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New century, new day... new faces.../Calliopé & Tatiana

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Alexander Fowler

Alexander Fowler
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New century, new day... new faces.../Calliopé & Tatiana Vide
MessageSujet: New century, new day... new faces.../Calliopé & Tatiana New century, new day... new faces.../Calliopé & Tatiana Icon_minitimeLun 27 Jan - 17:24


New century, new day... new faces..

Le soleil chauffait par delà l'immense baie vitrée, derrière ces persiennes de velours dont il sentait l'odeur lui revenir au nez afin de le tirer d'un songe troublant... Son propre reflet, dénommé par l'assistante de sa nouvelle vie comme Stefan Salvatore. Un jeune vampire, quelques années dans les semelles et surtout deux amours aux visages troublants pour le cerveau en éveil de l'immortel, ce faciès doux, ces pupilles brunes, ces mèches châtains, tout cela lui revenait en gorge comme un gout amer de défaite passée, Amara... il ne savait ni si ses songes étaient de véritables brides de la mémoire de ce Stefan ou encore si ce n'était là que le pur produit de son imagination, après tout, deux millénaires à penser pouvaient rendre quiconque aussi fou qu'un homme emprunt à la pire folie mais, tout il advint qu'il avait revu ce visage sur ce qui semblaient êtres d'autres femmes. Amara Petrova était douce, sensible, fragile et surtout plongée dans un au delà où il ne mettrait jamais les pieds pour n'être encore qu'une créature, du fait il lui semblait peu probable que ces traits furent véritablement les siens. L'une de ses mains dévala son visage, l'autre apposée à cette vasque où il laissait couler l'eau depuis maintenant plus de sept minutes sans y plonger les doigts. Ce bruit lui rappelait sans doute une mélodie trop écoutée lors de son sommeil sans rêve, comme on s'attarde au son de la pluie, son oreille s'attardait au jet contre cette porcelaine fine, comme s'il nécessitait de se raccrocher à une habitude imprimée en sa mémoire pour le restant de cette éternité dont il ne désirait plus. Le monde avait changé, et Silas en était conscient, à l'instant même ou ses iris s"étaient réhabitués à cette pénombre dans le tombeau, lorsque il avait pu décrire les frusques d'un chasseur mort, le poignet en sang à ses pieds, il avait compris qu'il ne se redressait pas après quelques heures même s'il n'en doutait guère depuis qu'il voguait dans son propre crâne en ayant plus d'autre choix que de songer, penser et élaborer des plans qu'il n'était pas certain pouvoir aboutir un jour, simplement pour tenir les secondes, minutes, heures, jours, semaines, mois, années et siècles qui l'avaient arraché à l'immortalité viable. Immortel en sommeil, déconnecter du monde, ce n'était rien de ce qu'il avait souhaitait pour eux, ce n'était simplement que la marque vengeresse d'une folle à lié du nom de Qetsiyah.

Calme, contrairement à ce qu'auraient pu penser ceux qui redoutaient d'un jour connaître l'homme qu'il était, Silas boutonna les dernières pressions de sa chemise grise et s'aventura dans le hall de l'étage, son oreille suspendue au rez de chaussé, au cœur battant se tenant debout au bas de l'escalier qu'il descendait en un sourire ravi. Il saisit le verre que lui tendait cet humain blafard et considéra la lame en sang dans son autre paume ainsi que cette plaie aux veines à laquelle il ne s'abreuverait pas directement. D'après ce que lui avait enseigné la brune au sourire agréable, il n'était plus le seul éternel ici bas, d'autres avaient vu le jour sans qu'il n'ait eu à engendrer quiconque, un fait étrange que celui-ci, ainsi un rituel avait permis à une sorcière de mille ans de reproduire le sort de son "ex" prétendante, une chose qui l'avait fait sourire, ainsi Qetsiyah n'était pas paranoïaque pour rien, certaines entités magiques avaient précédé la maîtresse qu'elle était à son époque, cependant ces dernières étaient moins bien présentables que lui l'était et se nourrissaient directement à même la peau... Des bêtes sauvages en somme mais dotées de dons qu'il observait ici uniquement sur elle dont la vitesse à opérer et se déplacer, un pouvoir lui manquant cruellement lorsqu'on songeait pourtant à l'âge qu'il abordait,l'intriguée tout comme sa capacité unique à muter en loup. La force des "vampires", comme les nommait la jolie brune, était simplement dû à leur temps parcouru sur terre, ainsi, en comprenant qu'il avait peut-être ces vitesses fulgurantes en moins, simplement cette soif de sang et surtout la faculté à pénétrer les esprits comme nul autre, Silas ne se dépeignait pas comme l'une de ces créatures abjectes sans aucune bienséance, pour lui ils n'étaient que de vulgaires animaux se battant pour les carcasses d'humains qu'ils amoncelaient parfois à leurs pieds sans jamais êtres rassasiés. En ce qui concernait cette fille, dont il dépeignait dès lors la silhouette en s'invitant près de ce lac artificiel bordé de marbre et voûté de verre, il savait parfaitement qu'elle était l'une des créatures nouvelles en ce monde. Une race dont les spécimens se comptaient sur les doigts de quelques mains alors qu'elles auraient pu diriger le monde si toutefois leur créateur fut plus attentif à leurs besoins.

Targaryen s'approcha de l'eau qu'elle fendait de sa silhouette gracile, à l'heure présente, dans cette ère qu'il apprenait à apprivoiser depuis trois mois, Silas aurait pu l'approprier à une sirène si toutefois celles-ci furent véritablement dotées de queue de poisson et de buste féminin, mais ce n'était pas le cas. S'il l’apparentait à cette créature mythique c'était uniquement car il était incapable de s’infiltrer dans son crâne et qu'elle arrivait parfaitement à chanter de ses charmes pour attirer quiconque dans ses filets, exactement de la manière dont le faisaient les véritables naïades de la mythologie pour noyer les marins enchantés par leurs voix envoûtantes. Un sourire de coin fendit ses lèvres où il apposait le verre lorsqu'elle jaillit de l'eau à ses pieds. Silas considéra son regard brun et tenta, une fois encore, de savoir ce qui lui passait par la tête alors qu'elle manquait subtilement de défaillir quant à sa présence face à elle.

Hello Honey... t'ai-je fait peur? Interrogea-t-il soucieux de connaître la moindre de ses pensées sans parvenir à entrer dans sa jolie petite tête.




Dernière édition par Silas Targaryen le Lun 27 Jan - 22:01, édité 2 fois
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Elijah Mikaelson

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MessageSujet: Re: New century, new day... new faces.../Calliopé & Tatiana New century, new day... new faces.../Calliopé & Tatiana Icon_minitimeLun 27 Jan - 19:49


New century, new day, new faces



La nuit allait s’achever, les branches des arbres dansaient sous la brise nocturne, l’eau de la piscine scintillait de mille feux au grès des lampadaires de sa nouvelle propriété. Tout était calme, pas un bruit, pas une ombre à l’horizon, juste la nature, et la vengeance dans la peau. Trois ans, trois longues années à attendre ce jour, à penser chaque détails, à mettre en œuvre, à jubiler de son futur visage déconfit lorsqu’il découvrirait la supercherie. Cali attendait ces jours avec impatience, ces jours où son créateur –comme il se voyait- tomberait de haut, de très haut pour se rétamer le bout du nez. Elle serait libre, intouchable et surtout elle aurait gagné face à lui. Il se voyait comme leur maitre, le maitre du monde, mais il n’en avait nullement la carrure, nullement le pouvoir, et encore moins l’intelligence. Niklaus la croyait entrain de le fuir, il se trompait lourdement, ces jours passés loin de son emprise, loin de son asservissement, n’étaient en faite que purement stratégique. Elle œuvrait dans son dos, lui ne se doutait pas un instant de qui il avait à faire. Il voyait en elle une marionnette, un pantin dont il pourrait tirer les ficelles pour qu’elle se soumette à ses moindres lubies, il n’avait pas comprit un point de sa personnalité, Calioppé n’était pas une suiveuse, elle était une meneuse dans l’âme. C’était ancré à son sang, ses tripes, son passé, jamais vivant elle ne se plierait aux désirs d’un homme, pas même par amour, une chose dont elle était dénuée, et qui ne l’avait jamais ne serait ce que frôler. S’amouracher, se laisser attendrir par le regard d’un homme était une faiblesse qu’elle ne voulait nullement avoir à sa botte. Combattante, durant des mois, elle s’était transformée, ressentant les multiples déchirures de son cœur, le brisement de ses os, afin de ne plus sentir cette pression qu’il avait sur elle depuis qu’il avait planté ses crocs dans sa gorge, qu’il l’avait forcé à boire son sang, puis un autre, lui donnant une nouvelle enveloppe, un nouveau statut, celui d’une hybride, mais aujourd’hui une hybride libre. Calioppé ne se voyait pas comme une fugitive, pour la simple et bonne raison qu’elle était de retour en ville, plutôt diabolique que jamais, plus forte et plus entêtée qu’elle ne l’eut été avant son départ. Sa vengeance était son moteur, elle n’avait jamais voulu devenir ce qu’elle était, et même si elle y voyait quelques avantages, jamais elle ne s’était plainte de ces nuits de pleine lune auparavant.

