RPG
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez|

When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant
AuteurMessage
Tatiana P. Salvatore

Tatiana P. Salvatore
Messages : 137
Emploi/loisirs : Sorcière

We all have something to hide.

Race
: Sorcière
Couleur RP:
Tell me more:
When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) - Page 2 Icon_minitimeJeu 23 Jan - 22:28

When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) - Page 2 Ft5
Ses paupières battaient au ralentit, comme si ses yeux la forçait à s’endormir, les iris éblouit par la lumière blanche au dessus d’elle. Tatiana ne sentait plus rien, ses membres se relâchaient doucement, son sang coulait le long de son corps, ne sentant même plus la sensation du chaud qu’il infligeait à son être. Ses poings se desserraient doucement, alors que ses lèvres s’entrouvraient, peinant à prendre son souffle, comme si la pièce manquait d’oxygène. Mila n’avait pas encore quitté son cocon, elle était encore en sureté dans son ventre, mais les minutes prochaines elle quitterait définitivement sa mère, et comme pour s’assurer qu’on ne tuait pas son enfant, elle tourna lentement le visage en direction des écrans. Deux courbes se traçaient, l’une indiquant ses propres pulsations cardiaques faiblissant, la seconde celle de son enfant régulière comme Damon aimait l’écouter. Depuis des semaines, la sorcière rêvait de ce jour, rêvait de voir son visage, son petit corps déposé contre le sien, mais pas ainsi, pas contrainte de donner la vie sans savoir quel avenir ils réservaient à son enfant. Mais à la vue des locaux, Tatiana tremblait, sa douce Mila n’aurait jamais une existence douce et couverte d’innocence comme elle l’avait souhaité, elle serait le cobaye d’homme ne voyant en elle qu’une créature et non pas une adorable enfant aux yeux azur et au sourire angélique. Elle ferma un instant les yeux laissant tomber ses larmes qui coulaient le long de ses joues, parcourant sa gorge pour finir sur la table métallique. Les secondes semblaient des minutes, voir des heures interminables, elle n’avait plus la force de lutter, plus la force de crier pour qu’on lui vienne en aide, elle était simplement silencieuse, son cœur se fendillant en des milliards de morceaux tant la tristesse, les remords, la culpabilité, s’emparait d’elle. Les yeux clos, elle n’entendait presque plus le bip des machines autour d’elle, comme sombrant dans un monde qu’elle avait pourtant déjà connu, luttant pourtant pour ne pas s’y laisser ensevelir, afin d’entendre le premier cri qu’elle pousserait, et surtout la maintenir en vie tant qu’elle était dans son ventre. Tatiana aurait pu fermer les yeux, se laisser aller dans les méandres de ce tunnel l’accueillant dans un au-delà, emportant avec elle sa fille pour lui éviter un destin macabre, mais le visage de Stefan et Katherine se dessina dans son esprit, ils la retrouveraient, et lui offriraient tout ce dont elle serait incapable pour avoir quitté la terre ferme. Un sanglot s’offrit à sa gorge, quand elle pensa à son vampire, elle priait de toutes ses forces pour qu’ils s’en sortent tout les deux, pour qu’ils puissent vivre, se protéger mutuellement. Damon ne méritait pas le calvaire qu’il endurait, il était victime du sang de la sorcière. Ce fluide qui coulait dans ses veines, celui à l’origine des vampires, était une malédiction tout comme une bénédiction. Chacun des vampires peuplant ce monde, avait en eux, une part de Tatiana infime soit elle, mais elle était présente dans chacun d’eux, leur organisme était nourrit de son sang de sa magie. Les esprits de la maison de la sorcière en étaient aussi conscients qu’elle, et c’est ainsi quand faisant battre le cœur de son vampire, leur amour, ce lien de sang les unissant avait engendré la plus belle des petites filles. Tatiana n’en n’avait pas eu conscience sur le moment, mais au fil des semaines, ce qu’elle avait vu comme un miracle qui en restait un pour elle, était aussi pourvu de sens qu’un humain ayant besoin d’oxygène pour survivre…

Une détonation se fit entendre, et Tatiana cru que la porte de ce tunnel se refermait sur elle, alors que ses paupières s’ouvraient sans doute pour la dernière fois, jusqu’à voir le visage poupin de sa descendante. Elle ne sentait plus rien, pas même la morsure du froid sur sa peau, ni les mains de Katherine se poser sur son abdomen, et encore moins ses mains se retrouver libérer des écrins de cuire. Tout était trouble autour d’elle, aucune de ses paroles ne parvenaient à ses oreilles, elle voyait simplement ses lèvres bouger, cette larme couler de ses yeux, alors qu’elle la voyait affolée sous ses yeux. Tatiana sans une émotion sur le visage, paralyser par la mort qui l’emportait au fil des secondes, scruta le regard de cette femme aussi tendre que ces gâteaux qu’elle aimait sentir fondre sur sa langue. Des larmes silencieuses quittaient ses prunelles, voyant son reflet dans les yeux noisette de celle qu’elle avait longuement observé au-delà du voile, une femme qu’elle avait vu comme sa fille, comme une personne à protéger des tourments que son sang lui avait octroyé. C’est pourquoi lors de son retour elle avait rencontré Elijah, pour la libérer de son emprise, pour qu’elle puisse vivre la vie qu’elle souhaitait auprès de l’homme qu’elle aime, comme pour se racheter d’un sacrifice dont elle n’avait jamais souhaité. La voir ici, la rassurait quant à la promesse qu’elle lui avait faite, Katherine devait penser à Mila en priorité, elle l’avait promit, et elle savait qu’elle ne la trahirait pas. Ainsi sa fille, allait voir le jour sans jamais connaitre sa mère, mais elle serait saine et sauve auprès des siens, et Tatiana la contemplerait, la regarderait grandir auprès de son père dont elle ne doutait nullement des capacités. Un sourire doux s’afficha sur son visage, alors qu’elle bougeait sa main pour encercler doucement le poignet de Katherine et se redresser doucement pour la loger contre elle.

- Tu me l’a promit Katherine… sauve la…

Souffla t-elle, en fermant les yeux un court instant. Elle luttait hardiment contre ce chemin qui l’attirait à lui sans qu’elle ne le veuille, elle se battait contre son corps pour que sa prunelle puisse voir le jour, car si son cœur s’arrêtait, le sien s’envolerait avec et ce n’était pas ce qu’elle désirait. Ses paupières s’ouvrir, sur une silhouette qu’elle n’eut aucun mal à reconnaitre, et lorsqu’elle la vit fondre sur elle, une once de courage et de force s’emparèrent de son corps, et Tatiana poussa vivement Katherine, empoignant le premier objet pour trancher la gorge de la jeune femme dont le sang jaillit jusqu’à son visage. Celle-ci se tenu la blessure, laissant tombant à côté de ses mains un couteau de boucher qu’elle s’empressa de refermer au sein de ses phalanges.

- J’ai promis de te tuer si tu touchais à ma fille… j'ai qu'une parole Dawn

Donnant de ses dernières forces elle logea le couteau au sein du coeur de celle qui était un membre de la famille Salvatore. Tatiana fixa ses prunelles remplit de peur tandis que les siennes criaient vengeance quand aux souffrances qu’elle infligeait à leur clan. Les doigts de Dawn encerclèrent le poignet de Tatiana dans un dernier souffle avant de l’entrainer avec elle dans sa chute. Sa tête rencontra lourdement le sol, et elle riva ses mains à son ventre comme pour rassurer son enfant, alors que Katherine s’empressait vers elle. Son propre sang maculait son corps à moitié nu, tout comme celui de Dawn, un spectacle des plus macabres s’offraient aux regards des deux vampires qui entraient en un souffle de vent qu’elle sentit sur son visage. Son corps fut délicatement redresser, alors que sa joue rejoignait le torse de son ange qu’elle contemplait avec un doux sourire, tendant les doigts vers les courbes de sa mâchoire, alors qu’elle sentait son fluide remonter le long de sa gorge pour filer le long de sa joue. Son être l’abandonnait chaque secondes un peu plus, et elle lutta pour avaler le sang que son époux faisait couler dans sa trachée.

Les stigmates sous sa peau donnaient de leurs reliefs, et Stefan fondit sur la masse de médecins tentant d’entrer dans la salle. Il fit claquer lourdement la porte, avant de faire tomber une armoire beaucoup trop lourde pour des êtres humains à déplacer. Il ne combattrait pas sans son frère, même si la rage l’habitait, même si le désir de vengeance était grand, s’il avait été à sa place, il aurait désiré mettre à mort les bourreaux de son épouse ainsi Salvatore respectait un désir non dévoilé. Il se tourna sur la scène qui s’offrait à ses yeux et accueillit son épouse contre son torse, regardant la douce sorcière couverte de sang, aux pulsations cardiaque frôlant le néant, cette ouverture sur son ventre où grandissait sa petite nièce déjà tant adorée sans même avoir vu son visage. Ses yeux se posèrent sur le visage torturé de son frère, et sur le sang qu’il faisait couler dans sa gorge, et pourtant aucune blessure ne se refermait en cet instant, prêtant l’oreille aux pulsations de son cœur qui se ralentissaient considérablement. Stefan eut une impression de déjà vu, elle allait mourir, Tatiana ne se réveillerait pas humaine, et leur enfant ne verrait jamais le jour. Serrant les cheveux de sa poupée dans ses doigts, une larme fila le long de sa joue, alors qu’il la repoussait doucement, glissant ses lèvres à son oreille, conscient que Damon n’entendrait rien trop préoccupé par l’état de son épouse.

- Son cœur va s’arrêter… cache son ventre avec tes mains…

Il la regarda et hocha de la tête pour lui intimer de se rendre au chevet de sa belle sœur avant de s’agenouiller aux côtés de la jeune sorcière face à son frère, captant son regard.

- Damon… écoute le cœur de ta fille, concentre toi sur elle, et ferme les yeux… Fais moi confiance, écoute uniquement son cœur et non plus celui de Tatiana… Si il faiblit dis le moi...

Stefan contempla son frère, attendant qu’il ferme les yeux et s’assurant qu’il se concentrait uniquement sur le palpitant de sa fille. Il se redressa vivement, pour faire rouler auprès de lui une tablette de métal, où était déposé un défibrillateur. Le cadet était conscient que son frère s’en voudrait à tout jamais pour les tourments vécus en ce jour qui n’étaient nullement de sa faute, il culpabiliserait de transformer son épouse en vampire, ayant peur de voir le même schéma se dessiner sous ses yeux qu’avec Elena… quant bien même Stefan ne doutait pas un instant qu’elle serait tout sauf ce qu’était devenue Elena, Tatiana garderait sa personnalité, car elle n’était nullement néfaste, car son humanité était ce qu’il y avait de plus chère pour elle, et parce qu’elle avait eut le courage d’affronter tant de chose horrible en un millénaire. Il activa la machine, et ferma un instant les yeux en priant pour que ce qu’il allait entreprendre fonctionne, afin de rendre à son frère ses humaines. Les yeux clos, il se concentrait sur ses palpitations qui s’affaiblissaient, s’espaçaient avec le temps jusqu’à se stopper complètement. C’est à ce moment précis qu’il ouvrit les yeux et colla les deux tentacules contre sa poitrine pour lui envoyer des ondes qui soulevaient son corps fragile entre les doigts de son frère. La tension était à son maximum aux creux de ses veines mais aucun son de cœur ne lui revenait et quand son regard rencontra dans celui de son ainé. Il comprit que Damon venait de faillir à sa tâche, Stefan monta le bouton de la machine et lui envoya à nouveau un choc… L’instant sembla se dérouler au ralentit, comme si ces quelques secondes s’étaient transformées en heure, la poitrine de Stefan se gonfla comme si il avait besoin d’oxygène pour ne pas perdre la face. Plus rien autour de lui n’existait, il n’y avait plus que le corps sans vie de l’étoile de son ainé, et la vie précieuse de leur fille qui battait encore sous les mains de sa poupée, où il pouvait lire l’angoisse au sein de ses prunelles, tout comme on pouvait lire la sienne. Le visage de Damon était déchirant, torturant, jamais il ne l’avait vu ainsi pas même pour Elena, pour qui il avait voulu s’offrir une mort plus douce que celle qu’il était entrain de s’infliger à son arrivée entre ses murs rouillés. Stefan riva son regard sur les traits morbides qu’affichait Tatiana, les paupières closes, le corps couvert de sang tout comme ses lèvres, le visage aussi terne que le temps extérieur. Elle perdait de son pétillement, et pourtant d’ici quelques minutes, quelques heures elle se réveillerait dans un corps qu’elle n’avait jamais souhaité se voir attribué. Les doigts de Stefan s’ancraient au carrelage pour contenir le chagrin qui l’enveloppait au fil des secondes, qu’il voyait comme interminable. La tension était lourde, tous étaient abattus, Stefan baissa son regard sur le sol, laissant une larme rouler sur ses traits, se maudissant d’avoir échoué, il n’avait pas su protéger sa famille, il n’était pas venu en aide assez vite à son frère et c’est Damon qui en payait le prix. Comment pourrait-il se regarder dans une glace à partir de ce jour, comment pourrait il regarder son frère dans les yeux alors qu’il n’avait pas été là, se souciant de sa poupée au détriment de celle qui portait la vie et le prolongement de leur lignée. Subitement son corps s’éveilla, elle se redressa d’une traite, reprenant de longue bouffée d’air, alors qu’il entendait à nouveau ce qu’il n’aurait jamais cru possible…. Son cœur battre…

Ses yeux s’ouvrirent, son cœur pulsait dans sa cage thoracique, et elle riva son regard à celui de son ange. Elle ferma les yeux de soulagement sentant à nouveau le bas de son corps et rivant rapidement ses mains contre cette blessure qui n’existait plus, le sang maculait sa peau, des tremblements s’offraient à elle, mais elle se réjouissait de sentir le froid la combler sous le regard des siens. Incapable de se remettre sur ses jambes, elle plongea ses yeux dans ceux de son vampire, un regard rempli d’amour, ses bras entourant son cou pour déposer ses lèvres sur les siennes, alors qu’elle entendait tambouriner derrière une porte. Elle recula doucement son visage, avant qu’une larme ne file sur sa joue, et que les sanglots ne remplir sa gorge.

- Je la sens… je la sens bouger Damon !

Dit elle en riant doucement malgré ses larmes de joie qui inondaient ses yeux, elles étaient en vie, et elles allaient partir de cet enfer. Comme elle lui avait dit dans cette cellule, ils rentreraient à la maison tout les trois….



HRP : On te réservait un petit truc donc j'ai inséré un morceau de post qu'a écrit Stefanounet XD
Revenir en haut Aller en bas
Damon Salvatore

Damon Salvatore
Messages : 400
Age : 37
Emploi/loisirs : Amateur de sang humain

We all have something to hide.

Race
: Vampire
Couleur RP:
Tell me more:
When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) - Page 2 Icon_minitimeVen 24 Jan - 0:38

Du sang comblant les tréfonds de sa gorge et le seuil de ses lèvres suite aux supplices déchirant qu'il venait lui même de s'infliger, Damon contempla ce spectre tout droit venu de ses bas instincts déjà noyés dans les abimes d'une souffrance sans égale. Son frère l'observait, les yeux ronds et froids, un visage fermé qu'il ne lui connaissait que trop bien pour être celui de la torpeur, de la tourmente profonde, cet air impassible et pourtant constellé de douleur, qu'il n'avait plus arboré depuis des lustres, s'offrait à lui et Damon esquissa un sourire malsain, un rictus étouffant tant son propre sang remontait vivement dans sa gorge à l'en faire rire jaune, même son propre frère, du moins l'image qu'il en avait présentement, venait le moraliser quant à la mort qu'il désirait embrasser pour retrouver les bras tendres de son unique raison d'être. Les lèvres du cadet mouvèrent subtilement, il allait lui offrir ce que l'esprit du vampire désirait le voir faire, ce que sa nature déchirée en mille fragments de sentiments brûlants comme l'acide lui ordonnait de faire afin de ne plus sentir cet incendie ravageur lui lécher le cœur. Damon redressa le menton en un sourire qui ne reflétait aucune joie, uniquement la rage de vaincre, la force de conviction qu'il avait encore en ce qui concernait son propre organisme, sa propre volonté, il recracha des brides sanguines en riant, son thorax vibra et lui arracha encore de douleur tandis que la plaie -physique- à sa poitrine se refermait lentement. La tête penchée en arrière contre la roche, il défia ce qu'il voyait encore comme un mirage de tortures et bascula le crâne, uniquement ses yeux glacials et sans plus de flamme croisèrent la torpeur grise de ceux du spectre de son cadet.

