à première vue aucun danger pour ce soir. Il attrapa son tee shirt sur le dossier du canapé et lança une vanne pourrie à Candice.
- Voyeuse t’aurais pu me dire que j’étais à moitié à poil devant toi…
Il lui lança un sourire avant de s’approcher d’elle et de river ses fesses au dossier du canapé tendant sa main vers elle.
- Pucinette ici t’as rien à craindre.
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Sujet: Re: Ding dong, il y a quelqu'un? (PV Paul L.) Mar 1 Oct - 10:01
Paul Lewis
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Sujet: Re: Ding dong, il y a quelqu'un? (PV Paul L.) Mar 1 Oct - 19:47
Paul scrutait attentivement les moindres réactions de ses propos sur Candice, il comprenait que c’était pas facile à avaler. Du jour au lendemain son monde s’effondrait, on lui parlait de bestioles en tout genre, lui octroyant de nouvelles peurs, le fait qu’elle n’était pas aussi en sécurité qu’elle le pensait. Et surtout qu’il n’y avait pas que des êtres humains qui l’entourait. Ses yeux ne verraient plus jamais le monde comme elle le voyait autrefois, sa vie allait changer, il lui faudrait du temps pour tout encaisser, et surtout assimiler tout ce qu’elle devait savoir pour se protéger. Désormais, Paul n’allait plus la laisser dans le brouillard, il lui expliquerait tout, répondrait à la moindre de ses questions et si elle le voulait l’entrainerait pour se défendre. Certes son cœur était malade, mais il n’était pas encore à l’article de la mort, et si il devait passer l’arme à gauche il voulait avoir l’esprit tranquille et que Candice soit à l’abris. Elle était une des rares personnes de son entourage à ne pas connaitre la présence de ses créatures hormis Spencer et Vince. Malgré tout il était embêté, il se sentait comme un briseur de rêve à cet instant.
Je sais, ce n'est pas tant de toi que j'ai peur … c'est de ce qu'il y a dehors ...
- Ici tu risques rien…
Paul réceptionna la petite rouquine dans ses bras. C’était bien la première fois qu’il agissait ainsi avec elle, oui d’habitude ils se balançaient des vannes foireuses, des blagues saugrenues ou encore des smarties en pleine tronche. Il se fit silencieux un moment, avant de voir sa petite frimousse le regarder, et il ne pu s’empêcher de lui adresser un sourire réconfortant avant de frotter doucement avec sa paume son dos, comme le faisait sa moman lorsqu’il était préoccupé.
Merci Paul. J'accepte de venir vivre ici un moment, mais juste le temps de me trouver un nouvel appartement, d'accord ? Après je te rends ta liberté !
- T’es adorable tu me remercie alors que je viens de briser ton monde. Reste autant de temps que tu veux, ça me fera de la compagnie, et puis c’est pas donné à tout le monde d’avoir une infirmière à domicile.
Dit il en souriant avant de se redresser et d’attraper quelques trucs qui trainaient afin de les ranger. Il n’allait pas laisser sa maison comme ça si elle venait vivre quelques temps vers lui. Demain il enfilerait ses gants roses à froufrou, son bandana jaune fluo et se mettrait au ménage. D’un sens ça ne ferait pas de mal à sa santé de vivre dans un environnement plus sain. Il avait volontairement mis le bronz dans son lieu d’habitation pour effacer la présence d’Isabella. Paul n’était pas en colère contre elle pour être partit, mais bien plus pour la façon dont elle l’avait quitté. Il aurait aimé pouvoir parler avec elle, plutôt qu’elle ne s’enfuit à l’autre bout des états unis. D’un sens, c’était mieux ainsi, elle n’acceptait pas ses choix, alors que lui s’était toujours efforcé de la soutenir et de respecter ses décisions.
- Oh et pour répondre à ta question de tout à l’heure… Je sais ça depuis que j’ai une quinzaine d’année environ. Mon père est aussi un chasseur, oui je sais si un jour tu as l’opportunité de le voir, tu ne croiras jamais qu’il chasse ses créatures mais c’est bien vrai. Il porte la même chevalier que j’ai au doigt, elle nous permet de ressusciter de mort surnaturelle…
L’opportunité elle l’aura surement, les parents de Lewis ne tarderaient pas à débarquer par surprise. Quoi de plus normal, leur fils était malade, ils voudraient être à ses côtés pour le faire rire. Mais cette option angoissait déjà Paul, ses parents étaient géniaux, aussi fou que lui, mais, les voir près de lui, alors qu’il était sur le point de mourir lui faisait mal. C’était pas la dernière image qu’il voulait leur donner.