Les premières lueurs du jour montraient de leurs charmes, elle quitta le devant de la baie vitrée, déposant son verre de vin vide depuis des heures pour remonter dans sa chambre. Enfilant sa tenue de bain aussi sombre que son regard, trainant avec elle une serviette, alors que son regard se posait sur la porte d’une toute autre chambre. Un sourire en coin se formant sur son visage, et elle laissa glisser ses doigts sur le bois en passant aux côtés de la porte ? Calioppé ne lui avait pas encore dit ce qu’elle attendait de lui, pourquoi elle l’aidait à revenir dans ce monde qui n’était plus le sien depuis des siècles. Conserver le mystère, lui permettait de garder un point d’ancre sur sa personne, ainsi elle était sure que le jour où elle réclamerait son du, il ne pourrait pas la contourner. Soucieuse, et ayant plus d’un tour dans son sac, la sublime brunette, descendit les marches de la villa sans un bruit pour jeter son vêtement sur un transat intérieur, et glisser un orteil dans l’eau. Elle fit une petite moue, se tournant vers le thermostat et montant la température avant de plonger avec grâce dans ce liquide au gout amer. Elle adorait l’eau, ce contact sur son corps était relaxant et elle se sentait dans un autre monde. Si on ne la tirait pas de là, où si elle n’avait pas d’impératifs, elle pouvait y rester des heures, les yeux fermés, à se laisser flotter, l’esprit perdu dans ses pensées. Elle s’accorda quelques brasses, son corps ondulant dans l’eau avant qu’elle ne se laisse couler comme un poids mort. Son dos rejoignant le fond marbré où un symbole de sa nature y était représenté.  Les bras le long du corps, ses cheveux flottant autour d’elle, elle ferma les yeux, et resta dans cette position de longues minutes. Un sourire au coin des lèvres, imaginant encore et toujours ce merveilleux jour où elle se délecterait de sa victoire. Mais avant ça, elle avait beaucoup à faire, et même si la patience n’était pas son fort, cette jubilation la faisait tenir depuis de nombreux mois. Quelques bulles quittèrent sa bouche avant qu’elle ne nage sous l’eau, les yeux toujours fermés jusqu’à les ouvrir lorsque ses mains empoignèrent le bord. Silas fut son effet de surprise, elle qui se croyait perdue dans son monde, en avait presque oublié la présence du jeune homme. Elle poussa un soupir agacé en le voyant scruté son regard, alors qu’elle se hissait de l’eau en un regard aussi froid que la glace.

Hello Honey... t'ai-je fait peur?

- Tu es bien matinale aujourd’hui ! Dit elle en essorant ses cheveux, posant ensuite ses deux mains sur sa taille de guêpe en le fixant Le jour où tu entreras dans ma tête n’est pas né Silas… ne perd pas ton temps en des futilités tu veux mon choux… on a d’autres chats à fouetter !

Calioppé passa la serviette sur ses bras, son buste et se dirigea vers la cuisine à allure humaine. Elle fronça des sourcils en voyant les quelques goutes de sang sur le carrelage immaculés de blanc, et considéra l’humaine encore aux marches de l’escalier.

- Tu pourrais au moins lui dire de ramasser ou d’éviter de salir le sol, je ne suis pas une boniche !

Dit elle en le pointant du doigt avant de s’enfiler dans la cuisine, sortant une bouteille de jus d’orange frais pour se servir un verre, dont elle bu une gorgée avant de se pincer les lèvres. Elle fixa Silas un long moment sans dire un mot, avant de sourire et se montrer un peu plus agréable que les minutes précédentes. Elle arqua d’un sourcil portant son verre aux lèvres.

- C’est le grand jour pour toi… N’oublie surtout pas, si on veut que ça fonctionne personne ne doit savoir qu’on se connait… J’ai quelque chose pour toi. Ajouta t-elle en lui jouant de son index pour qu’il la suive jusqu’à une pièce abritant son bureau. Elle ouvrit un tiroir sortit une grande enveloppe et un écrin qu’elle fit glisser jusqu’à lui. L’adresse de ton hôtel, personne ne pourra te voir là bas, le badge de la chambre que je t’ai réservé, et un peu d’argent pour que tu puisses te débrouiller. Il y a aussi un plan de la ville, où j’ai fais une petite croix sur un endroit où j’aimerais que tu te rende, ne me pose aucune questions va voir de tes propres yeux… Dit elle en un sourire à faire tomber les dieux à ses pieds.


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Alexander Fowler

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MessageSujet: Re: New century, new day... new faces.../Calliopé & Tatiana New century, new day... new faces.../Calliopé & Tatiana Icon_minitimeLun 27 Jan - 21:56


New century, new day... new faces..

Elle émergea des flots, l'invitant à se reculer naturellement tandis qu'il gardait l'oeil attentif à ce vêtement plus qu'étrange qui ne laissait que très peu de place à l'imagination. Un instant septique, mais bien loin de lui lancer un regard pervers et dénué de sens morale, il la laissa s'éponger, le regard fixe sur cette surface plane d'eau qu'il aurait jadis pu faire se lever en un simple jeu de phalanges. Un des désavantages de sa nature d'immortel, ne plus avoir de magie au cœur des veines, uniquement ses dons psychiques avaient subsisté, ainsi qu'une force nouvelle s'étant infiltrée dans chaque pore de sa peau gelée depuis plus de deux millénaires, mais au delà de ça, l'éternel dans sa grande splendeur n'était plus capable de grand chose hormis contraindre les gens à se soumettre. Dans sa tourmente macabre, il avait songé à ce probable retour, curieux de connaître l'ampleur de ses nouvelles capacités et surtout de sa facilité à connaître les moindres pensées, craintes et visages torturants qui comblaient l'esprit de chaque êtres de ce monde, surnaturels ou pas, mais, lorsqu'il s'y était tenté auprès de la jeune femme qu'il suivait dans la demeure, il avait fait face à une frontière étrange qui lui interdisait le passage de son mental fort tenace, aussi cette journée baignait de soleil, était non pas signe de liberté pour lui mais belle est bien celui du test. Un sourire de coin logé au visage, il considéra les mots de la jeune hybride qui évoquait le sang de cette humaine et s'arrêta devant cette dernière, mains en poche, avant de saisir la garde du poignard qu'elle tenait encore et de la fixer sans une once de remord.

Débarrasse toi de tout ça, une fois fait, viens me réclamer ton dû. Ordonna-t-il, considérant déjà la naïade derrière le bar de cuisine. Silas s'approcha et ancra une épaule au mur, jouant avec la lame couverte de sang. Crois tu que tu serais encore en vie si toutefois je parvenais à faire plier cette étrange barrière que tu ériges entre nos deux volontés? Redressant les prunelles vers elle, tandis qu'elle se désaltérait telle une humaine, il sourit pour lui confier le reste de sa pensée. Estime toi heureuse que je ne puisse le faire, car... Il passa derrière elle, et planta la lame dans le plan de travail avant de remonter les yeux sur sa jugulaire. je n'ai pas dans mes habitudes d'être méprisable avec les gens qui peuvent me servir... m'aider, comme tu sembles vouloir le faire, peu importe tes raisons, tu m'es utile, comme je pense l'être pour toi... n'est-ce pas?

Logé dans son dos, elle changea subitement d'attitude, il ne lui en tenait guère rigueur, un jour ou l'autre il saurait, ce n'était simplement qu'une question de confiance et entre eux celle-ci en était à son balbutiement, ils se testaient tout en sachant que l'autre ne serait pas présent sans une contrepartie de leur part, une confiance naissante donc mais pas inexistante. Ce n'était pourtant pas cela qui avait séduit l'ex sorcier, mais plutôt le jour sous lequel elle lui était apparu et cette barricade infaillible qui ne faiblissait jamais face à lui. Une unique personne capable de lui résister sans qu'un gipsy en fusse la cause réelle, aucun hôte n'était en elle, sinon il l'aurait senti et l'aurait délogé ou encore tué pour s'être ainsi fait dupé.

C’est le grand jour pour toi… N’oublie surtout pas, si on veut que ça fonctionne personne ne doit savoir qu’on se connait… J’ai quelque chose pour toi. Targaryen hocha la tête, elle n'avait pas tord, ce dénommé Stefan ne savait rien d'elle alors qu'elle l'avait observé longuement, plus encore depuis qu'elle avait croisé le même faciès en celui de l'immortel lui faisant face dans le bureau qu'ils rejoignaient. L’adresse de ton hôtel, personne ne pourra te voir là bas, le badge de la chambre que je t’ai réservé, et un peu d’argent pour que tu puisses te débrouiller. Il délogea l'écrin de l'enveloppe, l'ouvrit et contempla deux bagues, deux chevalière dont une qu'il sortit en un air septique.

Stefan Salvatore, tu es innovante, je songeais déjà à lui subtiliser la sienne, argent et lapis lazuli, non envouté contrairement à celle-ci je suppose? Interrogea-t-il en logeant l'autre bague à son majeur. Tu as le souci du détail, j'en aurai fait de même sachant qu'une sorcière est proche de lui, elle n'aurait eu aucun mal à découvrir que la roche sur cette chevalière était fausse si ce fut le cas. Amusé, il replaça le bijou similaire à celui de son reflet dans l'écrin et le referma pour contempler les divers papiers et multipass présents devant lui.

Il y a aussi un plan de la ville, où j’ai fais une petite croix sur un endroit où j’aimerai que tu te rende, ne me pose aucune questions va voir de tes propres yeux... Intrigué, il lissa la pulpe de ses lèvres et remonta un regard neutre dans le sien.