Tu veux que je taise mes émotions... dis le, dis le vas y... Sourit-il aussi mauvais que comblé de tristesse, d'amour, de passion et de rage, ce flot de sensations l'empêchait de rejoindre la surface d'une réalité pourtant bien là, son frère était là mais il n'y croyait pas, il n'y croyait plus, préférant rejoindre un endroit où -sans le savoir encore- sa merveilleuse humaine n'avait nullement fouler le sol. allez... use de ta salive inexistante pour m'inviter dans les tréfonds sombres de mon âme, essaye... dis le...ça servira à rien. Il se sentit soulever du sol, son dos racla le mur en un clignement d'yeux et le souffle feulé de son frère lui fit rouvrir grands le regard sur le monde.

Je suis réel !!! Ce hurlement invita Damon à retenir la véracité des mots, les doigts de son cadet contre son col et sa peau à leur tour. A nouveau libre, vacillant, il posa les reins au mur et se vit ficher une poche de sang contre le plexus qu'il retint en redressant les prunelles dans celles de son frère. Nourris toi, elles ont besoin de toi !

Elles sont plus là... je l'entend plus... Lâcha-t-il en prêtant l'oreille, fixant la cellule vide près d'eux où ne subsistait que son gilet -portant encore son odeur- cette couverture et cette bouteille d'eau vide. Si tu l'avais entendu Stefan, tu comprendrais pourquoi j'veux en finir et tu m'ferais pas chier pour le cadavre de celle que j'aime! Tonna-t-il, les veines à ses tempes gonflées sous la rage, la mélancolie et l'impuissance qui logeait des larmes déchirantes au cœur de ses yeux rougis par les sanglots.

Damon reviens à toi ! Sans douceur, son frère le colla vivement contre le mur, sans se montrer hostile mais usant de force pour le tirer à sa torpeur macabre. Il vit la bague qu'il remontait à ses yeux, elle était aussi brillante que l'étoile qu'il pensait perdue.Ton alliance scintille elle est encore en vie ! Cette fois plus un doute ne se logeait dans son être, il riva la poche à ses lèvres, s’essuyant les lèvres d'un revers de main avant d'ancrer les mains à ses genoux et d'avancer vivement, les poings serré, cependant son frère lui barra la route. Lorsque la voit de Pierce le fit grimacer sans comprendre un traître mot de ce qu'elle hurlait à l'intention de Stefan Damon c’est important, quel bras ils t’ont charcuté ?

Sans vraiment comprendre il désigna le gauche que le vampire saisit et lui mordit à l'en faire serrer les dents et hurler encore, comme si c'est tourments ne suffisait pas, il fallait en plus que la chair de sa chair en vienne aux crocs avec lui. En souffrance, le grand brun rencontra le mur dans son dos et tendit les muscles quand les phalanges de son unique famille arrachèrent un objet qu'il brisa entre ses doigts. La plaie se referma doucement et déjà le cadet filer vers une autre zone. Damon siffla sa rage, ses doigts craquèrent et pressèrent ses paumes, libre physiquement mais pas moralement, son instinct et la magie de la pierre fondue dans son alliance le menèrent vers elle. La porte était ouverte, le parfum du sang lui revenait amèrement en bouche et au nez, les stigmates de sa nature saisissaient déjà ses traits livide et enfin il entra pour considérer Katherine tremblante, les mains baignant dans le fluide vitale de son unique amour elle même noyait dans une mare de nectar pourpre. Quiconque aurait eu bon parler, le vampire n'entendait plus que les faibles pulsations cardiaques de sa femme vers qu'il se riva en un courant d'air, qu'il souleva avec douceur et logea sur la table d'inox en pressant les yeux pour ne plus être séduit par l'hémoglobine qui maculait la pièce. Il la déposa avec tact, retirant les bras du creux de ses genoux et lui offrant un faible sourire lorsqu'elle même en logeant un sur ses lèvres déjà bleues.

Ça va aller, tout ira bien maintenant... Souffla-t-il en s'ouvrant la paume et l'invitant à sa bouche sèche et pâle comme les traits livide de son visage. Damon passa les doigts contre son front, baisa son cou tandis qu'elle fermait les yeux, il huma son odeur étrangement parfumée au sang d'une autre, il n'y prit pas garde sur le coup uniquement car, lorsqu'il redressa les yeux pour noyer son regard dans le sien, Tatiana ne rouvrit pas les paupières et son cœur faiblit, faiblit, encore et encore jusqu'à ne presque plus tinter. Katherine revint près de lui et empoigna l'une de ses mains qu'elle pressa entre les siennes à la plaie qui ne cicatrisait pas. Non, non, pas ça... TU DOIS VIVRE TATIANA !!!!!! tu dois vivre, tu veux vivre pour elle!!!! Hurla-t-il, les mains de Pierce pressèrent la sienne d'avantage et elle supplia Stefan sans qu'il ne l'entende. Elle va mourrir Stefan, ELLE VA MOURRIR, je lui ai donné mon sang tu sais c'que ça veut dire, MA FILLE NE VIVRA PAS, MA FEMME SERA UN VAMPIRE, elle est condamnée !!!!! Elles vont mourrir Stefan!

Damon… écoute le cœur de ta fille, concentre toi sur elle, et ferme les yeux… Les larmes fusaient des yeux de l'aîné, elles roulaient le long de ses joues, s'échouaient à son menton et mourraient sur la poitrine de Tatiana à laquelle il serrait une boucle sans jamais la relâcher. Fais moi confiance, écoute uniquement son cœur et non plus celui de Tatiana… Si il faiblit dis le moi...

J'peux pas... je peux pas... sans l'une d'elles je suis rien. Noyé dans ses propres sanglots douloureux, Salvatore pointa le menton au ciel lorsque Katherine invita une main sur sa mâchoire et lui captura le regard, pas un mot ne quitta ses lèvres et elle l'invita à contempler le ventre de son épouse et faire ce que son frère lui ordonnait. Elle a besoin de sa mère Stefan, elle a besoin d'elle. Ramène la moi pitié ! Pitié, pitié j't'en supplie...

Tandis que son cadet s'activait autour d'eux, enclenchant un monitoring logé dans le défibrillateur dont il empoignait les palettes, les doigts de Damon cajolèrent le front de sa belle, en évacuant les mèches collées par le sang séché qui couvrait ses joues, ses larmes fusaient et subitement il redressa les yeux, les iris en proie à la terreur intense, dans ceux aussi vifs de son unique proche.

NON, NON!!!!!!!!!!!!!

La pression qu'exerçait Katherine sur sa main le fit mourir de rage, ses sentiments le brûlaient, ils lui déchiraient le corps tandis qu'il sentait le courant électrique filer dans le thorax de sa belle, soulever vivement son buste qu'il voulu serrer avant de se faire retenir par Pierce qui lui logea les ongles dans la peau. Stefan opérait vivement sur son épouse et elle ne revenait pas à elle, le temps filait à la vitesse de la lumière, les néons semblaient même grésiller au dessus d'eux, plongeant le vampire dans un cauchemar dont il ne se réveillerait pas sans qu'elle ouvre les yeux sur le monde. Damon hurlait qu'elle revienne, il hurlait pour l'arracher à la mort ou même à l'éternité qu'il sentait la lécher sans qu'ils ne le désirent ni l'un ni l'autre, le cœur de son enfant battait sous ses doigts, sous ceux de Katherine qui ne pouvait relâcher la pression afin de lui prouver qu'il n'était pas seul, que Stefan et elle étaient présents et ne l’abandonneraient pas. Ses larmes martelaient la peau nu à la poitrine de sa femme qui se voyait électriser sans réaction, ses mains sentait les vibrations de son être, pourtant Mila ne bougeait guère comme si elle comprenait ce qu'on faisait, ce que sa famille faisait pour arracher sa mère à la l'éternité morbide qui regrettait déjà la voir arborer. Comment ferait-il, comment ferait-elle ? Tatiana n'avait jamais fait de mal à quiconque, elle serait incapable de survivre à l'image de son vampire, il l'aimerait sans aucune faille certes, mais elle détesterait ce qu'elle serait devenue, un monstre qu'elle ne serait jamais à ses yeux, elle serait toujours aussi pure mais pourtant, alors qu'il n'entendait plus du tout battre son cœur fragile d'humaine, Damon redoutait déjà le pire. Vampire elle ne survivrait pas, elle se laisserait mourir sans se nourrir, ou encore s'enfermerait dans une tourmente incessante qui le convierait à lui ordonner de taire ses émotions et le schéma vécu auprès de son double, pour qui son amour n'était pourtant qu'une vive illusion, se reproduirait lugubrement.

Elle était morte, Stefan cessa d'officier, relâchant vivement les palettes pour passer les mains contre son visage en proie aux sueurs froids et à la morbidité terrible. Le temps se suspendit au dessus d'eux, Katherine pressa encore sa main et redressa les yeux vivement, entrelaçant les phalanges aux siennes, un geste qui l'invita à la fixer tandis qu'elle arborait un sourire qui le fit hoqueter et rapidement fixer Tatiana qui papillona des cils. Son cœur battit comme un tambour, une grosse caisse qui vint combler le crâne de son amour qui relâcha la pression, écarquilla les yeux et invita son buste nu de toutes blessure contre son torse. Il sentait ses poumons s'emplirent d'air, son rire résonner au creux de ses oreilles, sa fille battre en elle. Il saisit son visage et baisa ses lèvres profitant de la chaleur qui revenait lentement la saisir des vibrations du cœur de ses femmes contre lui, logé contre son cou, Damon laissa les dernières larmes quitter ses yeux et posa le front contre le sien. S'il avait pu, son propre palpitant aurait battu, ici seul son sang filait en ses veines à l'en rendre plus fort, comblé d'une joie qui balayait chaque craintes et terreur qui l'avait saisi les minutes, secondes et heures précédentes, elle vivait, sa femme vivait encore et leur fille ne demandait plus qu'à s'offrir au monde lorsque l'heure serait venue. Un sourire divin figea ses lèvres lorsqu'elle baisa  ces dernières avec passion, il la sentait vibrer entre ses doigts, heureuses de vivre, ravie de survivre même si elle ne s'éveillait pas dans un lit chaud auprès des siens.

Je la sens… je la sens bouger Damon ! Damon laissa échapper un rictus, son sourire s'élargit tandis qu'il sentait sa fille au bout de ses doigts logé au ventre de son épouse.

Merci Stefan... Katherine, faites moi promettre d'être plus concilient à l'avenir. Pierce lui adressa un simple sourire et tourna vivement le regard vers le portail qui ne tarderait plus à voler.

Damon préta l'oreille, une charge d'explosif venait de combler l'encadrement, il empoigna Tatiana, la fit rejoindre son torse, se laissa rejoindre le sol pendant que Stefan imitait ses gestes et fit basculer la table devant eux. La déflagration assourdissante fit voler les instruments dans la pièce, à peine furent-ils victimes des torches qu'on braquait sur eux, Damon intima à son frère de se redresser, mimant se rendre une seconde en un sourire malsain.

Je pense que vous avez pas bien saisi, on a pas envie d'assister à vos sauteries de décérébrés... Salvatore sentit les crocs filer sous ses lèvres, les veines pulser sous ses yeux et il se jeta vivement sur le premier venu dans le couloirs. Les morts s’enchaîneraient et le sang coulerait au nom du miracle qui évoluait au creux de sa sorcière.

© .JENAA
Revenir en haut Aller en bas
Stefan Salvatore

Stefan Salvatore
Messages : 280
When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) - Page 2 Icon_minitimeVen 24 Jan - 1:54


Stefan peinait à comprendre, comment son cœur s’était remit à battre dans sa poitrine. Il s’était arrêté, de longues secondes, peut être même des minutes, et pourtant, là où elle aurait du se transformer en un être que Damon refusait de voir en elle, Tatiana venait de renaitre le sang de son frère coulant dans ses veines. Ses blessures se refermèrent, stoppant la progression de son hémoglobine, renfermant au chaud la délicieuse petite puce pour qui il aurait offert son cœur s’il l’avait fallu. Il ferma les yeux, menton en l’air, soufflant le stress qui l’avait envahit face aux supplications de son ainé. Elles vivaient toutes deux, elle respirait, et se comblait de joie, là où beaucoup aurait été effrayé par le spectacle morbide et sanglant de cette pièce. La sorcière s’animait entre les doigts de son époux, et Stefan passa sa main dans la nuque de sa poupée pour la river contre lui. Baisant ses cheveux, prêtant oreille à son cœur battant dans sa poitrine, il laissa glisser ses doigts contre ses bras comme pour la rassurer, même si le cauchemar était loin d’être terminé. Ses yeux fermés pointé en direction du sol, un sourire se figea sur son visage quand il entendit ses mots, les mots de la jeune mère qui sentait en elle la vie la combler. Elle ressentait ce petit être qui d’ici quelques semaines, mois comblerait la famille d’une joie intense, et ses parents d’un bonheur sans égal. Il ne croyait pas en dieu et pourtant ici, il aurait pu y croire avec acharnement tant il avait cru perdu sa belle sœur et sa nièce. Ses yeux s’ouvrirent sur le sol, où une silhouette reposait inanimée, où une marque sur la main lui fit plisser les traits. Stefan pencha la tête, repoussant doucement le corps de sa poupée, pour s’accroupir et retourner ce corps sans vie, et découvrir avec stupéfaction le visage de sa nièce. Dawn était là, allongée sur le sol, la gorge tranchée, un couteau de boucher planté dans le cœur. Incapable d’assembler les morceaux, ne sachant pas ce qu’elle faisait ici, il se redressa stoïque contemplant son corps inerte sur le carrelage maculé de sang, et tourna son regard vers la délicate sorcière dont l’odeur de son sang était mélangé à celui de sa descendance.

Merci Stefan... Katherine, faites moi promettre d'être plus concilient à l'avenir.

Le cadet hocha simplement de la tête en fronçant des sourcils, scrutant toujours Tatiana pour comprendre ce qui s’était passé dans cette pièce durant leur absence. Elle avait les mains couvertes de son fluide vital, et Stefan n’imaginait pas un seul instant celle qui était de sa chaire et de son sang, venir en aide à celle qui lui avait montré l’envergure de sa magie. Au contraire, la voir comme une traitresse était plus plausible du point de vue du blondinet. Si ce qu’il songeait c’était bien passé, il ne doutait pas un seul instant que Tatiana l’avait tué dans le but de protéger la vie de sa famille, sa fille, celle de Katherine et la sienne, toutes trois humaines. Comment avait elle pu faire une chose pareille, comment avait elle pu trahir les siens, offrir la vie d’un enfant contre dieu sait quelle compensation, ou encore était ce cette colère, cette rancœur envers la brunette qui l’avait poussé à vendre la jeune mère et son époux comme des animaux domestiques qu’on se complaisait à torturer. Un instant son oreille fut attirée par un cliquetis, derrière la porte, vivement il se rua sur sa poupée, la couchant contre le sol, lui infligeant le poids de son corps, alors que ses phalanges faisaient plier la table devant leurs humaines. Une explosion assourdissante fit échos, et les instruments volèrent au grès du souffle, les flammes émises ravageant les deux corps sans vie et pourtant encore identifiable. Il secoua de la tête, tournant le corps de son épouse sous lui, pour s’assurer qu’elle était encore en vie. Katherine ne pouvait ingurgiter du sang de vampire sans le rejeter, autant dire que si elle était blessée il ne pouvait nullement lui venir en aide. Pourtant à cet instant il ne pu lui demander de quitter les lieux, ne sachant pas ce qui les attendait dans les couloirs. Il lui intima du regard de rester coucher, et se redressa, le corps tendu, les stigmates déjà apparentes d’une rage sans nom, faisant craquer sa nuque, les os de ses épaules, alors qu’un sourire diabolique s’éprenait de ses lèvres, canines sortit, tranchante et prêt à occasionner des dégâts considérables pour la vie de leur clan.

Je pense que vous avez pas bien saisi, on a pas envie d'assister à vos sauteries de décérébrés...

Il suivit Damon qui se jetait sur le premier corps du couloir, lui-même fondant sur ses victimes qu’il ne voyait plus que comme des monstres pour avoir infliger tant de souffrance à un être humain, et à son frère. Un instant lorsque ses crocs percèrent la peau d’un humain, le sang coulant dans sa gorge, une brûlure intense lui fit lâcher prise, alors qu’il rompait les cervicales de ce dernier. Le sang coulait de ses lèvres, il le rejetait aussi fort qu’il le pu pour apaiser cette atroce souffrance qui n’était sans doute qu’infime vu ce que son frère et sa compagne avait vécu. Ses mains tinrent sa gorge, ses yeux se révulsant alors que l’hémoglobine quittait son corps pour le soulager au fil des secondes. Lorsqu’il se redressa, il sentit un objet frôler sa peau, couper une mèche de ses cheveux, pour ensuite percevoir un gémissement dans son dos. Les yeux rivés à sa poupée derrière la table métallique, il tourna doucement le menton pour voir un homme convulser à ses pieds, tournevis entre les yeux. Un soulèvement de sourcil sur le visage, la bouche en cul de poule il se tourna vers sa poupée.

- Sache que tu si tu essaie de me tuer… le divorce existe de nos jours.