Tu sais ... Je ne t'en veux pas de m'avoir dit tout cela, au contraire. J'avoue que j'aurais préféré continuer à vivre dans l'ignorance mais grâce à toi, je sais à quoi m'attendre maintenant. Je trouverai celui ou celle qui m'a fait du mal. Et je crois savoir par ou commencer.
Paul jeta deux trois trucs, entassait les assiettes dans le lave vaisselle, et buvait de temps à autre la bière qui trônait sur le comptoir. Son chien lui semblait avoir déserté afin de ne pas faire le ménage. Vive le soutient hein ! Lewis tiqua un instant remontant son regard sur elle alors qu’il empoignait une boite de pizza vide. Il passa sa langue sur sa lèvre, fronçant d’un sourcil, hésitant à en savoir plus sur le sujet. Déjà parce qu’elle aurait peut être pas envie d’en parler, mais surtout parce que ça le mettrait en pétard correctement. Et rare étaient les personnes ayant vu Paul sous ce visage. En général on le connaissait rieur, blagueur, gaffeur, complètement à l’arrache mais jamais en colère ou préoccupé. Il essaya d’éviter la question fatidique en parlant d’autre chose, mordant sur sa langue pour ne pas la poser.
- Pour la veine de vénus, enfin la verveine, bois en, en infusion tout les jours, ça rend ton sang incomestible, ça leur brulera la gorge si il arrive à passer les barrières. Garde toujours ton bracelet surtout, ça évitera que tu te transforme en un pantin. Mais si tu veux, je te fabriquerais un petit truc plus sympa et plus féminin pour que tu la porte, car à force d’être à l’air libre et avec le travail que tu fais j’ai peur qu’elle se détache de son bracelet… Si un jour tu te fais attaquer par un, plante lui un morceau de bois dans le cœur, ça le tuera.
Il s’activait à ramasser quelques trucs, mettant son linge dans une panière, jetant de temps à autre des regards à celle qu’il devait désormais protéger. Paul entama quelques petits conseils afin qu’elle puisse s’en sortir quand il ne serait pas près d’elle. Oui, il ne pourrait pas toujours être à sa botte, elle avait un travail, une vie sociale, et elle ne devait surtout pas s’arrêter de vivre pour leur présence.
- Pour toi ce sera plus facile qu’un autre de reconnaitre un vampire grâce à ton métier. Premièrement il ne respire pas, il font semblant pour se fondre dans la masse, leur cœur ne bat pas, fixe leur gorge attentivement tu remarqueras aucune pulsion cardiaque, sinon comme tu l’as constaté avec machin qui a sauté de ta salle de bain, ils sont très froid car leur sang n’est pas réchauffé comme le notre.
Lewis shoota dans un carton, où un soutient gorge étrange en sortit. Un truc où des petits pics de bois se voyaient, et un étrange mécanisme. Paul le ramassa et croisa le regard intrigué de Candice. Il se mit à rire un instant.
- Rassure toi c’était pas à Isabella, c’est une petite fabrication maison. Je créer des armes artisanales pour… protéger les gens que je connais… On les teste avec Kyle en forêt, parfois on a des surprises mais c’est toujours assez marrant. Si tu veux un jour je t’amènerais…
Il se mit doucement à rire en empoignant une veste qui trainait.
- Tu sais je suis pas aussi con que les gens portent à le croire… J’aime juste qu’on me voit ainsi. Je te filerais un double des clés, t’es ici chez toi, vadrouille comme tu veux, fouille, enfin te gêne pas j’ai rien à cacher… Prend tes aises et tes marques, tu me gênes aucunement.
Déballa t-il sans pour autant dire « coucou je suis un génie mais chut » elle aurait le temps de le découvrir. Quoique Isabella ne l’avait jamais remarqué, elle n’avait jamais regardé ce qui se trouvait dans le bunker sous la maison. Peut être qu’un jour Candice le découvrirait-elle, ou alors peut être qu’il lui dirait tout simplement.
- En faite je peux pas.
Cette fois il pouvait plus, il posa la panière sur le fauteuil, et se pinça l’arrête du nez avant de mettre ses mains sur ses hanches en la fixant d’un air très sérieux.
- Sur qui t’as des doutes pucinette ? Ca tourne dans ma tête là, j’ai besoin de savoir qui tu soupçonnes de t’avoir mordu.