Tu as le plus beau des sourires qu'il m'eut été donné de contempler, Silas sentit une présence dans son dos, la jeune humaine revenait quérir son dû comme ordonné. bien, Megan c'est ça? Quand elle hocha la tête, Silas pointa la croix sur la carte et la laissa approcher pour qu'elle observe. Tu connais cet endroit? J'aimerai que tu fasses une chose, pars y, si quelqu'un s'y trouve attend simplement que je sois présent et obéis à ce que je vais te dire maintenant. Sans un mot, il déposa les mains sur la tête blonde de la jeune femme et lui ancra les ordres désirés dans l'esprit. Tes clefs de voiture seraient les bienvenues... merci. Lorsqu'elle déserta la pièce, Silas replaça tout dans l'enveloppe qu'il logea dans un sac et se tourna vers Calliopé. Stefan salvatore est-il à Mystic Falls en ce moment? Quand elle offrit sa réponse, il s'installa dans le fauteuil et passa la main dans le faisceau de lumière entre les doubles rideaux encore tirés. Fascinant, une simple pierre capable d'un tel phénomène, combien de choses ai-je manqué encore?... Se causant à lui même, il redressa le visage lorsque sa voix résonna. D'après toi mon remède est présent dans le sang d'une humaine,... Katherine Pierce, l'épouse de Stefan... Soucieux, il fit la moue et haussa les épaules, peu touché parce qu'il prévoyait, peu importait que ce Salvatore perde l'amour de sa vie, du moins, si telle était vraiment cette femme au regard du vampire, une chose qu'il saurait lorsqu'il aurait joué avec eux. Je veux que tu l'approche, j'ai besoin d'elle... ensuite, quoi que tu désireras, une fois cette fille vidée de son sang, je pourrai te l'obtenir. Silas se redressa et planta son regard dans le sien. Vraiment, tu es fascinante, je n'aurai pu rêver meilleur guide.




Dernière édition par Silas Targaryen le Mar 28 Jan - 20:42, édité 1 fois
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Elijah Mikaelson

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MessageSujet: Re: New century, new day... new faces.../Calliopé & Tatiana New century, new day... new faces.../Calliopé & Tatiana Icon_minitimeLun 27 Jan - 23:27

New century, new day, new faces


Calioppé avait tout prévu, afin que leur couverture ne tombe pas à l’eau. Silas vivrait dans un hôtel à la sortie de la ville, là où personne ne pourrait le voir. Ainsi, il pourrait prendre la silhouette de son homonyme sans attirer les soupçons, du moins s’il se montrait malin. Attentif au moindre détail pour qu’il ne se fasse pas découvrir avant l’heure elle avait longuement étudié la famille Salvatore, et plus particulièrement Stefan. Sa gestuelle, sa manière de s’habiller, sa façon de parler, d’agir, elle l’avait pisté durant des semaines, contemplant ses moindres faits et gestes, la moindre parcelle de son histoire afin de ne jamais laisser place au hasard. Et c’est ainsi qu’elle avait découvert bien des choses intéressantes dont une que Silas découvrirait en se rendant à l’adresse indiquée d’une croix. Se frottant d’avance les mains quant à ses plans diaboliques qui grandissaient dans son esprit et se mettait progressivement en place, elle souriait avec une certaine extase.

Tu as le plus beau des sourires qu'il m'eut été donné de contempler.

L’hybride le fixa en surélevant un sourcil. Il la testait encore et toujours, en tentant de la charmer par ses paroles pour qu’elle n’abaisse la barrière dresser afin qu’il ne lise et ne manipule pas son esprit. Silas la prenait il pour une de ses femmes sensibles aux paroles délicates et aux compliments qu’on livrait sur son enveloppe charnelle, il se dupait lourdement tout seul. Elle n’était nullement ainsi, ce type d’agissement l’insupportait souvent, et les individus se retrouvent régulièrement avec une main broyée, ou des cervicales brisées, mais ici, elle ne faisait rien, elle avait besoin de lui, comme il avait besoin d’elle. Elle ne prêta aucune attention à ses manigeances avec son larbin, préférant contempler la vue idyllique de sa propriété.

Stefan salvatore est-il à Mystic Falls en ce moment?

- Pour l’instant oui… Dans quelques jours il va rejoindre Chicago pour trois jours pleins et deux nuits. Je te ferais savoir le jour de son départ en temps et en heure…

Fascinant, une simple pierre capable d'un tel phénomène, combien de choses ai-je manqué encore?...

Calioppé roula des yeux en poussant un soupir jetant un regard au blondinet contemplant son bijou comme une bourgeoise contemplerait sa bague sertis de diamants ou son argenterie hors de pris. Elle bu le restant de son verre et se logea avec élégance en un petit bond sur bureau, croisant des jambes, une main la retenant en arrière, alors qu’elle faisait danser légèrement son pied à un rythme non orchestré d’une musique. Mâchouillant l’intérieur de sa lèvre inférieur en réfléchissant dores et déjà à sa journée, elle fut rapidement rappelé à la discussion par la manifestation de sa voix.

D'après toi mon remède est présent dans le sang d'une humaine,... Katherine Pierce, l'épouse de Stefan...

- D’après les rumeurs oui, mais je n’ai nullement pu le constater de mes yeux, alors marchons sur des œufs pour ne pas être surpris. Katherine se fait très discrète depuis quelques semaines, peut être à cause de la cure, mais n’exclu aucune hypothèse… Et tu saura si tu la vois, si oui ou non les rumeurs sont fondées… une chose si tu te fais passé pour lui auprès d’elle, sache qu’il la nomme « ma poupée ».

Je veux que tu l'approche, j'ai besoin d'elle... ensuite, quoi que tu désireras, une fois cette fille vidée de son sang, je pourrai te l'obtenir.

Un rire quitta sa gorge, alors qu’elle le regardait amusée. La prenait il pour une débutante, elle qui l’avait libéré de son tombeau, elle qui mettait en place des plans torturants pour l’aider dans sa quête ?

- C’est déjà prévu mon chou ! Dit elle en faisant claquer sa langue dans sa bouche Mais je vais la jouer toute en finesse. D’après une petite vampire qui s’est vu la vie arrachée de mes jolies mains, Katherine possède une pierre capable de lui dire si elle est oui ou non en danger. De ce fait j’ai orchestré une attaque contre elle, tout en restant en retrait de toute cette manigance, ainsi sa petite babiole ne lui servira pas, et j’aurais libre champs de la secourir et m’attribuer sa confiance donc te donner plus d’informations !

Vraiment, tu es fascinante, je n'aurai pu rêver meilleur guide.

- Silas mon chou, si c’est une de tes stratégies pour me faire plier, sache que tu n’y arriveras jamais de cette façon… Mais si tu es sincères alors pour une fois dans ma vie je vais dire que ça me va droit au cœur et que ça me touche !

Dit elle en posant ses deux mains jointes sur son cœur et mimant avec perfection l’attitude d’une pouf avant de rouler des yeux et de poser son regard sur lui sans un sourire, juste en une petite moue. Elle pencha doucement la tête avant de lui faire signe d’une main de se lever de son fauteuil, puis ensuite de tourner sur lui-même. Elle poussa un petit soupir, et descendit en un mouvement de jambe de son perchoir pour secouer de la tête, attrapant l’écrin entre ses doigts.

- Suis moi, on a encore quelques détails à régler. Calioppé sortit de son bureau, passant dans le hall pour voir tout le sang nettoyé, elle eut un sourire et se retourna un instant en marchant. - Très efficace, j’aurais du te demander de me trouver une femme de ménage avant de mettre les voiles.

Fixant droit devant elle, sa silhouette ondulant naturellement alors qu’elle montait les marches sur la pointe des pieds pour parcourir le couloir principale et pousser la porte de sa chambre. Elle lui fit un signe d’index d’entrer avec elle dans l’immense dressing où tous ses vêtements, chaussures et autres accessoires luxueux qu’elle possédait. Elle lui pointa du doigt un banc de bois recouvert d’un coussin en velours blanc crème, alors qu’elle pressait un interrupteur ouvrant les fenêtres et illuminant la pièce. Son index sur ses lèvres, son autre bras replié sous sa poitrine, elle se déplaçait en de petits pas devant des étoffes avant de chopper un cintre en un sourire ravis et de se tourner vers lui. Cali fronça un instant des sourcils avant de rire légèrement et de lui retirer ce qu’il tenait entre les phalanges. Tirant avec douceur le tissu de dentelle rouge pour le déposer dans une corbeille où d’autre la complétait.

- Si Stefan porte ce genre de sous vêtements crois moi je te plains… et il ruinerait ton image de sex symbole. Lorsqu’elle vit son regard elle pencha légèrement la tête Beaucoup de jeunes filles succombent à ses charmes d’après ce que j’ai pu constater. Bon revenons en à notre but ! Te transformer en lui !

Calioppé passa derrière lui, ancrant ses mains à sa taille et le plaça devant un long miroir où il pouvait contempler toute sa silhouette. Elle lui expliqua dans les moindres détails, le style vestimentaire de son double tout en lui rivant des vêtements pour qu’il les passe. Lorsqu’ils eurent presque fini, elle empoigna une veste de cuire, la même que Stefan qu’elle avait sali, laver et relaver pour la rendre aussi authentique que l’originale. Elle la lui passa, avant de passer devant lui et de mettre son col correctement, posant ses paumes sur son torse, son regard se baladant sur lui en un sourire à tomber avant de river son regard dans le sien. Dans un courant d’air elle attrapa la bague au creux de l’écrin et lui riva au bon doigt.

- Te voila dans la peau de Stefan Salvatore mon chou… N’oublie pas ne porte aucune autre bague que celle-ci… c’est l’écusson de leur famille depuis des générations… Elle riva sa main dans ses cheveux pour les mettre en place avant de le fixer Parle voir comme lui que je vois si il y a des choses à revoir… n’utilise que sa langue Stefan ne mélange pas… Alors pas de Hello ou de Honey comprit ?


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MessageSujet: Re: New century, new day... new faces.../Calliopé & Tatiana New century, new day... new faces.../Calliopé & Tatiana Icon_minitimeMar 28 Jan - 23:12


New century, new day... new faces..