Dit il en lui accordant un clin d’œil et un sourire avant de reprendre son entreprise. Haineux, Stefan souleva son pied et lui écrasa la tête avec force à de nombreuses reprises, jusqu’à chopper à la gorge un homme d’une vingtaine d’année, sans doute un étudiant, dont le nom resterait ancré à tout jamais dans sa tête. Maxsens mourra en d’atroces souffrances, des objets tranchant planter dans le creux de ses mains, dans ses chevilles, le corps placardé contre un mur, alors qu’il se vidait de son sang. Il se recula un sourire sadique sur les lèvres, examinant son œuvre, alors qu’il entendait les cœurs battre s’arrêter sous la rage, la violence, et la détermination de son ainé. Des bruits de pas, venant du couloir principale arrivèrent à ses oreilles, et quand il se tourna pour contempler le regard stupéfait d’un gardien, Salvatore junior attrapa un plateau métallique et le fit voler dans la pièce pour trancher la tête de l’individu, son corps convulsant tremblant au sol, alors que ses paupières clignaient encore. Damon redescendit de la salle d’observation, et en un regard, un sourire, il comprit qu’il n’y avait plus à opérer ici. En passant à côté d’une table, son yeux se posèrent sur un dossier nommé « Némésis », sa petite guizmo avait donc raison, bien qu’il n’en a jamais douté. Il l’attrapa au vol et le riva contre le plexus de son ainé alors qu’il retirait sa veste pour la tendre à Tatiana.

- Ca risque de me perturber de te voir à moitié nu…

Dit il en un sourire avant de recevoir un coup de coude de sa poupée qui le fit sourire. Il passa aux côtés de Dawn, la pointant du doigt avant d’agiter son index.

- Je l’embarque pas elle va saloper les sièges de ma nouvelle voiture !

Il empoigna la main de sa poupée, retirant la hanche planté dans le corps du chirurgien qu’il riva à son épaule, et fila dans les couloirs avec une assurance digne de son nom de boucher. Leurs pas résonnaient dans la pénombre de ces lieux, entendant fièrement les trois cœurs de leurs humaines pulser dans leurs petits corps, alors qu’il se mettait à chantonner une petite chanson qu’il aimait bien. Sourire aux lèvres, il se stoppa en haut des couloirs qui menait à l’entrepôt au dessus de leur tête. Il déposa son index sur ses lèvres, avant de taper doucement la hache contre le sol, en position, tel l’allure d’un joueur de base ball. Quand la porte s’ouvrit sur lui, son sourire s’agrandit. La hache pris de la vitesse et il la riva dans le crane de l’homme face à lui transperçant ses chaires et son cerveau pour filer s’encastrer dans le suivant. Il fit une petite moue hochant de la tête, se tournant vers son épouse.

- Je comprend pourquoi Kol aime les battes de baseball !

La pièce était vide de toute vie pour l’instant, et quand ils arrivèrent à son centre, une porte s’ouvrir sur une dizaine d’homme, Stefan riva sa femme derrière son dos, et croisa le regard de son frangin. Il glissa sa main en poche, collant ses clés de voiture dans la paume de Katherine.

- Courrez jusqu’à la voiture, si y’a le moindre danger tirez vous…

Il sentit les paumes de sa douce quitter les siennes, et prêta l’oreille pour entendre le claquement de porte derrière leur dos. Leurs pas s’éloignaient, il entendait parfaitement leur course contre le sol humide de pluie à l’extérieur. Il croisa ses bras sur son torse, regardant son frère, avant de lui faire un signe de main, pour lui laisser le privilège de lancer les hostilités, après tout, il avait plus à venger que lui-même, autant qu’il se défoule, et redevienne le Damon sarcastique une fois de retour à Mystic Falls. Pendant que son frère faisait joujou, une oreille tendue au cas où, Stefan ouvrit les quelques caisses du dépôt, un sourire grandissant, démontrant ses canines, alors qu’il sortait un bazouka flambant neuf, et quelque bâtons de dynamite. Il le colla sous sur son épaule, rejoignant son frère, avant de voir un homme et de murmurer.

- Couche toi Damon…

Il pressa une gâchette, et un bloc de métal s’échappa fonçant sur l’homme qui prenait ses jambes à son cou avant qu’une explosion lointaine se fit entendre, le souffle de la détonation lui revenant au visage, alors qu’il laissait un cri de joie, tel un gamer venant de tuer le pire des boss. Soucieux de voir disparaitre ce labo, les traces concernant son frère, sa belle sœur et sa petite nièce, il déposa la dynamite de part et d’autre, instant les fils qui les reliait et choppa la télécommande pour sortir de cet antre des enfers. Ils s’éloignèrent à distance raisonnable, et riva la télécommande dans les paumes de son frère.

- A toi l’honneur !

Dit il en un sourire, pressant son épaule entre sa paume, avant de voir le bâtiment tomber sous les cendres, le souffle de la détonation, ruinant ainsi toute vie, toutes traces, et souvenirs douloureux pour les deux protagonistes qui pouvaient reprendre leur vie. Content, soulagé, Stefan marcha en direction de sa voiture, voyant les deux filles qui les attendaient. Il se mit côté conducteur, Damon rejoignant son épouse à l’arrière, il fit ronronner le moteur, avant de sortir une boite de twinkies qu’il tendit à l’arrière, se voyant attribuer un sourire et un baiser sur la joue, avant qu’ils ne quittent les lieux définitivement sans se retourner.
Revenir en haut Aller en bas
Katherine P. Salvatore

Katherine P. Salvatore
Messages : 213
Age : 37

We all have something to hide.

Race
: Vampire
Couleur RP:
Tell me more:
When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) - Page 2 Icon_minitimeVen 24 Jan - 11:11

When the nightmare becomes real

Pierce était terrorisée, Stefan la quitta une seconde tandis qu'elle n'entendait que Damon, incapable de sentir le danger que son vampire venait d'ouïr par delà les marches qui menaient dans la loge où certains hommes pestaient tandis qu'un autre était accroché à un interphone sans doute pour ordonner aux vigiles, gardes et autres mercenaires de sécurité, de venir les déloger de là. Elle resta figée une seconde, la peau dévorée par les frissons mordants de l'angoisse et de la terreur qui la gagnaient. Elle sursauta quand un meuble lourd heurta le battant qu'elle voyait désormais sauter, vibrer et trembler dangereusement sous les coups de bottes ou encore de bélier qu'on devait y loger depuis le couloir. Morte de peur, statufiée sur place, elle revint à elle lorsque la voix de Stefan, sa demande, lui revint en tête. Ses yeux fixèrent Tatiana dont le sang ne cessait de couler, sa gorge s'enserrait face au spectacle macabre qu'elle n'aurait jamais cru redouter un jour, humaine ses sentiments étaient à vifs et l'odeur désagréable du sang, des produits pharmaceutiques et de la mort, lui saisissait les narines au point de l'en faire retenir son souffle et évacuer lentement l'oxygène macabre qu'elle était obligé de respirer pour vivre encore. Incapable de bouger sur le moment, elle sentit la main du cadet frôler son épaule avant de l'entendre tirer un meuble vers la table de métal ou était étendu le corps mourant de son ancêtre, un simple regard suffit entre les deux époux dont le vampire dévoila sans un mot ses intentions. Pierce s'approcha de Damon, d'abord tremblante, sachant combien il était dangereux lorsque la haine s'infiltrait dans chaque vaisseaux de son corps, elle empoigna sa main gauche, frémissante sans pouvoir se contrôler, puis la pressa entre les siennes sur la plaie tandis qu'elle l'entendait hurler et sursautait puis plissait fermement les paupières afin de contenir sa torpeur et l'angoisse qu'il générait chez elle quant à l'horrible tourment qu'il vivait. Elle considéra le visage doux de Stefan, ses traits étaient livides et pourtant il était toujours aussi tendre et parfait, il la faisait tenir, la faisait gagner en confiance tant dans ce qu'il disait à son frère que dans sa façon de la fixer entre les phrases qu'il dédiait à son aîné. Katherine le fixait, elle pressait encore les phalanges de Damon sur sa fille pour l'inviter à considérer les paroles du cadet qui se voulaient rassurantes, elle avait confiance en lui, l'espoir la gagnait encore, jamais elle n'avait eu à douter de Stefan, il n'avait jamais trahis ses dires, il ferait tout son possible et elle l'y aiderait afin que Damon ne perdre aucune de ses deux prunelles. Lorsqu'il laissa perler les larmes le long de ses joues maculés de sang, Katerina abandonna la plaie à une seule de ses mains pour déposer ses doigts libres à la mâchoire du frère qu'elle avait transformé jadis pour que Stefan ne soit jamais seul et puisse avancer tandis qu'elle l'abandonnait pour le protéger des maints ennemis qui la traquaient. L'aîné avait été victime de mille déboires, d'abord elle qui s'était jouée de lui, ensuite Elena l'ayant presque conduit à la mort et aujourd'hui il allait perdre l'une des femmes qui l'avaient sorti d'un univers sombre et sanglant pour lui offrir la plénitude qu'il méritait et cherchait depuis des années en des doubles ne lui correspondant pas.

Ce fut à l'instant précis où elle sentit le cœur de Tatiana mourir, uniquement car Damon hurlait à lui en faire couler des larmes d'angoisses, que Katherina se maudit d'avoir foncé tête baissée en Nouvelle Orléans, elle fixait le profil du ténébreux Salvatore et crispait ses mâchoires pour ne pas pleurer, les larmes embuaient pourtant ses prunelles qu'elle peinait à garder sur les traits du vampire pour se donner le courage de le garder attentif à un cœur qu'elle était incapable d'entendre battre et de sentir. Pierce se maudit d'avoir été trop sûre d'elle, elle se maudit de n'avoir pu offrir son sang à la jeune femme qu'elle dépeint une seconde avant de redresser les iris sur Stefan qui livrait les palettes à sa poitrine. Vampire elle n'aurait jamais vécu cela, pour la simple et bonne raison qu'elle aurait offert de son fluide à son ancêtre et qu'elles seraient déjà sur la route, auprès de leurs âmes sœur pour rentrer au manoir. Tatiana serait vivante et loin de la tourmente, des tortures et de cet instant morbide qui s'offrait à elle, la mort lui mordait la peau et lorsqu'elle vit son buste se soulever dangereusement sous les deux compresses de métal électrique que Stefan appuyait sur son torse, Katherine hoqueta et gémit, ses larmes coulèrent contre le dos des mains qu'elle agrippait à celle de Damon, lorsqu'il tenta de s'échapper, elle planta ardemment les ongles dans sa chair, s'il saignait encore la magie de son sang pouvait encore opérer en s'infiltrant dans la plaie, au delà, ce geste fut encore et toujours livrait pour l'inviter à rester attentif, à ne pas lâcher. Si l'espoir le quittait, s'il ne pouvait plus entendre sa fille, elle serait incapable d'aider Stefan et aurait failli à la tâche qu'il lui avait confié en toute confiance. Ses griffes traverser lentement la peau fraîche de Salvatore et elle serra les dents, étouffant ses gémissements entre ses lèvres entrouvertes, laissant les larmes déferler sans pouvoir les contenir jusqu'à voir son époux abandonner l'office.

Un silence profond saisit la pièce, ne restaient plus que les coups portés sur le battant, Katherine redressa les yeux sur le visage blême de son reflet, elle ne pouvait pas mourir, ce n'était pas réel, l'instant n'était qu'un cauchemar de plus dont elle s'éveillerait en nage, dont elle quitterait les abîmes en un sursaut dans leur couche pour entendre ce couple rire dans leur chambre. Sa langue lissa ses lèvres, elle souffla, inspira lourdement en hoquetant tant les sanglots lui ravageaient la trachée, Katherine était prise de souffles saccadés similaires à un chagrin terrible, une culpabilité mordante aux creux du ventre qui la fit d'avantage tenir l'unique main de Damon sous les siennes et, subitement, alors que l'espérance quittaient les deux hommes de leur vie, qu'ils abandonnaient, n'entendant plus le souffle de vie de Tatia, la belle contempla les pétales de rose de la sorcière. Ils tremblaient, ils vibraient, il vibraient sur un nom -pourtant inaudible- qu'elle connaissait parfaitement pour l'avoir prononcé plusieurs fois elle même jadis et encore de nos jours : Damon. Personne ne l'entendait, même pas elle, mais le soupir subtile qui quitta ce seuil redevenant rose peu à peu, tout comme ses joues rondes reprenaient de couleurs chaudes et poudrées, fit sourire la belle vers qui les yeux aciers de Damon se tournaient.

Damon, Damon.... Damon écoute la... écoute! La belle livra la main du vampire aux poumons de la jeune fille qui s'emplissaient d'air sans qu'elle ne puisse entendre ce souffle de vie, elle voyait simplement et cela lui suffit sur l'instant. Katherine se redressa et rejoignit les bras de Stefan, un soulagement extrême s'empara d'elle tandis qu'elle baisait son cou et se laissait aller à des tremblements apaisés. Tu as réussi, tu l'as sauvé... Souffla-t-elle, le visage enfouit au torse de son époux qu'elle bénissait pour avoir ramené une jeune femme à qui elle n'aurait jamais cru tenir de la sorte. Il faut partir maintenant et vite...

Elle ne put terminer sa phrase, emportée par la vitesse du cadet, le corps rivé au carrelage sanglant sous le sien, une explosion tonitruante lui soufflant aux tympans, l'invitant à la surdité éphémère. L belle trembla d'elle même tandis que les mains de Stefan s'assuraient qu'elle n'avait rien, elle secoua vivement le menton, dépeignant la brune à leur côté dont Damon quittait le corps pour se redresser tandis qu'elle ouvrait grand la bouche en une grimace qui lui permit d'entendre de nouveau lorsque qu'une bulle d'air sembla claquer aux creux de ses oreilles. Ses yeux d'humaines ne suivirent rien à la scène qu'elle fixait derrière cette table, elle pointa le canon de l'arme devant elle, tremblant trop pour tirer et ne blesser aucun des Salvatore, Tatia plus sûre d'elle malgré ce qu'elle venait de vivre, Pierce lui colla le revolver dans les mains.

Tu vise, tu appuie, je serai plus à l'aise avec ça! Dit-elle, les dents serrées en empoignant un tournevis tombé près d'elles, lorsqu'elle vit Stefan hoqueter et l'homme dans son dos prêt à lui loger un pieu dans le cœur. Pierce se redressa vivement et fit voler l'outils qui se planta droit dans le crâne de ce garde, la tige lui ressortit entre les deux yeux sous la moue adorable que Stefan tourna vers elle. Tu n'as rien?

Sache que tu si tu essaie de me tuer… le divorce existe de nos jours. Un sourire amusé aux lèvres, madame Salvatore inclina la tête et vit redescendre Damon en un courant d'air après quelques effusions de sang des deux vampires.

Viens, reste logée derrière eux, ils sont les armes, ne réfléchis plus fais simplement confiance à ce qu'ils sont. Souffla-t-elle à Tatiana qu'elle aida à sortir de l'amas de meubles et d'ustensiles derrière lequel elles s'étaient réfugiées.

Stefan revint vers elles, Damon aussi froid que vif, les Salvatore avaient la rage, mais plus encore la soif de vivre, jamais celle-ci ne s'était échappée d'eux sinon pourquoi auraient-ils abandonné l'idée de se donner la mort pour une fille qui n'en valait nullement la peine. Attentive aux deux hommes, elle embarqua un couteau -sait-on jamais- et fixa le cadavre que Stefan observait en un regard sombre. Katerina ne saisit qu'en voyait les mèches de ces cheveux bruns évacuer sa peau blême, la gorge tranchée, le cœur pieuté, Dawn gisait au sol dans son propre sang... Alerte, elle se tourna vers Damon et Tatiana, ainsi c'était elle, cette fille, une membre du clan, avait livré le couple à cette organisation de tarés ? Amer, comblée d'une haine qu'elle ne pouvait plus laisser aller sans craindre pour sa propre vie, Katherine s'accroupit près du corps et empoigna la main baguée de feu la nièce Salvatore et lui arracha l'objet qu'elle passa à son majeur avant de se tourner, ses phalanges entre son autre paume, un sourire amusé aux traits.

Je pense que tu as trouvé une solution à mon petit problème de fragilité... Dit-elle à la sorcière en indiquant la chevalière à son doigt, certes elle la savait inutile sur elle mais cette boutade prouvait qu'elle ne lui tenait nullement rigueur concernant ce meurtre mérité par cette garce de chasseuse. Merci de m'avoir empêché d'y passer avec elle... le tout est de songé à ce qu'on va servir à son frère, au pire des cas Damon lui fera les yeux doux uhm?

Ça risque de me perturber de te voir à moitié nu… Une moue faussement septique au visage, Katherine le vit tendre sa veste à l'autre humaine et lui logea le coude dans les côtes avant de sourire tandis qu'il considérait Dawn. Je l’embarque pas elle va saloper les sièges de ma nouvelle voiture ! Pierce approuva, elle n'était plus d'aucune utilité, d'ailleurs l'avait elle été un jour ? Clairement non...