Elle voudra sans doute ne rien lui dire, mais Paul serait tenace et ne lâcherait pas l’affaire de si tôt. Elle en avait trop dit, il avait besoin de savoir si il connaissait cette personne, si elle était encore en danger. Déjà que le loustique ayant joué les yamakasi dans son appartement, ne le rassurait guère, il devra le voir pour savoir si elle est en danger et comprendre pourquoi il lui avait offert de la veine.
- Et ne me dit pas « Non Paul je préfère rien dire car je suis pas certaine » crache le morceau, je pouvoir savoir si tu as encore quelque chose à craindre ou si tu fais fausse route… J’ai grandis dans cette ville, je connais pratiquement tout le monde, qu’ils soient humains ou vampires ou loups ou même lutins… S’il te plait Candice dis moi.
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Sujet: Re: Ding dong, il y a quelqu'un? (PV Paul L.) Sam 12 Oct - 21:35
Paul Lewis
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We all have something to hide. Race: Humain/Chasseur de vampires Couleur RP: Tell me more:
Sujet: Re: Ding dong, il y a quelqu'un? (PV Paul L.) Dim 13 Oct - 21:10
Lewis découvrait Candice sous un autre jour, déjà pour une fois ils n’étaient pas à l’hosto entre deux malades, ils étaient chez lui dans une ambiance plus sereine malgré les révélations de la soirée. Et puis, il la trouvait chou, elle avait un petit quelque chose qui lui donnait envie de la protéger. Paul était très protecteur avec ses proches, mais jamais il n’avait ressentit le besoin de préserver quelqu’un comme ça, et encore moins au point de lui mettre les nerfs à rude épreuve. Le fait qu’elle ait pu servir de gourde pour une créature aux dents longues le rendait intérieurement hargneux. Autant il tolérait certains d’entres eux, devenant même leur pote, mais le fait qu’on touche à un humain lui était intolérable. Les mains sur ses hanches il eut un sourire quand elle parla des lutins. Chez lui les lutins existaient quand il avait fumé des pétards en trop, genre des petits farfadets qui lui rendaient la vie impossible, Paul était persuadé qu’ils existaient, y’avait des trucs qui bougeaient chez lui sans qu’il ne les déplace ! Hallucination ou alors réalité, jamais Paul ne le saurait véritablement.
Il y avait ce type avec qui je trainais … Kyle ne semble pas beaucoup l'apprécier et lorsque j'ai parlé de lui à l'hôpital, il m'a immédiatement demandé de prendre infusions de verveine.
- Oui en même temps Kyle aime personne c’est dans sa nature…
Je suis sortis plusieurs fois avec lui, j'ai même passé la soirée de bal de fin d'année à chaperonner les lycées de la ville mais … il y a beaucoup de choses dont je n'arrive pas à me souvenir lorsque je suis avec lui. Comme des trous noirs tu vois.
Paul croisa les bras devant lui, il voyait bien qu’elle était angoissé, et plus elle allait dans ses explications plus il était intrigué par ce mec dont le nom pour l’instant lui échappait. Oh mon dieu un instant il imagina ce vampire faire des galipettes avec sa pucinette et un lutin qui se tirait une balle en pleine tête apparu dans son esprit. Il secoua un instant la tête pour chasser cette idée, non le vampire l’avait juste sucé, du moins il l’espérait, parce que sinon il n’imaginait pas ce qui pouvait se passer dans l’esprit de Candice. Il s’alluma une cigarette, lui tendant le paquet bien qu’elle ne semblait pas porter sur ce genre de fumette.
Son nom est Damon. Damon Salvatore. C'est un type sympa même s'il m'a fait de belles crasses, hein. Mais juste, je sais pas, ce que tu m'as dis, ce que tu m'as expliqué m'a tout de suite fait penser à lui.
Et là c’est le drame, Paul commença à s’étouffer discrètement, du moins c’est ce qu’il croyait, le regard dure, serrant des mâchoires, des poings et se retenant d’hurler comme un dégénéré dans sa maison au risque de s’éclater le pied dans la table basse. Oui s’énerver valait vite quelques bobos au chasseur. Il passait nerveusement sa langue sur sa lèvre. Respirant doucement pour se calmer d’une colère qui commençait à grandir dans ses veines, quelque chose d’incontrôlable, Paul ne s’était jamais sentit ainsi. Pourquoi ? Parce qu’on avait jamais trop fait de mal à son entourage féminin.
Tu le connais ?