Sa façon de faire, cette manière de sourire faussement pour intimer à ses interlocuteurs qu'elle n'était ni niaise ni dénuée d'intellect le faisait rire intérieurement, Calliopé n'avait rien des jeunes femmes d'antan, elle était forte, désireuse de pouvoir, nécessiteuse de liberté, c'était ce qu'il dénotait clairement chez elle. Offrir de telles attitudes et sur-jeu à ceux lui barrant le passage de ce qu'elle convoitait indiquait clairement sa force mentale, ainsi il ne doutait guère qu'entrer dans son esprit fusse un engrenage fastidieux qu'il ne pourrait huiler qu'à l'aide de simples mots, aussi sincères étaient-ils une fois sortis de ses lèvres, ou encore d’œillades persuasives, afin d'en connaître d'avantage sur cette louve au cœur de givre. Pourquoi s'en remettre à elle? Pour la raison suivante, elle l'avait tiré de cette ile sans rien demander encore, Silas n'était pourtant pas né de la dernière pluie et savait qu'un jour viendrait où elle serait en mesure de quémander un dû, et il ne lui bouderait pas celui-ci si toutefois elle s'avérait toujours autant de confiance qu'à l'heure actuelle. Attentif à ses moindres gestes et chaloupés de hanches tandis qu'elle lui demandait de le suivre à l'étage, il émit un rictus lorsqu'elle constata que ladite Megan avait opéré comme convenu. Dans son dos, l'oreille penchée au son des aiguilles d'une horloge trottants dans sa chambre à coucher, il pénétra cette immense pièce où tonnes et tonnes de frusques pendaient sur ce qu'il savait désormais être des cintres. Targaryen la laissait évoluer, ne laissait que très peu de temps son regard peser sur elle, cette fille était pourtant fascinante de part sa nature mais une seule et unique personne avait su faire battre son cœur d'humain et avait logé une soif de rancune puissante au fin fond de ses entrailles lorsqu'il n'était plus qu'une statue dont les seules occupations quotidiennes étaient de penser. Alcés le laissa prendre place dans le domaine lumineux, il lissa les pans de quelques tissus richement brodés et l'un d'eux glissa du cintre à ses mains le conviant à chercher ce qu'il pouvait bien couvrir des atours d'une femme telle que cette hybride attentive au bien être de l'immortel. Lorsque les doigts de son assistante croisèrent ses prunelles, Silas remonta celles-ci sur son faciès souriant, elle lui retira l'étoffe qu'il tentait encore de décrire dans la corbeille qu'elle lui faisait rejoindre.

Si Stefan porte ce genre de sous vêtements crois moi je te plains… et il ruinerait ton image de sex symbole. Cette phrase le fit plisser les sourcils, bien des choses lui étaient encore étrangère, deux mille ans avait passé et il n'était pas à la page sur tout mais il en doutait pas qu'en errant en ville et en apprendrait d'avantage qu'elle lui avait déjà patiemment enseigné. Beaucoup de jeunes filles succombent à ses charmes d’après ce que j’ai pu constater. Bon revenons en à notre but ! Te transformer en lui !

Vraiment ? Sex-symbole... est-ce directement lié à ce mot que tu utilise parfois... hum sexy...?

Lorsqu'il la vit sourire, ses lèvres se fendillèrent à leur coin, les yeux baissés sur cette tapisserie immaculée au sol, bras croisés sur le poitrail dans le but de se laisser guider sans rechigner une seconde, ils avaient clairement un but commun, elle désirait entrer chez les Salvatore tout autant que lui. Silas avait clairement l'avantage à ce petit jeu, sachant par le biais d'Alcés qu'un parfait petit sosie de sa personne voguait dans cette ville encore étrangère aux yeux de l'immortel, un fait qu'il ne s'expliquait pas encore mais sans doute l'ouvrage qu'il recherchait activement serait capable de lui fournir de plus amples explications quant à ce phénomène incongru. Les mains fines de la jeune femme rencontrèrent ses hanches, il vit enfin son reflet dans ce long miroir, laissant la transformation opérer sans évoquer la moindre phrase, sans soupirer, sans bouger d'un cil, uniquement en obéissant à ses demandes. Il passa les fameux vêtements, un jean, un tee shirt gris et enfin cette veste de peau qu'il l'avait vu user à plusieurs reprises sans en connaître le but. Elle opérait comme ses assistantes d'autrefois, parfaisant son image qu'il ne reconnaissait pas vraiment sous ces atours plus qu'atypiques encore trois mois plus tôt mais ce qu'il voyait le séduisait en un sens, il reflétait parfaitement l'homme moderne, soucieux de son image sans trop y paraître, le genre de mâle humain qu'il avait pu fixer en poses dans les divers magasines que Cali feuilletait à ses heures perdues. Une véritable nymphe, allant et venant autour de lui sans qu'il ne se montre hostile ou encore interrogateur, après tout, elle savait encore mieux que lui qui était ce Stefan Salvatore et lui offrait son savoir pour, qu'à l'avenir, lui seul fusse capable de duper bons nombres des proches de ce vampire d'un siècle et demi. Lorsqu'il redressa les iris dans les siens, qu'elle apposa les paumes contre son thorax figé, Silas empoigna les pans de sa veste et les ajusta avant de jouer des épaules pour se mettre à l'aise et dans la peau d'un personnage encore étranger pour lui. Elle s'éclipsa le temps d'un clignement d'yeux du médium et revint pour loger la fameuse chevalière non envoûtée à son majeur, laissant l'autre glisser dans la poche de ce qu'elle appelait une paire de jeans. D'abord à l'étroit, il fut rapidement plus qu'à son aise dans les vêtements et se tourna vers elle.

Te voila dans la peau de Stefan Salvatore mon chou… N’oublie pas ne porte aucune autre bague que celle-ci… c’est l’écusson de leur famille depuis des générations… Ses doigts glissèrent un instant dans ses cheveux afin de parfaire son image. Parle voir comme lui que je vois si il y a des choses à revoir… n’utilise que sa langue Stefan ne mélange pas… Alors pas de Hello ou de Honey compris?

Il passa la langue sur sa lèvre inférieure et redressa uniquement les yeux vers elle, le menton pointant légèrement le sol avant qu'une de ses mains ne termine dans sa poche et l'autre rapidement au poignet de la jeune femme à qui il fit baisser le bras pour l'approcher de lui. Son regard rencontra le sien, il huma doucement son cou, laissant battre doucement les cils à l'odeur qui lui revenait à l'odorat comme s'il imaginait le sang pulsant au creux d'une gorge humaine et enfin il abandonna le poignet de Cali pour apposer une main contre sa joue, deux doigts sous ces boucles soyeuses tandis qu'il rouvrait son regard dans le brun de ses yeux attentifs.

Tu es ravissante ma poupée, lorsque que je te regarde je ne vois qu'un ange... à jamais tiens. Souffla-t-il contre ses lèvres entrouvertes.

Silas approcha le seuil d'un sanctuaire qu'il n'avait plus scellé à un autre depuis deux millénaires, jouant parfaitement le rôle qu'elle venait de lui attribuer et qu'il désirait tenir à la perfection. Ce n'était nullement un simple jeu, même si de toute évidence s'adonner à un échange de vie était assez palpitant en soit, c'était d'avantage une nécessité qu'un passe temps risible. Il contempla longuement ses yeux et ferma enfin les paupières, prêt à baiser ces deux friandises fraîches, puis, lorsqu'il sentit le gel de ses lèvres frôler les siennes, il abandonna rapidement et la laissa yeux clos une courte seconde pour contempler les étranges frissons générées par sa peau. Il l'abandonna ainsi avant de la sortir du rôle de Pierce en un subtile frôlement d'épaule et de pencher la bouche à son oreille.

Tu frissonnes... Quand elle rouvrit les yeux afin de mettre fin à toute confusion possible, Silas fit une moue persuasive et fixa le hâle de son bras nu pour l'inviter à saisir ce qu'il venait de dire. Pas un sourire ne figea son faciès angélique, il resta la bouche ouverte avant de pincer celle-ci puis de se redresser vivement de toute sa hauteur. Bien, je ne vais pas faire attendre Megan, je lui dois quelque chose. Quittant doucement la pièce, mains dans les poches, il se retourna vers elle, marchant à reculons comme l'aurait fait son double. Je suis sûr que tu aurais apprécié son cadeau, je t'expliquerai en détails, je te passe un coup de fil une fois les choses en place, bye Honey! Un large sourire aux lèvres, Il reprit sa route, lançant un instant les clefs dans sa paume avant de sauter par dessus la balustrade du hall d'escalier et les rattraper au rez de chaussé sous le regard de son guide. Sois prudente ma belle!




Dernière édition par Silas Targaryen le Mer 29 Jan - 0:31, édité 1 fois
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Elijah Mikaelson

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MessageSujet: Re: New century, new day... new faces.../Calliopé & Tatiana New century, new day... new faces.../Calliopé & Tatiana Icon_minitimeMer 29 Jan - 0:23

New century, new day, new faces


Il n’avait plus qu’à entrer dans la peau de Stefan Salvatore, le cadet de la famille qui semblait faire succomber bien des jeunes femmes tout comme son ainé. Tout reposait désormais sur ses épaules, c’était à lui de faire les choses correctement, de ne pas aller trop vite pour ne pas griller sa couverture. Elle, elle se contenterait de trouver des informations sur la cure, sur la famille, afin qu’il puisse duper bon nombre de gens et obtenir ce qu’il souhaitait. C’était vital pour elle, car en retour elle pourrait lui demander ce qu’elle souhaitait et après une aide comme elle lui apportait il ne pourrait refuser. Mais avant de le lâcher en pleine nature, elle voulait le voir dans son costume, dans son rôle et parfaire les derniers détails, le reprendre sur ce qu’il ne devait surtout pas faire. Elle examina la moindre de ses gestes, que ce soit son regard, ses lèvres, son corps, le moindre détail pouvait alerter la famille. Un sourire en coin se forma sur le visage de l’hybride, lorsqu’il passa sa langue sur sa lèvre, elle hocha du bonnet comme pour approuver. Calioppé planta son regard dans le sien, attentive à son entreprise et retrouva son poignet entre ses doigts qu’elle scruta un instant avant de remonter ses prunelles et le voir avancer pour humer son cou. Elle ne bougea pas d’un centimètre le laissant faire, après tout elle lui avait demandé d’incarner le personnage de Stefan autant voir jusqu’où il allait, et surtout quelles fausses notes elle identifiera. Silas posa sa main sur sa joue, ses doigts rejoignant ses boucles, et contempla son regard.