Katherine empoigna la main de son époux, suivit les corps éparpillés un peu partout et sentit Tatiana vibrer dans son dos lorsqu'elle vit d'abord l'inconnu crucifié au mur puais l'autre corps sans plus de tête que Pierce enjamba pour rejoindre le labo des horreurs traversé plus tôt.

Dis toi que c'est un chaton, un chaton très en colère... un lion serait plus de rigueur mais c'est aussi plus effrayant, murmura-t-elle en dénotant la chute de reins de son amant. ils méritaient tous ce qu'ils sont entrain de déchaîner ici Tatia, on récolte toujours ce qu'on sème et eux ont semé les graines de leur mort, ils s'attendaient sûrement pas à ce qu'elle pousse si vite!

Elle haussa les épaules et suivit la traînée de sang qu'elle avait laissé derrière elle en parcourant la pièce plus tôt, un sourire à l'intention de Stefan qui contemplait l'ouvrage de sa poupée pour déloger la hache de la tête du mort au sol. Ils avancèrent encore jusqu'à la première porte franchie ici bas et il leur fit signe de se taire, garde de l'arme sur l'épaule, prêt à envoyer valser le faciès de quiconque se présenterait devant eux. Katherine recula derrière les deux frères, la porte s'ouvrit et la hache fendit l'air pour rejoindre lourdement le nez d'un homme qui, dans sa chute mortelle et sanglante, embarqua son unique collègue qui se fit transpercer le dos par un tuyau de cuivre dont la valve avait dû céder sous la pression de vapeur.

Je comprend pourquoi Kol aime les battes de baseball ! Katherine sourit et passa l'index à son menton.

T'es plus sexy que lui. Sous un sourire auquel Damon grimaça, mimant à sa femme de se faire vomir, les deux couples évoluèrent jusqu'à l'escalier que la belle voyait comme leur échappée de cet enfer.

Seuls pour l'instant, Katherine entendit une porte s'ouvrir et serra vivement le poignet de Stefan lorsqu'il la logea derrière lui. Les escaliers ou la lutte ? Le choix était vite fait pour chacun d'entre eux, Damon fut le premier à opérer afin de leur laisser le temps, Stefan lui logea les clefs du véhicule dans les mains et elle l'embrassa vivement pour encercler les doigts de la sorcière et s'engouffrer dans les marches jusqu'à pousser le battant qui lui offrit la lumière aveuglante du jour. La belle entendit encore les effluves sanguines générées par les deux vampires et souffla une vaine prière à leur intention avant de courir sous la pluie, pressant Tatia sur le chemin pour enfin retrouver la silhouette enchanteresse de l'audi qu'elle considéra comme le premier confort s'offrant à elle. Pierce pressa la clef et la voiture se déverrouilla tandis qu'elle soulevait le coffre et sortait de l'eau pour la jeune femme et elle même, entre deux gorgées, Katherine contempla la jeune femme, elle vivait, sa fille vivait, un instant elle avait cru au pire des scénarios et ayant vécu un accouchement similaire au sien autrefois, la belle ne savait que trop bien ce que générait la perte de sa progéniture, sa propre fille, la chair de sa chair devait être sous terre depuis longtemps et elle ne l'avait vu que de brèves secondes, elle n'était qu'un bébé, jamais elle ne saurait ce qu'elle était devenue en grandissant, ce qu'elle avait vécu, d'ailleurs cette petite fille avait-elle au moins su que sa mère l'avait cherché avant d'être contrainte d'abandonner car on la traquait sans relâche comme un vulgaire gibier ? Pensive une minute, elle ouvrit la bouche et redevint la Katherine que tous connaissait en entendant la voix de son sosie, elle se contenta d'un bref sourire à son attention, nul mots ne servaient ici, elle n'avait pas à les remercier, après tout ils étaient un clan, et les membres d'une famille s'entraidait que ce soit dans le bonheur ou le malheur, une chose qu'avait appris Katerina au contact tendre de son vampire. Elles burent un peu et Katherine fixa le bâtiment au loin qui leur péta sous les yeux, s'engouffrant à l'avant du véhicule, Petrova à l'arrière, toutes deux le regard livrés aux flammes qui dévoraient les laboratoires. D'abord angoissée, elle vit les deux vampires revenir comme des bombes et Stefan fit démarrer la voiture avant d'offrir des friandises à sa belle sœur qui ne demanda pas son reste. La belle soupira avant de loger la tête dans son siège et offrir sa main à celle que Stefan logeait au levier de vitesse.

Je veux une douche, un bain, un sauna, tes bras, un lit, des couvertures et... dormir... Souffla-t-elle.

Sur ces dernières paroles, elle papillonna des cils, la tempe logée à la fenêtre, les iris vibrant une dernière fois sur la ville de Chicago qui lui laisserait autant de souvenirs divins de ses noces que d'un cauchemar terrible qui la fit déglutir en voyant le dossier que Damon parcourrait tandis que les deux humaines se laissaient aller aux bras de Morphée.

© .JENAA
Revenir en haut Aller en bas
Tatiana P. Salvatore

Tatiana P. Salvatore
Messages : 137
Emploi/loisirs : Sorcière

We all have something to hide.

Race
: Sorcière
Couleur RP:
Tell me more:
When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) - Page 2 Icon_minitimeVen 24 Jan - 21:45

Malgré l’ambiance des lieux, le sang jonchant le sol et les courbes de silhouette, un sourire heureux se dessinait sur les traits de la sorcière. Elle s’était sentit mourir, pensait se voir arracher sa fille, et pourtant elle sentait son cœur battre, son corps chauffer lentement et surtout, elle la sentait bouger aux creux de son ventre. C’était la première fois qu’elle sentait ses coups, la première fois qu’elle se manifestait à elle, et quand bien même les larmes coulaient sur ses joues, relâchant la pression de ses douloureuses épreuves, une joie intense s’invitait dans ses veines. Tatiana n’entendait presque pas les tambourinements contre la porte, elle était enfermée dans une bulle chaleureuse, bercé d’espoirs qu’elle n’avait plus sentit en elle depuis de nombreuses heures. Elle se réjouissait de sentir sous ses doigts son épiderme se lever doucement au grès des mouvements de sa fille, elle lui montrait qu’elle était là, qu’elle était en bonne santé et qu’elle n’avait nullement à s’inquiéter. Elle ferma un instant les yeux poussant un long soupir de soulagement, avant de sentir sa poitrine épouser le carrelage froid de la pièce, entendant une explosion qui la fit river ses mains à ses oreilles, grinçant des dents quant aux nouvelles embuches qui se dessinaient sous leurs pas. Couchée derrière une table, elle remonta son regard dans celui de Katherine, sonnée par la détonation, reprenant doucement ses esprits, alors que ses oreilles bourdonnaient. La sorcière se redressa doucement, toujours cachée derrière la table, avant de se voir river une arme entre les mains sous son regard surprit.

Tu vise, tu appuie, je serai plus à l'aise avec ça!

Elle remonta son regard sur la silhouette de Katherine qui lui demandait de tuer des êtres humains. Etre tué, ou tué pour sa survie, celle de sa fille, et celle des siens, il ne lui fallu pas longtemps pour se rendre à l’évidence même que ces hommes n’avaient aucune pitié pour elle, qu’ils la raccrocheraient à ses écrins de cuire pour lui retirer sa fille, et en faire un cobaye, comme les souris blanches qu’on trouvait en laboratoire. Tatiana prit une lourde bouffée d’oxygène comblée de poussière, avant de se redresser et de viser les hommes se présentant dans sa ligne de tir. Les balles étaient de métal, elle savait qu’elle ne pourrait nullement tuer l’un des vampires présents, même si elle s’en voudrait amèrement d’en blesser un. Les balles tirées, Tatiana continua de presser la gâchette comme par colère, une colère qui venait l’habiter tout doucement, alors qu’elle avait été éprise d’angoisse, de terreur, et de culpabilité. Ce fut le contact des doigts de son vampire, pressant sur ses poignets qui la firent revenir à elle, remontant son regard dans le sien, comme perturbé, prenant conscience de tout ce sang qui coulait, chaud ou froid. La sorcière s’était toujours penser capable de défendre les siens, mais entre penser et accomplir il y avait un gouffre, et là elle constatait qu’elle en était plus capable pour la vie des siens plus importante subitement que celles d’humains.

Viens, reste logée derrière eux, ils sont les armes, ne réfléchis plus fais simplement confiance à ce qu'ils sont.

Sans un mot, hochant simplement de la tête, elle ressortit des amas de meubles avec un peu d’aide, avant de scruter cette salle où elle avait faillit perdre la vie. Un tremblement s’offrir à ses membres tendus comme de la roche, tant un sentiment de colère se logeait à elle, un fait exceptionnel, qu’on ne connaissait que très peu en la côtoyant. Dans ce champ de bataille, Tatiana retrouva ses chaussure qui étaient tombées au sol tant elle s’était débattu pour survivre, et les enfila rapidement avant de se stopper dans son entreprise, fixant le corps sans vie de Dawn. Ce visage qu’elle ne voyait plus comme un membre de sa famille, mais comme une traitresse, comme un être abominable capable du pire, sans avoir une once de considération envers le visage d’un enfant. Elle reflétait à ses yeux comme un être diabolique, dépourvu de tous sentiments humains, et qui n’avait sa place qu’au sein des enfers les plus profondes. Elle remonta ses prunelles dans celles de Katherine, secouant de la tête.

Merci de m'avoir empêché d'y passer avec elle... le tout est de songé à ce qu'on va servir à son frère, au pire des cas Damon lui fera les yeux doux uhm?

- Je lui dirais moi-même, je lui expliquerais…

Souffla t-elle avant de chausser sa dernière bottine. Sean avait droit à la vérité venant de la bouche de celle qui avait porté le coup fatale. Elle était la seule à même de répondre à ses questions les plus noires, et se maudissait du chagrin qu’elle lui incomberait pour avoir sauvé sa vie. Peut être lui en voudrait il de longues semaines, de long mois, peut être même jusqu’à la fin de ses jours, mais jamais elle n’irait s’excuser d’avoir pensé à sa fille avant la vie d’une femme qui lui avait mené la vie dure. Rendant sa grossesse des plus stressantes au jour le jour. Remettant une mèche de ses cheveux collés par le sang derrière son oreille, elle scruta un instant la veste tendu dans sa direction avant de l’enfiler, esquissant un sourire au vampire comme pour le remercier. Ils étaient temps pour eux de sortir de cet enfer, et rejoindre leur manoir chaleureux, suivant les conseils de Katherine est restant derrière les deux vampires qui ouvraient la marche, ses yeux se posèrent un instant sur l’homme crucifié au mur. Elle avala difficilement sa salive face à ce spectacle macabre, d’autant plus qu’elle voyait encore sa poitrine se soulever avec difficulté, gémissant presque inaudible des douleurs qu’on lui avait infligé par vengeance.

Dis toi que c'est un chaton, un chaton très en colère... un lion serait plus de rigueur mais c'est aussi plus effrayant, ils méritaient tous ce qu'ils sont entrain de déchaîner ici Tatia, on récolte toujours ce qu'on sème et eux ont semé les graines de leur mort, ils s'attendaient sûrement pas à ce qu'elle pousse si vite!

Tatiana pinça ses lèvres entres elles, faisant abstraction des cadavres jonchant le sol qu’elle devait parfois escalader pour ne pas marcher sur leurs corps. Pressée de sortir de ce bâtiment, de revoir la lumière du jour, et de se sentir libérer de cette masse d’émotions qui la submergeait sans qu’elle ne puisse en découdre, sentant les siennes tout comme celles des personnes l’accompagnant, elle ne se rendit même pas compte de tout ce qui se passait devant elle, réfléchissant à comment elle allait aborder Sean et lui apprendre la terrible nouvelle. Lorsqu’ils arrivèrent dans le dépôt, l’unique son de leurs pas résonnant, elle se statufia en entendant une porte grincée alors qu’ils étaient proches du but. La sorcière avait l’impression de vivre un mauvais film, à chaque instant un élément inattendu pointait le bout de son nez, et elle en était épuisée mentalement, à tel point qu’elle trembla un instant en posant ses mains contre les reins de Damon, camoufler derrière sa stature qu’il dressait pour faire barrage devant elle. Elle ferma les yeux, hoquetant en sentant ce souffle froid émanant de l’extérieur, celui signe de survie avant d’entendre les mots de Stefan et de sentir la main de Katherine empoigner la sienne pour détaler le plancher. Une course effrénée s’offrit à elle, aussi vif qu’un guépard, les deux Petrova courraient à vive allure afin de rejoindre l’extérieur où la pluie tombait sur sa peau, la lavant lentement du sang séché sur sa peau, entrainer par sa descendante jusqu’à la voiture de Stefan. Une fois sur place, Tatiana tourna son visage en direction du dépôt, sentant une boule se former à son estomac, une crainte immense l’envahissant concernant le sort de son époux. Elle tourna le visage vers Katherine qui lui tendait une bouteille d’eau.

- Merci Katherine…

Souffla t-elle en pressant doucement sa main, ce remerciement n’était pas pour la bouteille qu’elle venait de river à ses mains, mais pour les dangers qu’elle venait de lécher afin de les délivrer. Elle n’était plus vampire, elle était aussi fragile qu’elle, et pourtant n’avait pas hésité un instant à mettre sa vie en péril afin de sauver la leur. Instinctivement, elle s’approcha d’elle, remit une boucle derrière son oreille et déposa ses lèvres sur son front avec un doux sourire peint sur le visage, avant de poser sa main sur sa joue.

- J’ai quelque chose pour toi ma belle…

Tatiana allait lui offrir un présent mais elle fut interrompu par une explosion et se rua à l’intérieur de la voiture, affolée en regardant en direction du bâtiment qui tombait sous ses yeux. Inquiète, elle chercha des yeux son vampire parmi la fumée, les dépôts de poussières qui retombaient lentement sur le sol, avant de voir deux ombres se mouvoir parmi cette masse. Rassurée, elle se nicha dans ses bras lorsqu’il la rejoignit à l’arrière du véhicule, fermant les yeux contre lui, profitant de cette étreinte dont on l’avait privé durant des jours, de longs jours vu des ses prunelles. Quelques larmes de soulagement quittèrent ses yeux, avant qu’elle n’entende le bruit d’une boite et tourner son visage en direction de Stefan tout sourire qui lui tendait une boite de ses gâteaux favoris. Dans un sourire, elle déposa un baiser sur sa joue, avant de rassasier son ventre, laissant un instant un doigt filer contre la tempe fraiche de Katherine, qui la força à claquer des doigts pour faire apparaitre deux couvertures dont l’une qu’elle riva sur le corps endormit de sa descendante. Les minutes filèrent, et elle n’arriva pas à s’endormir, prise encore dans les torpeurs de ses jours sans fins, où elle avait vu la mort la tirer de ses bras, qui malgré une lutte acharnée avait faillit gagner ce combat. Sans l’aide de son vampire, sans l’aide de son entourage, elle ne respirerait plus, elle ne sentirait plus son cœur battre, et surtout, elle ne sentirait pas sous ses doigts son adorable enfant gesticuler pour s’apaiser au contact de la main de son époux. Le long du trajet, Tatiana remonta son regard sur Damon plongé dans une lecture silencieuse, avant de laisser ses yeux voguer au travers de la vitre, somnolant par moment sans jamais s’endormir réellement. Les heures s’écoulèrent et ils retrouvèrent en pleine nuit, les lumières extérieures du manoir, où tout le monde quitta la voiture pour s’empresser vers la porte. Marchant doucement sur le sentier, tout était parfaitement calme, les étoiles scintillaient dans le ciel, et la sorcière rejoignit le corps de son vampire, passant un bras autour de sa taille alors qu’elle resserrait la couverture contre elle. Ils s’échangèrent un regard, et elle ferma les yeux en sentant le baiser qu’il déposait contre son front, avant de passer le seuil de ce manoir, où soudainement elle se sentit apaisé comme jamais. Lorsqu’elle vit Katherine monter les marches de l’escalier elle agrippa son poignet, la faisant descendre les quelques marches en silence avant de scruter autour d’elle, un sourire malicieux sur le visage.