Paul la regardait, elle était tremblante, comme attendant une nouvelle révélation. Il fit un petit sourire la larme à l’œil tant les nerfs le contenait, il ne voulait pas exploser devant elle. Si il pouvait éviter, personne ne l’avait jamais vu en pétard, bon Isabella une fois et encore il était resté plus que calme donc ça comptait pas surtout qu’elle avait mis leur vie en danger pour un problème d’égo humain. Il fit un sourire sans montrer ses dents hochant de la tête lâchant un petit oui qui montait dans les aigu avant de mettre son index devant lui.
- Excuse moi juste une minute pucinette…
La clope fumante entre ses doigts il écrasa son mégot et sortit tranquillement par la baie vitrée prenant le soin de la refermer derrière lui avant de hurler comme un taré dehors.
- AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH JE VAIS TE TUER DAMON !!!!!!!!!!!!!!!!
Il shoota dans la niche du chien un petit « merde » et un « aie » s’échappant de ses lèvres, se tenant le pied en sautillant sur une jambe avant de reprendre son souffle et de rentrer à l’intérieur, et de lui faire un grand sourire.
- Je vais le tuer, je vais lui tordre le cou, ou peut être même lui planter un crayon de papier dans le cœur, mais avant je vais lui faire bouffer de la veine de vénus, tient j’en mettrais sur le chien et il ira se frotter contre lui. Je vais prendre son petit cou et faire couic
Dit il en mimant le geste.
- Comme je l’ai fais au petit poussin dans le jardin par accident sauf que là, ce sera pas un accident, je vais le faire bruler au barbecue, on boira de la bière sur son cadavre en dansant à la queue leuleu ou peut être même qu’on fera une ronde autour du feu en chantant des chansons paillardes… ouai ça va être bien…
Il posa ses mains sur ses hanches avant de vider le reste de son verre. Oui ce soir il avait juste envie de butter son pote, bien sur demain il irait juste remettre les points sur les « i » de ce cher Salvatore. Il choppa son téléphone et composa à la hâte son numéro, répondeur ! Grand sourire aux lèvres ton enjoué et Paul laissait un message. Mais quand il vit Pond ouvrit la bouche il posa son index sur ses lèvres.
- Hé salut dracula, je passe te voir demain, j’ai besoin de te parler… ça urge donc, je passe dans la matinée, bonne nuit.
Il raccrocha et la regarda toujours avec son sourire pour contenir sa colère.
- Je vais le zigouiller… en faire de la chaire à saucisse pour le chien, ça va être bon un peu de poivre et de sel et le tour est joué.
Paul se passa la main sur le visage, poussant un long soupir avant de considérer Candice. Il lui fit un faible sourire, son esprit se calmant, bien que son cœur tambourine fortement dans sa poitrine au point de lui faire mal sans qu’il ne prononce un mot. Il s’approcha d’elle et sans lui demander son avis il la prit dans ses bras. Déposant un baiser sur ses cheveux avant de la regarder.
- Il jouera plus avec toi, ça je peux te le promettre, ni lui, ni les autres, je ferais tout pour te protéger jusqu’à ce que mon cœur lâche, je t’en donne ma parole… aller viens je te montre ta chambre.
Il prit doucement sa main dans la sienne et l’entraina à l’étage qui était relativement plus rangé que le rez de chaussé enfin sauf sa chambre. Car c’est là qu’elle dormirait ce soir, il était tard, et il n’avait pas l’envie de faire un lit dans une chambre d’ami, il dormirait sur le divan, en même temps ce qu’il faisait depuis le départ d’Isa, s’endormant devant la console où un film. Sa chambre ? Une chambre de mec, des fringues qui traine, des canettes vides, des posters de groupe de rock mais elle était propre et les draps changés.
- Je te laisse ma chambre pour cette nuit, je sais plus où ma mère a rangé les draps pour la chambre d’ami, je dormirais sur le divan. Et avant que t’ouvres la bouche il est hors de question que tu dorme sur le canapé et moi ici… Je ferais ton lit demain, et on ira te rechercher des affaires à moins que tu ne veuilles y aller maintenant ?
Paul choppa un truc sous l’oreiller, son doudou, sa tortue depuis qu’il était gosse. Vieillit par le temps certes mais encore en bon état, il lui tendit avec un sourire en riant doucement.
- Tient je te prête mon doudou pour cette nuit, il te protégera… estime toi heureuse je l'ai jamais prêté à personne, pas même à Kyle... Et on se moque pas hein, je suis encore un grand enfant c’est pour ça que je mange des kinders maxi… Si tu veux de quoi dormir sert toi dans l’armoire, sauf si tu veux qu’on aille récupérer tes affaires c’est comme tu le sens pucinette.
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Sujet: Re: Ding dong, il y a quelqu'un? (PV Paul L.)