Tu es ravissante ma poupée, lorsque que je te regarde je ne vois qu'un ange... à jamais tiens.

Cali était pour le moment ravi de le voir entrer dans son rôle sans s’y sentir mal à l’aise, il agissait naturellement, pas une ombre au tableau. Lorsqu’elle le vit approcher ses lèvres des siennes, elle ne pipa mot, ne bougea pas. Ce n’était rien qu’un baiser, comme deux acteurs jouant une scène, pas de quoi affoler les ménagères des chaumières. Calioppé ferma ses yeux, sentant ses lèvres frôler les siens, un frison parcouru ses bras, avant qu’elle ne le sente se reculer et qu’elle n’ouvre son regard quelques secondes plus tard.

Tu frissonnes...

Les yeux ouverts elle se mit à rire en secouant la tête, et regardant un instant cet effet sur son avant bras avant de planter son regard sur lui.

- Katherine frissonnerait…

Bien, je ne vais pas faire attendre Megan, je lui dois quelque chose.

Calioppé hocha de la tête, attrapant un peignoir de satin noire qu’elle enfila, le regard sur la ceinture qu’elle nouait devant son corps, alors qu’elle le suivait dans le couloir pour rejoindre le haut de l’escalier.

Je suis sûr que tu aurais apprécié son cadeau, je t'expliquerai en détails, je te passe un coup de fil une fois les choses en place, bye Honey!

- Silas…

Dit elle en roulant des yeux lorsqu’elle eut entendu le fameux honey. Autant qu’il prenne le pli au quotidien plutôt que de faire une gaffe. Cali le contempla apprivoiser sa nature pour rejoindre le sol en contrebas. Elle déposa ses mains sur la barrière, le regard pointé vers le bas, alors qu’il était prêt à mettre les voiles pour endosser son nouveau personnage.

Sois prudente ma belle!

- Sois le aussi… si tu rencontres le moindre problème contacte moi… oh et… elle s’appelle Tatiana… Bonne chance…

Calioppé ancra ses avants bras à la rambarde, dénotant ses moindres gestes alors qu’il quittait la demeure. La pointe de son pied filait contre son mollet, et elle resta un instant à scruter la porte désormais close, les oreilles attentives au roulement des pneus dans la coure. Silas quittait sa maison pour voler de ses propres ailes, du moins pour que personne ne puissent les lier l’un à l’autre. Lorsqu’elle entendit ce silence parcourir les murs de la maison, elle poussa un petit soupir, certes sa présence allait lui manquer, le savoir loin d’elle, sans avoir connaissance de ses agissements ne serait pas simple. Surtout qu’elle ne devait pas trahir sa couverture pour ses beaux yeux. Néanmoins, Calioppé avait déjà quelques idées pour s’assurer une protection hors du commun sans pour autant avoir le bénéfice de l’immortalité. Elle savait la famille Salvatore proche d’une petite blondinette, une certaine Caroline Forbes, qui était idolâtré par ce très cher Niklaus. Bientôt elle demanderait à Silas de la lier à elle, ainsi personne ne la toucherait par peur de subir les foudres de l’Originel. Il serait dommage d’abimer sa jolie barbie, bien sur ceci serait temporaire, le temps que les plans de Silas soient achevés, qu’il ai eut ce qu’il voulait et retrouve sa tendre Amara. Cali ne lui avait rien dit quand à son retour du voile, car pour l’instant la brunette n’était pas apparu à ses yeux, et Alcés ne croyait qu’en ce qu’elle voyait. Nul doute qu’il serait perturbé par la jeune femme qu’elle l’avait envoyé voir en ce début de journée. Elle l’avait épié durant des jours, notant la moindre de ses habitudes afin de trouver le moment opportun pour la montrer à Silas. Un sourire nostalgique combla ses lèvres alors qu’elle se redressait ses doigts tapotant la rambarde.

- Mon petit chaton va devenir un vrai matou…

Un rictus amusé s’échappa de ses lèvres et elle fila pour se préparer à ouvrir sa boutique de vêtements luxueux et faire son grand retour à Mystic Falls.


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Alexander Fowler

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MessageSujet: Re: New century, new day... new faces.../Calliopé & Tatiana New century, new day... new faces.../Calliopé & Tatiana Icon_minitimeMer 29 Jan - 21:52


New century, new day... new faces..

Conduire, bien une chose qu'il n'aurait jamais cru possible ni même imaginable sans rennes, chevaux et char, ici il tournait simplement un volant, la main sur ce que Calioppé lui avait désigné comme un manche, de son vrai nom levier de vitesses, et appuyait modérément sur le "champignon". Se remémorant la patience avec laquelle elle lui avait appris ces tas de choses en si peu de temps, un sourire combla ses lèvres charnues sur lesquelles il passa sa langue avant d'enclencher la troisième après un dernier regard dans le miroir gauche hors du véhicule. Rien derrière, rien devant, Silas enfonça d'avantage la semelle de cette bottine à boucle sur l'accélérateur et invita son bras contre la vitre, plus à l'aise que lors de son premier essai dans cette machine à moteur. Le monde avait tellement changé en deux mille ans, la vie semblait bien plus confortable, aisée en tous points et pourtant bon nombre de gens se plaignaient encore, qu'avaient-ils à se plaindre ainsi sans avoir connu les pires maladies possibles ou encore le fait d'embrasser la mort avant même d'avoir connu l'âge mûr? Tout ici était à porté de doigts encore plus lorsqu'on était doté de capacités comme les siennes, nul besoin de troquer de l'argent contre quoi que ce fut, il suffisait d'un regard persuasif et le tour était joué cependant, ce Stefan Salvatore payait encore ce qu'il convoitait dans cette ville, aussi devait-il être prudent et endosser le costume de son double sans l'ombre d'une fausse note.

Le soleil pointait encore dans le ciel bleu, il faisait un temps magnifique aussi le jour où Qetsiyah l'avait condamné après qu'il ait appris la mort d'Amara. Son monde s'était écroulé en cette fin d'un jour qui promettait pourtant bien des choses divines, lui qui voulait vivre éternellement auprès de celle qui faisait battre son cœur, s'était retrouvé figé pour des siècles et des siècles, séparé d'elle que la mort était venue saisir, loin de son pays et de son univers pour ne revenir qu'après une longue dérive aux grès des pensées les plus sombres et torturantes. Durant cette période, Silas avait pleuré en silence, quémandé sa douce Amara sans jamais la revoir ailleurs que dans de troublants tourments, comme si celle qu'il avait abandonné pour elle ne lui avait pas seulement arraché ses espoirs, elle l'avait aussi condamné à ne plus avoir comme souvenir de la belle Petrova que son sang maculant les draps et tentures de cette tonnelle. Malgré l'absence de rêve, le fait de ne plus voir son visage souriant entre ses mains, il se souvenait parfaitement de ses traits, de sa silhouette fine, du hâle doré de son épiderme, jusqu'à se remémorer parfois la senteur subtile de ses cheveux bruns. Sourcils froncés, son esprit divagua une poignet de seconde et les mêmes images désagréables revenir saisir son crâne, le sang, le cœur encore chaud de sa belle dans la poigne de fer de la sorcière, son sourire morbide aux lèvres lorsqu'elle avait plongé les doigts dans son thorax pour faire cesser le courant du fluide vers son cœur, la douleur ressentie était encore ancrée en lui, aussi vive que ces flashs douloureux concernant sa tendre immortelle qu'il ne reverrait plus sans avoir fait disparaître l'autre côté.

Deux millénaires, ce n'était pas à son désir, ça ne l'avait jamais été sans elle, il se tenait là, debout auprès de la voiture qu'il venait d’arrêter aux abords d'un bois, sans elle alors qu'il aurait dû sentir sa main dans la sienne, lui apprendre les nouvelles choses d'un monde qu'ils auraient découvert ensemble au lieu de ça, Silas devait absolument mettre la main sur un ouvrage capable de lui révéler de sources sûres la manière de faire éclater les œuvres de son ex conquête folle à lier. D'après Alcès, la frontière entre les morts et les vivants s'était écroulée peu de temps avant son réveil, ainsi il avait pu user de charmes sur les invités non désirables qui foulaient l'île sur laquelle il attendait depuis des décennies. Ces subterfuges lui avaient au moins enseigné une chose, malgré ses siècles étendu à l'état de roche, ses pouvoirs avaient pris d'ampleur, son don naturel de persuasion avait clairement vu sa puissance grimper en flèche et il imaginait déjà, alors qu'il foulait l'herbe verte d'un lieu encore étranger à son regard, quels effets auraient un simple discours entendu face à une foule de badauds en admiration lors des festivités locales dont lui avait vaguement parlé la jeune Calliopé. L'oreille attentive, ce fut néanmoins son esprit qui s'ouvrit clairement aux voix s'élevant en son sein, d'étranges murmures dont il connaissait la langue, nul doute que la magie opérait en ces lieux, cette clairière lumineuse, à distance raisonnable de laquelle il resta lorsqu'il vit le murs lézardés et couverts de lierre de cette demeure blanche. Targaryen stoppa son ascension à la pénombre d'un arbre et contempla ces fenêtres brisées par endroit, attentif à ce que disaient les esprits à une tierce personne à l'intérieur de la maison ruinée, son nom résonnait dans son crâne comme une douce mélodie ayant pu bercer un enfant, Calliopé l'avait-elle conduit ici dans un bu précis ? Cette Tatiana ne devait être autre qu'une magicienne pour ainsi franchir le seuil d'une battisse abritant de nombreux fantômes de nécromanciennes. Un sourire fendit le coin de ses lèvres et il lâcha quelques mots dans la même langue que psalmodiaient ces sorcières errantes, elles se turent automatiquement, la jeune femme ne tarderait plus à fouler la terre sèche devant le seuil et déjà il sentait l'odeur de Megan dans les bois derrière lui. La jeune femme aux cheveux blond s'arrêta près de lui, sous sa coupe, elle n'avait nul besoin d'à nouveau croiser ses prunelles pour obéir à ses moindres désir, aussi garda-t-il le regard suspendu sur le porche.