- Tu n’entends peut être plus son cœur, mais tu sera la seule à voir ça…

Dit elle en englobant ses joues de ses mains, fermant les yeux et lui transmettant de délicieuses images. Un arbre de noël scintillait dans le salon, le feu de cheminée crépitait et six chaussettes étaient accrochées au dessus. Des rires éclataient, sans qu’aucun visage ne lui apparaisse, des cadeaux en nombre étaient déposés sous le sapin où son étoile brillait à la cime. Les prénoms des membres de la famille étaient écrit en lettre d’or sur les paquets, puis elle pu voir des petits chaussons rose dévaler les marches de l’escalier, une petite puce de dos, dont les boucles volait au fil de sa course, tenant entre ses minuscules mains les deux doubles à peine réveillée, mais dont les sourires égayaient le cœur. Les trois jeunes femmes s’agenouillèrent devant l’arbre, rejoint par leurs deux époux, alors qu’on voyait l’enfant de dos ouvrir l’un des paquets, avant de sauter au cou de Katherine qui pouvait découvrir son visage poupin, ses magnifiques yeux d’un bleu profond, à l’identique de ceux de son fabuleux père, ses petites lèvres rosées, et la boule de poile qu’ils avaient adoptés les rejoindre sous des rires, un amour profond les liens, une joie de vivre enivrante… La sorcière rouvrit les yeux et plongea ses yeux dans ceux de sa double avant de caresser ses joues du pouce et monter l’escalier pour rejoindre la douche italienne qui n’attendait plus qu’elle. Lorsqu’elle en ressortit enveloppée d’une nuisette violine aux dentelles noires, ses cheveux encore humide tombant en cascade sur ses épaules, elle fronça d’un sourcil en voyant Damon toujours plongé dans ce dossier dont elle ne connaissait aucun détails. Elle s’agenouilla devant lui, lui retirant délicatement, avant d’ancrer son regard au sien, caressant les contours de sa mâchoire.

- Dis moi ce qui se passe mon ange. Chuchota t-elle devant son refus Damon je t’aime et tu me l’a promis, aucun secret, jamais…
Revenir en haut Aller en bas
Damon Salvatore

Damon Salvatore
Messages : 400
Age : 37
Emploi/loisirs : Amateur de sang humain

We all have something to hide.

Race
: Vampire
Couleur RP:
Tell me more:
When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) - Page 2 Icon_minitimeSam 25 Jan - 23:10

Vif comme une flèche, le sang offert pas son frère n'avait peut être pas était pompé à la source d'une veine mais il avait suffi à rendre au vampire sa force et sa vigueur. Ce n'était pourtant pas cela qui convainquait Salvatore d'être comblé de haine et de laisser cette rage jaillir dans ce couloir de la mort où on l'avait pucé comme un vulgaire rat de labo, où il avait été livré à ses pires démons du passé, mais bel et bien des brides de souvenirs horribles qu'il voyait déjà se répercuter sur Tatiana et Mila. Des choses dont il n'avait jamais parlé à qui que ce fut, des atrocités qu'il avait pourtant subi pendant cinq ans. Cinq années à sentir des doigts vous arracher les muscles, les tendons et les veines, vous triturer les organes et les extirper de votre organisme, les inciser et enfin voir s'ils régénéraient d'eux mêmes hors de leur cage de chair et de sang vampire. Des jours entiers rivé à une table d'opération, des heures entières à sentir le feu de la verveine s'insinuer dans les glandes lacrymales et faire presque fondre la rétine afin d'y loger un scalpel pour comprendre comment l'espèce -dont il faisait pleinement parti- était dotée d'une vue si précise et de ce don d'hypnose. Durant ces deux jours d'emprisonnement, durant ces heures interminables, Damon n'avait songé qu'à cela, contraint de faire taire une part de lui afin d'éviter trop de torpeur à son épouse car il savait, il savait que ces gens désiraient sa fille pour opérer les mêmes tortures sur elle dans un but "médical", la recherche... mais ce qu'oubliaient ces humains sans une once de moral ou d'humanité, c'était qu'il s'agissait d'une enfant, d'un cœur battant, de chair et de sang, SA fille, son unique fille, la seule qu'il pensait ne jamais voir vivre un jour, pour elle et pour sa mère, Damon était prêt au plus lourd des sacrifices, donner la mort des façons les plus abjectes et sanguinaires possibles ou encore la recevoir en étant sur qu'elles deux survivent loin de la peur et des atrocités.

Il ne mesura aucunement sa force, sa rage parlait pour lui, jamais il n'avait été si hargneux, si violent, ça n'avait plus un but de plaisir ici bas, mais bien la vengeance, une soif de vengeance terrible visant à la protection des siens. Ces hommes et femmes ne méritaient plus de vivre, il ne songea même pas à leurs vies, il n'imaginait pas leurs enfants ou leurs épouses, il songeait simplement à leur déchirer les entrailles. Damon saisit le premier venu au haut des marches, sa main traversa son plexus en éclat de sang et d'os, son poing traversa cette chair comme si elle n'était que du plâtre friable... Le nectar alléchant gicla sur les deux autres encore dans la pièce, ils tremblaient déjà, rivant quelques canons de revolver vers lui, Salvatore les voyait par l’orifice qu'il venait de creuser sans mal dans le poitrail de l'homme encore sur deux marches au dessus de lui. Un sourire malsain fendit le coin de ses lèvres et dévoilèrent ses crocs tandis qu'il abandonné le corps et avancer, les balles fusèrent enfin, il en sentit un frôler son cœur, se figea en une moue grimaçante sous le rictus d'un des gardes protégeant le chauve rivé au téléphone. La douleur était présente, mais ce n'était rien comparé à ce qu'il ressentait présentement, Salvatore arqua les sourcils et souffla, feula comme un animal pour foncer vers le tireur et lui faire traverser la paroi de verres qui explosa en milles paillettes vers le hall où il entendait opérer son frère. L'homme prisonnier de ses paumes rencontra un morceau de verre, il le reçut en plein cœur avant de chuter lourdement auprès de Stefan qui continuait à faire saigner ses quelques jouets. Ne restait plus que le médecin, son crâne chauve constellé de sueur et de sang, son teint livide comme la mort, sa complainte le vampire ne l'entendit pas une seconde, il ne se livra qu'à la haine constante qui pulsait ardemment dans ses veines et il se rua sur lui, les crocs rivé à sa gorge. Un cri strident retentit dans la salle, son cri, Salvatore l'égorgeait au simple contact de ses canines acérées, le hurlement devint plus sourd quand le sang jaillit dans son œsophage, il était truffé de verveine et brulait les lèvres et muqueuse de son assassin qui ne stoppa guère son geste pour autant. La souffrance qu'il ressentait en l'instant n'était rien comparé à celle que sa femme avait subi, aux craintes qui lui avait mordu la peau et le mental, pour elles, pour ses trésors, Damon pourrait souffrir des heures durant en sachant qu'au bout du compte elle serait sauve. Le scientifique se raidit subitement mais Salvatore ne cessa que lorsqu'il sentit la chair et les tendons ne plus porter ce crâne de piaf dont il se remémorerait perpétuellement les traits agonisants. Les lèvres comblées de sang incendiaire, il redressa ses prunelles vers le ciel, hoqueta et livra les restants de ce corps au vide. Il vivait encore malgré la blessure, il ne vivrait plus une fois son frère l'ayant achevé à sa sauce. Saisi au vol par la tablette que Stefan faisait voler -dans le hall -en un sifflement d'air qui lui logea un immense sourire au commissure tandis que la régénération opérait sur les blessures générées par ce sang acide de verveine-, le chauve termina sa course décapité à l'autre bout du rez de chaussé.

D'un revers de main contre les lèvres, essuyant les restes de cette hémoglobine, Damon fila dans l'escalier en entendant les cliquetis d'une arme qui ne servirait plus sans balles et se logea rapidement devant sa sorcière en proie à la tétanie. Elle appuyait sur cette gâchette les yeux dans le vide, perdue dans sa haine qu'il sentit bouillir en un unique contact des phalanges contre l'épiderme de ses poignets fins. En un regard, en une main douce à la nuque, il lui fit lâcher prise avant de la loger dans ses bras pendant que Stefan et Katherine dépeignaient un cadavre au sol. Dawn, il avait bien senti son odeur sur Tatiana, il l'avait senti sans s'y attarder, après tout la vie de son épouse et de sa fille avaient bien plus de valeur que celle que la sorcière avouait avoir tué pour survivre. Salvatore ne fixa que les yeux bleus, grands ouverts, de ce qui n'avait jamais pleinement fait parti de leur clan, Sean serait peiné, ça ne faisait aucun doute, mais s'il tentait à son tour de nuire aux siens, l'hypnose dont parlait déjà Pierce ne serait pas l'option que l'aîné des frères choisirait, il l'achèverait, proche ou pas, quiconque osait toucher SA famille mourrait sans qu'il n'hésite une seconde à le livrer à la faucheuse. Peu serein, il esquissa néanmoins un sourire à l'attention de sa belle qu'il saisit par la main le temps de rejoindre divers couloirs pour enfin quitter un enfer qui l'avait léché bien plus que d'ordinaire. Lorsqu'il quittèrent une salle d'expérience, Stefan lui colla un dossier nommé « Némésis » sur le thorax qu'il coinça entre son buste et le haut de son jean. Pas un mot ne quittait ses lèvres, il respirait sans avoir besoin d'air, uniquement pour sentir les plausibles ennemis qui se tiendraient sur leur route et, subitement, alors qu'ils se retrouvaient devant une porte clause, un léger claquement de langue de sa part indiqua à son frère deux cœurs battants derrière celle-ci. Le cadet avait entendu et armait déjà sa batte de fortune pour la faire fendre l'air et arracher les visages des deux hommes qui tentaient de passer l'encadrement. Une grimace abusive saisit le visage parfait de Damon.

Ouch comme c'est beau un tel coup de poignet... j'suis même déçut de pas en être l'auteur, mais j'avoue qu'avec un simple dossier j'aurai pas été loin! Un sourire plus franc cette fois, il logea Tatiana derrière lui pour avancer encore. Stefan et Katherine se livrant à leur miellerie habituelle qu'il singea dans leur dos pour faire rire doucement son épouse. Tu paris combien qu'ils se sont livrés à des jeux peu catholique pendant qu'on souffrait le martyr? Lorsqu'elle plissa le nez, Damon lui baisa la tempe et la tira sur ses pas. Stefan chante souvent le restant de la journée après ça... Murmura-t-il à l'oreille de sa femme avant d'entendre la clinche, à l'autre bout de ce hangar- grincer et leur livrer une troupe d'humain à laquelle il sourit en logeant vivement la belle dans son dos près de Pierce. Stefan, je te laisse gérer les filles, mais t'inquiète pas, je t'en garde deux trois ils sentent pas la veine de vénus ceux là... parfum nature et peur pour certains.

Un clin d’œil complice à son proche et il fila vivement vers le premier pour lui briser la nuque et envoyer puissamment son corps, en un simple coup de pied, dans la silhouette maigrichonne du collègue qui se logeait à quelques mètres dans son dos. La voix du cadet résonna, Salvatore fit volte face vers lui, un sourcil arqué en le voyant tirer au bazooka. Un sourire amusé fendit les lèvres de Damon qui choppa un dernier humain, lui déchira le bras et le fit rejoindre l'ogive qui fendait l'air avant de se livrer au sol pour l'éviter rapidement, un rictus quitta ses lèvres lorsqu'il se redressa comme une flèche et contempla le type en pleine course se faire chopper par l'ogive qui s'encastrer dans le mur du fond. La battisse trembla, une fumée intense et des flammes commencèrent à dévorer la zone tandis qu'il rejoignait vivement son frère à l'extérieur, ce dernier lui livrant une télécommande qu'il fixa intrigué avant de contempler les fils qui jonchait le sol. Un sourire mauvais aux lèvres, il approuva Stefan et appuya sur l'interrupteur avant de tirer son seul proche par le bras et entamer une course digne de leur nature. En un clin d’œil ils furent dans l'habitacle d'une audi qu'il dépeignit un instant en accueillant sa sorcière contre lui.

T'as changé de bagnole? Interrogea-t-il le plus simplement du monde comme si tout n'était plus qu'un souvenir lointain. Damon, égale à lui même, sortait enfin de sa torpeur morbide, sa main rejoignit la nuque de Tatiana a qui il livra ses lèvres avant de déloger une mèche de cheveux de son visage en un sourire tendre. Je t'aime... doute jamais de ça...

Serein, sentant les battements du cœur de sa fille sous la paume qu'il offrait à cette dernière, le vampire la laissa dévorer quelques friandises que venait de lui tendre son frère. Elle était vivante et loin du cauchemar, cependant, alors qu'il la sentait se lover contre lui et qu'il observait le nom du dossier qu'il retirait de ses vêtements tachés de sang, Damon fronça les sourcils et croisa le regard gris de Stefan dans le rétro, ses yeux en disaient long, il suffisait d'une œillade entre eux pour que l'un ou l'autre sache à quoi s'en tenir et ce que lui livraient les iris de son frère n'augurait rien de bon. La route fut longue, ils rejoignirent le manoir en pleine nuit, Salvatore aida sa belle à descendre et la déposa au bas des escaliers avant d’offrir un sourire et une tape sur l'épaule de son cadet, il était encore préoccupé, tout comme lui d'ailleurs et ce soir aucun mot ne serait dit entre les deux frères plus que centenaires. Damon s'échappa dans le bureau tandis que sa belle s'invitait sous la douche, lui la prendrait plus tard, le dossier lui tendait les bras qu'il peinait à ouvrir sous peine d'y lire des choses qui lui ravageraient l'âme. Un verre en main, il s'invita dans leur chambre et s'assit sur le repose pied, le livret rouge entre les mains et l'ouvrit enfin. Mille horreurs furent dévoilées au vampire qui tournait les pages, livide au fil des mots de médecin qui, il l'espérait, avaient tous péris.  Ce qu'il redoutait était là noir sur blanc, des expérience sur des enfants, des pauvres gosses à qui on injectait du sang de vampire pour ensuite se livrer à ses opérations morbides, on les ouvrait sans les endormir, on triturait leur organisme et leur injectait toute sorte de chose dont il ne connaissait, pour un quart, pas l'origine. Damon déglutit, les sourcils froncés sur les lignes d'horreurs intenables qu'il parcourrait, ne sentant même pas la belle revenir dans la chambre. Lorsqu'elle lui retira le dossier des mains, agenouillée devant lui, son regard froid et empli de douleur croisa les pupilles ambres de son épouse qu'il ne désirait que protéger de tout cela.

Dis moi ce qui se passe mon ange.

T'es crevée, je le suis aussi, j'ai pas la moindre envie de te tourmenter avec des choses que tu ne dois pas savoir. Dit-il en se redressant, une main sur l'encadrement de la fenêtre qui donnait sur le jardin pluvieux à l'exétieur.

Damon je t’aime et tu me l’a promis, aucun secret, jamais… Lorsqu'elle déposa la main sur sa joue, qu'il lui fit face, Damon agrippa son poignet et lui fit baisser le bras.

C'est pas glorieux Tatiana, tout c'que j'ai fais là, tout ce que j'ai pas su faire... t'as failli mourir, vous avez failli y rester parce que j'ai failli à ma promesse de te garder en vie! Les yeux grands ouverts en une lueur froide et sans douceur, Damon soupira, le ton haut, la voix tremblante. ECOUTE MOI! Hurla-t-il vivement tandis qu'elle ouvrait la bouche, il ne désirait pas lui faire peur, il ne lui en voulait de rien mais s'en voulait uniquement à lui. Si Stefan n'était pas arrivé TU SERAIS MORTE, à cause de moi tu serais morte et notre fille avec!!! Ivre de rage, il empoigna son verre et le fit éclater contre le mur près de la cheminé éteinte. Les mains ancrées au dossier d'une chaise, il pressa le bois jusqu'à ses chairs, des larmes perlant à ses cils tandis que ses mâchoires tremblaient de fureur contre lui même, il parvint à redresser les yeux, un mal de chien dans les tripes en songeant à ce qu'il avait lu et ce qui pendait au nez de sa femme et de son enfant. Je suis mauvais Tatiana, j'ai rien pu faire et j'pourrai sans doute rien faire si ca se reproduit, ils vont pas abandonner, ils la veulent !!! Il veulent Nessie pour parfaire leur connaissances sur notre race à Stefan et moi, pour eux elle n'est qu'un monstre !!! En livrant ce dernier mot, rien qu'à l'idée que ces humains voient sa fille de la sorte le fit briser la chaise entre ses doigts. J'ai vécu ça y a soixante quatre ans, je l'ai subi pendant cinq ans... un shooter de sang une fois à jamais, des opérations à vif, ou on m'ouvrait les entrailles pour en retirer les organes, pour voir ce que le sang précieux de mon espèce était capable de faire, en combien de temps à quelle vitesse ! Si Stefan et Katherine n'étaient pas intervenue voilà ce qu'ils lui ferait à l'heure actuelle et toi tu serais morte !!!! Tu comprends ?!!! Il hurlait, il feulait sa haine envers une organisation similaire à celle qui l'avait emprisonné des années plus tôt, des gens incapables de reconnaître qu'une enfant n'était qu'une enfant, quelle que soit sa nature. Une larme perla sur sa joue et mourut sur sa clavicule. J'peux pas vous protéger... si tu meurs ou si elle meurt... je survivrai pas et pourtant ça nous pend au nez... je t'aime mais j'veux pas t'offrir une vie aussi horrible que ce que t'as vécu ces deniers jours, je t'aime comme un dingue, je t'aime et ça me tuerait si vous m'étiez arrachées...
© .JENAA
Revenir en haut Aller en bas
Tatiana P. Salvatore

Tatiana P. Salvatore
Messages : 137
Emploi/loisirs : Sorcière

We all have something to hide.