Dis moi ce que tu sais sur cette fille à l'intérieur, je veux savoir ce qu'elle aime, ce qu'elle déteste, ne parle pas de son physique, uniquement de ce qu'elle t'inspire. Bras croisés sur le torse, Silas l'écouta attentivement, haussant parfois les sourcils.

La jeune femme se nommait Tatiana Salvatore, Megan l'avait croisé à la faculté de Duke où elle apprenait la médecine, avant de porter le nom de famille de celui qu'il devait doubler, la belle se nommait Pierce... Katherine Pierce lui revint en tête, ainsi les deux frères avaient-ils un faible pour des sœurs, tout comme elles devaient se laisser tenter aux charmes de ce Damon et Stefan Salvatore... Perdu dans ses songes, Silas n'en oubliait pas moins de fixer la porte écaillée de la maison. Il fouilla dans sa poche et en ressortit un couteau pour s'écorcher les veines du poignet, le sang macula la lame dont il tendit la garde à l'humaine sous son contrôle et elle passa la langue sur le métal, les yeux désormais rivés sur lui comme si elle était subjuguée. Targaryen fut bientôt nu de toute blessure et croisa derechef les bras sur son poitrail après avoir plissé les manches de son cuir au niveau de ses coudes. La jeune étudiante se tenait prête, la lame changea de position entre ses mains, désormais ses doigts fins crispaient la garde et tendaient la lame en direction de son cœur, un bruissement de chair et d'os fila dans le domaine et intima un sourire à l'immortel qui recula lorsqu'elle s'échoua morte aux bouts de ses bottes. Une demie heure fila et lorsque Tatiana se présenta sur le chemin terreux face à la maison, Megan revint à elle et enfin Silas noya ses iris gris dans les siens.

Nourris toi d'elle, fais en sorte qu'elle ne puisse me voir qu'au moment ou je te tuerai. Elle fila comme une bombe à retardement sous les yeux attentif de Targaryen qui arracha lentement une branche et l'effeuilla tout en se dirigeant nonchalamment vers la sorcière en danger.




Dernière édition par Silas Targaryen le Jeu 30 Jan - 13:21, édité 3 fois
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Tatiana P. Salvatore

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MessageSujet: Re: New century, new day... new faces.../Calliopé & Tatiana New century, new day... new faces.../Calliopé & Tatiana Icon_minitimeMer 29 Jan - 23:49

Quelques jours s’étaient écoulés depuis son retour de Chicago. Le temps passait mais elle n’en n’oubliait aucun détails, aucunes des craintes qui l’avaient habité durant des heures, l’angoisse restait ancré au sein de son ventre, surtout en ayant découvert les recherches de ses hommes. Tatiana redoutait le pire, elle avait peur qu’on vienne lui arracher sa fille, qu’on lui inflige des souffrances qu’elle ne méritait nullement tout ça parce qu’elle était l’union entre un vampire et une nécromancienne. Quand bien même le bâtiment avait prit feu, qu’aucunes preuves de leur passage au sein de ces cellules n’existent, elle sentait au fond d’elle que rien n’était terminé que quelque chose planait au dessus d’eux sans qu’elle ne puisse mettre le doigt dessus. Durant de longs jours, elle avait préféré rester au manoir, à l’abri des regards, protégée par son mari, afin d’effacer progressivement les mauvais souvenirs de son esprit et reprendre du poil de la bête pour à nouveau fouler le monde sans être craintive. La nuit de leur retour à Mystic Falls restera à tout jamais gravée dans son esprit, cette soirée là elle n’avait jamais autant pleuré, autant eu peur de perdre son mari, c’était la première fois que les mots étaient prononcés si haut, si fort, avec une pointe de colère qu’elle n’avait jamais connu. Bien que tout se soit adoucit, que les tensions soient apaisées, Tatiana conservait cette crainte de le voir un jour partir loin d’elle. Elle savait qu’il l’aimait, qu’il voulait la garder près de lui, mais elle redoutait qu’un jour, il ne se sente plus capable de les protéger et préfère les éloigner de lui. C’est en songeant à ce retour parmi les vivants que Tatiana se rendit dans ce qu’elle voyait comme sa première maison à savoir la maison des sorcières. Là bas, c’était comme si elle s’enfermait dans une bulle où plus rien ne pouvait l’atteindre, comme si ses terreurs s’effaçait le temps qu’elle y restait. Ne restait plus que sa magie, ses sœurs, et ses entrainements qui se faisaient plus poussés, afin de maitriser tout à la perfection comme autrefois. Mais ça, elle savait déjà le faire, ne lui manquait plus que cette confiance qui jouait au yoyo, parfois elle se sentait forte, parfois elle se sentait comme une moins que rien. Le temps ferait son chemin, et un jour viendra où plus rien ne viendra la tourmenter, elle serait à nouveau la sorcière d’antan, sans crainte, sans peur de blesser son entourage.

La journée était ensoleillée, pas un nuage à l’horizon, pas un flocon de neige, juste un petit vent qui fouettait ses cheveux et rafraichissait son corps. En somme une belle journée se dessinait devant elle, lorsqu’elle poussa la porte de la maison pour entendre les murmures des siennes. Un sourire se forma sur son visage et elle avança dans la maison pour rejoindre une pièce dépourvue de tout meuble, uniquement ce canapé qui lui rappelait bien des souvenirs, et qui rendait son sourire plus mutin qu’à l’accoutumée. Elle roula un instant des yeux en percevant quelques souffles, et se débarrassa de son manteau, son écharpe et les déposa sur le sofa. Tatiana tira un instant les manches de sa robe noire, un décolleté en « v » arrivant à la naissance de sa poitrine, des collants couleurs chaires et ses petites bottes à talons qu’elle affectionnait tout particulièrement pour les avoir reçu à noël de la part de Katherine. Si la sorcière était présente aujourd’hui c’était surtout pour étudier les phénomènes de cette fameuse cure que Katherine avait ingurgité contre son gré. Le temps passait, et pas une amélioration de son état ne se faisait voir. Tous redoutaient de la voir attaqué et périr sous les coups de ses adversaires. Il était donc capitale qu’elle puisse retrouver son statut de vampire, mais pour l’instant, Stella ignorait comment le lui rendre, ni même s’il y avait une solution. Elle prit place au centre de la pièce, son grimoire ouvert sur ses genoux, jouant avec une de ses boucles alors qu’elle lisait quelques lignes du grimoire appartenant à sa famille depuis des générations, et qui lui avait été offert à son quinzième anniversaire. Concentrer sur ses pages, elle prêtait parfois l’oreille quant aux dires de celles qu’elle voyait comme des sœurs, avant qu’elles ne s’interrompent subitement. Tatiana fronça des sourcils remontant son regard en direction des plafonds, s’interrogeant quant à ses pipelettes qui ne bronchaient plus.

- Hé ho ?

Pas un murmure, pas un chuchotement, un grand silence s’installait, et Stella prêta l’oreille. Est-ce qu’une autre sorcière venait de fouler le sol de la maison pour qu’elles ne cessent leurs bavardages ? Elle attendit quelques instants, ne voyant personne montrer le bout de son nez. Repoussant son grimoire, elle se redressa dépoussiérant les contours de sa robe, avant de jeter un coup d’œil au travers d’une fenêtre dont le volet était rongé de part et d’autre. Pas un chat, pas âmes qui vivent, ce qui la faisait encore plus s’interroger. Elle mordit un instant ses lèvres, puis riva une mèche de ses cheveux derrière son oreille pour retourner à son ouvrage. Les minutes défilaient, et elle entendait son ventre gargouiller, signe qu’elle devait rentrer, surtout avant que Damon ne s’inquiète d’être sans nouvelle. Tatiana enfila son manteau, rangea son bouquin dans son sac et entoura sa gorge de son écharpe pour quitter le lieu sans les au revoir de ses frangines. Elle descendit les marches du perron et commença à s’enfoncer dans les bois avant d’entendre des bruits qui attirèrent son attention. Elle se retourna scrutant derrière elle, plissant du nez, avant de se retourner et de sursauter. Une silhouette se tenait devant elle, dans l’ombre des bois, et Tatiana sentit son cœur battre un peu plus que l’accoutumée. Elle ne bougea pas d’un cil se contentant de la scruter, avant de la voir fondre sur elle. Machinalement elle lâcha le sac qu’elle tenait en main et recula avant de sentir ses crocs percer la peau de son cou au travers de son écharpe et qu’elle ne pousse un hurlement de douleur. Elle posa ses mains sur ses épaules pour la retirer avant de presser des paupières et sentir sa magie s’infiltrer dans ses veines, et repousser son adversaire qui se tenait la tête en poussant des cris en même temps qu’elle brûlait au soleil. Vivement Tatiana s’empressa d’attraper son sac pour fuir, et lorsqu’elle se retourna, elle percuta une autre personne. Sursautant et poussant un cri, elle fini par laisser un soupir de soulagement quitter sa gorge, et se riva dans les bras de ce qu’elle croyait être son beau frère.

- Stefan…

Souffla t-elle avant de se reculer et de regarder la jeune femme hurler sous les rayons du soleil. Elle retira doucement son écharpe en grimaçant, pour contempler la pointe de ses doigts ensanglantés.

- Elle s’est jetée sur moi… elle m’a mordu…

Dit elle en paniquant avant de poser son autre main sur son ventre comme pour protéger Mila d'une simple caresse.
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Alexander Fowler

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MessageSujet: Re: New century, new day... new faces.../Calliopé & Tatiana New century, new day... new faces.../Calliopé & Tatiana Icon_minitimeJeu 30 Jan - 14:33


New century, new day... new faces..

Son stratagème en place, il ne doutait pas une seconde des répercutions solaires sur la peau devenue trop fragile de feu l'humaine. Megan était désormais un vampire en transition, sans lapis lazuli, assoiffée de sang et des ordres bien imprimés dans sa jolie petite tête. Nonchalant, n'ayant nullement la capacité des créatures qu'on dépeignait comme sa progéniture alors qu'il n'en était rien, Silas avança dans la clairière sans craindre une seconde l'incendie astrale. L'odeur de la peau fumante lui revenait au nez mais en bonne petite marionnette, la jeune étudiante qui fondait dès lors sur la sorcière n'y prenait garde et se contentait d'obéir aveuglément à son maître. Son épiderme brûlait dangereusement, se cloquait sans attendre, elle fumait des pieds à la tête et malgré cela elle parvint à percer le cou fragile de la brune dont il ne voyait pas encore le faciès. Subitement, alors qu'il terminait de parsemer l'herbe qu'il foulait des feuilles arrachées à la branche, Silas vit son sous-fifre se tordre de douleur au sol. Mains sur les tempes, Megan s'arrachait presque les cheveux dans le but de faire cesser ce qu'il connaissait comme un sort d'illusion terrible pour quelques races. Les anévrismes éclataient dans le crâne de la nouvelle née, elle ne pouvait se redresser aussi se présenta-t-il dans le dos de l'humaine aux pouvoirs intrigants jusqu'à la sentir buter fermement sur son torse. D'abord plus attentif à la buveuse de sang qui ne passerait guère les secondes suivantes, il considéra le minois de cette fille dont il encerclait rapidement les poignets alors qu'elle soufflait le nom de Stefan. Impossible de remarquer de suite ce qui lui couterait un haut le coeur, elle se jetait dans ses bras et il sourit, ravi de voir que sa styliste personnelle l'avait parfaitement apprêté pour ce genre de jeu. Tatiana ne le craignait pas, elle ne voyait que le jeune Salvatore en lui, la ressemblance était saisissante, parfaite même, il suffisait simplement de ne pas faillir à la tâche et agir comme l'aurait fait ce jeune vampire dans la même situation. Les cheveux de la jeune fille lui délivrèrent de son parfum, son odeur était familière et prenante, elle l'invitait à la humer sans hésiter, comme s'il connaissait parfaitement cette saveur de sucre mielleux, comme s'il attendait depuis deux millénaires de pouvoir à nouveau la laisser s'insinuer dans les moindres vaisseaux de son organismes, dans chaque pore de sa peau dans le but de s'y laisser séduire et de ne jamais plus en manquer. Silas fronça les sourcils, le visage doux d'Amara lui revenait peu à peu, cette fille avait le même parfum, ses cheveux la même douceur, son corps tremblant la même fragilité, septique et perdu de brèves secondes, il la fit reculer et contempla ses traits, ses lèvres bougèrent d'elles-mêmes, mimant le nom de sa promise à l'en faire déglutir jusqu'à ce qu'elle parle derechef.

Elle s’est jetée sur moi… Ses mains quittèrent ses poignets au profit de ses joues roses de vie, son cœur aurait dû battre la chamade cependant uniquement son sang fila dans son corps à l'en faire songer comme il n'aurait dû s'y laisser ensevelir. elle m’a mordu… Il considéra la marque de crocs à sa gorge et passa la langue sur ses lèvres pour reprendre de contrôle sur cette personnalité qui ne devait être que celle de Salvatore.

Je l'ai suivi jusqu'ici, un vampire l'a transformé dans les bois un peu plus loin, je l'ai tué mais... Silas redressa vivement le regard vers le pion qui hurlait à la mort et repoussa le sosie de son unique amour derrière lui, en déposant la main sur celle qu'elle portait contre ce ventre étrangement rond et pulsant d'un minuscule cœur. Je peux pas l'aider, je suis désolé Tatia mais Damon ne la laisserait surement pas en vie lui non plus.

Le soleil fit son office sur Megan qui rendit son dernier soupir en un hurlement à glacer le sang qui ne lui fit aucun effet. Le corps mort et cendreux s'éteignit, les flammes le rongeaient encore et il s'en approcha, une main toujours en barrage vers la sorcière qui ne bougeait plus d'un cil. Silas s'accroupit près du corps saluant la dévotion de cette marionnette bien utile.

Je ne sais pas ce que lui voulait l'autre, je ne peux même pas dire ce qu'il cherchait à faire où s'il a été envoyé par quelqu'un, on dirait qu'on en a pas fini avec les problèmes.

Il se redressa et se tourna vers elle, ses yeux filèrent sur chacun de ses traits, chacune de ses courbes, elle était parfaitement semblable à sa belle mais ne l'était nullement, Calliopé savait des choses qu'il ignorait encore et il ne tarderait pas à en savoir d'avantage, le fameux coup de fil en soirée serait... enrichissant. La vie pulsait en elle, une chose qu'il n'avait jamais connu, une chose qu'il n'obtiendrait jamais de sa promise désormais livrée au limbes de Qetsiyah depuis deux mille ans, la sorcière lui avait arraché son unique amour par pure vengeance, il la savait présente dans ce monde, il savait qu'il n'avait plus qu'à se jouer d'elle et enfin lui faire payer ses actes à l'encontre d'Amara mais le chemin serait sans doute long et sinueux pour savoir où se cachait cette odieuse folle paranoïaque. Tatiana tremblait encore légèrement, l'envie de la serrer contre lui était palpable mais il ne pouvait s'y laissait séduire, elle n'était qu'une illusion dont il ne s'expliquait pas encore la présence, sans doute un effet généré par la magie ancienne de Rhal qui n'avait pas mesuré l'impact de ses pouvoirs sur la nature. La nécromancienne avait fait basculer le cour des choses, on ne jouait jamais impunément avec la terre sans qu'elle ne se rebiffe, ainsi cette jeune femme devait être née des causes terribles engendrées par la création des limbes surnaturelles et, le jour où il pourrait enfin les faire disparaître afin de rejoindre son âme sœur, elle disparaîtrait sûrement. Pour le moment Silas voyait les choses de cette manière et était loin de se douter des vérités concernant la présence d'un double au reflet parfait d'Amara face à lui, l'image était saisissante, jusqu'à la voix similaire à celle de l'humaine qu'il avait aimé, aimait encore et aimerait sans nul doute éternellement par delà cette frontière encore dressée entre eux. Alors qu'il la fixait, il contempla son annulaire gauche où la jeune femme suspendait son regard noisette, l'alliance ? Targaryen plissa le front surpris avant de redresser le menton en une moue paisible.

J'ai dû la laisser au manoir. Un sourire fendit ses lèvres tandis qu'il passait les mains dans ses poches, puis en ressortait une pour pointer du doigt la sorcière en deux sourcils arqués. Pas un mot à Katherine, je n'ai pas envie qu'elle pense que je joue les célibataires, c'est pas du tout le cas.

Lorsqu'elle rit, il imita cette attitude et considéra les murs de la battisse derrière eux, les sorcières ne parlaient plus, elles le craignaient sans même qu'il ne fusse capable de les atteindre à proprement parler, tout se déroulait à merveille, il n'y avait plus qu'à ramener la jeune femme auprès de son « frère », frère qui, d'ailleurs, ne tarda plus à faire sonner le portable qu'elle sortait d'une poche avant qu'il ne le saisisse et ancre son regard dans le sien.

Passe le moi. Ordonna-t-il suite à l'assurance que venait de lui offrir Tatiana en parlant de Stefan avec le second Salvatore.

Veine de vénus ou pas, rien ne pouvait l'empêcher de jouer avec l'esprit des gens et ici c'était plus que nécessaire, si Damon s'amenait, il craignait d'être démasqué par l'unique présence d'un véhicule aux abords des bois n'étant sûrement pas celui de son double.