Race
: Sorcière
Couleur RP:
Tell me more:
When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) - Page 2 Icon_minitimeDim 26 Jan - 2:21

When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) - Page 2 Tumblr_mkpzvdezQZ1qhqnc9o1_r3_500
La petite sorcière fronça d’un sourcil, en tournant légèrement le visage quand il repoussa son geste tendre. Il ne l’avait jamais fait auparavant, pas même lorsqu’ils s’étaient rencontrés pour la première fois, le premier jour où il l’avait confondu avec son ancien amour. Les lèvres finement entrouvertes, elle le fixait sans comprendre ce qui lui arrivait, pourquoi il agissait ainsi avec elle, alors qu’il devrait se réjouir d’être à nouveau libre et serein. Mila allait bien, elle allait bien, lui aussi alors pourquoi réagir de cette façon.

C'est pas glorieux Tatiana, tout c'que j'ai fais là, tout ce que j'ai pas su faire... t'as failli mourir, vous avez failli y rester parce que j'ai failli à ma promesse de te garder en vie!

Le regard qu’il posait sur elle, froid, dénué de toute douceur, comme si elle était une étrangère à ses yeux, lui glaçait le sang, faisait pulser son cœur de mélancolie. Tatiana n’imaginait pas leur libération ainsi, elle qui l’avait fermement espérer lorsqu’elle était enfermée dans ce froid glacial sans savoir ce qu’on allait faire d’elles. Elle s’était vu entre ses bras, s’apaisant, se libérant de ses torpeurs, se tournant vers un avenir constellé de bonheur, et non pas face à un homme, son homme pris d’angoisses et pensant faillir à sa promesse. Elle prit une bouffée d’air avant d’ouvrir la bouche pour le rassurer mais fut rapidement coupé.

ECOUTE MOI!

Sursautant sur place, ses prunelles ancrées aux siennes, elle trembla un instant, face à la rage qu’elle sentait naitre dans le corps de son vampire. Tatiana déglutit, retirant son poignet entre ses phalanges, et se recula d’un pas, baissant le menton sur le sol, fermant les yeux pour ne pas se laisser envahir par une vague d’émotions qui le ferait faiblir pour la river à nouveau dans une descente aux enfers.

Si Stefan n'était pas arrivé TU SERAIS MORTE, à cause de moi tu serais morte et notre fille avec!!!

Son visage se releva en entendant le verre éclaté, dont elle fixait les morceaux sur le sol, sa poitrine se soulevait d’angoisse, et les larmes pointaient déjà le bout de leur nez, contenu dans ses prunelles qu’elle rivait sur la silhouette de son mari. Tatiana ne l’avait jamais vu ainsi, elle ne l’avait jamais vu aussi ivre de rage, aussi prit dans ses émotions qu’il les laissait éclater au grand jour, ne pouvant cette fois ci pas les contenir pour la préserver. Chacun de ses sentiments s’infiltraient dans le corps tremblant de la sorcière. Elle ne le craignait pas, elle ne tremblait pas de peur, juste d’une lourde triste de le voir ainsi, d’entendre ses propos.

Je suis mauvais Tatiana, j'ai rien pu faire et j'pourrai sans doute rien faire si ca se reproduit, ils vont pas abandonner, ils la veulent !!! Ils veulent Nessie pour parfaire leurs connaissances sur notre race à Stefan et moi, pour eux elle n'est qu'un monstre !!!

La chaise qu’il tenait entre ses doigts, se fissura jusqu’à éclater en morceau. Son cœur tambourinait dans sa poitrine, elle se sentait étouffer, et hoquetait en essayant de prendre un souffle alors que la tension était paralysante. Elle ne prononçait pas un mot, rien n’arrivait à quitter sa gorge pour l’apaiser, elle n’avait pas les mots, elle n’avait aucun courage face à lui dont la rage lui prenait aux tripes.

J'ai vécu ça y a soixante quatre ans, je l'ai subi pendant cinq ans... un shooter de sang une fois à jamais, des opérations à vif, ou on m'ouvrait les entrailles pour en retirer les organes, pour voir ce que le sang précieux de mon espèce était capable de faire, en combien de temps à quelle vitesse ! Si Stefan et Katherine n'étaient pas intervenus voilà ce qu’ils lui feraient à l'heure actuelle et toi tu serais morte !!!! Tu comprends ?!!!

Stella pressa ses lèvres entre elles, une larme glissant sur sa joue, presque scintillante sur son visage qui blêmissait au fil des secondes. Sa respiration se saccadait, et elle recula jusqu'au bureau où elle ancra ses reins, serrant les contours avec ses paumes, le regard rivé sur le tapis ornant la pièce, ses paroles résonnant dans ses oreilles. Elle visualisait sans les vivre, les souffrances, les douleurs, les cris, les pleurs de son mari durant ces cinq années de calvaire où personne n’était venu le libérer. Damon avait besoin de libérer ses craintes, sa rage, sa douleur, même si elle pouvait sembler violente vu de l’extérieur, elle savait que jamais il ne lèverait la main sur elle. Elle avait confiance en lui, et préférait le laisser se défaire de cette chose étouffante pour qu’il puisse avancer à l’avenir. Dans l’au-delà, elle avait eu connaissance d’une organisation secrète s’exerçant sur des vampires, jamais elle n’y avait mis les pieds, ayant peur de voir des visages aimés. De ce fait, elle n’avait jamais eut vent du calvaire qu’il avait enduré et dont il était sans doute sortit plus fort, plus combattant.

J'peux pas vous protéger... si tu meurs ou si elle meurt... je survivrai pas et pourtant ça nous pend au nez... je t'aime mais j'veux pas t'offrir une vie aussi horrible que ce que t'as vécu ces deniers jours, je t'aime comme un dingue, je t'aime et ça me tuerait si vous m'étiez arrachées...

Tatiana ferma les yeux, levant le menton au plafond, et poussant un long soupir qui laissa quelques larmes perler sur son visage pour s’écraser sur l’arrondit de son ventre. Son cœur tapait avec fureur, au point qu’elle resserra ses phalanges contre le bois à en faire pâlir sa peau.  Elle avala difficilement sa salive, tremblante comme une feuille redoutant la pire chose qu’elle ne souhaitait pourtant nullement. Les paroles qu’il tenait, il l’aimait, mais ne pouvait la protéger, il ne voulait pas lui offrir une vie horrible, était il entrain de la libérer d’une chose qu’elle ne voulait pas ? Une boule se formait dans sa gorge, et son cœur semblait se meurtrir face au silence pesant qui commençait à combler la pièce. Elle poussa à nouveau un soupir tremblant et saccadé avant d’ouvrir son regard pour le planter dans le sien.

- Est-ce que c’est ta façon de me dire « Tatiana je t’aime mais je préfère que tu t’éloignes pour être en sécurité loin de moi » ? Quand elle le vit approcher, elle fit le tour du bureau et leva les index devant elle. Non non non m’approche pas ! Le voyant ouvrir la bouche elle posa ses mains sur son propre visage et secoua de la tête Tais toi, pitié dis rien !! Damon je t’en prie… Tremblante elle ravala ses larmes, les essuyant d’un revers de main, posant ses paumes sur le bureau serrant des poings, avant de se pencher lentement, soufflant doucement avant de river une main à son ventre. Tu te trompes Damon… Sur toute la ligne… s’il y a une fautive c’est moi. Moi et personne d’autre. Elle releva son regard dans le sien, se pointant de l’index Si j’avais pas fauté, si j’avais pas aimé deux hommes, jamais je n’aurais été sacrifié, jamais Katherine n’aurait eu cette vie, jamais elle n’aurait été traqué, jamais elle ne vous aurait engendré, jamais tu n’aurais subit ces tortures, t’aurais eu une vie paisible, t’aurais eu une femme, un cœur battant, une troupe d’enfant, et une mort douce !!! T’aurais jamais eu Mila !!! Dit elle en hurlant de toutes ses forces en avançant vers lui Tu comprends pas que je suis la source de tout ça ! Y’a pas que la magie Damon, le fait que mon sang coule dans tes veines, le fait que je sois celle à l’origine des vampires, c’est ça qui l’a fait naitre, MOI pas TOI ! Elle ancra ses mains son visage, pressant le bout de ses doigts dans son crane, sentant ses veines ressortir, et une immense culpabilité l’envahir. Lorsqu’il agrippa l’un de ses poignets pour l’apaiser, elle riva ses paumes à son torse et le repoussa TU M’AS SAUVE !! Dit elle en pleurant Si t’avais pas regardé cette pierre ce jour là, je serais morte de froid, de faim, ou peut être sous les crocs de ses vampires, si tu m’avais pas offert un regard je serais morte dans mon sang dans cette neige, je serais plus là et elle n’aurait jamais vu le jour !!! T’as toujours été là Damon, tu m’as toujours sauvé de toutes les situations périlleuses où je me retrouvais à cause de mon sang !! Et c’est moi qui engendre tout ça, c’est moi qui vous le fait subir pas toi ! Si je m’étais pas mise en colère Dawn n’aurait jamais fait ça ! Elle se laissa tomber sur le sol, hoquetant en peinant à prendre sa respiration, les genoux ancré au tapis, alors qu’elle y resserrait ses ongles T’as pas le droit, t’as pas le droit de penser ça. T’imagine pas comme je vous aime, t’imagine pas le mari formidable que t’es pour moi, sans toi, sans elle je suis plus rien. Sans toi je n’aurais pas tout ça, je serais pas heureuse, je serais malheureuse ou morte !!! Je tremble à chaque fois que tu me touche, je souris à chaque fois que j’entend ta voix, je faiblis quand je vois ton regard, je brule quand tu m’embrasse, je vis, je vis Damon à travers toi !!! PARCE QUE JE T’AIME ET QUE T’ES MON HERO MON MARI !!! Elle ferma les paupières en posant ses mains sur ses yeux Si j’ai tenu c’est parce que t’étais là, parce que j’ai confiance en toi, parce que tu me donnes du courage sans même t’en rendre compte…. J’avais pas peur de mourir, j’avais juste peur pour vous, uniquement vous, parce que je sais que tu sauras mieux la protéger que moi, parce que j’ai rien pu faire ! T’es pas mauvais, t’as rien de mauvais, je me contrefiche de ce que tu dois faire pour la protéger, parce que moi aussi j’ai tué et je le regrette pas parce que je l’ai fais pour vous… Elle hoqueta Me fait pas ça Damon, tu me l’a promis dans le cimetière.. M’abandonne pas… je t’en supplie…
Revenir en haut Aller en bas
Damon Salvatore

Damon Salvatore
Messages : 400
Age : 37
Emploi/loisirs : Amateur de sang humain

We all have something to hide.

Race
: Vampire
Couleur RP:
Tell me more:
When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) - Page 2 Icon_minitimeDim 26 Jan - 19:42

Un long soupir quitta ces lèvres fines qu'il adorait sceller aux siennes, elle pointait le menton vers le ciel tandis qu'il peinait encore à soutenir la vision douloureuse qu'elle lui offrait. Une larme roula sur sa joue, il ne désirait pas lui faire de mal, que ce soit de son grès ou qu'elle en soit victime d'autrui, mais les valves resserrées deux jours plus tôt -concernant ses pires craintes- venaient de se rouvrir et le vampire n'était plus maître de sa rage comblée de torpeur infâme. Il avait raison, si son frère et Pierce n'étaient pas intervenus -Dieu seul devait savoir comment ils les avaient trouvé-, elle ne serait plus là face à lui, son ventre où leur enfant évoluée ne serait plus là lui non plus et, sans doute, Damon aurait achevé le geste qu'il avait eu à sa propre encontre. Les mains ensanglantées, où les plaies formées par le bois cicatrisées déjà, il ne redressa jamais le visage, uniquement son regard froid, glacial même, contemplait les effets de sa colère envers lui même. Salvatore ne lui en voulait nullement, il se maudissait lui seul, il n'avait rien pu faire hormis lui fermer les portes de ses terreurs, lui offrir des songes factices et dans quel but? Pour simplement lui éviter de voir la vérité en face, il était incapable de les protéger, il était démuni dans cette prison, il lui avait menti en lui jurant de les sortir de là, son frère les avait sauvé, lui comme elle, et Damon n'avait rien de cet homme protecteur qu'il désirait être pour elle, il était même bien incapable de tenir ses engagements envers la femme qu'il aimait plus que sa propre vie, envers les deux êtres pour qui il donnerait âme, cœur et corps afin de s'assurer que plus une ombre ne viendrait troubler le chemin de leur existence. Le rythme de son palpitant était une torture pour lui, la voir ainsi, par sa faute, l'enivrai plus encore de haine, Damon se haïssait profondément, un incapable, un déserteur comme l'aurait si bien dit son père, Giuseppe avait finalement raison, jamais il ne serait aussi agréable, touchant, fort d'esprit, intelligent et droit que son cadet... Il n'y avait qu'à faire le compte entre les deux frères, jadis, son père ne jurait que par lui, lui qui le tua pourtant sans que jamais Damon ne lui en tienne rigueur, lui qui avait été le premier aimé par Katherine, lui pour qui celle-ci n'avait pas hésité à engendrer son frère et pourquoi ? Pas parce qu'elle l'aimait -comme il l'avait longuement pensé lorsqu'il avait passé plus d'un siècles à la chercher- mais uniquement car Stefan n'aurait pas pu survivre sans son frère, elle ne l'aurait ainsi jamais retrouvé s'il n'avait pas était séduit par le cou sanglant de cette jeune fille que lui offrait le plus jeune de la famille. Stefan, il lui en avait voulu pour tout cela, son père, Katherine et la transformation, Elena ensuite... malgré ça, ils s'étaient retrouvés, ils s'adoraient comme autrefois quand les rivalités n'existaient pas, mais ces anciens souvenirs le ramenaient à tout ce qu'il avait toujours été : le second en étant pourtant l'aîné, celui qui agissait avant de réfléchir, celui trop impulsif, le plus terrible, le moins adorable mais avec elle, avec la jeune femme qui lui parlait et redoutait une chose que lui même ne désirait pas pour eux, Damon avait cru pouvoir devenir autre chose que l'ombre malsaine de son frère.

Tatia... Les traits plissés, il redressa enfin le buste et approcha jusqu'à la voir reculer, passer derrière le bureau puis lever les index comme par peur de l'entendre dire une chose qu'il regretterait lui même si toutefois elle quittait ses lèvres par colère.

Non non non m’approche pas ! Il se figea, les sourcils froncés, les yeux ronds et teinté de douleur, autant pour l'état dans lequel il venait de la mettre mais aussi par ce qu'il avait subi et lu dans ce dossier morbide. Tais toi, pitié dis rien !! Damon je t’en prie… Tu te trompes Damon… Sur toute la ligne… s’il y a une fautive c’est moi. Moi et personne d’autre. Si j’avais pas fauté, si j’avais pas aimé deux hommes, jamais je n’aurais été sacrifié, jamais Katherine n’aurait eu cette vie, jamais elle n’aurait été traquée, jamais elle ne vous aurait engendré, jamais tu n’aurais subit ces tortures, t’aurais eu une vie paisible, t’aurais eu une femme, un cœur battant, une troupe d’enfant, et une mort douce !!! T’aurais jamais eu Mila !!! L'air froid, il lâcha néanmoins un rictus.

Une vie... une vie auprès d'une épouse que lui aurait choisi son père par intérêt boursier, une vie passée à table à boire du vin, rire aux conneries de tas de vieux rentiers les poches remplies de billets, des enfants qu'il aurait eu non pas par désir mais car aucun moyen ne lui aurait permis d'éviter ces naissances, une femme objet... Il pinça les lèvres, le regard aussi vide que celui qu'il arborait lorsqu'on le poussait à bout, qu'on l'obligeait à exploser. Tatiana le poussait dans ses retranchements simplement pour qu'il évacue, mais il était encore incapable d'entrevoir la chose de cette façon.

Une vie misérable à attendre de crever du choléra, mon dieu j'en rêvais Tatiana, qu'on me trouve raide un beau matin pour me river une clochette en main, m'enterrer pendant qu'on pleurait une nuit entière devant ma tombe pour savoir si on m'avait pas collé là par erreur... Siffla-t-il aussi sarcastique et mauvais que lui conviait à le faire sa reprise d'émotions. Une vie à me dire que je suis marié pour l’intérêt et pas parce que j'aime ma femme, une vie à lui passer dessus par pur besoin non pas par désir ! Franchement je suis amer quand je songe à ce que j'aurai pu connaître sans toi, un truc merveilleusement terne et sans saveur!