Damon... Lâcha-t-il sûr de lui, un sourire logé au coin de bouche tandis qu'il décrivait le physique de la jeune femme à ses côtés. Oh, juste un souci avec une nouvelle engendrée, elle est morte, pas de lapis lazuli, tu vois un peu la scène ? Lorsque Salvatore évoqua Tatiana, Silas croisa ses prunelles brunes ravi de faire marcher ses plans aussi aisément. Elle va bien, une petite morsure mais je ne vais pas faire ton boulot pour si peu, je sais combien tu stress à la simple idée qu'elle boive du sang de vampire, alors à moins que tu me demande, je ne ferai rien étant donné que c'est superficiel, plus de peur que de mal... Le vampire parla encore, il se contentait d'écouter en approuvant en onomatopées, léchant sa lèvre inférieure tout en souriant à Tatiana dont le visage lui rappelait parfaitement Amara. Dis moi ? Katherine n'est pas sortie? Obtenant la réponse il lâcha un rictus, les yeux scrutant la semelle de ses chaussures avant de rire. Parfait, je te ramène ton épouse mon frère, à tout de suite. Silas tendit l'appareil à la sorcière qui offrait ses dernières phrases à Damon et raccrochait. Visiblement son alliance a brillé peu de temps, il préférait s'assurer que tout allait bien, il m'a aussi demandé de faire ça. Lorsqu'elle ouvrit la bouche, tandis qu'il s'écorchait les veines, Targaryen reprit l'hypnose sans même devoir garder les yeux dans les siens et passa la main à sa nuque pour presser les lèvres de la brune contre la plaie. Tu oublieras ça, s'il pose des questions, dis simplement que tu as cru être mordue, inutile qu'il soit trop pesant... maintenant, je veux que tu appels Stefan et lui dise de ne pas rentrer avant la tombée du jour. Assuré qu'elle était bien sous contrôle, il la laissa opérer puis se tourna vers elle lorsqu'elle oublia complétement ce qu'elle venait de faire. Bien, on devrait rentrer non ? Termina-t-il dans son parfait rôle de Stefan pendant que la cicatrisation opérait déjà sur sa peau de givre.


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Tatiana P. Salvatore

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MessageSujet: Re: New century, new day... new faces.../Calliopé & Tatiana New century, new day... new faces.../Calliopé & Tatiana Icon_minitimeJeu 30 Jan - 23:40

Tatiana fixa un moment la jeune femme criant de douleurs face aux rayons du soleil, les genoux ancrés au sol, alors que sa peau brulait, se cloquait et l’entrainait vers une mort cruelle. Elle entendit les explications de Stefan, tout en compatissant pour cette pauvre jeune femme. Encore un vampire qui faisait des siennes, qui tuait et transformait de jeune innocente, pour dieu sait quelle raison. Elle ferma un instant des yeux, sa souffrance s’infiltrait dans les pores de sa peau et elle frissonna, serrant les pans de son manteau contre elle comme pour se concentrer sur autre chose que cette douleur qu’elle hurlait et faisait s’enfuir quelques volatiles des branches d’arbres. Il ne pouvait rien faire pour elle et s’en excusait, Stefan était toujours pleins de délicatesse pour la race humaine, du moins, elle ne se doutait pas un seul instant que le boucher était de retour depuis bien des mois et qu’il cachait son jeu auprès de sa famille afin de ne pas les inquiéter.

Je ne sais pas ce que lui voulait l'autre, je ne peux même pas dire ce qu'il cherchait à faire où s'il a été envoyé par quelqu'un, on dirait qu'on en a pas fini avec les problèmes.

- Sans doute jouer, un vampire peu scrupuleux comme ceux qui m’ont attaqué il y a des semaines…

Elle poussa un long soupir avant de retirer son écharpe ensanglanté, la rivant entre ses phalanges et regardant ce morceau de tissu maculé de sang et perforée aux endroits de la morsure. Tatiana était peinée pour cette femme quand bien même elle était une étrangère pour elle. Son empathie lui jouait des tours, sur ses propres sentiments, trop humaine, la sorcière imaginait déjà la peine pour sa famille. Personne ne saurait jamais ce qui lui était arrivée, il pencherait sur une attaque d’animal comme toujours et pleurerait la jeune femme qu’ils aimaient. Tatiana riva une mèche de ses cheveux derrière son oreille, la grossesse et son don lui infligeaient bien des faiblesses sur ses ressentit. Un instant son regard se perdit sur le sol, et ses yeux rencontrèrent la main de Stefan, fronçant un instant des sourcils en constatant l’absence d’alliance. Ce n’était pas son genre de ne pas la porter, il était très à cheval sur les traditions, et surtout très attaché à ce lien symbolique entre Katherine et lui. Même lorsqu’il bricolait au manoir il ne la retirait pas, il préférait la garder, comme la promesse qu’il lui avait fait en cet heureux jour « tient pour toujours ». Son regard croisa celui de Stefan qui comprit d’amblé ce qu’elle regardait, et surtout son interrogation.

J'ai dû la laisser au manoir. Pas un mot à Katherine, je n'ai pas envie qu'elle pense que je joue les célibataires, c'est pas du tout le cas.

- Je ne dirais rien si elle en m’interroge pas…

Elle ria doucement en sa compagnie, avant de sentir sa poche se mettre à vibrer. Fronçant d’un sourcil n’ayant que très peu d’appels, son téléphone lui servant uniquement à joindre ses proches, elle regarda l’écran et un sourire naquit sur ses lèvres. Damon la joignait sans doute la bague avait elle scintiller ou alors s’inquiétait il de sa longue absence. Elle n’eut le temps de prononcer que quelques paroles que Stefan s’approchait d’elle, plantant son regard dans le sien, qui étrangement la fit frémir. Non pas de désir ou de plaisir mais elle ressentit subitement une frustration en lui tendant le combiné alors qu’il lui demandait. Comme si elle n’avait pas le choix, comme si elle ne contrôlait pas ses gestes ce qui en soit était stupide, elle avait à faire à Stefan et non pas à un sorcier ou médium capable de jouer des esprits. Elle riva le téléphone à sa paume, et glissa ses mains en poches, les lèvres légèrement entrouvertes alors qu’elle le scrutait en écoutant les quelques mots qu’il échangeait avec son époux.

Damon... Oh, juste un souci avec une nouvelle engendrée, elle est morte, pas de lapis lazuli, tu vois un peu la scène ? Elle va bien, une petite morsure mais je ne vais pas faire ton boulot pour si peu, je sais combien tu stress à la simple idée qu'elle boive du sang de vampire, alors à moins que tu me demande, je ne ferai rien étant donné que c'est superficiel, plus de peur que de mal. Dis moi ? Katherine n'est pas sortie ? Parfait, je te ramène ton épouse mon frère, à tout de suite.

- Je vais arriver mon ange… a tout de suite.

Dit elle en raccrochant le téléphone, le glissant dans sa poche avant de scruter le corps calciné de la jeune femme.

Visiblement son alliance a brillé peu de temps, il préférait s'assurer que tout allait bien, il m'a aussi demandé de faire ça.

Lorsqu’elle le vit s’écorcher les veines elle se recula, jamais Damon n’aurait demandé une chose pareille. Il savait qu’elle était contre boire du sang de vampire pour d’infimes plaies qu’elle voulait vivre comme une humaine lambda et ne l’acceptait qu’en cas de potentielle mort. Elle fit un pas en arrière, secouant de la tête, ouvrant la bouche pour lui dire qu’elle ne voulait pas mais elle n’en eut pas le temps.

Tu oublieras ça, s'il pose des questions, dis simplement que tu as cru être mordue, inutile qu'il soit trop pesant... maintenant, je veux que tu appels Stefan et lui dise de ne pas rentrer avant la tombée du jour.

Tatiana s’exécuta pressant ses lèvres sur la plaie ensanglantée, sentant celle de son cou se refermé, plus aucune douleur, aucune brulure juste du sang séchée sur sa peau opaline. Sa main glissa en poche et elle scruta l’écran, cherchant le numéro de Stefan avant de mettre le combiné à l’oreille, les yeux rivés aux siens. Lorsqu’elle entendit la voix de Stefan résonner à l’autre bout du fil, elle plissa du nez.

- C’est Tatiana… ne rentre pas avant la tombée du jour… Ne pose pas de question fais le s’il te plait… à tout à l’heure…

Elle raccrocha rangeant son portable dans sa poche avant d’effacer ces quelques souvenirs de son esprit. Lorsqu’elle revenue à elle, elle plissa davantage du nez, posant ses doigts sur la blessure qu’elle pensait avoir, se sentant étrange. C’est comme si elle s’était endormit quelques secondes, incapable de dire ce qui s’était passé entre l’appel de Damon et ce moment où ses yeux se posaient sur la victime. Ses sourcils se froncèrent, elle se sentait vraiment pas en harmonie avec elle-même, c’était la première fois qu’elle avait cette impression que le temps lui échappait. Tatiana remonta son visage, rencontrant à nouveau le regard de Stefan.

Bien, on devrait rentrer non ?

- Oui… j’ai besoin de dormir…

Dit elle toujours aussi perturbée elle qui ne dormait que très rarement la journée, préférant attendre que la nuit tombe pour se river aux creux des bras de son vampire. Un gout étrange persistait sur sa langue, un gout de fer, un gout qu’elle connaissait sans pourtant pouvoir mettre un nom dessus. Elle ne prononça plus un mot, ses pas la guidant machinalement en direction du manoir Salvatore qui ne tarda pas à se dessiner sous ses prunelles. Une main en poche l’autre tenant son foulard qui lui glissa subitement des doigts, elle remonta son regard dans celui de Stefan et lui adressa un doux sourire avant de pousser la porte d’entrée et de retirer son manteau dans le hall. Faisant glisser la fermeture de ses bottes, s’en séparant avant de le regarder planter droit devant elle à la regarder.

- Pourquoi tu me regardes comme ça… tu n’entres pas ? Demanda t-elle en rivant ses cheveux d’un côté de sa nuque, voyant ses doigts ensanglanté, elle fronça des sourcils. Ce doit être son sang… où j’ai du m’écorcher sans faire attention à la maison des sorcières… Elle riva son regard au sien, frottant ses mains entre elle Stefan reste pas comme ça devant la porte je vais bien entre et va rejoindre ton épouse… elle doit être à l’étage.
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