Tu comprends pas que je suis la source de tout ça ! Y’a pas que la magie Damon, le fait que mon sang coule dans tes veines, le fait que je sois celle à l’origine des vampires, c’est ça qui l’a fait naitre, MOI pas TOI! Lorsqu'elle avança vers lui, hurlant aussi fort que le lui permettaient ses cordes vocales, qu'elle cracha ces mots, Damon cru se prendre une gifle. Ses yeux s'arrondirent méchamment, ses mâchoire se crispées au fil des phrases de la belle, lui aussi était là, lui aussi avait fait en sorte que leur fille soit présente, elle n'était nullement responsable d'avoir été victime d'une cinglée de sorcière. TU M’AS SAUVE !! Si t’avais pas regardé cette pierre ce jour là, je serais morte de froid, de faim, ou peut être sous les crocs de ces vampires, si tu m’avais pas offert un regard je serais morte dans mon sang dans cette neige, je serais plus là et elle n’aurait jamais vu le jour !!! T’as toujours été là Damon, tu m’as toujours sauvé de toutes les situations périlleuses où je me retrouvais à cause de mon sang !! Et c’est moi qui engendre tout ça, c’est moi qui vous le fait subir pas toi ! Si je m’étais pas mise en colère Dawn n’aurait jamais fait ça ! Les muscles tremblant de rage, de haine et de douleur à l'imaginer mourir de mille façons possibles, Damon encercla vivement ses poignets, la belle le repoussa pour lui faire rejoindre le bord du buffet derrière lui tandis qu'elle s'effondrait au sol, larmoyante comme il ne l'avait encore jamais vu.

JE SUIS UN MONSTRE Tatiana, ouvre les yeux, je t'ai sauvé et j'ai failli te tuer dans ma tourmente, parce que rien n'est normal chez moi, même mes capacités sont incapables de te protéger, je suis mauvais, je ne changerai pas et je ne pourrai pas vous mettre à l'abri, je suis là uniquement pour saigner des veines avec un tas de sentiments et émotions qui me torture!!!! Tonna-t-il, ne sentant même plus les larmes rouler d'un de ses yeux. Tu méritais rien de c'que t'as subi, et tu sais quoi ? le monstre d’égoïsme que je suis est satisfait de te tenir devant lui, il se plaît à vivre auprès de la fille qu'il voulait, il est comblé que tu sois morte pour qu'il soit face à toi, c'est détestable, il se complaît grâce aux tortures qu'on à infligé à la femme qui devrait jamais avoir posé les yeux sur lui car elle ne devrait plus être là, tu es morte à ton époque, TU ES MEME MORTE DANS MES BRAS... Un silence impossible laissa éclater les sanglots saccadés de la jeune femme dans la chambre. Je veux plus jamais ressentir ce que j'ai ressenti ce jour là et les deux derniers jours, je peux pas... j'étais à rien d'éteindre mon humanité pour pas que tu souffre, j'en suis à deux doigts là pour pas souffrir de te voir me supplier de t'offrir une vie dangereuse...j'peux pas te protéger, j'aurai du laisser Elijah te reconquérir et pas te désirer à ce point...

T’as pas le droit, t’as pas le droit de penser ça. T’imagine pas comme je vous aime, t’imagine pas le mari formidable que t’es pour moi, sans toi, sans elle je suis plus rien. Sans toi je n’aurais pas tout ça, je serais pas heureuse, je serais malheureuse ou morte !!! Je tremble à chaque fois que tu me touche, je souris à chaque fois que j’entend ta voix, je faiblis quand je vois ton regard, je brule quand tu m’embrasse, je vis, je vis Damon à travers toi !!! PARCE QUE JE T’AIME ET QUE T’ES MON HERO MON MARI !!!

Cette fois Damon mangeant le plat tranchant d'une lame en plein cœur, ses entrailles furent vides subitement, vides de haine, vides de rages, il s'apaisait, ces simples phrases, aussi puissantes étaient-elles soufflées par ses lèvres, avaient eu raison de sa torpeur, qui avait-il de pire hormis la mort que d'être loin d'elle ? Tatiana l'aimait, elle lui avait déjà dit maintes fois mais pas de cette façon, pas de cette intensité, elle l'aimait, au moins aussi fort que lui, aussi fort qu'elle aurait pu le ressentir si elle avait été de la même nature que lui. Damon blêmit soudainement, ses lèvres s'entrouvrir pour laisser échapper des soupirs futiles qu'il avait pourtant besoin d'évacuer, ses poumons se comprimaient sous cette prise de conscience terrible. Les yeux dans le vide, il revint contempler cette jeune et douce humaine qu'il venait de mettre à terre par crainte, mais finalement, s'il la perdait, de quelle que façon que ce soit, il se tuerait... la quitter n'était pas envisageable, ce n'était qu'une façon de fuir et de se retrouver encore dans l'ombre du cadet qui, lui, avait toujours pris les choses à bras le corps, sans Damon Tatiana ne serait plus, sans elle, le ténébreux vampire ne serait plus que ce qu'il avait toujours détesté qu'on lui reproche. Il l'aimait comme un fou, fou d'amour pour elle, il ne se relèverait pas de la voir le fuir et, à dire vrai, elle était bien plus protégée près de lui, auprès de ce clan qui comptait de nombreux piliers capables de l'aider, que seule à se mourir d'amour pour lui, tout comme lui se laisserait crever sans plus qu'elle ne soit l'impératrice de son monde. Elle continuait à parler et ses mots l'atteignaient enfin, ils lui léchaient le corps en une chaleur intense, un regret terrible que de l'avoir convié à le supplier, elle n'était pas soumise, elle n'était pas cette fille qu'il aurait épousé à son époque, elle était sa femme, la femme qu'il avait épousé par désir, amour et passion, la femme avec laquelle un lien puissant s'était tissé au fil des jours, un lien fort et unique en son genre ayant pu donner vie à un Miracle, un miracle qui grandissait en elle et qu'il aimait à s'en faire péter le cœur pour qu'elle vive.

Damon s'approcha d'elle vivement, un courant d'air qui n'était nullement nécessaire mais qui lui donna l'impression de gagner un temps précieux près de sa sorcière. Mains sur les yeux, elle ne le vit pas et ne pu sentir que la boucle qu'il plaçait derrière son oreille avant d'enfin croiser son regard rougi par les pleurs. Damon déglutit en contemplant sa belle et sa fille dont le cœur battait un peu plus fort comme si elle était capable de comprendre et craignait le pire pour ses parents. Il contempla son épouse longuement, sans un mot, sans un sourire, uniquement en extase devant le trésor qu'il fixait désormais dans toute sa splendeur comme s'il ne l'avait jamais envisagé sous ce jour. Il humidifia ses lèvres sèches tant il était figé, ses prunelles azurs vibraient dans les siennes qui lentement se désembuaient de tous sanglots.

Je suis égoiste de te dire qu'il plait que tu ais été sacrifiées à dix sept ans... Lorsqu'elle voulut parler, Damon encercla ses poignets et lui fit signe de se taire. Mais je m'en veux pas, parce que sans toi, sans ton sang, j'aurai été aussi malheureux que toi si je te laissai pour t''offrir une vie dont tu ne veux pas, dont je ne veux pas moi même... je vais être encore plus égoiste Tatiana en te disant que tu es morte pour qu'on soit ensemble, pour que je t'aime aujourd'hui pour qu'on puisse tenir cette petite fille dans nos bras... Il frôla sa peau et elle frémit, laissant naître la lueur plus intense dans le regard bleu du vampire. Quand je te touche, je te sens partir et je sens on corps mourir à petit feu pour ton plaisir qui invite le miens au plus doux et intense des plaisirs.... quand je baise tes lèvres je suis pris au ventre,  quand j'entrave ton corps j'ai l'impression de connaître enfin le paradis que je ne désire que rejoindre auprès de toi. Damon engloba ses joues et frôla ses lèvres des siennes, les paupières presque close mais livrant quand même l'image divine de ses pétale de rose aux yeux liquéfiés de Salvatore. J'ai d'avantage besoin de toi, de vous, que de sang pour me sentir bien... Je t'aime à en mourir, alors je ferai tout ce que je pourrai pour vous, parce que je suis pas seul, parce que j'ai mon frère, Katherine et surtout car tu es ma force, ma fille est mon souffle... sans vous je meurs, ne part pas... ne part jamais Tatiana.
© .JENAA
Revenir en haut Aller en bas
Tatiana P. Salvatore

Tatiana P. Salvatore
Messages : 137
Emploi/loisirs : Sorcière

We all have something to hide.

Race
: Sorcière
Couleur RP:
Tell me more:
When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) - Page 2 Icon_minitimeDim 26 Jan - 23:07

Le cœur lourd, des battements l’affolant s’éprenaient d’elle, Tatiana suffoquait, elle se sentait comme enfermée dans une douleur qu’elle ne voulait pas sentir. Comme si un étau se resserrait contre elle pour l’écraser, la brimer et l’anéantir. Jamais elle ne s’était sentie aussi mal, aussi triste, aussi craintive, elle avait l’impression qu’on lui arrachait le cœur à vif, c’était atrocement douloureux, et elle n’avait que ses larmes à faire tomber pour tenter d’extérioriser et se relever. Mais elle savait, qu’elle n’y arriverait jamais, elle ne se relèverait jamais de cet amour si elle le perdait, jamais plus elle ne sourirait, jamais plus on entendrait ses rires, Tatiana serait comme morte, obligée de vivre pour sa fille, obligée de faire bonne figure alors qu’une flamme la ravagerait pour la faire tomber en cendres. Elle ne serait plus que l’ombre d’elle-même, un spectre parmi tant d’autre, contrainte de vivre pour celle à qui elle allait donner la vie, sans pour autant connaitre le bonheur aux creux des bras de son père, là où elle se sentait vivre et vibrer comme jamais. Si elle le perdait, tout s’effondrait comme un château de carte autour d’elle, ce ne serait pas comme Elijah, jamais ça ne le serait car son amour était plus puissant pour Damon. Elle n’avait jamais été aussi heureuse de vivre qu’auprès de lui, il avait su lui redonner la force de se battre, lui avait donner un véritable envie de vivre, avait fait renaitre la jeune femme qu’elle était autrefois, avait gommer ses peurs, ses craintes, ses douleurs pour rendre son monde fantastique. Il lui avait donné beaucoup plus que ce qu’elle n’aurait jamais pu rêver, elle qui pensait ne pas avoir droit à tout ce bonheur, le touchait enfin, le saisissait de ses paumes et refusait de le voir lui échapper. Et pourtant, si c’était son désir, elle ne pourrait jamais aller contre sa décision, même si ceci ouvrirait une plaie profonde, saignante qui ne se refermerait jamais. Sa poitrine se soulevait au rythme de ses larmes et sanglots qu’elle n’entendait même plus, elle se sentait lourde, étouffant dans une bulle qui l’enveloppait doucement. Stella retira ses mains de ses prunelles lorsqu’elle sentit une mèche de ses cheveux se river derrière son oreille. Il se tenait là près d’elle, les yeux plongés dans les siens, et ce silence qui s’installait, était lourd, pesant comme jamais.

Je suis égoïste de te dire qu'il me plait que tu ais été sacrifiées à dix sept ans...

Elle hoqueta une seconde, ses lèvres tremblante prête à parler pour le faire taire à nouveau. Afin qu’il cesse de se voir en égoïste, car mourir pour être aujourd’hui aux creux de ses bras, pouvoir sentir sa peau fraiche contre la sienne, la caresse de ses lèvres, son regard sur elle, était la plus belle chose qui avait pu lui arriver. La souffrance n’effleurait même plus son esprit, tout ce qu’elle voyait c’est ce qu’elle avait gagné en étant sacrifié, un mari aimant, une famille, une petite fille, un bonheur sans sommation. Il lui intima de se taire encerclant ses paumes.

Mais je m'en veux pas, parce que sans toi, sans ton sang, j'aurai été aussi malheureux que toi si je te laissais pour t''offrir une vie dont tu ne veux pas, dont je ne veux pas moi même... je vais être encore plus égoiste Tatiana en te disant que tu es morte pour qu'on soit ensemble, pour que je t'aime aujourd'hui pour qu'on puisse tenir cette petite fille dans nos bras...

Tatiana se mordit les lèvres en les pinçant entre elle, sa poitrine se soulevant aux mots qu’il prononçait. Il se sentait égoïste sans s’en vouloir d’une chose dont elle se réjouissait aujourd’hui, sa propre mort qui l’avait fait naitre, qui leur donnait aujourd’hui des choses magnifiques, et la plus belle des enfants. Un lien fort, plus fort que nulle autre couple ne pourrait sans doute ressentir un jour, entre vampire et humaine. Lorsqu’il effleura sa peau, Tatiana ferma les yeux, sentant un frisson dévaler sa peau, de l’électricité parcourir sa colonne vertébral, alors qu’un soupir quittait ses lèvres.

Quand je te touche, je te sens partir et je sens on corps mourir à petit feu pour ton plaisir qui invite le miens au plus doux et intense des plaisirs.... quand je baise tes lèvres je suis pris au ventre,  quand j'entrave ton corps j'ai l'impression de connaître enfin le paradis que je ne désire que rejoindre auprès de toi.

Elle frémit en sentant ses mains englober ses joues, ses pétales de rose effleurer les siennes, alors qu’elle sentait son souffle rebondir contre son visage. La belle posa ses mains sur ses poignets, collant son front au sien, alors que ses paupières se fermaient, sentant son cœur pulser à l’intérieur de son corps gracile. Sa fille ne bougeait pas, elle se faisait discrète dans son ventre, bien qu’elle sentait des papillons virevolter comme à chaque fois qu’elle était avec lui. Tatiana se sentait comme une adolescente attendant avec impatience son premier rendez vous, à chaque fois qu’elle le voyait, à chaque fois qu’il la touchait, elle se laissait envahir par ses sensations divines et enivrante que lui seul avait réussit à faire naitre dans son corps, sans jamais que cette flamme ne s’éteigne.

J'ai d'avantage besoin de toi, de vous, que de sang pour me sentir bien... Je t'aime à en mourir, alors je ferai tout ce que je pourrai pour vous, parce que je suis pas seul, parce que j'ai mon frère, Katherine et surtout car tu es ma force, ma fille est mon souffle... sans vous je meurs, ne part pas... ne part jamais Tatiana.

- Je NE veux pas partir… et je ne partirais pas Damon. Je t’aime trop, je vous aime trop, je peux pas me passer de vous, et je ne le veux pas…

Ses phalanges englobant ses poignets, elle caressa sa peau du pouce, son regard poser sur le sien, alors qu’elle se sentait s’apaiser doucement. Ses craintes s’effaçait au contact de ses doigts sur elle, ses peurs disparaissaient quand elle le sentait aussi proche d’elle, Tatiana vivait pour lui, elle lui avait promis dans ce cimetière ce jour de pluie, où elle avait découvert sa tombe et celles de ses parents. Son nez frôlait doucement le sien, alors qu’elle sentait son corps se coller à lui, se redressant sur les genoux, alors qu’elle passait ses mains à son cou, caressant sa nuque, ses yeux poser sur ses lèvres qu’elle idolâtrait comme tout le reste d’ailleurs. Sa poitrine se souleva quand elle sentit ses lèvres frôler les siennes sans jamais s’unir, ce moment d’accalmie, ce moment où plus rien n’existait, plus rien en venait les torturer, ne restait plus qu’eux, enfermé dans leur bulle, dans leur amour, se suspendant l’un à l’autre. Un sourire fin s’afficha sur son visage, alors qu’elle se sentait doucement bercer contre lui, délicatement, mais entrainant chez elle une sensation de bien être, de soulagement, qui gommait toutes les mauvaises sensations connues quelques minutes plus tôt. Elle trembla lorsqu’elle sentit ses doigts frôler ses boucles, ses lèvres s’entrouvrant en un soupir, avant de les sceller à celles de son époux. Sa peau se constellait de frissons divins, ses lèvres humides baisant les siennes avec douceur déviant contre sa joue, les contours de sa mâchoire, embrassant son cou, alors qu’elle caressait du creux de ses mains, ses épaules, les muscles de ses bras couvert de son tee shirt maculé de sang, de poussière et de mauvais souvenirs. Elle laissa ses mains descendre le long de ses cottes, avant de serrer les pans de son vêtement, et de faire céder progressivement le tissu entre ses doigts, la fissure remontant le long de son ventre, passant sur son torse pour céder à sa gorge, les mains de la sorcière passèrent sur ses muscles solidifier comme de la roche, redessinant du bout des doigts chacun d’eux avant de faire glisser le vêtement de son corps. Ses lèvres baisaient le dessous de son oreille, son front se posant un instant contre son profil, alors qu’elle parcourait son être comme si elle le découvrait pour la première fois, sentant ses tremblements s’insinuer à lui-même. Lorsqu’elle sentit sa paume se déposer dans le bas de son dos, elle se cambra doucement, reprenant ses lèvres entres les siennes, soupirant de plaisir de pouvoir enfin caresser son corps, le sentir contre elle, le détenir entre ses doigts, une chose qui lui avait manqué séparer dans ces cellules. Entre quelques baisers elle souffla son prénom, avant de sentir son corps être emporter et rejoindre la douche italienne de leur chambre. L’eau coulait sur leurs corps comme la pluie le ferait, humidifiant chacun de leurs vêtements, la nuisette de Tatiana lui collait à la peau, mettant ses formes, les vertus de sa grossesse en évidence sous les prunelles azur de son époux. Ses mains glissaient sur le corps de son mari qu’elle défaisait de ses vêtements, effaçant de ses paumes, les meurtrissures de ces journées de calvaires pour laisser sa peau opaline refléter sous ses prunelles étincelantes. Sa ceinture tomba au sol, au même titre que le reste de ses habits, le regard de la sorcière se perdait sur les courbes enchanteresses qu’il possédait et qui ne la rendait nullement de marbre. Elle chauffait doucement sous ses doigts, ses cheveux tombant en cascade sur ses épaules noyés d’eau, son cœur battait dans sa poitrine qui se soulevait sous le désir qu’il faisait naitre en elle, en un contact, un regard, elle cédait entre ses mains. Leurs corps se frôlaient, se collaient l’un à l’autre, sa nuisette faisant barrage à leur peau, avant qu’il ne la fasse céder sous ses phalanges, la libérant, sentant enfin l’ivresse qu’il lui prodiguait en un toucher. Tatiana désirait son mari comme elle n’avait jamais désiré nul autre, sa jambe remontait le long de sa taille, avant qu’il ne rive une main sous son genou, pour qu’elle se relève contre lui, en une multitude de baisers échangés. Vivement son dos rencontra la douceur de leur couche, Tatiana se sustenta des reflets de la nuit effleurant le visage angélique de l’homme qu’elle aimait. Elle le repoussa doucement pour le sentir la maintenir sous lui, alors qu’elle se raidissait sous ses baisers et caresses. Elle lutta quelques secondes pour le repousser, un petit rire jaillissant de ses lèvres, avant de se retrouver sur lui, ses cheveux caressant sa peau, alors qu’elle baisait son torse en des baisers fiévreux et humides. Leurs bassins se mouvaient l’un contre l’autre sans s’unir faisant monter la chaleur au sein de son être, alors qu’elle glissait contre son corps embrassant le bas de son ventre, ses doigts s’entremêlant au sien, alors qu’elle entamait un plaisir qu’elle seule voulait lui offrir. La douceur de ses lèvres sur son membre durcit, le contact de sa langue sur sa convoitise, faisait grandir avec chaleur et complaisance le désir qu’elle souhaitait assouvir entre ses bras. Des secondes s’écoulèrent, des minutes, où ses oreilles, son attention, toute sa personne se suspendait au plaisir de son vampire, elle lui délivrait l’humidité de ses douceurs linguales. Sa langue remontant le long de son torse, s’arrêtant à son cou qu’elle mordit délicatement pour ne pas le blesser, son corps se déposant contre le sien, ses hanches ondulant contre les siennes faisant grandir aisément la chaleur et les tremblements qui la contenaient. Elle sentait ses mains glisser contre elle, l’électrisant, la faisant faiblir, lui imposant une vague de frissons à lui en arracher des soupirs, alors que ses lèvres reprenaient le chemin des siennes. Elle planta son regard dans le sien, lisant tout le désir, toute l’envie que son corps et son amour lui intimait, son front se collant au sien, ses lèvres entrouverte au dessus des siennes, ses paumes ancrées à ses cottes. Ses courbes se perlaient de sueur, son corps fragile tremblait contre le sien, et elle sentait son cœur battre au sein de sa gorge, son ventre s’apposer à son abdomen avec lenteur, avant qu’elle n’ondule des hanches s’unissant à lui en un gémissement libérateur où elle lui souffla qu'elle l'aimait. Son souffle se saccada sans qu’elle n’eut fait d’effort, uniquement par le biais de ses émotions, de ses sentiments et ressentit qu’il lui procurait à cet instant. Tatiana baisa son front, la pointe de son nez, les contours de sa mâchoire, pour se perdre sur le haut de son torse, ses hanches se mouvant aux siennes avec une passion croissante, ses mains glissaient avec plaisance contre le corps enchanteur de son mari. Elle était sienne et aucun autre que lui ne pourrait jamais la combler comme il le faisait à chaque instant de leur vie. S’unir à lui était fort, électrisant, leur unis dégageait une passion sans faille, un amour sans fausse note, une sensualité en à faire pâlir, une ivresse jalousante, un nirvana de sensations comme jamais elle n’en avait connu jusque là.
Revenir en haut Aller en bas
Damon Salvatore

Damon Salvatore
Messages : 400
Age : 37
Emploi/loisirs : Amateur de sang humain

We all have something to hide.

Race
: Vampire
Couleur RP:
Tell me more:
When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) - Page 2 Icon_minitimeLun 27 Jan - 15:14

Un simple contact suffit à électriser les sens décuplés du vampire. Comme un interrupteur On/Off, la mise en tension de ses émotions martelait déjà ses veines à coup de passage sanguin intense, sa peau d'une brise de frissons enivrante qui eut raison de lui au moment où ses mains glissèrent aux reins de sa belle. Damon la pressa contre elle, écrasant sa poitrine déjà plus dure sur l'esquisse ferme de ses muscles tendus à craquer, leurs souffles se rencontraient, ils filaient aux seuils de leurs lèvres pour se mêler en un tourbillon de saveurs chaudes et glaciales, le feu et la glace, Salvatore avait toujours comparé ses ressenties auprès d'elle par ce poème de Frost qu'il avait lu mille fois jadis sans véritablement en palper le sens. Son corps se tendait sous les frôlements tactiles de la jeune femme, elle faisait naître le feu en son ventre, se lever un balais d'endorphine décuplé par la nature à laquelle il appartenait, et bien qu'ici il n'avait nullement joué d'hypnose, elle frissonnait comme si ce fut le cas. Il se laissa transporter sur cette surface plane entre eux, tel un lac paisible où la glace -qu'il était- fondait en rencontrant la flamme intense qu'elle représentait afin de n'offrir que ces eaux tièdes où la vapeur d'eau -générée par leur unions- voletait en une brume séduisante qui l'invitait à se faire plus doux. Leurs lèvres se touchèrent, se frôlèrent et enfin s'épousèrent sans la moindre fausse note, leurs langues se livraient l'une à l'autre, se caressaient avec désir, une convoitise puissante se loger dans le corps de Damon qui remonta ses doigts à la joue brûlante de Tatiana. Il pressa lentement son visage contre le sien, les yeux clos et l'oreille attentive aux soupirs qu'elle unissait aux baiser mordant de délices, ne subsistaient plus que ses souffles, le rythme soutenu de son cœur qu'il sentait cogner contre son torse, des tambours qui filaient en échos dans chacune de ses veines à l'en faire tendre les muscles, à l'en faire se noyer dans les méandres savoureusement douloureuses du plaisir charnel qui l'étouffait peu à peu sous les phalanges qu'elle baladait contre son cou, ses clavicules, son thorax, ses flancs, pour enfin lui retirer l'étoffe sanglante qui l'empêcha de l'embrasser encore durant une poignet de seconde à laquelle il s'empressa de mettre fin. Libéré du vêtement, Damon empoigna vivement sa nuque et approcha rapidement ses lèvres des siennes, baisant avec plus d'ardeur cette pulpe battante ou il sentait parfaitement la cadence de son cœur pulser sous cette fine couche de chair déjà plus chaude. Ses papilles glissaient contre les siennes, il en laissa échapper un subtile souffle provenant du ventre, un soupir désireux qu'il accompagna de mouvements de hanches qui se terminèrent debout, encore vêtu, sous le jet de douche où il la plaqua contre le mur sans douleur mais avec fièvre. L'eau ruisselait déjà entre ses lèvres qu'il abandonnait aux siennes aux profits de sa gorge, de la naissance affolante de ses seins, prisonniers d'une étoffe de soie trempée révélant chaque courbes divines de son corps fragile, ses doigts ancrés sa taille pour dévaler le long de ses cuisses qu'il saisit afin de la faire prendre de hauteur, dos contre le mur, Tatiana était soumise à sa force sans pour autant se sentir dangereusement oppressée. La langue de Damon fila entre ses seins, ses dents saisirent le tissu qu'il déchira doucement avant d'abandonner et écraser sa lèvre inférieure contre sa peau humide, là, sous le galbe de son sein gauche, là où battait son cœur qu'il entendait s'emballer, pulser, battre, marteler sa cage thoracique à la faire vibrer en maintes convulsions du buste qu'il voyait se soulever vivement sous son étreinte, elle resserra ses cuisses autour de sa taille et il caressa l'une de ses jambes, pressant son membre encore serré dans un jean trempé, à l'antre de la belle qu'il sentait bouillir par delà les étoffes. Il la laissa glisser contre le marbre lavé, la laissa reprendre pieds et recula lorsqu'elle tira vivement sa ceinture, ne la touchant plus, l'observant simplement en un air enivré, un regard ivre et embuait par la luxure qui jaillissait de lui comme l'eau le faisait d'une fontaine en plein été. Il fut débarrassé de ses derniers vêtement et enfin il fit céder la brèche de tissus -qu'elle portait encore- formée par ses dents, pour la délivrer de l'unique étoffe qui la séparait de sa peau bouillante et constellée de pluie chaude. Salvatore saisit le genou qu'elle posait à sa taille et en une seconde la coucha sur le lit, offrant vivement ses lèvres à sa gorge où le sang battait la chamade, le corps de Tatiana vibrait, leurs Eden se rencontraient sans jamais s'unir, elle pressa les mains contre son torse et son rire léger l'invita à considérer son regard, il la laissa prendre le dessus, obéissant à ce qu'elle désirait, se laissant séduire par la langue qui traçait déjà un chemin sinueux contre les courbes des muscles de son poitrail. Damon ancra la nuque contre le bois de la tête de lit, glissant les mains sur ses omoplates d'une douceur telle qu'elle invita les engourdissements à s'emparer de ses entrailles lorsque ses lèvres humides officièrent en mille baisers humides et suaves contre son membre. Le sang s'infiltrait dans chacune de ses artères et gonflait les veines qu'elle sustentait en de divines succions qui obligèrent le vampire à saisir les draps. Salvatore serré les mâchoires et ce tissu blanc qui finit par se maculer de sang tant il se brûlait contre les fibres désormais abrasives. Le liquide grenat imbiba la couche, et enfin il relâcha de pression, les plaies cicatrisées tandis qu'il laissait son bas ventre remontait lentement entre ses lèvres, qu'il étouffait ses râles contre le seuil de son émail serré à craquer. Damon déglutit lorsqu'il la vit se redresser contre lui, lorsqu'il sentit ses paumes épouser ses abdominaux qu'il banda naturellement, Ses mains dévalèrent de sa nuque à ses reins qu'il pressa en unissant ses lèvres aux siennes pendant qu'il remontait vivement le dos contre le bois plus chaud de la tête du lit.

Lorsqu'elle souffla son nom, il ancra ses prunelles liquéfiées aux siennes mielleuse comme si elle se consumait malgré le gel intense qui rencontrait son corps fiévreux. Les gouttes d'eau à son menton roulaient entre ses seins, rencontrait la naissance de son ventre et filait en de douce larme de plaisir à leurs entrejambes qu'il unit en un subtile mouvement de bassin. Lorsqu'il se sentit fondre en elle, Damon redressa les yeux sur ses trais en proies à la satisfaction, il fronça les sourcils, les yeux grands ouvert et les lèvres entrouvertes suspendues à ce masque d'un délice à le faire crever d'envie. Ses yeux se noyaient sous les mille trésors qu'elle offrait en de simples airs et attitudes, elle ondulait sans qu'il ne bouge pour le moment, il serra ses poignets entre ses mains et les invita à sa nuque, baisant les veines bleue qu'il entendait battre au rythme de son cœur pris de soubresauts terrible. La peau du buveur de sang s'imprima aux frissons de l'ardeur, ses mains dévalèrent de sa nuque à ses épaules, de ses épaules au haut de ses bras, à ses coudes pour enfin rencontrer sa taille qu'il emprisonna pour redresser les hanches et la soulever afin de se retirer une seconde pour revenir la saisir avec plus de présence. Lorsqu'elle gémit, il baisa ses lèvres, ses papilles se brûlèrent contre les siennes et capturèrent la saveur sucrée que généré le feu humide de sa gorge haletante. Son entre jambe huilait toute la longueur du membre qu'il invitait en elle, une union parfaite qu'il désira rendre plus forte encore. Damon usa de vitesse et la pressa dos à la couche pour revenir la pénétrer en pressant une main à sa gorge qu'il sentait battre sous sa paume, il étouffa lentement ses soupirs, s'enivrant de son plaisir qui faisait monter le sien en flèche. Le mercure grimpait au plus il donnait des reins, au plus il sentait l'air ambiant s'alourdir, au plus sa paume, libre d'elle, serrait la bordure de bois sculpté au dessus de ce visage poupin prisonnier du plaisir intense qu'il sentait jaillir contre sa virilité. Les phalanges à sa gorge pressèrent son sein gauche qu'il baisa, mordit doucement, son dos arrondit au dessus d'elle, un espace conséquent entre leur buste auquel il ouvrit les yeux pour contempler le scellé de leurs corps envieux. Cette image lui péta en tête et le fit éclater, il ouvrit la bouche, ses yeux se révulsèrent avant qu'il ne les fermes pour laisser échapper un soupir qui brûla sa trachée tant la fièvre jouissive monter en lui, tant il la sentait venir sous ses coups de bassin plus langoureux. Salvatore redressa vivement le visage, serra les mâchoires et sentit jaillir cette explosion intense, la sienne s'invitant au creux de ses bras tandis qu'il se laisser mourir de satisfaction en elle.

L'espace entre leurs bustes toujours présent, la main de Damon rejoignit sa hanche qu'il pressa pour la faire haleter une derrière fois, le bois sous ses autres doigts craqua alors qu'il l’abandonnait et serrer le poing aussi fort que l'invitait à le faire sa force, ses phalanges repliées et blanchit cognèrent lourdement la couche près du visage divin de son épouse et enfin il rouvrit les yeux sur elle, à bout de souffle sans en manquer. Son sang pulsait si fort qu'elle pouvait le sentir sous ses mains, il frissonnait encore tandis que les ultimes brides de l'orgasme le quittait, il la contempla longuement, conscient qu'il avait failli ne plus jamais serrer ce corps, conscient qu'il avait failli la perdre, conscient qu'il serrait plus fort désormais en la sachant auprès de lui le temps d'une vie qu'il espérait longue et sans ombre. Il entendit quelques bruissements dans la chambre à l'autre bout du manoir, et un sourire amusé quitta ses lèvres tandis qu'il l'embrassait et se laissait retomber près d'elle, main sous le menton, coude au matelas, l'avant bras au ventre rond de son épouse qu'il choya en souriant tandis que Tatiana plissé le nez. Damon baisa son épaule, l'enveloppa dans les draps et roula des yeux avec amusement.

Oh... rien, Stefan... Katherine, inutile de te faire un dessin, quand je te dis qu'ils copient, le petit frère prend toujours exemple sur le plus âgé. Souriant, Damon se délecta des mouvement de Mila sous ses doigts et redressa les yeux sur le visages sublime de cette poupée de sang chaud. Certains disent que le monde sera anéanti par le feu. D'autres par la glace. Pour ce que j'ai goûté du désir amoureux, je penche du côté de ceux qui préfèrent le feu. Mais s'il fallait que par deux fois je trépasse, je crois en connaître assez sur la haine pour savoir que la destruction par la glace, est tout aussi vilaine et efficace... Quand elle le fixa, Damon sourcilla avec un sourire taquin, mutin et des yeux plissés révélant les mille et une sensations, émotions et ressentis qu'elle faisait naître chez lui. Robert Frost, je le prenais pour un simple poète, mais je crois qu'il devait être un vampire et amoureux d'une humaine, sinon pourquoi avoir écrit un tel poème uhm? Il passa l'index sous son menton, baisa ses lèvres et contempla ces deux pétoles avant d'inspecter son visage comme s'il était soucieux pour saisir derechef son regard. Un vampire hypnotisé, un vampire amoureux... Dit-il en jouant avec une de ses boucles, capturant son regard de miel. Tu fais fondre la glace, tu es la flamme je suis le givre, dans ce cas au plus nous faisons l'amour, on plus nous menaçons le monde de finir sous un tsunami en provenance direct de Mystic Falls... Il sourit et lissa ses propres lèvres avant de baiser sa gorge. Je t'aime fille à vampire.
© .JENAA
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine) - Page 2 Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas

When the nightmare becomes real (Damon, Stefan, Katherine)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 2 sur 3Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
The Vampire Diaries Perfume of blood -RPG- :: Chicago-